Mois : juin 2012

  • Le retrait de confiance de Ross vise à l’empêcher de visiter les régions sahraouies occupées (Khaddad)

    DAKHLA (CAMPS DES REFUGIES SAHRAOUIS) – Le retrait de confiance du Maroc à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, vise à l’empêcher de visiter les régions sahraouies occupées, a estimé Mohamed Kheddad, membre du secrétariat national du Front Polisario et coordinateur avec la Minurso.
    Lors d’une rencontre avec les secrétaires mouhafedhs du Front Polisario lundi à Dakhla, M. Kheddad a précisé que la décision marocaine unilatérale de retrait de confiance de Christopher Ross « reflète l’agitation du régime de Rabat et met à nu ses desseins devant la communauté internationale », selon l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    « Le Maroc a refusé la visite de Ross dans les régions sahraouies occupées craignant qu’il assiste à des manifestations appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination (…). Il s’agit là d’un témoignage de l’ennemi qui confirme la grande influence de l’intifadha de l’indépendance », a souligné M. Kheddad.
    S’agissant du travail de la Minurso, M. Kheddad a souligné que le dernier rapport de Ban ki moon est un revers pour la politique marocaine, dans le sens où il condamne la violation par le régime de Rabat du travail de la Minurso et revendique des sources indépendantes pour rapporter des informations sur la réalité de ce qui se passe dans les territoires occupés et la dynamisation du rôle de la Minurso.
    « Pour la première fois depuis 20 ans l’ONU critique les violations marocaines qui entravent le travail de la Minurso ce qui constitue un nouveau tournant », a-t-il ajouté, précisant que « le Front Polisario a réussi à embarrasser le Maroc devant la communauté internationale ce qui s’est traduit par son refus des négociations à plusieurs reprises ».
    La position de l’Espagne vis-à-vis de la cause sahraouie a connu « un changement tangible » dans le bon sens depuis l’accession du « parti populaire » (PP) au pouvoir, a affirmé dans ce contexte le membre du membre du secrétariat national du Front Polisario et coordinateur avec la Minurso.
    Les contacts entre les parties sahraouie et espagnole, aussi bien à New York qu’à Madrid, ont permis de relever un changement tangible vis à vis du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés », a-t-il ajouté. Il a estimé que l’ex-gouvernement espagnol (socialiste), présidé par Zapatero, « a défendu avec force la thèse du Maroc ».
    M. Kheddad a salué la position de la Grande-Bretagne concernant le conflit au Sahara occidental. « La Grande-Bretagne a adopté une position avancée concernant le soutien des droits de l’Homme et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination » a-t-il indiqué.
    S’agissant de la position de la France, M. Kheddad a fait savoir qu’il n’attendait aucun changement concret dans la position française. Pour ce qui est des positions de la Russie et des Etats unis, le responsable sahraoui a indiqué qu’ »elles étaient en harmonie avec l’approche de l’ONU ».
    APS, 12/06/2012
  • Un peu d’Histoire : la décolonisation et la coopération des États du Sud

    Comment des États qui dépendaient politiquement et économiquement d’autres États ont-ils acquis leur indépendance ? De quels droits bénéficient-ils ? Qu’est-ce qu’un État indépendant ? Le but de cet article sera de vous faire gagner des points au bac d’améliorer votre compréhension de la situation des pays en développement pour comprendre les problématiques du monde actuel.
    Qu’est-ce qu’un territoire colonisé ?
    La colonisation, d’après les manuels scolaires, c’est la domination politique et culturelle d’un État sur un autre territoire et une exploitation économique des ressources du territoire en question par la métropole colonisatrice. On comprend facilement pourquoi cette définition peut s’appliquer à l’Indochine vis-à-vis de la France, mais pourquoi la Tchétchénie ne peut-elle pas être considérée comme une colonie russe ?
    En 1945, les Nations Unies ont décidées d’affirmer un droit à l’autodétermination des peuples, c’est-à-dire le pouvoir pour une population de déterminer son système politique (c’est l’autodétermination interne) et de choisir son statut sur la scène internationale (c’est l’autodétermination externe) : le territoire peut-il rester sous la tutelle d’un État avec lequel il a des liens historiques (c’est le choix qu’a fait la Polynésie française) ou doit-il devenir un État à part entière ?
    Pour limiter la portée de ce principe, les États membres des Nations Unies ont mis en place ce qu’ils ont appelé « le test de l’eau salée » afin de restreindre le nombre de territoires qui pouvaient bénéficier de l’autodétermination en tant que colonies : les peuples colonisés étaient ceux qui subissaient la domination d’un État dont ils étaient séparés par une mer ou un océan. En conséquence, cette définition s’appliquait principalement aux habitants de territoires d’outre-mer colonisés par des puissances occidentales.
    Une liste des territoires répondant à cette définition, dont « les populations […] ne s’administrent pas encore complètement elles-mêmes« , a été créé pour servir de base aux revendications indépendantistes. Faute d’inscription sur cette liste, les peuples ne bénéficient pas du droit à l’autodétermination externe.
