Mois : juin 2012

  • Arqueología en el Sáhara Occidental

    El territorio saharaui está lleno de yacimientos arqueológicos tanto prehistóricos como de menor antigüedad. Unos se conservan perfectamente mientras que otros, a causa de la acción de los vientos y la expoliación irracional de los colonos españoles, se encuentran bastante menoscabados.
    Geográficamente, existen yacimientos prehistóricos de arte rupestre (bóvidos, elefantes, jirafas, caballos, gacelas, avestruces, rinocerontes, escritura tifinagh y arábiga) sepulturas ante-islámicas ( cromlechs, dolmenes, túmulos. ..) entre el 5OOO a J. C. Y 400 d. C., aproximadamente, en las siguientes regiones:
    Saguia el Hamra: Echbeica, Aaiún, Cheljet Mairat, Mecaiteb, Farsia, Fum Uad Ben Dakka, Uaad Seluan, Hausa, Lasliyin (particularmente, Asli Bukerch), Mueissat, Tucat, Tazua, Laauach EI- Tel-Ii, Lekcheiuat.
    El más antiguo yacimiento rupestre parece ser el de Asli Bukerch, cerca de Smara, seguido del de Uaad Seluan y el de Mekeiteb. En Hausa, Tislatin y Mecaiteb, existen túmulos y tumbas ante-islámicas interesantísimos.
    El yacimiento de Lekcheiuat es uno de los más importantes (elefantes, orix, peces, siluetas humanas, antílopes. ..varias técnicas de grabado de épocas distintas e incluso símbolos de las marcas de ganado que se usan hasta la actualidad). Algunos de sus dibujos pertenece a la Edad del Bronce mediterráneo como es el hacha neolítico junto a elefantes, tableros de damas.

  • Sahara occidental : Le droits des enfants sahraouis

    Farid Houali 
    «L’envahisseur marocain a, depuis les premiers instants de l’occupation des territoires sahraouis, mené la vie dure aux populations. Aucune frange de cette société martyrisée ne semble échapper aux affres du colon marocain» C’est ce qu’a déclaré Khatri Addouh devant les délégations venues prendre part à une conférence internationale dédiée à l’enfance sahraouie dont les travaux devraient débuter aujourd’hui. A cet effet, le président du Conseil sahraoui à lancé un appel pressant à l’ONU afin d’assumer ses responsabilités et ainsi ramener «le Maroc au respect de la législation et du droit international». Une législation qui a, à maintes reprises, affiché clairement le droit du peuple sahraoui à son autodétermination». 
    «A ce jour, la communauté internationale n’est pas parvenue à imposer des sanctions et exercer les pressions nécessaires permettant la mise en œuvre de ses décisions», a-t-il déploré. Dans cette optique, Khatri Addouh a indiqué que le problème sahraoui ne pourrait être réglé «tant que le peuple sahraoui n’exercera pas sa souveraineté sur l’ensemble de ses territoires». «La solution réside dans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination en toute liberté et en toute transparence», a encore soutenu le président du Conseil national sahraoui. 
    Abordant la conférence internationale sur l’enfance sahraouie entre la réalité actuelle et les conventions internationales, le responsable a souligné d’emblée que les «droits de cette même frange sont tout bonnement bafoués par les autorités coloniales marocaines». «C’est pourquoi, nous comptons sur la présence de tout un chacun à ce rendez-vous afin, pour le moins, de médiatiser les souffrances des enfants sahraouis où qu’ils soient, dans les territoires occupés mais aussi ceux des camps des réfugiés de Tindouf», a relevé Khatri Addouh. A noter par ailleurs, qu’un riche programme d’activités est au menu, à l’occasion. Des conférences porteront sur le droit des enfants sahraouis. Notons enfin, que l’icône du football algérien, Rabah Madjer, a répondu présent à l’appel des autorités sahraouies. Il prendra part, lui aussi, à l’évènement.
    Info-Soir, 18/06/2012
  • HCR : 2011 est la pire année pour les déplacements forcés depuis une décennie

