Mois : mai 2012

  • 13 sahraouis blessés et 2 autres arrêtés dans la répression d’une manifestation pacifique dans la ville de Layoune

    El Aaiun (territoires sahraouis occupés) – 13 citoyens sahraouis ont été blessés et deux (2) autres arrêtés suite à l’intervention violente des forces d’occupation marocaines lors d’une manifestation pacifique organisée par des citoyens sahraouis dans le rue Tantane dans la ville de Layoune occupée la fin de la semaine dernière, a indiqué dimanche l’agence de presse sahraouie(SPS).
    Des forces du dispositif répressif marocain ont « sauvagement agressé des dizaines de citoyens sahraouis qui protestaient contre l’arrestation d’un enfant mineur pour participation à une manifestation pacifique organisée par des élèves du primaire », a ajouté la même source.
    Les forces marocaines de répression, a souligné l’agence, « ont déployé des engins paramilitaires et encerclé les manifestants de toute part avant d’envahir le domicile familial du citoyen sahraoui Lefdhil Ould El Khalil et agressé sa femme impotente et ses filles ».
    Des témoignages vivants de citoyens sahraouis diffusés samedi soir par la télévision sahraouie ont attesté que « les forces de police marocaines étaient armées d’épées et n’avaient pas pris en considération l’état de la dame malade chronique », précisant que les forces de l’ordre proféraient des propos « racistes » et prétendaient être soutenues par des autorités supérieures.
    L’agence fait état de plusieurs blessés parmi les citoyens sahraouis lors de la répression.
    Les forces d’occupation marocaines « ont arrêté les dénommés Mebarek Ould Akik et Ali Salem Ould El Kouri après la manifestation avant de les transférer vers l’un des postes de police où ils ont subi les pires traitements et des heures d’interrogatoire ».
    APS, 27/05/2012
  • Maroc: Des milliers de personnes manifestent à Casablanca pour l’amélioration de la situation sociale

    Des milliers de personnes ont manifesté pacifiquement dimanche à Casablanca à l’appel de deux centrales syndicales marocaines pour protester contre la détérioration de la situation sociale des travailleurs et l’instauration d’un vrai dialogue social. La marche initiée par la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT), deux syndicats issus, tous les deux, du parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition) est notamment soutenue par ce dernier, le Mouvement du 20 février qui revendique des changements politiques en profondeur au Maroc et l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
    Trois centrales syndicales considérées parmi les plus représentatives, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM proche du Parti de l’Istiqlal), l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM, proche du Parti Justice et Développement, PJD) et l’Union marocaine du travail (UMT, proche du Parti du progrès et du socialisme, PPS ex-communiste) n’ont pas participé à cette manifestation. Les partis dont ils sont proches sont, effectivement, au gouvernement de coalition dirigé par le PJD (islamiste) depuis le mois de janvier dernier.
    L’USFP qui a soutenu cette marche faisait partie du dernier gouvernement marocain avant l’organisation des élections législatives anticipée du 25 novembre 2011 suite à l’adoption d’une nouvelle constitution, le 1er juillet 2011 conséquemment à des manifestations, sans précédent au Maroc, pour l’instauration de réformes démocratiques. Au cours de cette marche qui a duré environ deux heures, les manifestants ont particulièrement scandé des slogans appelant au respect des libertés syndicales, à la lutte contre la corruption et le népotisme et à l’amélioration des conditions de travail et de vie de la classe ouvrière.
    Ils ont également exprimé leur opposition à la loi sur le droit de grève avant de réclamer l’augmentation des salaires et des pensions de retraite, la réforme des régimes de retraite, l’amélioration des services de santé, la promotion du système d’éducation et la transparence de la justice. Dans leur déclaration commune, les deux syndicats avaient notamment affirmé en appelant à cette marche nationale que « le gouvernement actuel ne dispose ni de projet de réforme, ni de volonté, ni de programme et n’a pas la capacité politique et intellectuelle pour assimiler la profondeur des problèmes que vit le Maroc d’aujourd’hui ».
    Il s’agit de la première grande manifestation contre le gouvernement d’Abdelilah Benkirane au moment où le Maroc est confronté à un taux de chômage estimé à 9,9 % (chiffres officiels), à une aggravation du déficit commercial de 13,2 % (-48,86 milliards de dirhams) au premier trimestre 2012, à une baisse des recettes touristiques évaluée à -30 % et à une sécheresse qui a affecté la campagne de la production céréalière 2012-2013.
  • Sahara occidental : Le Maroc face à ses responsabilités