    Aujourd’hui, il y a encore 16 territoires inscrits sur cette liste, dont la Nouvelle Calédonie Française.Pourtant, sur les 111 États ayant accédé à l’indépendance depuis les années 60, 30 ne faisaient pas partie de cette liste et tous les peuples demandant l’indépendance n’y sont pas représentés.Comment ces territoires ont-ils fait pour accéder à l’indépendance, ou comment peuvent-ils encore espérer y accéder ?
    Comment fonctionne la décolonisation ?
    Malgré le droit à l’autodétermination dont l’on vient de parler, rien n’oblige les États colonisateurs à accorder l’indépendance à leurs colonies. La décolonisation est donc uniquement due à des considérations économiques et politiques, mais jamais juridiques puisqu’il n’existe pas de droit à la décolonisation. Les colonies, surtout en cas de conflit armé, coûtaient cher aux métropoles et l’opinion publique des occidentaux, de plus en plus sensible au respect des droits de l’homme, a souvent été un élément déterminant pour décider les autorités politiques à accorder l’indépendance aux colonies.
    Dans les années 70, l’explosion du nombre d’États issus des décolonisations a permis l’adoption de principes favorables au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : les peuples colonisés doivent être consultés par l’État dont ils dépendent pour déterminer leur statut, la lutte armée des peuples colonisés contre les puissances coloniales est reconnue comme légale et légitime, et les mouvements de libération nationale sont temporairement considérés comme les représentants du peuple dont ils défendent l’émancipation.
    La décolonisation pouvait se faire de manière consensuelle entre le territoire colonisé et la métropole, avec une période de transition où l’État colonisateur laissait progressivement le territoire colonisé trouver son autonomie (comme avec les anciens protectorats français du Maroc et de la Tunisie) ou sans période de transition lorsque le territoire colonisé devenait un État a part entière du jour au lendemain (ce fut le cas pour la République Démocratique du Congo et l’Inde).
    Elle pouvait également être l’aboutissement d’un conflit armé, sans être pour autant le résultat de victoires militaires, puisque l’État colonisateur était souvent prêt à défendre ses intérêts dans les colonies jusqu’au moment où l’opinion publique ne le soutenait plus, comme ce fut le cas pour l’Algérie.
    Qu’est-ce qu’un État indépendant ?
    Dans les relations internationales, on considère qu’un État est constitué d’un territoire et d’une population soumis à une autorité politique. Lorsque ces trois conditions sont remplies, l’État, pour exister sur la scène internationale, doit être reconnu par ses pairs. Il bénéficie alors des principes fondamentaux du droit international : la souveraineté, et l’égalité vis-à-vis des autres États, ce qui le protège de l’ingérence.
    Au moment de l’indépendance, donc pendant la guerre froide, les nouveaux États devaient s’organiser, se trouver des dirigeants parmi des militaires ou intellectuels non préparés au pouvoir, et devaient rapidement prendre leur place sur la scène internationale. Ils pouvaient choisir de développer des liens avec l’un des deux blocs ou choisir de rejoindre le mouvement des non-alignés créé à la conférence de Bandung. Ils devaient également établir des relations pacifiques avec les États voisins en gérant des frontières qui ne prennent pas toujours en compte les réalités matérielles ou culturelles.
    Alors qu’en 1945, il n’existait que 70 Etats, on en compte aujourd’hui 193. Nombre d’entre eux ont acquis leur indépendance lors de la décolonisation des années 60 et 70 et ont créé des mouvements alternatifs aux puissances dominantes dans l’espoir d’établir un Nouvel Ordre Mondial.
    Après l’indépendance : l’utopie du Nouvel Ordre Économique International
    Nous quittons désormais le monde merveilleux des définitions juridiques pour entrer dans ceux de la politique et de l’économie, qui vous sont probablement (un peu) plus familiers.
    Dans les années 70, l’ONU est devenue une tribune pour les États décolonisés. Le Conseil de sécurité étant bloqué par la guerre froide, l’Assemblée générale a pris le relais. De nombreux textes ont été adoptés pour décréter un Nouvel Ordre Économique International fondé sur « l’équité, l’égalité souveraine, l’interdépendance, l’intérêt commun et la coopération entre tous les États, indépendamment de leur système économique et social, qui corrigera les inégalités et rectifiera les injustices actuelles, permettra d’éliminer le fossé croissant entre les pays développés et les pays en voie de développement et assurera dans la paix et la justice aux générations futures un développement économique et social qui ira en s’accélérant ».
    Mais ce Nouvel Ordre Mondial ne sera jamais atteint puisque la crise économique est venue porter un coup aux espoirs des pays en développement, et les inégalités de développement sont restées importantes malgré la reconnaissance par l’ONU d’un droit (uniquement moral) au développement.