    Antonio Guterres, Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. 
    New York, Jun 18 2012.- Avec le plus grand nombre de réfugiés jamais enregistré depuis 2000, l’;année 2011 culmine en termes de déplacements forcés, a annoncé lundi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
    « L’;année 2011 a été marqué par de multiples souffrances », a déclaré António Guterres, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Nous ne pouvons qu’;être reconnaissants au système de protection internationale d’;avoir tenu bon et au fait que les frontières soient restées ouvertes. »
    Dans un nouveau rapport statistique rendu public aujourd’;hui, le HCR révèle l’;ampleur des déplacements forcés provoqués par une série de crises humanitaires majeures dont la première remonte à la fin 2010 en Côte d’;Ivoire, rapidement suivie d’;autres en Libye, en Somalie, au Soudan et ailleurs. Au total, près de 4,3 millions de personnes ont été déracinées, dont 800.000 ont fui leur pays et sont devenues des réfugiés.
    L’;année écoulée a vu 15,2 millions de personnes devenir des réfugiés, 26,4 millions des déplacés internes et 895.000 personnes des demandeurs d’;asile. Malgré le nombre important de nouveaux réfugiés, le chiffre total est inférieur à celui de 2010, année pendant laquelle 43,7 millions de personne sont devenues des réfugiés, principalement en raison du retour chez eux de nombreux déplacés internes –; 3,2 millions –; le nombre le plus important de retours enregistré depuis plus d’;une décennie.
    Le rapport dévoile une évolution inquiétante au cours de la décennie passée, à commencer par le nombre croissant de personnes déracinées à travers le monde, avec un chiffre dépassant les 42 millions de personnes pour chacune des cinq dernières années.
    Ainsi, une personne qui devient réfugiée aujourd’;hui le restera sans doute pour de nombreuses années. Elle vit le plus souvent dans des conditions précaires dans un camp situé en milieu urbain. Sur les 10,4 millions de réfugiés relevant de la compétence du HCR, près de trois quarts d’;entre eux –; 7,1 millions –; vivent en exil prolongé depuis au moins cinq ans, en l’;attente d’;une solution.
    C’;est l’;Afghanistan qui compte le plus grand nombre de réfugiés –; 2,7 millions –; suivi de l’;Iraq, la Somalie, le Soudan et la République démocratique du Congo. Quatre réfugiés sur cinq fuient vers des pays voisins. Ils sont nombreux, par exemple, au Pakistan, en Iran, au Kenya ou au Tchad.
    Parmi les pays industrialisés, l’;Allemagne demeure le plus important pays d’;accueil avec 571.700 réfugiés. Parallèlement, l’;Afrique du Sud a reçu le plus grand nombre de demandes d’;asile individuelles –; 107.000 –;, et ceci depuis les quatre dernières années.
    Le mandat initial du HCR consistait à aider les réfugiés. Toutefois, depuis la création de l’;agence il y a 60 ans, son travail s’;est élargi à l’;aide apportée à travers le monde à de nombreux déplacés internes ainsi qu’;aux apatrides, c’;est-à-dire aux personnes dépourvues de citoyenneté reconnue. Le rapport souligne que seulement 64 États ont fourni des statistiques sur les apatrides, ce qui signifie que le HCR n’;a pu obtenir des chiffres que pour un quart des 12 millions d’;apatrides à travers le monde.
    Sur les 42,5 millions de déplacés à la fin 2011, certaines ne sont pas prises en charge par le HCR : environ 4,8 millions de réfugiés, par exemple, sont enregistrés auprès de l’;Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
    Parmi les 26,4 millions de personnes déplacées internes, 15,5 millions d’;entre elles bénéficient de l’;aide et de la protection assurées par le HCR. Au total, le nombre de bénéficiaires du HCR, réfugiés ou déplacés internes, s’;élève à 25,9 millions de personnes en 2011. Il s’;est accru de 700.000 personnes par rapport à l’;année 2010.
    UN News Center, 18/06/2012
  • Aziza Brahim : la voix des Sahraouis

