Mois : juin 2012

  • L’Otan trouve l’excuse pour attaquer la Syrie

    Epave d’un avion d’attaque F-4. D. R.
    Les pays membres de l’Otan se réuniront mardi pour examiner la situation autour de l’avion de chasse turc abattu vendredi par la DCA syrienne, a annoncé dimanche la porte-parole de l’Alliance Oana Lungescu, citée par la presse occidentale. Plus tôt dans la journée, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, avait fait savoir sur les ondes de la télévision nationale que son pays, membre de l’Alliance nord-atlantique, envisageait d’invoquer l’article 4 du Traité de l’Otan qui prévoit des consultations entre les alliés dès lors que l’un d’eux estime sa «sécurité» ou son «intégrité territoriale» menacées. 
    L’hypothèse que cet incident découle d’une provocation n’est pas exclue. Il s’agit pour l’Otan de contourner le Conseil de sécurité de l’Onu pour attaquer la Syrie. La Syrie assure que le chasseur en question a violé son espace aérien. Le ministre turc des Affaires étrangères a fait savoir que l’avion abattu par l’armée syrienne se trouvait dans l’espace aérien international, mais a tout de même reconnu que l’appareil avait violé momentanément l’espace aérien syrien. Après cet incident, les autorités syriennes ont présenté des excuses à la Turquie, selon le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. L’épave de l’appareil a été localisée dimanche dans les eaux syriennes à une profondeur de 1 300 mètres.
    R. I./Agences 
    Algérie Patriotique, 25/06/2012
  • Tunisie : le Premier ministre bafoue l’autorité du Président

    Marzouki-Jebali : une entente de façade. D. R.
    La présidence tunisienne a dénoncé l’extradition «illégale» vers la Libye de l’ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, accusant le chef du gouvernement tunisien, l’islamiste Hamadi Jebali, d’être «sorti de ses prérogatives». «La présidence de la République exprime son refus de la décision du chef du gouvernement d’extrader M. Mahmoudi et considère que cette décision est illégale, surtout qu’elle a été prise d’une manière unilatérale et sans concertation du président de la République», selon une déclaration du porte-parole du président tunisien Moncef Marzouki. 
    Le gouvernement tunisien a extradé dimanche matin l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi vers la Libye, où il a été immédiatement emprisonné, sans l’aval de la présidence de la République tunisienne. L’ancien Premier ministre libyen était incarcéré depuis le 21 septembre en Tunisie et réclamé par Tripoli. «La décision d’extradition, signée par le chef du gouvernement tunisien, constitue une violation claire des engagements internationaux de notre pays et envers l’ONU», souligne la présidence. Elle rappelle que «le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés avait demandé à Tunis de ne pas extrader M. Mahmoudi avant qu’il statue sur sa demande d’asile politique». L’extradition de l’ancien Premier ministre libyen «menace l’image de la Tunisie dans le monde», ajoute le texte. «La présidence rend responsable le chef du gouvernement de tout ce qui pourrait arriver après l’extradition et d’éventuelles atteintes à l’intégrité morale et physique de M. Mahmoudi», selon le communiqué.
  • Partenariat entre l’Algérie et la Grande-Bretagne : L’optimisme anglais