    Les États du Tiers Monde voulaient sortir du système d’aide qu’ils recevaient et profiter d’un développement économique réel, c’est pourquoi le Président algérien Boumédiène affirmait en 1974, au nom des pays en développement : « Nous ne mendions pas, nous réclamons l’équité« . Le système international, déséquilibré au profit des puissances occidentales, doit aujourd’hui encore être remanié pour que le développement du Sud puisse avoir lieu. L’approche doit être globale et prendre en compte des questions liées aux droits de l’homme, à l’éducation, à la santé et à l’organisation des administrations, et ce projet a été confié à la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=YeyXsM-oUrQ&fs=1&source=uds&w=320&h=266]
    La difficile coopération entre États du Sud
    Des tentatives de coopération entre États du Sud ont été menées dans les années 70, notamment avec le succès rencontré par l’OPEP qui est parvenue à imposer des conditions posées par des pays en développement à des États développés mais la crise économique a rapidement mis fin aux espoirs du Tiers Monde d’initier un nouvel ordre mondial. La diversité des situations des pays en développement, dont les intérêts divergent bien souvent, a également fait obstacle à une stratégie commune de développement.
    Si les États du Sud profitent d’avantages commerciaux dans leur relations économiques avec les pays développés, le commerce entre eux fut difficile à développer. En effet, les pays en développement avaient tendance à se concurrencer, plus qu’à se compléter, et tournaient leurs économies vers les États du Nord plutôt que vers les autres pays en développement. Ils ont finalement décidé de réorienter leur commerce vers d’autres pays en développement, en créant des organisations régionales (le MERCOSUR en Amérique du Sud par exemple) et en s’octroyant mutuellement des privilèges commerciaux avec le soutien de la communauté internationale. Aujourd’hui, près de 40% des échanges internationaux des pays en développement sont à destination d’autres pays en développement, notamment vers des États de la même zone géographique. Certains de ces investissements sud-sud, comme ceux de la Chine en Afrique, sont d’ailleurs particulièrement critiqués.
    Aujourd’hui, le monde reste dominé par les idées occidentales, mais la crise de 2007 a permis l’émergence de nouveaux pôles de puissance économique, notamment en Asie et en Amérique du Sud. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (qu’on surnomme les BRICS) ont des économies énergiques qui représentent plus du tiers de la croissance mondiale. Si leur situation économique commune pourrait conduire à un rapprochement stratégique, les pays en développement sont dans des situations nationales tellement variées qu’il est impossible pour eux de trouver des points d’accords autres que la très classique protection de la souveraineté.
    La nécessaire réforme des Organisations internationales au profit des pays en développement
    Avec la mondialisation, les États font face à des problèmes qui nécessitent des réponses globales.La lutte contre la pauvreté, la protection de la paix et de la sécurité et la gestion des problèmes environnementaux nécessitent une coopération, or nous l’avons vu la semaine dernière, le moyen le plus facile de la mettre en oeuvre est de passer par des organisations internationales.
    Mise à part l’Assemblée Générale des Nations Unies, la plupart des organisations internationales n’appliquent pas le principe de un État = une voix. Les votes sont pondérés selon la participation financière (qui désavantage forcément les pays en développement) ou effectués au sein d’organes restreints souvent fermés à de nombreux pays en développement (c’est le cas pour le FMI et l’OMC). Les organisations internationales requièrent désormais, pour être efficaces, une démocratisation et une ouverture des organes restreints (comme le Conseil de sécurité) aux pays émergents.
    Le Pape Paul VI disait que « Le développement est le nouveau nom de la paix« . Puisque la paix est l’objectif fondamental de l’Organisation des Nations Unies, peut-être serait-il temps de réformer cette institution ainsi que le système international afin de permettre un réel développement des pays du Sud.
    madmoizelle, 07/06/2012
  • Le Comité de Décolonisation adopte l’ordre du jour et des textes relatifs à sa reprise de session de 2012 qui se déroule jusqu’au 22 juin

    11/06/2012
    Assemblée générale
    AG/COL/3237

    Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

    Comité spécial chargé d’étudier la situation
    en ce qui concerne l’application de la Déclaration
    sur l’octroi de l’indépendance aux pays
    et aux peuples coloniaux
    Reprise de session
    3e séance – matin
    LE COMITÉ SPÉCIAL DE LA DÉCOLONISATION ADOPTE L’ORDRE DU JOUR ET DES TEXTES
    RELATIFS À SA REPRISE DE SESSION DE 2012, QUI SE DÉROULE JUSQU’AU 22 JUIN
    Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, dit « Comité spécial des Vingt-Quatre », a adopté, ce matin, l’ordre du jour, ainsi que plusieurs autres textes relatifs aux travaux de sa reprise de session pour 2012, qui se dérouleront jusqu’au 22 juin.
    Au cours de la matinée, le Comité a ainsi adopté plusieurs textes ayant trait à des demandes d’audition; aux renseignements relatifs aux territoires non autonomes; à la diffusion d’informations sur la décolonisation, et à l’envoi de missions de visite dans les territoires.