    «Le gouvernement marocain veut imposer sa logique, en amenant l’Onu à se désengager de sa mission principale, celle de l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination».
    C’est ce qu’a tenu à souligner le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz dans son allocution lors du 1er sommet africain sur les communautés tenu à Johannesburg.
    «La décision du gouvernement marocain de retirer sa confiance de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU n’émane pas seulement d’une crise avec M. Ross mais plutôt d’une crise réelle avec tout le système des Nations Unies».
    «Ces pratiques sont complètement contraires à la légalité internationale et au droit humain international» a-t-il encore ajouté. Le président Sahraoui a appelé les pays participant à cette rencontre à intervenir en urgence pour «mettre fin à cette situation illégale». Il a en outre appelé la communauté internationale à exercer des «pressions sur le gouvernement marocain afin de l’amener à respecter la légalité internationale» et permettre au peuple sahraoui son autodétermination en toute transparence à travers un «référendum libre, juste et régulier». Le président Abdelaziz a rappelé à cette occasion les principes sur lesquels repose le projet de l’unité africaine et selon lesquels «l’Afrique ne sera jamais libérée tant qu’une partie du continent reste sous le joug colonial» déplorant le fait que des territoires du Sahara occidental restent occupés par le Maroc. Au moment ou l’Afrique a décidé de se libérer de toutes formes de colonialisme et de parachever son processus de décolonisation, «le Maroc empêche encore la réalisation de ce rêve en entravant le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique», a encore souligné le président sahraoui à l’occasion de la journée de l’Afrique. Déclaration d’autant d’actualité qu’elle semble préfacer en un sens la prochaine rencontre du Comité spécial chargé d’étudier la situation relative à l’application de la Déclaration de l’ONU sur l’octroi de l’indépendance aux territoires non autonomes dont le Sahara occidental. Ce dernier devrait tenir son séminaire du 30 mai au 1er juin à Quito (Equateur), a indiqué l’ONU.
    Dans le cadre de la troisième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme (2011-2020), le séminaire débattra des réalités actuelles de la décolonisation et des perspectives d’avenir dans les 16 territoires non décolonisés inscrits sur la liste du Comité spécial. Les discussions porteront aussi sur le système d’assistance des Nations Unies. Les conclusions et les recommandations seront examinées par le Comité spécial au cours de sa session de juin, avant d’être soumises à l’Assemblée générale de l’ONU. Le Sahara occidental compte parmi une liste de 17 territoires considérés comme non autonomes par l’ONU.
  • La coopération franco-africaine au menu d’une visite du président de l’UA en France

    Le chef d’Etat béninois et président en exercice de l’Union africaine (UA), Boni Yayi, entame dimanche une visite de travail de quatre jours en France destinée au renforcement des relations bilatérales et de la coopération franco-africaine notamment dans les domaines économique et sécuritaire, a-t-on indiqué de source officielle à Cotonou.
    Au cours de sa visite, le président Bony Yayi aura un entretien avec son homologue français François Hollande sur des questions ayant trait à la situation politique, économique et sécuritaire en Afrique en général et dans la région ouest-africaine en particulier », précise un communiqué du ministère béninois des Affaires étrangères.
    Le président béninois Boni Yayi, en sa qualité de président en exercice de l’UA, discutera avec M. Hollande des sujets tels que la lutte contre le terrorisme et la nécessité de renforcer la sécurité, et la sûreté maritimes en Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Centre, l’autosuffisance alimentaire du continent et la lutte contre la famine, la protection de l’environnement contre l’avancée du désert et les risques liés aux changements climatiques, la santé et l’éducation, ajoute le texte.
    Sur toutes ces questions, le chef de l’Etat présentera la vision de l’Afrique, s’agissant du rôle de la France, en vue du développement durable de l’Afrique et de l’instauration d’une gouvernance mondiale à laquelle les Etats africains voudraient activement contribuer, souligne le document.
    S’agissant de la sous-région ouest-africaine, les échanges porteront sur les derniers développements de la crise politique qui sévit au Mali et en Guinée-Bissau et ses répercussions sur la situation sécuritaire des pays limitrophes et surtout la crise humanitaire qu’elle a engendrée, selon la même source.
    Lors de la visite sa l’invitation du président français, le chef d’Etat béninois examinera également l’état de la coopération entre le Bénin et la France, notamment les actions entreprises « en vue de renforcer et de dynamiser les relations dans tous les domaines dans la perspective d’un partenariat gagnant-gagnant », a ajouté la source.
  • Le Polisario appelle la France à reconnaître les droits des sahraouis