    Le label Reaktion s’est imposé au fil des années comme un incontournable pour les amateurs de musique saharienne. Avec la sortie du premier album d’Aziza Brahim, Mabruk, Reaktion confirme son statut de dénicheur de talents. Portrait.
    Ils sont bien loin des clichés montrant le Sahara comme un vaste espace désertique dénué de toute existence. Nombre d’artistes, inspirés par le succès de Tinariwen, continuent de montrer que, non seulement la vie existe bel et bien dans la région, mais que la diversité des populations y demeurant est à l’origine d’une grande richesse culturelle.
    Voilà aussi l’objectif de Sedryk, l’homme derrière le nom Reaktion. Lui qui est tombé en amour avec le Sahara il y a une dizaine d’années présente en la personne d’Aziza Brahim une artiste non pas touarègue, une fois n’est pas coutume, mais sahraouie.
    Crédit photo : Djogo Niemeyer
    Les Sahraouis, nom généralement donné aux populations vivant dans le territoire contesté du Sahara occidental, ont plusieurs points communs avec leurs voisins touaregs; notamment leur société qui a fait l’objet d’un grand changement social depuis la colonisation, avec des répercussions sur l’art en général, et la musique en particulier.
    Les nouvelles générations de musiciens ont ainsi introduit des éléments dits occidentaux, telle la guitare, dans leurs compositions mais ils ont su les transcender pour les fusionner avec leurs traditions propres.
    Aziza Brahim illustre ce concept parfaitement sur Mabruk. Elle s’approprie le blues (Invasores), le funk (Sensación del Tanque), ou encore des influences andalouses (Laaiún Ezeina), le tout sur fond rythmique au tabal, percussion traditionnelle sahraouie.
    Mention spéciale à la très cadencée La Tierra Derrama Lágrimas, un chant en hommage aux défenseurs de la liberté au Sahara occidental, un thème central de l’album. Difficile en effet d’ignorer le conflit qui sévit dans la région depuis presque quarante ans, un combat dont Aziza se veut une porte-parole.
    C’est aussi tout l’intérêt des sorties du label Reaktion, Sedryk les voulant autant musicales qu’informatives. Il insiste que « la musique est un vecteur très fort puisqu’universel », voyant ainsi un moyen de rapporter au reste du monde les conditions de vie difficiles des populations présentées.
    La vie d’Aziza Brahim est passée par des étapes mouvementées, des camps de réfugiés en passant par Cuba, et sa musique en ressort d’autant plus riche. Avec ce premier album, c’est toute son expérience qui resurgit. Celle qui jouit d’un statut de musicienne confirmée depuis presque vingt ans nous apporte une grande bouffée d’air frais en ce début d’été. Sans aucun une lauréate 2012 des prix de la musique africaine.

    En marge de cet album, Reaktion en collaboration avec le label allemand Glitterhouse a récemment publié une compilation vendue au profit des populations réfugiées du Nord-Mali suite au conflit débuté en janvier 2012. Elle contient de très nombreux titres rares ou inédits d’artistes touaregs tels que Tinariwen ou Bombino. Cliquez ici pour plus d’informations.

    La vidéo du titre d’Aziza Brahim, La Tierra Derrama Lágrimas :
    TOUKI MONTREAL, 18/06/2012
  • Le Maroc s’oppose à une exploration offshore autour des Canaries

    (Agence Ecofin) – Le gouvernement espagnol, qui a autorisé Repsol à prospecter dans une zone de 50 kilomètres autour des côtes des Canaries, va devoir composer une fois de plus avec l’intransigeance marocaine.
    Selon le journal Canarias 7, le roi du Maroc aurait fait savoir aux autorités espagnoles que, selon lui, cette zone empiétait sur le plateau continental marocain et qu’il la considérait comme faisant partiellement partie de son territoire (voir www.canarias7.es/articulo.cfm?id=264798).
    Cette opposition de principe du Maroc à une exploration pétrolière fait écho à celle du président des îles Canaries, Paulino Rivero, soutenu par une large partie de la population de l’archipel, qui craint une dégradation de l’écosystème et une baisse de l’attractivité touristique de l’archipel.
    La délimitation des frontières maritimes entre le Maroc et l’Espagne reste en suspens au niveau des Nations unies qui traitait jusqu’à ce jour le conflit du Sahara occidental. Cette nouvelle divergence vient s’ajouter au dossier. 
  • Le Maroc peut bien conclure des accords avec Israël, le Vatican non…