    Ce matin, le Président du Comité spécial, M. Morejón Pazmino, de l’Équateur, a annoncé son intention de mener, ces 12 et 13 juin, des consultations officieuses sur les projets de résolution concernant 11 territoires non autonomes, et ce, avant leur présentation officielle en Comité. 
    La prochaine séance de travail publique du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux aura lieu jeudi, le 14 juin. 
    Au cours de cette séance, le Comité examinera, dans le cadre d’un débat de haut niveau, la question des Îles Falkland (Malvinas), en présence de la Présidente de l’Argentine, Mme Cristina Fernández de Kirchner, a précisé M. Pazmino.
    Demandes d’audition
    Le Comité spécial des Vingt-Quatre a décidé de faire droit aux demandes d’audition portant sur les questions des Îles Falkland (Malvinas), du Sahara occidental, et de Guam. Le Président du Comité spécial a indiqué que le Comité serait saisi de la « décision spéciale du Comité en date du 21 juin 2010 et de l’audition de pétitionnaires concernant Puerto Rico » lundi, le 18 juin 2012. La date limite de réception des demandes formulées, à ce titre, a été fixée au 13 juin.
    Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa ede l’Article 73 de la Charte des Nations Unies
    Saisi du rapport du Secrétaire général (A/67/71) portant sur les renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies, le Comité a adopté, ce matin, sans vote, un projet de résolution, déposé par son Président (A/AC.109/2012/L.3).
    Ce texte prie notamment, les puissances administrantes concernées de communiquer au Comité « des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs à la situation économique et sociale et à l’éducation dans les territoires dont elles sont respectivement responsables », ainsi que « des renseignements aussi complets que possible sur l’évolution politique et constitutionnelle des territoires en question ».
    Question de la diffusion d’informations sur la décolonisation
    Le Comité a ensuite adopté, sans vote, un projet de résolution, déposé par le Président (A/AC.109/2012/L.4), par lequel l’Assemblée générale prierait le Secrétaire général de développer davantage l’information fournie sur le site Web de l’Organisation concernant la décolonisation et de continuer à y inclure, entre autres, la série complète de rapports des séminaires régionaux sur la décolonisation, ainsi que des liens vers l’ensemble des rapports du Comité spécial.
    Par cette résolution, l’Assemblée générale prierait également le Département des affaires politiques (DPA) et le Département de l’information (DPI) de continuer à prendre les mesures voulues en utilisant tous les moyens d’information disponibles –publications, radio, télévision et Internet– pour faire connaître l’action de l’Organisation dans le domaine de la décolonisation.
    Présentant, ce matin, le rapport du Secrétaire général intitulé « Diffusion d’informations sur la décolonisation » (A/AC.109/2012/18), pour la période d’avril 2011 à mars 2012, M. YASUHIRO UEKI, de laDivision de la communication stratégique du Département de l’information (DPI), a souligné que le Département avait continué et continuerait à mettre l’accent, grâce aux technologies de l’information et des communications, sur la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui date de l’année 1960.
    M. Ueki a précisé, qu’au cours de la période considérée, le Service de presse du Département de l’information avait publié 38 communiqués de presse sur la décolonisation, en anglais et en français, portant sur les réunions, déclarations et débats de divers organes des Nations Unies, notamment l’Assemblée générale, la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) et le Comité spécial des Vingt-Quatre.
    En juillet 2011, la Section des services Web du Département de l’information a également lancé un site complètement réaménagé et actualisé sur le thème des Nations Unies et de la décolonisation, un site qui est accessible dans les six langues officielles de l’Organisation. Le site a été consulté plus de 150 000 fois au cours de l’année écoulée, a précisé M. Ueki.
    Prenant la parole après lui, M. MICHAEL STREITZ, de la Division de la décolonisation au Département des affaires politiques (DPA), a mis l’accent sur la collaboration qui existe entre son Département et le DPI dans la présentation des informations, des fiches, et des cartes sur les questions de décolonisation, afin notamment de rendre celles-ci plus attrayantes pour les médias. 
    Il a noté également que les délégations qui avaient pu prendre part au Séminaire régional pour le Pacifique, organisé à Quito, en Équateur, du 30 mai au 1er juin 2012, avaient pu constater l’efficacité du travail accompli dans la réalisation de ces informations et de ces cartes, créées avec le soutien actif du DPI. La Division de la décolonisation du DPA, a-t-il souligné, va notamment poursuivre ses efforts de sensibilisation de la société civile dans ce domaine.
    Question de l’envoi de missions de visite dans les territoires
    Avant que son Président n’ajourne la séance de ce matin, le Comité spécial des Vingt-Quatre a également adopté, sans vote, et sur présentation du Président, un projet de résolution sur la question de l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires(A/AC.109/2012/L.5). 
    Par ce texte, le Comité spécialengage les puissances administrantes qui ne l’ont pas encore fait à collaborer avec l’Organisation ou à continuer de le faire en facilitant l’envoi de missions de visite des Nations Unies dans les territoires placés sous leur administration.