    Le Front Polisario a appelé, hier à Alger, la France, présidée par le socialiste François Hollande, à faire prévaloir  » le droit à l’existence et à la justice au Sahara occidental  » pour la paix en Méditerranée et l’édification d’un Maghreb arabe.  » Notre vœu est qu’avec l’avènement de la gauche au pouvoir, la France d’aujourd’hui fera entendre sa voix avec force pour faire prévaloir la primauté du droit, la démocratie, le respect des droits de l’Homme, le droit à l’existence et la justice au Sahara Occidental « , a déclaré le secrétaire général du Polisario ; Mohamed Abdelaziz, au quotidien Le Soir. 
     » Cela confortera inéluctablement la paix dans la région méditerranéenne et contribuera à l’édification d’un Maghreb arabe démocratique auquel aspirent l’ensemble de ses peuples, sans exclusion aucune « , a ajouté M. Abdelaziz, également président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), reconnue par l’Union africaine. 
    Paris est considérée par le Polisario, soutenu par Alger, comme soutenant les thèses de Rabat concernant cette ex colonie espagnole que le royaume occupe depuis 1975 et considère comme son territoire. Le 18 mai, le Quai d’Orsay avait  » réitéré  » son appui au plan d’autonomie marocain,  » seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations « , tout en prenant  » note  » que Rabat ait retiré sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross. 
    Le Maroc a accusé M. Ross de travail  » partial et déséquilibré « , après la publication d’un rapport de l’ONU sur cette zone conflictuelle. L’ONU y accusait notamment Rabat de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l’ONU (Minurso) au Sahara occidental. Le Conseil de sécurité avait ensuite adopté, le 24 avril, une résolution prolongeant d’un an le mandat de la Minurso, tout en demandant au Maroc  » d’améliorer la situation des droits de l’Homme  » dans ce territoire qu’il contrôle. 
    Le Polisario réclame l’indépendance du Sahara Occidental ou un référendum pour déterminer librement son choix. Pour M. Abdelaziz, le rejet de la mission de M. Ross  » cache mal le désarroi de Rabat « , qui revient en fait à  » un retrait de confiance non seulement à M. Ross mais aussi à l’ONU « .
    AFP
  • Du cheval et de ses dents, du Roi et du Président

    « A caballo regalado no se lo mira los dientes, hombre »
    Je me souviens de mon ami Pédro, capataz, chef des gauchos et peones de l’estancia Los Cerillos à Monte dans la Pampa qui me disait cela en me tapant sur l’épaule.
    Mais je voudrais aujourd’hui lui dire que si on ne regarde pas les dents d’un cheval qu’on vous a offert je m’intéresse ici surtout non au cheval et à ses dents mais à qui est ce « on », c est à dire qui offre quoi à qui ?
    Et il se trouve, Pédro, que c ‘est un Roi, oui, oui il est existe encore des Rois au pays des Rois mages, au Maroc, qui, semblerait -il, offrit non un cheval mais une villa de plus d’un million d’euros- soit le prix de plusieurs purs sangs primés, avec ou sans dents, à un Président de la République dont l’exercice prenait fin dans les scandales et la confusion.
    J’ai sur l’affaire toute les informations. Elles sont publiques et paraissent dans la presse.
    Cette villa fait partie d ‘un ensemble de grand luxe appartenant à une holding dans le Roi détient bonne partie du capital.
    La villa fait partie d’un projet immobilier de luxe baptisé Amelkis Resorts.
    Amelkis Resorts compte notamment 55 villas dites «Hattan», dont le prix fixé varie entre 450.000 et 750.000 euros.
    Mais il y a plus select. Le projet compte également des lots de terrain entre 850 et 2.000 m², entièrement viabilisés et situés en première ligne le long du parcours de golf. Les villas qui y sont construites, dont le bâti avoisine les 700m2 en moyenne, se négocient actuellement autour de 4.000 euros le m2, soit la bagatelle de 3 millions d’euros en moyenne.
    Le projet Amelkis est propriété de la SNI -Société National d ‘Investissement- puissante holding multisectorielle contrôlée par le roi du Maroc.
    Et c ‘est une de ces villas, ce p’tit pavillon blong-blong à un million, que le Bon Roi du Maroc pour remercier son ami d’avoir sans cesse soutenu son intransigeance dans les instances internationales sur la question sahraoui (conflit du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, note de diaspora saharaui), offre à un Président de la République encore en exercice aprés l’avoir pendant des années ( 2008 en Mars et Juillet, 2009 et 2010, Décembre, 2011 ) invité gratuitement dans les plus prestigieux et chers hôtels du monde ( Mamounia, Royal Mansour..où la journée est l’équivalent d’un smic annuel) qui également lui appartiennent en partie..
    La question qui se pose est de savoir si un Président en exercice peut recevoir ce genre de cadeau? On se souvent des diamants de Bokassa offerts à Giscard ! Il a perdu sa présidence mais apparemment pas son honneur puisqu’il la ramène encore sur les chaînes de télé et siège au Conseil Constitutionnel – ibidem Chirac- Y a t il sur ce sujets des cadeaux des jurisprudences des lois des principes ?
    Bref, si je ne dois pas regarder les dents des chevaux que l’on m’offre je dois quand même jeter un œil sur ce que l’offre à celui qui est censé me représenter et agir pour mon bien non ?
    Mediapart, 26/05/2012
  • Hillary Clinton désavoue le Maroc