    Le partenariat entre l’Algérie et la Grande-Bretagne est « très fort » et les deux pays développent une « très bonne » relation, a déclaré hier à Alger, M. Alistair Burt, ministre britannique aux Affaires étrangères chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Il dira à son arrivée à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene que : «Nous avons de très bonnes relations et un partenariat très fort qui se reflètent à travers les échanges commerciaux ainsi que nos discussions sur la sécurité dans la région». M. Alistair précisera, par ailleurs, que sa visite en Algérie est la troisième du genre, avant de souligner que l’objectif de son pays est de renforcer la coopération bilatérale déjà réaffirmée par le ministre britannique des Affaires étrangères lors de sa visite en Algérie en octobre dernier. M. Alistair été accueilli à son arrivée à l’aéroport d’Alger par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Il ajoutera, entre autres, que cette visite sera également l’occasion pour «discuter d’une région qui évolue sans cesse». 
    De son côté, M. Messahel a fait savoir que la visite du ministre britannique entre dans le cadre de la 7e session du comité bilatéral de coopération algéro-britannique. « Cette visite de trois jours, a-t-il indiqué, sera l’opportunité d’évaluer la coopération des deux pays dans les différents domaines, notamment politique, économique, militaire et scientifique ». « Elle sera également l’occasion pour les deux parties d’échanger les points de vue sur les questions d’intérêt commun tel que la lutte contre le terrorisme, la situation au Sahel, le développement de la crise malienne, le Sahara occidental, le Maghreb, la crise syrienne et la situation au Moyen-Orient », a-t-il ajouté. Au cours de cette visite, du 24 au 26 juin, M. Alistair Burt co-présidera avec M. Messahel les travaux de la 7ème session du comité algéro-britannique sur les relations bilatérales, a indiqué samedi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Les travaux de cette session se tiennent à Alger.La réunion de la 6ème session du Comité bilatéral algéro-britannique, a eu lieu en mars dernier, à Londres et a été qualifiée de «très positive». Ces rencontres bilatérales entre les deux pays s’inscrivent, ainsi, dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays, instituées en 2006.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 25/06/2012
  • Une réception en l’honneur d’un détenu sahraoui libéré réprimée

    El Aaiun (territoires occupés) – Plus de 20 citoyens sahraouis ont été victimes vendredi dans la ville de Layoun d’une « forte répression » des forces d’occupation marocaines lors d’une réception organisée en l’honneur du détenu politique sahraoui, Abdelmoutalib Sarir à l’occasion de sa libération de carcel negra, a indiqué, dimanche, l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Lors de la réception organisée au domicile de la famille du détenu, les forces d’occupation marocaine ont coupé l’électricité pour contraindre les sahraouis à se disperser, a indiqué la même source citant un communiqué des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, précisant que cela n’a pas empêché les Sahraouis de poursuivre leur cérémonie arborant le drapeau sahraoui et scandant des slogans revendiquant le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance.
    Des éléments de la police d’occupation marocaine ont eu recours à « la force, aux menaces de torture et au mauvais traitement contre certains citoyens », a précisé la même source indiquant que « d’autres sahraouis ont été empêchés de rejoindre le domicile de la famille du chahid Saïd Dember, pour assister à cérémonie funèbre organisée à la mémoire du défunt assassiné par la police d’occupation marocaine ».
    Dans le même sillage, SPS a rappelé que la ville de Layoun était soumise à un siège policier en raison des obsèques de la citoyenne Amilemnine Abdelouadoud Errakibi, mère du détenu Sid Ahmed Abdelmadidj en détention provisoire dans la prison marocaine no 02 de Sale.
    APS, 24/06/2012
  • Campagne pour un « Sahara Occidental sans mines antipersonnel »