    Rabat.- Le Maroc a appelé le Vatican à ne pas conclure avec Israël un accord de nature à donner une légitimité à l ’occupation de Jérusalem-Est par l ’Etat Hébreu, a indiqué, selon une dépêche de l’AFP, le ministère marocain des Affaires étrangères.
    Le Maroc, dont le roi Mohamed VI préside le fantomatique Comité Al-Qods, réagit ainsi après la publication par plusieurs journaux du Proche-Orient d’une information faisant état de l ’éventualité de conclusion d ’un accord entre le Vatican et Israël relatif aux questions fiscales et financières des biens de l ’église catholique en Israël.
    Cet accord chercherait à régler la situation juridico-financière des propriétés de l ’Eglise en Terre sainte, mais la conséquence de cet acte serait la reconnaissance implicite de l ’annexion par Israël de Jérusalem-Est.
    La réaction marocaine est une très bonne initiative, mais est-ce que Rabat est le mieux placé pour lancer cette mise en garde ?
    Tout le monde se doute bien que les relations entre le Maroc et l’Etat hébreu sont, disons, très chaleureuses. Depuis Hassan II, La politique du régime a été de laisser s’exprimer la rue contre Israël, et de conforter les bonnes relations avec Tel Aviv en aparté.
    Des avions de chasse marocains n ’ont-ils pas été réarmés et équipés par l’aviation de guerre israélienne il y a une douzaine d’années ? Le Mossad n’est-il pas l’un des services secrets étrangers les plus liés à la DST et à la DGED jusqu’au point d’avoir ou d ’avoir eu une représentation officieuse à Casablanca ?
    Enfin, quand la « reine » du Maroc, « Lalla Salma », reçoit en secret l’ancienne ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi Livni, qui ne peut se déplacer à l ’étranger de peur d ’être arrêtée pour crimes de guerre, et lui offreun collier d’or, cela va au-delà du geste de courtoisie.
    Ne parlons pas des échanges commerciaux entre les deux pays qui sont au beau fixe. Le montant de ces échanges s’élève aujourd’hui à plus de 50 millions de dollars par an.
    C’est tout à fait compréhensible que dans ce monde impitoyable le Maroc a besoin d’alliés, mais pourquoi fallait-il que ce soit celui-là ?
    Ne sommes-nous pas suffisamment assujettis à la France et à l’oncle Sam pour devoir aller chercher aide et protection en Israël ?
    Pourquoi critiquer le Vatican pour des bricoles alors que le Maroc est impliqué jusqu ’au cou dans la normalisation avec Israël, tant honnie par le PJD ?
    La parole est à l’honorable barbu et ministre des affaires étrangères Saâdeddine El Othmani.
    Amine Bouderaâ
    DEMAIN, 18/06/2012
  • Première plainte visant Nicolas Sarkozy depuis la fin de son immunité