    SAHARA OCCIDENTAL/ Hillary Clinton defend Christopher Ross

    Les Etats Unis « soutiennent » les efforts de Christopher Ross au Sahara occidental.
    Ils exhortent le Maroc qui a désavoué leur diplomate et souhaité son remplacement par Colin Powell, l’ ex secrétaire d’état de continuer à travailler avec l’Envoyé personnel de Ban Ki-moon dans le cadre des efforts « menés par son organisation pour le dossier du Sahara occidental ». « Comme nous l’avons déjà dit, nous soutenons le processus du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental et les efforts de son Envoyé personnel, Christopher Ross » déclare Andy Hallus, porte-parole adjoint au Bureau des Affaires du Moyen-Orient auprès du département d’Etat. Comme. William Burns le secrétaire d’Etat adjoint, il soutient que « les Etats-Unis continuent d’appuyer les efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable » au dernier conflit colonial en Afrique. « Y compris, précise t-ilo, le processus de négociations des Nations Unies dirigé par Christopher Ross » qui souhaite que la communauté internationale « prenne en compte « le peuple du Sahara occidental » et place ce dossier figé depuis 1991, dans la dynamique des printemps arabes. 
    Comme pour appuyer cette confiance à leur diplomate, le département d’Etat dresse un tableau sombre de la violation des droits de l’homme des Sahraouis par les autorités marocaines. Et pour la première fois, il relève la « spécificité » du mandat de la « la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental : le seul organisme onusien qui est dépourvu du mécanisme de surveillance des … droits de l’homme. Dans son rapport mondial 2011 sur les droits de l’homme publié jeudi, le département de Hillary Clinton note que « plusieurs questions des droits de l’homme des Sahraouis qui continuent d’être une source de préoccupation, sont liées aux actions revendiquant l’indépendance » du Sahara occidental. Pour exemples, il cite « les limitations à la liberté d’expression et de réunion, l’utilisation de la détention arbitraire pour étouffer la dissidence, la violence physique et verbale à l’encontre des détenus sahraouis lors des arrestations et durant leur emprisonnement » et observe « l’impunité quasi-générale à l’égard des fonctionnaires marocains qui commettent des abus, tandis que les Sahraouis sont victimes de discrimination dans l’application des lois ». 
    Le rapport relève aussi les cas de disparitions de plus d’une centaine de Sahraouis depuis les années 1970 et 1980 et le refus réservé depuis 2008 aux ONG qui souhaitent rendre visite aux détenus de la prison de Laayoune occupée. Pis, ajoute le rapport. Les tribunaux refusent d’ordonner des examens médicaux ou de prendre en compte les résultats des examens médicaux dans les cas de torture. Comme lors des affrontements qui ont eu lieu à deux reprises en 2011 à Dakhla occupée sous le regard de la police « complice ». Dans cette envolée de bois vert, le Maroc n’a pas été épargné par la plus grosse ONG internationale. Amnesty international a critiqué, dans son dernier rapport, l’usage « excessif » de la force contre les manifestants, même autorisés et les atteintes à la liberté de la presse. 
    Boukrine, 26/05/2012
  • Mohamed VI fracasa (de momento) con Hollande. Lección para Rajoy