    Mes dames et Messieurs,
    Selon plusieurs ONG, le territoire du Sahara occidental est l’une des zones du monde les plus fortement contaminés de mines. Les mines antipersonnel, mines Antichar, bombes à fragmentation et engins non explosés ont été laissés dans le territoire après l’invasion et l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc et la Mauritanie. 
    Les conséquences et les effets des mines antipersonnel et bombes à fragmentations utilisées par l’armée marocaine au Sahara occidental vont au-delà du domaine militaire, car l’efficacité de ces armes ne cesse pas à l’arrêt des hostilités entre les parties en conflit. Par conséquent, les mines restent actives pendant des décennies, et alors qu’à ce jour, il n’existe pas de chiffres qui reflètent la véritable ampleur de la situation, les civils et la population en général sont et demeurent les victimes directes de ce fléau. Bien que les mines aient été utilisées par l’armée marocaine, la population sahraouie en est victime, de même que la mission de paix des Nations Unies. La situation des mines au Sahara Occidental n’est pas seulement un réel danger pour les habitants, mais c’est aussi depuis 1975 un sérieux obstacle à une résolution finale du conflit sur le territoire.
    Lors des célébrations de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines , le 4 Avril, l’Association Sahraouie des Victimes des Mines (ASAVIM) a lancé un appel pour la sensibilisation contre les mines, et créé la campagne « Prête-moi ta jambe » qui appelle à un Sahara Occidental sans mines. Diverses organisations sahraouies de la société civile se sont jointes et ont manifesté leur appui à la campagne.
    L’objectif principal de cette action est d’encourager les acteurs locaux, les ONG et la communauté internationale, en particulier le Secrétaire Général de l’ONU à se joindre à cette action, à se conformer à leurs responsabilités respectives et à s’impliquer davantage auprès des victimes des mines et du peuple sahraoui en général, qui vit depuis plus de 30 ans le long d’un mur hautement miné qui divise son territoire en deux.
    Nous, société civile Sahraouie, 
    Au nom de Mouna, une enfant de 4 ans victime de l’explosion d’une bombe à fragmentation, à l’Est du mur, le 02 février 2012
    Au nom de Abderrahman Ahmed Reigat, le garçon dont le corps a été criblé des éclats d’un obus à shrapnel et qui a perdu son père dans un accident de mine, à l’Est du mur, 
    Au nom des milliers de personnes touchées, Et pour le peuple sahraoui,
    Nous demandons à la communauté internationale de faire pression sur le gouvernement du Maroc et d’exiger qu’il rejoigne l’appel international pour l’interdiction de l’utilisation des mines terrestres au Sahara Occidental, et s’implique davantage à s’acquitter de ses responsabilités humanitaires, politiques et juridiques dans les domaines suivants :
    • Adhésion au Traité d’interdiction des mines et la Convention sur les munitions à fragmentation;
    • Participation sans condition aux programmes sur le déminage humanitaire et éducation aux risques dans la partie ouest du mur;
    • Engagement à fournir à long terme de manière ciblée et durable de l’aide aux survivants, leurs familles et les communautés affectées dans les territoires sahraouis sous son contrôle.
  • Le Sahara Occidental à l’ordre du jour des discussions entre l’Algérie et le Royaume Uni

    Le partenariat entre l’Algérie et la Grande-Bretagne est « très fort » (responsable anglais)
    « Nous avons de très bonnes relations et un partenariat très fort qui se reflètent à travers les échanges commerciaux ainsi que nos discussions sur la sécurité dans la région », a indiqué M. Alistair dans une déclaration à la presse à son arrivée à l’aéroport Houari Boumediene.
    Tout en précisant que sa visite en Algérie est la troisième du genre, le ministre britannique a souligné que l’objectif de son pays est de « renforcer » la coopération bilatérale déjà réaffirmée par le ministre britannique des Affaires étrangères lors de sa visite en Algérie en octobre dernier.
    M. Alistair, qui été accueilli à son arrivé à l’aéroport d’Alger par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a ajouté que sa visite sera également l’occasion pour « discuter d’une région qui évolue sans cesse ».
    Pour sa part, M. Messahel a fait savoir que la visite du ministre britannique entre dans le cadre de la 7e session du comité bilatéral de coopération algéro-britannique. Il a expliqué que cette visite de trois jours sera l’opportunité d’évaluer la coopération des deux pays dans les différents domaines, notamment politique, économique, militaire et scientifique.
    Elle sera également l’occasion pour les deux parties, a-t-il ajouté, d’échanger les points de vue sur les questions d’intérêts communs tels que la lutte contre le terrorisme, la situation au Sahel, le développement de la crise malienne, le Sahara occidental, le Maghreb, la crise syrienne et la situation au Moyen-Orient.
  • Informer: Au risque d’être tabassé par la police marocaine