    Le Comité spécial des Vingt-Quatre se réunit chaque année pour revoir et mettre à jour la liste des Territoires non autonomes concernés par la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, adoptée en 1960. Il écoute aussi des représentants élus et nommés des territoires, ainsi que des pétitionnaires, et il dépêche des missions dans les territoires et organise des séminaires sur la situation de leur système politique, social, économique et éducatif.
    Pour obtenir plus d’informations sur les Nations Unies et la décolonisation, veuillez vous rendre sur le site Web suivant: http://www.un.org/fr/decolonization/index.shtml.
    * *** *
    À l’intention des organes d’information • Document non officiel
  • Abogados neoyorquinos recomiendan imitar el referéndum sudanés en el Sahara

    Nueva York, 11 jun (EFE).- El Colegio de Abogados de Nueva York recomendó en un informe que la ONU estudie la posibilidad de respaldar un proceso en el Sahara Occidental como el que condujo a la secesión de Sudán del Sur, al contemplar la celebración de un referéndum en que los saharauis puedan votar por la independencia.
    El pueblo saharaui debería poder votar por la independencia y para lograrlo se debería imitar el llamado « protocolo Machakos », incluido en los acuerdos de paz en Sudán y que condujo a la celebración de una consulta sobre la independencia del sur, dicen los abogados neoyorquinos en un documento al que Efe tuvo hoy acceso.
    « Tras un período de seis años de negociaciones sobre una solución política al conflicto, el pueblo de Sudán del Sur obtuvo el derecho a un referéndum con la opción de la independencia. Un acercamiento similar para el Sahara Occidental estaría respaldado por el derecho internacional », subraya el informe de 107 páginas.
    Las negociaciones sobre el futuro del Sahara Occidental están estancadas, pese a la mediación de Naciones Unidas y la existencia de la Misión de la ONU para el Referéndum en el Sahara Occidental (Minurso), debido a los términos en que debería formularse una consulta popular.
    Marruecos, que ocupó el territorio en 1975 tras la salida de España, sostiene que la autonomía es la única salida viable para el conflicto, mientras que el Frente Polisario apuesta por un referéndum de autodeterminación donde la independencia sea una de las opciones.
    El « protocolo Machakos », firmado por Jartum y por los entonces rebeldes del sur, fue la base para la celebración en enero de 2011 de un referéndum en el que la población de Sudán del Sur decidió independizarse del norte y cuyos resultados favorables dieron lugar en julio pasado al nacimiento del Estado más joven de África.
    En su defensa del uso de ese mecanismo, el Colegio de Abogados de Nueva York, que prevé remitir al Congreso de Estados Unidos su informe, destaca que el derecho internacional respalda la postura del Frente Polisario.
    « El pueblo del Sahara Occidental tiene claramente derecho a la autodeterminación bajo las leyes internacionales. El derecho internacional requiere que los saharauis tengan la oportunidad de determinar su estatus político y esa determinación debe incluir la opción de la independencia », dice el documento.
    Los abogados neoyorquinos ponen de manifiesto así que « cualquier plan que elimine la opción de la independencia del ejercicio de la autodeterminación es ilegítima bajo el derecho internacional bien definido », al tiempo que piden a la comunidad internacional que evite « imponer » a los saharauis medidas contrarias a ese apunte.
    El informe recomienda al Consejo de Seguridad de la ONU que mueva ficha para que se celebre un referéndum en el que los saharauis puedan elegir entre « la creación de un nuevo Estado independiente y soberano, la completa integración en Marruecos o una libre asociación con Marruecos mediante el estatus de región autónoma ».
    « Animamos a la comunidad internacional a que dé pasos para que esta disputa se resuelva en un futuro cercano. Cuanto más se tarde en resolver el asunto de la soberanía, más complicado será implementar cualquier solución que se alcance », señala el texto.
    El asunto del Sahara Occidental volverá a verse en al ONU el 15 de junio como parte de la sesiones de trabajo del Comité de Descolonización de Naciones Unidas, que comenzaron hoy, y que en ese caso llegan marcadas por la petición de Marruecos para que el organismo retire a su enviado especial, Christopher Ross. 
    EFE dvg/emm/jsg
    El Confidencial, 11/06/2012
  • La geopolitique du Maghreb et du Sahel aprés le legs de Sarko à Hollande

    Hollande n’est pas à envier, il hérite d’un dossier des plus explosifs qui soit, il s’agit de celui du Maghreb et de la région , qui lui est désormais liée stratégiquement parlé au vu des évènements des deux dernières années.
    Sarko aurait marqué la région du Maghreb et du sahel à jamais par son empreinte et son acharnement à reprendre le rôle de son pays dans le pré-carré ou celui de la Françafrique mais le résultat escompté ne correspondait à ses aspirations et à son ambition de les exploiter comme argument pour prolonger son « règne » , manque de chance il a débuté par une crise financière pour terminer par une révolution atypique qui a terrassé ses stratagèmes tel un tsunami.
