Mois : mai 2012

  • Législatives : Réponse à « Pain et Liberté » sur le Sahara occidental

    Nous vous (http://www.ritimo.org/C/P&L_84.html) remercions de votre questionnaire adressé aux candidat-e-s aux élections législatives de la Drôme et de l’Ardèche concernant la lutte souvent occultée du peuple sahraoui.

    Que nous soyons élu-e-s ou pas, vous pourrez compter sur notre soutien et notre participation aux actions visant à porter un appui à la lutte d’un peuple pour son indépendance. En ce sens nous participerions sans aucune hésitation à un groupe d’étude sur la question du Sahara occidental à l’assemblée nationale. De même que nous ferons en sorte de «prolonger au niveau national votre action en justice et de solidarité ».

    Vous pouvez compter sur votre action pour que notre pays ne mette plus son véto à l’extension du rôle de la mission des Nations Unies (Minurso) au contrôle du respect des Droits de l’Homme en territoire Sahraoui occupé et pour qu’une enquête internationale objective puisse se dérouler concernant la répression exercée par le Maroc notamment en octobre 2010.

    Veuillez trouver ci-joint le texte dont le NPA et les Alternatifs sont signataires au niveau national et que le MOC (Mouvement des Objecteurs de Croissance) Drôme Ardèche soutient également.

    Pour A Gauche Toute (http://www.agauchetoute07-26.eu/)

    Les candidat-e-s des 7 circonscriptions de la Drôme et de l’Ardèche

    Fédérations de l’Ardèche et de la Drôme, 23/05/2012

  • L’Espagne aussi exprime son soutien à Christopher Ross

    « Nous espérons que cette situation soit résolue et nous sommes toujours prêts à travailler avec le Maroc, le Front Polisario et toutes les parties intéressées pour trouver une solution à ce problème», a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Gonzalo de Benito, sur la tension générée par la demande du Maroc de retirer sa confiance en l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross.

    De Benito, qui a participé à une réunion de haut niveau sur la médiation à l’Assemblée générale des Nations Unies, a déclaré que le gouvernement espagnol apporte le même soutien à Ross stipulé dans la dernière résolution sur le Sahara Occidental adoptée au mois d’avril 2012 au sein du Conseil de Sécurité.

    La décision de retirer la confiance du Maroc à l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross., précisons-le, a provoqué la cassure entre l’ONU et le Maroc et intervient seulement quelques semaines après le rapport accablant contre Rabat qu’a présenté Ban Ki-moon aux membres du Conseil de sécurité. L’inflexibilité qui a marqué M. Ross sur le dossier du Sahara occidental, est agaçante pour Rabat, qui tente par tous les chemins de faire valoir son « plan d’autonomie » mais en vain.

    Le diplomate chevronné qu’est M. Ross bénéficie d’un total soutien des Américains. L’ambassadeur US en Algérie, M. Henry S. Ensher, lors d’une conférence Lundi au siège de l’ambassade à Alger, a répliqué par un « oui », sourire aux lèvres, à la question pour savoir si son gouvernement apportait encore son soutien à M. Ross. Même son de cloche pour le Front Polisario et l’Algérie. La France, pour sa part, a appelé, dans un communiqué à ce que le différend avec Ross soit résolu sans exprimer un soutien clair à la décision marocaine.