    Aujourd’hui, Vendredi 22 Juin 2012, les autorités d’occupation ont libéré Abdelmoutalib Sarir, 26 ans, un jeune prisonnier politique sahraoui. Il a passé un mois dans la « Prison Noire » accusé d’avoir agressé un policier. 
    Il est à noter que ce genre d’accusation est faite par la police quand ils rencontrent une résistance lors des attaques contre les Sahraouis. 
    A l’occasion de sa libération, la famille et ses amis avaient préparé une petite fête. 
    Depuis le matin, les forces d’occupation ont encerclé la maison de la famille. 
    La fête a eu lieu dans l’après-midi où les participants y ont scandé des slogans en faveur de l’autodétermination et l’indépendance du Sahara et ont brandi le drapeau de la République sahraouie. 
    Après réception, les invités sont partis et certains parmi eux ont été attaqués par la police marocaine. 
    Selon des témoins, la police s’est acharnée sur les journalistes et les militants. 
    Rguibi Hayat, 23 ans, membre d’Equipe Média, se trouvait avec deux amis qu’elles ont été attaquées par 20 policiers. Ils ont été particulièrement violents avec Hayat. Elle a été emmenée à l’hôpital après avoir tombée sous les coups. Ses proches affirment est blessée sur le dos et la tête. 
    Mohammed Kher, 22 ans, membre de la SEP, et Sidi Mohamed Dadach, 58 ans, président de CODAPSO, ont également été attaqués devant tout le monde par une vingtaine de policiers marocains. 
    La liste provisoire des autres blessés autre est comme suit: 
    Mlle Ghalia Joumani et Mme Aicha Sarir, mère du jeune libéré. 
    MM.Abdelkader MM Sarir, Byay Abdelaziz, Mohamed Salami, Khouaja ​​Youssef Saleh Rguibi et Babeit Ali Salem. 
    Equipe Média, 22 juin 2012 
    El Aaiun, Sahara occidental occupé 
  • Informar : a riesgo de palizas de la policía marroquí

    Hoy, viernes 22 de junio de 2012, las autoridades de ocupación han liberado a Abdelmoutalib Sarir, de 26 años, un joven preso político saharaui. Pasó un mes en la prisión negra acusado de atacar a un funcionario de policía.
    Es notorio que este tipo de acusación la hacen los policías cuando encuentran resistencia al atacar a los militantes saharauis.
    Con motivo de su liberación, la familia y los amigos habían preparado una fiesta.
    Desde la mañana, las fuerzas de ocupación rodearon la casa de la familia.
    La fiesta tuvo lugar por la tarde. En ella se gritaron eslogans en favor de la autodeterminación y la independencia del Sahara y se ondeó la bandera de la República Saharaui.
    Tras la recepción, los invitados se fueron y algunos de ellos fueron atacados por los policías marroquíes.
    Según los testigos los policías se cebaron con los periodistas y los activistas.
    Hayat Rguibi, de 23 años, miembro del Equipo EM, estaba con dos amigas cuando 20 policías las atacaron. Fueron especialmente violentos con Hayat. La condujeron al hospital tras caer Hayat bajo los golpes. Sus seres cercanos manifiestan que está herida en la espalda y en la cabeza.
    Mohamed Kher, de 22 años, miembro de EM, y Sidi Mohamed Dadach, de 58 años, presidente de CODAPSO, también fueron atacados ante todo el mundo por una veintena de policías marroquíes.
    La lista provisional de los otros heridos es la siguiente :
    La señorita Ghalia Joumani y la señora Aicha Sarir, madre del joven liberado.
    Los señores Abdelkader Sarir, Byay Abdelaziz, Salami Mohamed, Youssef Khouaja, Saleh Rguibi y Babeit Ali Salem.
    EM, El Aaiún, Sahara Occidental ocupado
    22 de junio de 2012
  • Informar : a riesgo de palizas de la policía marroquí

    Hoy, viernes 22 de junio de 2012, las autoridades de ocupación han liberado a Abdelmoutalib Sarir, de 26 años, un joven preso político saharaui. Pasó un mes en la prisión negra acusado de atacar a un funcionario de policía.
    Es notorio que este tipo de acusación la hacen los policías cuando encuentran resistencia al atacar a los militantes saharauis.
    Con motivo de su liberación, la familia y los amigos habían preparado una fiesta.
    Desde la mañana, las fuerzas de ocupación rodearon la casa de la familia.
    La fiesta tuvo lugar por la tarde. En ella se gritaron eslogans en favor de la autodeterminación y la independencia del Sahara y se ondeó la bandera de la República Saharaui.
    Tras la recepción, los invitados se fueron y algunos de ellos fueron atacados por los policías marroquíes.
    Según los testigos los policías se cebaron con los periodistas y los activistas.
    Hayat Rguibi, de 23 años, miembro del Equipo EM, estaba con dos amigas cuando 20 policías las atacaron. Fueron especialmente violentos con Hayat. La condujeron al hospital tras caer Hayat bajo los golpes. Sus seres cercanos manifiestan que está herida en la espalda y en la cabeza.
    Mohamed Kher, de 22 años, miembro de EM, y Sidi Mohamed Dadach, de 58 años, presidente de CODAPSO, también fueron atacados ante todo el mundo por una veintena de policías marroquíes.
    La lista provisional de los otros heridos es la siguiente :
    La señorita Ghalia Joumani y la señora Aicha Sarir, madre del joven liberado.
    Los señores Abdelkader Sarir, Byay Abdelaziz, Salami Mohamed, Youssef Khouaja, Saleh Rguibi y Babeit Ali Salem.
    Equipe Media, El Aaiún, Sahara Occidental ocupado
    22 de junio de 2012
  • Sáhara: García-Margallo supera a Francia alineándose con Marruecos