    Au départ Il n’a épargné aucun pays ni aucun moyen ou subterfuge allant de l’espionnage compromission, pression, raids par les forces spéciales, négociations contre nature, tragiquement rien n’a abouti!
    En effet au début de sa présidence on comptait 5 états plus un en attente dans le premier ensemble et dans le deuxième 4 : Mali, Niger, Tchad, Soudan et à l’arrivée le Maghreb pourrait compter 9 avec une Libye à 3 et au sahel , le mali est actuellement en passe de se disloquer en 3 et le Tchad pourrait s’effriter à tout moment en 2, si l’onde de choc du soudan venait à toucher le Darfour et à fortiori le Tchad.
    Sarko a perdu, et les présidents pouilleux ainsi que le roi du Maroc se trouvent dans l’embarras car ils avaient fait de faux calculs; ils ont joué de sales rôles contre le bon sens et l’usage , ils ont misé sur le faux cheval, et maintenant ils sont sur des sièges éjectables au détriment des intérêts de leurs peuples qui sont en fait les même que ce soit les arabes ,touareg , africains ou amazigh.
    Hollande ne doit à aucun moment entériner des décisions douteuses, touchant la sécurité nationale soient-elles, il doit tout vérifier et veiller à respecter la politique arabe de son d’antan et traiter le dossier de l’lislam politique avec doigté et perspicacité, n’a t-il pas 5 MILLIONS de français de souche maghrébine à présider!
    Edito Géopolitique, 06/06/2012
  • Immigrés clandestins africains : Du Paradis mauritanien à l’Enfer marocain

    « La situation des immigrés clandestins africains au Maroc dépasse tout entendement. Ces migrants qui viennent pour la plupart de la Mauritanie, se sentent au Paradis à l’intérieur du territoire mauritanien, où les autorités respectent les droits de l’homme et en particulier ceux des immigrés. L’enfer pour les immigrés débute dès qu’ils franchissent la frontière séparant la Mauritanie et le Maroc  » Ces propos, rapportés par le site anbaa.info citant des agences de presse, serait celui d’un défenseur des droits de l’homme marocain.
    On prête à l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), la plus importation organisation non gouvernementale au Maroc, citée par plusieurs agences de presse, une invite adressée au premier ministre Abdel Illah Ben Kirane et son gouvernement pour une meilleure protection des immigrés clandestins africains, exposés selon l’oganisation, à des violences et à des atteintes inégalables de leurs droits.
    Dans une ampliation qui aurait été adressée au ministre de l’Intérieur marocain et à son homologue de la Justice et des Libertés, ainsi qu’au président du Conseil national des droits de l’homme, l’AMDH assurerait avoir attiré l’attention du chef du gouvernement et à travers lui à l’Etat marocain dans ses différents démembrements, sur leurs engagements internationaux par rapport à la protection des droits de l’homme des immigrés transitant ou vivant sur leur sol, la préservation de leur dignité humaine et de leur vie.
    Cette sortie de l’AMDH ferait suite à des exactions commises dans la ville de Tawririt (dans l’Est marocain), par des bandes d’enfants et de repris de justice contre des immigrés qu’ils auraient lapidés dans leur refuge. Il s’agirait, selon l’ONG, d’immigrés en provenance d’Afrique noire au sud du Sahara pour la plupart. Beaucoup d’entre eux auraient été, selon l’AMDH, grièvement blessés par  » ces attaques racistes et inhumaines « . L’ONG détiendrait des témoignages archivés sur ces pratiques d’un autre âge et dont la responsabilité pleine et entière incomberait à l’Etat marocain. L’ONG de souligner selon les mêmes sources, que depuis le lundi 4 juin dernier, un groupe d’immigrés africains serait encerclé, avant d’être lapidé. Cette opération serait toujours en cours, dans une campagne continue que les défenseurs des droits de l’homme dans le Royaume auraient décris de racistes, car ne visant que des immigrés africains. A ce titre, toutes les issues menant vers les gares routières de Tawririt auraient été fermées aux immigrés, qui seraient pourchassés à coups de pierres, de gourdins et d’armes blanches. Il paraît que les immigrés auraient été les plus surpris par ces attitudes, eux qui subiraient depuis quelques jours des assauts discontinus des autorités locales et régionales de la ville de Tawririt. Plusieurs dizaines d’entres eux auraient été arrêtés, dont des Camerounais après un long siège des quartiers proches de la gare routière où ils logent. Les sources soutiennent que l’AMDH a rapporté qu’avant leur reconduite aux frontières algériennes, les immigrés subissent des traitements inhumains dégradants, avec des coups et des insultes à connotations racistes et discriminatoires.
    L’ONG affirme que sous l’autorité des représentants de l’Etat, les abris de fortune occupés par les migrants de cette ville ont été brûlés, avec leurs biens et leurs documents. Face à cette situation, l’AMDH affirme avoir saisi les autorités compétentes pour l’ouverture d’une enquête approfondie sur cette situation afin de mettre un terme à ces comportements racistes envers des immigrés clandestins issus de pays africains au sud du Sahara.