    Source : Canarias7, 23/05/2012

  • WSRW pointe le pillage devant l’instance droits de l’homme de l’ONU

    Alors que le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU se prépare à examiner l’état des lieux des droits de l’homme au Maroc, WSRW exhorte la communauté internationale à accorder toute son attention aux droits du peuple sahraoui. 
    Aujourd’hui, le conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève débute l’examen de la conformité du Maroc avec les traités internationaux des droits de l’homme qu’il a signés. L’Examen périodique universel du Maroc, – nom du processus – , a débuté cet après-midi, 22 mai, par la session prévue du groupe de travail.
    Lors d’une conférence à Genève ce matin, WSRW a appelé la communauté internationale à prendre également en considération les rapports sur le respect des droits de l’homme par le Maroc en dehors de ses frontières internationalement reconnues, en particulier dans les zones du Sahara Occidental qu’il occupe depuis 1975.
    « Les droits socio-économiques des Sahraouis sont quotidiennement violés, même si le territoire est riche en ressources naturelles », a déclaré Erik Hagen du conseil d’administration de WSRW.
    La rencontre a été organisée par le Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, l’organisation de militants sahraouis des droits de l’homme CODESA, et des groupes de soutiens aux droits de l’homme basés à Genève. La présidente du CODESA, Mme Aminatou Haidar, a également souligné le pillage du riche territoire.
    L’année dernière, Western Sahara Resource Watch, en coopération avec le Sahara Thawra, a présenté un rapport au Conseil des droits humains, soulignant que l’exploitation continue des vastes ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc viole le droit international parce que cela ne prend pas en compte les souhaits et les intérêts du peuple du territoire, le peuple sahraoui.
    La soumission jointe WSRW-Sahara Thawra a été retenue par l’ONU et est inclue dans la synthèse officielle de soumissions des intervenants, qui peut être consulté ici.
    Selon le droit international, le peuple sahraoui a le droit d’être entendu sur les activités économiques qui se déroulent dans leur pays, doivent y consentir et en bénéficier. Mais le Maroc n’a jamais consulté les Sahraouis, et les avantages découlant de l’exploitation des ressources naturelles vont directement dans la trésorerie du Maroc. Les emplois dans l’exploitation illégale sont globalement donnés aux colons marocains, attirés dans le territoire par des exonérations fiscales et les coûts de vie moins élevé.
    « La connexion entre le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental et l’introduction de colons en provenance du Maroc – aujourd’hui sensiblement plus nombreux que la population sahraouie – est le plus grave paramètre qui entrave le travail, la participation civique et la situation sociale du peuple sahraoui dans la partie occupée du territoire », affirme le rapport WSRW-Thawra.
    Source : WSRW, 23/05/2012
  • L’UNESCO préoccupée par les attaques contre le site de Ghadames en Libye

    New York, May 23 2012.- La Directrice générale de l’;Organisation des Nations Unies pour l’;éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a appelé mercredi à la protection du site libyen de l’;ancienne ville de Ghadamès, inscrite en 1986 sur la Liste du patrimoine mondial de l’;UNESCO.
    « Je suis profondément préoccupée par les informations selon lesquelles la ville de Ghadamès en Libye a été la cible de tirs de roquette. J’;appelle tous les acteurs concernés à ne pas commettre d’;actes hostiles susceptibles d’;endommager davantage ce site remarquable », a déclaré Mme Bokova.
    « Au cours de l’;année écoulée, les Libyens ont fait preuve d’;un engagement sans faille pour protéger leur patrimoine culturel, montrant qu’;un tel patrimoine ne peut être l’;otage d’;un conflit local ou international. Le patrimoine est à la base de la cohésion sociale et, comme tel, devrait rester un vecteur de dialogue et de compréhension mutuelle » a-t-elle ajouté.
    Pendant les troubles qui ont fait l’;an dernier de nombreux victimes et dégâts, l’;UNESCO a régulièrement rappelé aux différentes parties en présence leur responsabilité quant à la protection du patrimoine culturel du pays.
    L’;UNESCO a désormais repris sa coopération avec la Libye et se tient prête à aider les autorités libyennes afin d’;assurer une protection et une conservation efficaces du patrimoine de la Libye dans le cadre du redressement et du développement national.
    L’;ancienne ville de Ghadamès, parfois appelée la « perle du désert », possède un remarquable style d’;architecture domestique unique dans le panorama des sites présahariens qui jalonnent la partie nord du désert, de la Libye à la Mauritanie.
    May 23 2012 12:50PM
  • Pourquoi Israël racole Ferhat Mehenni et Boualem Sansal

    La visite de l’ancien chanteur Ferhat Mehenni et de l’écrivain Boualem Sansal en Israël suscite des remous en Algérie et ailleurs. Plusieurs médias ont repris l’information, mais aucune source n’indique clairement pourquoi ces deux Algériens se sont rendus en terre hébraïque, séparément mais en même temps.