    L’ancien chef de l’État français Nicolas Sarkozy est visé lundi par une première plainte depuis la fin de son immunité présidentielle. Deux familles de victimes d’un attentat à Karachi lui reprochent d’avoir violé le secret de l’enquête sur cette affaire.
    M. Sarkozy peut être poursuivi depuis vendredi minuit, ayant cessé ses fonctions présidentielles depuis un mois. Cette première plainte, déposée par deux familles de victimes de l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi ayant tué 11 salariés de la Direction des constructions navales (DCN), dénonce les termes employés par la présidence de la République dans un communiqué du 22 septembre 2011 relatif à l’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi.
    Dans ce communiqué, la présidence de la République assurait notamment que « s’agissant de l’affaire dite de Karachi, le nom du chef de l’État n’apparaît dans aucun des éléments du dossier ». « Il n’a jamais été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier », poursuivait la présidence.
    Rétrocommissions
    Ce communiqué avait été diffusé peu après les mises en examen (inculpations) successives de deux proches du chef de l’État. Dans cette plainte, les deux familles estiment qu’en diffusant ce communiqué, le président a violé l’indépendance de l’autorité judiciaire.
    Les juges instruisant le volet financier de l’affaire Karachi soupçonnent que des rétrocommissions en marge de ces contrats aient servi à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.
    Les juges font une hypothèse: des commissions – légales jusqu’en 2000 – générées par deux contrats d’armement scellés en 1994 avec l’Arabie saoudite et le Pakistan – pourraient avoir contribué, via des rétrocommissions qui sont, elles, illégales, au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur.
    Les salariés de la DCN tués dans l’attentat de Karachi travaillaient à la mise en œuvre de ces contrats d’armement. Une des hypothèses de l’enquête est que l’arrêt du versement des commissions, décidé en 1995, ait pu déclencher des représailles et être à l’origine de l’attentat.
    Agences
  • Sahara : Le barreau de New York dit que le plan d ’autonomie marocain est « illégal »

    Rabat.- C’est une charge sans précédent que vient de lancer le barreau de New York contre l’Etat marocain et sa proposition d’autonomie pour le Sahara occidental.
    Dans un très long rapport publié la semaine dernière, dont Demain a eu accès, et intitulé « Les questions juridiques liées au conflit du Sahara occidental » (The Legal Issues Involved In The Western Sahara Dispute. The Principle of Self-Determination and The Legal Claims of Morocco), l’ordre des avocats de New York estime que tout plan excluant l ’option d ’indépendance dans l ’exercice du droit à l ’autodétermination des Sahraouis est « illégal » et « n’est pas conforme au droit international ».
    Cette étude de 107 pages transcrit le processus engagé par l’ONU pour le traitement du conflit entre le Maroc et le Polisario. 
Le barreau new-yorkais explique la réalisation de cette étude par son intention « de donner aux décideurs politiques américains quelques conseils sur cette question lors de l ’élaboration de leur politique à l ’égard de ce différend ».
    Et il ne va pas par 36 chemins. « Le droit à l ’autodétermination exige que les Sahraouis aient la possibilité de déterminer librement leur statut politique et que cette détermination doit inclure l ’option de l ’indépendance », indique-t-il. Pour le barreau newyorkais, l’ONU devrait fournir les moyens pour donner aux Sahraouis le droit à l ’autodétermination. Ces moyens « doivent veiller à ce que la libre volonté de la population du Sahara occidental soit respectée et ne peuvent entraîner la restriction d ’options à celle qui peut être favorable aux objectifs du Maroc ».
    En somme, le barreau de New York nous dit : Marocains, préparez-vous pour l ’indépendance du Sahara !
    L ’ordre des avocats newyorkais va de sa petite mise en garde. « Nous mettons en garde la communauté internationale pour qu’elle s ’abstienne d ’imposer au peuple sahraoui, sans son consentement, un plan excluant l’option de l’indépendance. »
    Bien entendu, la presse algérienne a fait ses choux gras de ce rapport. Ce qui n’a pas été le cas de la presse marocaine.
    Pourtant, il faudrait peut-être, au delà des anathèmes et des péroraisons, y voir de plus prêt ce rapport.
    Le barreau newyorkais est le plus puissant d’Amérique. Ses membres sont de redoutables procéduriers qui engagent et gagnent des procès contre des géants industriels et du commerce ; et à l ’occasion ils mènent bataille contre des Etats américains et étrangers.
    Comme les Etats Unis, et encore moins le barreau de New York, ne sont pas considérés comme des « ennemis du Maroc », selon la phraséologie habituelle quand le Makhzen est à court d ’arguments, il faudrait commencer à s’inquiéter de cette charge qui met à terre le travail de plusieurs années de lobbying financé par le Maroc à coups de centaines de millions de dollars.
    Par d’autres arguments, si c’est pas trop demander.
    Badr Soundouss
    DEMAIN, 18/06/2012
  • Conférence internationale sur les droits de l’enfant sahraoui