    Selon un autre défenseur des droits de l’homme, cité par plusieurs agences de presse, la situation des immigrés clandestins africains au Maroc dépasse tout entendement. Selon lui, ces migrants qui transitent pour la plupart par la Mauritanie, se sentent au Paradis à l’intérieur du territoire mauritanien, où les autorités respectent les droits de l’homme et en particulier ceux des immigrés. L’enfer pour les immigrés, débute selon lui, dès qu’ils franchissent la frontière séparant la Mauritanie et le Maroc. Selon les sources de presse, les autorités marocaines estiment à 10.000 le nombre d’immigrés clandestins en provenance de l’Algérie et de la Mauritanie, alors que les organisations des droits de l’homme les évaluent à plus de 20.000.
    JOB.
    L’Authentique, 10/06/2012
  • Tlemcen : les algériens en colère contre le détournement par El Makhzen de quatre régions frontalières algériennes

    [googlemaps https://maps.google.fr/?ie=UTF8&ll=34.884664,-1.323853&spn=0.085897,0.154324&t=h&z=13&output=embed&w=425&h=350]
    Algérie-Maroc/ des soldats du Makhzen transgressent les frontières et attentent aux biens d’algériens
    Les éléments de la brigade de la gendarmerie nationale de la daïra de Sidi El Djilali, située à 80km au sud-ouest de la wilaya de Tlemcen a ouvert, samedi, une enquête sur l’agression de Ben Djermikh Aissa, âgé de 65 ans par 5 marocains, qui a ont franchi les frontières et trafiqué environ 100 têtes de bétail vers le Maroc, dans la nuit de vendredi à Samedi. La famille Ben Djermikh, installée près des frontières avec le Maroc est parvenue à récupérer le troupeau qui lui a été délesté. La victime a ensuite alerté la brigade de la gendarmerie nationale, qui se sont rendus sur les lieux pour établir leur constat sur le chemin que les marocains en question ont pris pour pénétrer nos frontières. 
    Numidianews s’est rapproché du fils de la victime, âgé de 42ans et nous a confirmé les détails sus indiqués. Selon notre source, ce vol serait commandité par El Makhzen marocain. Elle a expliqué que les autorités algériennes conseillent à leurs citoyens de s’éloigner le plus possible des limites des frontières entre les deux pays alors que les laboureurs marocains sont appelés par leurs autorités à exploiter le plus possible des terrains situés sur les frontières avec l’Algérie. Notre source a révélé que son père a constaté un flagrant changement dans le tracé des frontières, soit un décalage estimé à près de 5 km.
    Tlemcen : les algériens en colère contre le détournement par El Makhzen de quatre régions frontalières algériennes 
    L’agression du berger algérien par des agents du Makhzen marocain, près les frontières entre les deux pays, plus particulièrement dans la wilaya de Tlemcen, a fait remonter en surface les conflits entre l’Algérie et le Maroc en ce qui concerne les frontières. Pendant qu’une source de haut rang a indiqué à Numidianews avait dépassé ka bande des frontières, la famille de la victime Ben Djerimekh a par ailleurs, a indiqué que les laboureurs marocains ont fait appel au Makhzen afin qu’il les empêche de pâturer dans cette région. Ce que les bergers de cette région de Tlemcen ont dénoncé et considéré que cette région est à 100% algérienne. 
    Il est à rappeler que le président Houari Boumediene a de son vivant signé des accords avec le roi Hassan II portant officialisation de s frontières, le 15 juillet 1997. Ces accords n’ont été adoptés par le parlement marocain que le 28 mai 1992, c’est-à-dire à l’arrivé de Mohamed Boudiaf au pouvoir en Algérie. 
    Numidianews, 11/06/2012
  • La CPI exige la libération immédiate de quatre de ses membres détenus en Libye

    New York, Jun 11.- Le Président de la Cour pénale internationale (CPI) a exigé lundi la libération immédiate de quatre membres du personnel de la CPI détenus en Libye depuis le 7 juin.
    « Nous sommes très préoccupés par la question de la sûreté de nos membres du personnel, en l’;absence de tout contact avec eux. Ces fonctionnaires civils internationaux bénéficient des privilèges et immunités quand ils sont en mission officielle pour la CPI, servant ainsi de la justice internationale. J’;appelle les autorités libyennes à prendre sans délai toutes les mesures nécessaires pour garantir leur sûreté et leur sécurité et pour les faire libérer immédiatement », a déclaré le Juge Sang-Hyun Song.
    La délégation de la CPI s’;était rendue en Libye le 6 juin dernier, dans le but d’;y rencontrer Saif Al-Islam Qadafi, l’;un des fils de l’;ancien dirigeant libyen, le colonel Muammar Qadafi, incarcéré à Zintan. Des membres du Bureau du Conseil Public pour la Défense (BCPD), actuellement désigné pour représenter M. Qadafi, faisait partie de la délégation, ainsi que des membres du Greffe de la Cour, venus discuter avec le suspect de l’;option de désigner un avocat de son propre choix.