    Y a-t-il un objectif politique précis assigné à cette opération qui, finalement, n’aura pas connu une grande médiatisation, comme l’aurait souhaité Tel-Aviv ? Eléments de réponse. Dans une interview accordée par l’ancien directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Joseph Haddas, en 1991, à un quotidien algérien, celui-ci déclarait : «Vous les Algériens, vous faites partie du monde arabe. Je dirais – et ce n’est pas pour vous faire des compliments – que vous avez une ouverture plus grande sur le monde extérieur. Vous êtes considérés, en Afrique du Nord, comme étant les plus durs.» Cette réponse faite au journaliste algérien qui accusait Israël de ne pas vouloir d’une paix juste et globale reflète la vision officielle – mais néanmoins discrète – d’Israël vis-à-vis de notre pays. Joseph Haddas faisait allusion à la position irréfragable de l’Algérie envers la question palestinienne qu’elle défend bec et ongles. Pour les Israéliens, en effet, une paix avec l’ensemble des Arabes devra passer par un dégel diplomatique avec l’Algérie que toutes les tentatives de fragilisation par le terrorisme et d’amadouement, par le biais des nombreuses invitations adressées à des personnalités algériennes indépendantes, n’ont pas réussi à faire dévier de ses principes fondamentaux. Ferhat Mehenni, dont les tentatives de couper la Kabylie du reste de l’Algérie sont vouées à l’échec, est allé chercher en Israël un soutien que lui ont suggéré les services secrets marocains, lesquels voient en lui le «pion» dont les idées indépendantistes pourraient amener l’Algérie à réviser sa position sur l’affaire du Sahara Occidental. Quant à Boualem Sansal, au sujet duquel Jean-Pierre Lledo vient de commettre une comparaison maladroite avec feu Tahar Djaout, sa participation au Festival international des écrivains à El-Qods cautionne l’occupation de cette ville hautement symbolique, pour la libération de laquelle les Palestiniens se battent corps et âme depuis plus de cinquante ans.
    Sarah L.
  • Défiant la légalité internationale : La logique colonialiste du Maroc

    Rarissime, extravagant et curieux est le retrait de confiance. En effet le Makhzen retira sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Un retrait qui, en d’autres mots, il envoie balader la communauté internationale, ainsi que sa législation en vigueur. Avant-hier c’était encore au tour de parlementaires de la Chambre des représentants à saluer cette décision, en allant jusqu’à la qualifier de ’’courageuse’’! Ainsi, contre vent et marrée, le Maroc rmaintient le conflit du Sahara occidental dans l’impasse. Dans un communiqué attribué au gouvernement islamiste et qualifié d’une « sentence royale », on peut lire :  » les comportements contrastés de M. Ross s’écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations dans le Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé de retirer sa confiance ». Fait bizarre, en ce sens que le même Christopher Ross désavoué par le Makhzen, jouit toujours du soutien du Secrétaire général de L’ONU, mais aussi de celui de Washington. Il s’agit donc d’un retrait de confiance non seulement à Ross, mais aussi à L’ONU incarnée par son SG ? Ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger et à Damas, Ross a été nommé à plusieurs postes de responsabilité au sein du département d’Etat américain, notamment dans la lutte antiterroriste. Que lui reproche le Maroc ? Selon l’opinion forgée au royaume Chérifien, Ross qui a toujours entretenu « d’excellentes » relations avec le pouvoir algérien, veut tout remettre en cause, est accusé de commettre l’irréparable :  » S’ingérer dans les affaires du Royaume en touchant à sa souveraineté « . Il est également accusé -comprenne qui pourra ! – d’avoir demandé que la Minurso se penche également sur la situation des droits de l’Homme dans le Sahara « . A vrai dire c’était prévisible. En fait, le Maroc n’a jamais vu d’un bon œil la nomination de celui-ci par l’ONU. En 2008 déjà, les autorités de ce pays avaient attendu plusieurs mois avant de donner leur accord à son installation à ce poste. Une réaction qui intervenait suite au départ de Peter Van Walsum qui était un zélé défenseur du Maroc et qui avait déclaré devant les membres du Conseil de sécurité :  » l’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste « . Et Ross ne sera pas, au grand dam du royaume, aussi flexible que son prédécesseur. En effet, celui-ci se montera intransigeant dans la gestion du dossier de Sahara occidental. Le dernier rapport du SG du L’ONU, basé essentiellement sur des données présentées par son envoyé personnel, en est bel et bien la preuve. La façon dont Ross a abordé la question des droits de l’homme au Sahara occidental, entre autres, n’a pas plu. Ledit rapport a dénoncé les mesures mises en œuvre par les autorités marocaines pour limiter l’action des membres de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso). Un autre fait significatif : un véritable bras de fer avait opposé les autorités de ce pays à Christopher Ross après qu’il eût annoncé son intention de se rendre dans les territoires occupés dans le cadre d’une tournée dans la région. Une initiative rejetée en bloc par le palais. Par Hamid Fekhart
  • Défiant la légalité internationale La logique colonialiste du Maroc