    Les travaux de la conférence internationale sur les droits de l’enfant sahraoui ont débuté lundi aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain avec la participation d’associations algériennes, sahraouies et internationales.
    Organisée en collaboration avec l’Union des juristes sahraouis et l’Union de la jeunesse de Seguia El Hamra et Rio De Oro sous le thème « l’enfant sahraoui entre la réalité actuelle et les chartes internationales », cette rencontre internationale qui s’étalera jusqu’au 19 juin vise à « faire connaître la réalité et les préoccupations de l’enfant sahraoui dans les camps des réfugiés et dans les territoires occupés.
    Prennent part à cette conférence internationale organisée sous le slogan « pour la dignité de l’enfant sahraoui », des membres de la société civile algérienne, des parlementaires algériens, des artistes, des associations non gouvernementales sahraouies, ainsi que des différentes institutions sahraouies en relation avec les droits de l’enfant et des représentants de l’UNESCO et du Conseil italien des réfugiés.
    L’organisation de cette manifestation qui aura lieu à l’école du 27 février vise à « vulgariser la culture des droits de l’homme notamment les droits de l’enfant sahraoui et à élaborer des recommandations afin d’approfondir la coopération entre les différentes instances juridiques algériennes et
    La conférence verra également l’organisation de deux ateliers sur « l’intérêt de l’enfant » et « le suivi sanitaire de la mère et de l’enfant ».
    Des conférences animées par des professeurs spécialisés algériens et sahraouis, des expositions sur les violations des droits de l’homme et des activités pour enfants, des formations en paramédical et la projection du film la Bataille d’Alger, figurent également au programme de cette conférence.
    Radio Algérienne, 18/06/2012
  • Arabie Saoudite : la mort du prince attise la guerre des clans

    Avec la mort du second héritier du roi Abddallah, Nayef ben Abdel-Aziz, samedi, la guerre des clans reprend de plus belle et une lutte sans merci oppose les prétendants au trône. Les rivalités qui opposent les membres de la famille Al-Saoud ne datent pas d’aujourd’hui.
    Avec un roi atteint de la maladie d’Alzeimer et un ministre des Affaires étrangères qu’on dit très malade, le royaume vit peut-être ses derniers moments de sérénité. La gestion du roi Abdallah est loin de satisfaire tout le monde, notamment les plus «durs» qui voient leur espoir d’accéder au pouvoir s’envoler suite au décès du prince Nayef.
    Le clan aujourd’hui au pouvoir, soutenu par la CIA, est celui des conservateurs. Mais il est loin d’être homogène. En effet, deux groupes se font face : celui des historiques et celui des libéraux. Le premier pense qu’il vaut mieux composer avec les Occidentaux afin de mieux se prémunir de l’«envahissement». Il finance, néanmoins, l’islamisme à travers le monde. Depuis le 11 Septembre, il a été évincé des postes stratégiques au profit du second, considéré pro-américain. Ses intérêts rejoignent ceux des puissances financières. On lui attribue les réformes opérées ces dernières années. Ses membres, dans leur crainte de perdre le pouvoir, refusent de faire des alliances avec le clan des enfants des conservateurs, un pur produit du rêve américain. Faisant leurs études aux USA, ils ne jurent que par le modèle occidental. Bien que minoritaires, ils sont puissants et bien organisés, et agissent sous les ordres des Américains. Reste les orthodoxes. Ce clan religieux, qui se veut l’héritier de l’Etat d’Abdelwahab, représente la clé de voûte du système saoudien. Son influence est grande sur la population, ce qui lui donne un droit de regard sur toute décision dans le royaume. 
    Mohamed El-Ghazi 
    Algérie Patriotique, 18/06/2012