    El ministro de Exteriores de España da parcialmente la razón a Rabat en su rechazo de Christopher Ross como mediador en el conflicto

    Ignacio Cembrero
    Orilla Sur, 24/06/2012
    Los gobiernos del Partido Popular siempre han sido más cautos, a la hora de pronunciarse sobre el Sáhara Occidental, que los del PSOE que a partir de 2007 manifestaron veladamente sus simpatías hacia la oferta de Marruecos de conceder una autonomía a esa antigua colonia española que renunciaría así a la independencia.
    En su primer viaje a Rabat, el miércoles pasado, el ministro de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, quebró esa prudencia. Criticó abiertamente al diplomático estadounidense Christopher Ross, enviado personal del secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, para el Sáhara desde 2009.
    “Sería bueno que avanzase en el dosier más rápido y se centrase en los temas centrales de ese dosier en vez de perderse en temas accesorios”, declaró García-Margallo en una rueda de prensa con su homólogo marroquí Saaedin el Othmani. El ministro español aludía a que el mediador Ross ha convocado reuniones informales entre delegaciones de Marruecos y del Frente Polisario e intentó prioritariamente que ambas partes apliquen medidas de confianza antes de entrar de lleno en la negociación.
    Las autoridades de Marruecos retiraron el 17 de mayo su confianza a Rossporque su posición sobre el conflicto era “tendenciosa”. Les reprocharon, entre otras cosas, no haber puesto en marcha una negociación formal, un argumento compartido por García-Margallo en Rabat. De ahí que la prensa marroquí alabase sus palabras.
    En realidad, los marroquíes estaban más bien descontento con Rosss, según fuentes diplomáticas europeas, por su proyectada visita al Sáhara y último informe, elevado en abril a Ban Ki-moon, en el que acusaba a Marruecos de haber espiado a la Minurso (contingente de la ONU en el Sáhara) y de poner trabas al buen desarrollo de su misión. La iniciativa marroquí invalida definitivamente a Ross como mediador.
    Cuando Rabat le retiró su confianza hubo múltiples e inmediatas reacciones al margen de las consabidas soflamas de Argelia y del Polisario. Ban Ki-moon le reiteró varias veces su total apoyo –la última el 22 de junio- así como EE UU, su patria. Francia, por su parte, se limitó a “tomar nota” de la decisión marroquí sin arremeter contra Ross ni dar la razón a Marruecos. García-Margallo sí se la dio, al menos parcialmente, el 20 de junio.
    Ha transcurrido más de un mes desde que se produjo la repudiación de Ross por Rabat hasta que, por fin, la diplomacia española ha reaccionado. Es verdad que el 23 de mayo el secretario de Estado de Asuntos Exteriores, Gonzalo de Benito, respondió en Nueva York a algunas preguntas sobre la repulsa a Ross, pero fue tan confuso que no se sabe lo que piensa.
    Ante los corresponsales de prensa españoles dio muestras, hablando castellano, de respaldar tibiamente a Ross, pero ante los marroquíes, a los que se dirigió en francés, el mediador de la ONU ya no contaba con su apoyo. El relato de las dos intervenciones de De Benito hecho por la web informativa estadounidense Inner City Press es entretenido.
    Cuando, en enero pasado, el presidente Mariano Rajoy viajó, por primera vez, a Rabat, reiteró sobre el Sáhara la tan socorrida frase: “Nosotros estamos con lo que diga la ONU”. Su secretario general, Ban Ki-moon, dice y repite que tiene plena confianza en Ross, pero García-Margallo cree que Marruecos tiene al menos una razón para desconfiar de él como mediador.
    Orilla Sur, 24/06/2012