    Rarissime, extravagant et curieux est le retrait de confiance. En effet le Makhzen retira sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Un retrait qui, en d’autres mots, il envoie balader la communauté internationale, ainsi que sa législation en vigueur. Avant-hier c’était encore au tour de parlementaires de la Chambre des représentants à saluer cette décision, en allant jusqu’à la qualifier de ’’courageuse’’! Ainsi, contre vent et marrée, le Maroc rmaintient le conflit du Sahara occidental dans l’impasse. 
    Dans un communiqué attribué au gouvernement islamiste et qualifié d’une « sentence royale », on peut lire :  » les comportements contrastés de M. Ross s’écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations dans le Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé de retirer sa confiance ». Fait bizarre, en ce sens que le même Christopher Ross désavoué par le Makhzen, jouit toujours du soutien du Secrétaire général de L’ONU, mais aussi de celui de Washington. Il s’agit donc d’un retrait de confiance non seulement à Ross, mais aussi à L’ONU incarnée par son SG ? 
    Ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger et à Damas, Ross a été nommé à plusieurs postes de responsabilité au sein du département d’Etat américain, notamment dans la lutte antiterroriste. Que lui reproche le Maroc ? Selon l’opinion forgée au royaume Chérifien, Ross qui a toujours entretenu « d’excellentes » relations avec le pouvoir algérien, veut tout remettre en cause, est accusé de commettre l’irréparable :  » S’ingérer dans les affaires du Royaume en touchant à sa souveraineté « . Il est également accusé -comprenne qui pourra ! – d’avoir demandé que la Minurso se penche également sur la situation des droits de l’Homme dans le Sahara « . A vrai dire c’était prévisible. En fait, le Maroc n’a jamais vu d’un bon œil la nomination de celui-ci par l’ONU. En 2008 déjà, les autorités de ce pays avaient attendu plusieurs mois avant de donner leur accord à son installation à ce poste. Une réaction qui intervenait suite au départ de Peter Van Walsum qui était un zélé défenseur du Maroc et qui avait déclaré devant les membres du Conseil de sécurité :  » l’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste « . Et Ross ne sera pas, au grand dam du royaume, aussi flexible que son prédécesseur. En effet, celui-ci se montera intransigeant dans la gestion du dossier de Sahara occidental. 
    Le dernier rapport du SG du L’ONU, basé essentiellement sur des données présentées par son envoyé personnel, en est bel et bien la preuve. La façon dont Ross a abordé la question des droits de l’homme au Sahara occidental, entre autres, n’a pas plu. Ledit rapport a dénoncé les mesures mises en œuvre par les autorités marocaines pour limiter l’action des membres de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso). Un autre fait significatif : un véritable bras de fer avait opposé les autorités de ce pays à Christopher Ross après qu’il eût annoncé son intention de se rendre dans les territoires occupés dans le cadre d’une tournée dans la région. Une initiative rejetée en bloc par le palais.
    Par Hamid Fekhart
    Les Débats, 23/05/2012
  • « Les Fils des nuages », de Javier Bardem, projeté jeudi au PE à Bruxelles