    La Libye avait assuré, dans une requête soumise à la Chambre préliminaire I de la Cour, qu’;elle faciliterait l’;accès à M. Qadafi à ses avocats. Cet accord a été confirmé, par la suite, lors des contacts entre le gouvernement libyen et le Greffe de la CPI.
    En vertu de la résolution unanime 1970 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a déféré à la CPI la situation en Libye, ce pays a l’;obligation juridique de coopérer pleinement avec la Cour, y compris l’;obligation de respecter le régime juridique imposé par le Statut de Rome, qui garantit les droits des suspects à disposer de contacts privilégiés avec leurs conseils.
    Dans son communiqué, « la CPI espère que la situation sera résolue dans les meilleurs délais, dans l’;esprit de coopération qui a toujours prévalu entre la Cour et les autorités libyennes. »
    Jun 11 2012 10:50AM
  • Le Polisario rappelle à la Minurso sa mission

    Samira B.
    Horizons, 11/06/2012
    Le Front Polisario dénonce les entraves incessantes imposées par le gouvernement marocain aux efforts internationaux visant à parachever le processus de décolonisation du Sahara Occidental. Il demande à l’Organisation des Nations unies de permettre, dans les meilleurs délais, à la Minurso (Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental) d’accomplir sa principale mission dans les meilleurs délais, à savoir l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui et la préservation des droits de l’Homme au Sahara Occidental. 
    Cet appel a été lancé lors de la réunion du bureau du secrétariat national du Front Polisario, présidée par son SG et président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. Ce dernier a affirmé que le refus par Rabat de collaborer avec l’envoyé personnel du SG de l’ONU, Christopher Ross, montre que « le Maroc se soustrait de ses engagements internationaux et tente d’imposer sa logique expansionniste et colonialiste au monde ». 
    Le secrétariat national du Front Polisario a mis en garde contre « les pratiques barbares adoptées par les autorités marocaines » depuis son occupation militaire illégale des territoires sahraouis le 31 octobre 1975, et rappelé le cas de Saïd Damber assassiné par un policier marocain en décembre 2010 et dont la famille réclame une autopsie. M. Abdelaziz a, notamment, appelé à accélérer la libération de l’ensemble des détenus politiques sahraouis dont Mohamed Alhafad Izza, les détenus de Dakhla et les 22 prisonniers de Gdzaïm Izik qui ont observé, vendredi dernier, une grève de la faim préventive « pour protester contre leur détention sans fixation de la date de leur procès, et la menace concernant leur jugement par un tribunal militaire, car ayant tout simplement défendu la Charte et les résolutions de l’ONU. A cette occasion, le Front Polisario appelle à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. Le Front appelle aussi à l’arrêt immédiat du « pillage » par l’occupant marocain des ressources naturelles du Sahara Occidental et à briser le mur de séparation qui divise le territoire.
  • Droit de veto et atrocités

    Patxi Aznar Bellido

    Noticias de Navarra, 10 de Junio de 2012
    Pendant que nous regardons avec stupéfaction ce qui se passe avec les caisses d’épargne, au niveau international nous revenons nouvelles désastreuses. Nous commencerons avec les derniers massacres à Al Houla (Syrie) où le régime de Bachar Al-Assad ne cesse sa répression. En dépit d’être un régime qui perd de plus en plus de soutiens, personne ne peut oublier le veto russe à l’ONU contre les sanctions des Nations Unies économiques que la communauté internationale voulait imposer à ce régime, la Russie devient ainsi le complice directe de ces massacres , et la communauté internationale, pour l’énième fois, l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, à titre d’exemple, est impuissante face aux évènements. 
    La deuxième question qui remet en évidence l’usage abusif du droit de veto dont certains pays jouissent à l’ONU sont les tristes faits qui, depuis la mort du jeune sahraoui Saïd Dambar (22-12-2010) arrivent au Sahara occidental. Cette personne est décédée d’un coup de feu tiré par un policier marocain à bout portant. Le corps a été enterré récemment sans le consentement de la famille et sans procéder à l’autopsie sur le cadavre, que les autorités n’ont pas autorisé. A cela s’ajoute maintenant le corps du jeune sahraoui Hamdi Tarfaui. Bien qu’il y ait des versions contradictoires entre les parties sahraouie et marocaine, d’après ce qui arrivé dans le cas de Said Dambar, la version marocaine est, à mon avis, mise en question et rend plus nécessaire que jamais le contrôle du territoire par les forces des Nations Unies. Rappeler que la France était la puissance qui a utilisé son droit de veto aux Nations Unies pour empêcher les forces de cet organisme fassent respecter la légalité internationale au Sahara occidental. 
    Je voudrais finir en me joignant à la demande du sahraoui Lafkir Kaziza, en grève de la faim depuis le 1er Juin, d’un procès équitable ou la libération des prisonniers sahraouis emprisonnés après la brutale démantèlement du camp de Gdeim Izik.