    L’intergroupe du Parlement européen, Paix pour le Peuple Sahraoui, vous invite à visionner « Sons of the cloud : the last colony », un film de Javier Bardem et Alvaro Longoria, avec Lilly Hartley comme producteur. Dernier film de Javier Bardem sur la situation au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979.
    La projection aura lieu jeudi 29 mai à 17h30.
    Pour l’inscription et l’obtention de badges, prière d’envoyer un e-mail a :
    willy.meyer-office@europarl.eu
    avec votre nom, numéro de carte d’identité, lieu de résidence et date de naissance. Merci d’envoyer l’e-mail avant le 24 mai 2012.
    Nous serons heureux et honorés de pouvoir vous compter parmi nos invités a cet acte de grande importance. 
  • Sahara Occidental: la unica solución es la legalidad internacional

    El Sáhara Occidental no es una provincia de Marruecos, como insistentemente proclama la monarquía alauita, sino una colonia de Marruecos. No lo digo yo, lo dice, nada más y nada menos, que el Comité de Descolonización de las Naciones Unidas, máxima autoridad de la ONU en cuestiones de descolonización. Según este Comité, en 2010 el Sáhara Occidental es uno de los 16 territorios no autónomos pendiendes de descolonizar y el unico del continente africano que aún padece esa situación. 
    El Sáhara Occidental es, pues, la última colonia de África y a Marruecos le corresponde el dudoso  » honor  » de ser la postrera potencia que se empecina en mantener por la fuerza su presencia en ese territorio africano. El Sáhara Occidental es, por tanto, un claro ejemplo de descolonización interrumpida, inconclusa, y el principal responsable es Marruecos que sistemáticamente se ha negado y se niega a celebrar el referéndum de autodeterminación al que, de acuerdo con la legalidad internacional, tiene derecho el pueblo saharaui. 
    Tal es así que, desde hace ya casi veinte años, desde 1991, cuando se firmó el alto el fuego entre Marruecos y el Frente Popular para la Liberación de Saguia el Hamra y Rio de Oro (Frente Polisario), la ONU tiene destacada en el Sáhara Occidental a la MINURSO, siglas que corresponden a: Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental
    Por consiguiente, para la ONU – Comité de Descolonización, MINURSO -, el tema está claro: el Sáhara Occidental es una colonia que Marruecos tiene que descolonizar y el procedimiento no puede ser otro, como revela el cometido de la MINURSO, que la realización del referéndum de libre determinación del pueblo saharaui. 
    Y aún hay más, para la gran mayoría de los Estados africanos el Sáhara Occidental no es una provincia sino una colonia marroquí que hay que descolonizar, como demuestra el hecho de que en 1984 admitiera en la Organización para la Unidad Africana ( OUA ) a la República Ärabe Saharaui Democrática ( RASD ), representación política del pueblo saharaui, sin que la autoexclusión de Marruecos, que en 1985 abandonó la Organización para la Unidad Africana ( OUA ), hoy Unión Africana ( UA ), influyera en su decisión de no avalar la ocupación forzosa del último territorio africano pendiente de descolonizar. 
  • Cembrero boycotté par Benkirane

    Casablanca.- Des membres du gouvernement marocain ont tout fait pour éviter que le correspondant du quotidien espagnol El Pais au Maghreb,Ignacio Cembrero, n’obtienne pas une interview du chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane lors de sa visite « privée » en Espagne.
    Alors que toutes les demandes d’interview faites par Cembrero auprès des services concernés au Maroc ont été savamment ignorées, le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, Youssef Amrani, a contacté directement le consul général du Maroc à Barcelone pour lui demander d’ « offrir » une interview de Benkirane à la délégation d’El Pais en Catalogne qui n’avait pourtant rien demandé…
    Et c’est ainsi que le journaliste Marti Pont du bureau d’El Pais à Barcelone a fait une longue interview avec Abdelilah Benkirane.
    Pourquoi cette contorsion ? Est-ce que parce que le ministre Amrani voulait que Benkirane soit interviewé par un journaliste d’une rédaction locale pas très au courant de nos salades intérieures ou pour punir Cembrero ?
    Thami Afailal
    Demainonline, 22/05/2011