    Mohamed VI se ha arrastrado para poder ser recibido por François Hollande, porque éste no ha mostrado interés en hacer de Marruecos el destino ni de su primer, ni de su segundo ni de su tercer viaje oficial. Y, aunque al final, Mohamed VI ha conseguido la ansiada reunión con Hollande, los indicios disponibles parece que muestran que ha fracasado en su propósito. Y es que, el « ejemplo » de Sarkozy, que se halla en Marruecos hospedado en uno de los palacios del sultán marroquí no parece ya un « modelo » a seguir en Francia. El fracaso del rey marroquí en Francia se suma a su fracaso en USA. Ya sólo le queda el apoyo de Rajoy que, confiemos, quizás uno de estos días se dé cuenta que su política hacia Marruecos, probablemente inspirada por Don Juan Carlos I, es contraria a los intereses de España y destinada al fracaso.
    I. MOHAMED VI… DOS SEMANAS PARA SER RECIBIDO POR HOLLANDE…
    El 11 de mayo Mohamed VI ha viajado a París a intentar ser recibido por el nuevo presidente electo francés, Hollande.
    Lo hizo después de reproducir una humillante ceremonia en la que los nuevos gobernadores y otros cargos nombrados por él, se sometieron de forma colectiva a una ceremonia de besamanos y prosternación ante la figura (cada vez más hinchada, por cierto) de Mohamed VI. Una ceremonia que es, en sí misma, un desmentido de la supuesta « modernización » del régimen que tanto pregonan desde el « lobby » pro-marroquí.
    Una vez cumplido el trámite de hacer que sus súbditos se humillen ante él, Mohamed VI viajó a París para humillarse él mismo mendigando por todos los medios una entrevista con Hollande.
    « Démain », una publicación electrónica marroquí independiente, imprescindible para conocer lo que DE VERDAD, ocurre en Marruecos, lo cuenta así en un espeléndido artículo que traduzco:

    Es lo nunca visto. Un soberano jerifiano que se agita como un diablo para ser recibido por un presidente francés antes que nadie. Después de la investidura de François Hollande en sus funciones presidenciales, el rey Mohamed VI ha hecho absolutamente de todo para ocupar las cercanías del Elíseo y suplicar una sesión de fotos con el nuevo presidente francés.
    Se ha hecho de todo. Envío de delegaciones oficiales y oficiosas, activación de redes de lobbystas franceses y franco-marroquíes en París, cartas secretas, etc….
    A falta de obligar al nuevo jefe de Estado francés a efectuar su primera visita oficial (fuera de la UE) a Marruecos, como lo ha hecho con el pobre Mariano Rajoy, obligado a venir a Rabat para dar un beso a Abdelilá Benkirán en público, Mohamed VI quería ser al menos el primer jefe de Estado recibido por Hollande en el Elíseo.
    Gracias a los franceses del PS condecorados con el wissam, entre ellos, el ex-inmigrante catalán al que no le gustan los mercados llenos de árabes, el ministro Manuel Valls, así como « la amiga de la familia », la primera secretaria del Partido socialista, Martine Aubry, Momo acaba de obtener satisfacción.
    Y hoy, jueves 24 de mayo de 2012, un breve comunicado del Elíseo anuncia que « François Holande, presidente de la República, recibirá en entrevista a su majestad Mohamed VI, rey de Marruecos, el jueves 24 de mayo de 2012, a las 16’00 h en el palacio del Elíseo ». ¡Viva el rey!
    La perseverancia tiene su premio. Pero este empeño en hacerse una foto con François Hollande quizá esconde otra cosa. La preocupación ante las futuras reacciones de un jefe de Estado que, se dice, es menos receptivo a nuestros encantos culinarios… y financieros.
    Todo parece indicar que Mohamed VI ha estado en París desde el 11 de mayo esperando… hasta el 24 de mayo.

    II. … SIN CONSEGUIR, AL MENOS DE MOMENTO, SU PROPÓSITO…
    El rey marroquí tiene miedo en el Sahara Occidental. Lo he dicho aquí y lo repito.
    – En este blog se ha dado la primicia, mundial, de que el nuevo primer ministro de Francia de forma oficial ha calificado la presencia marroquí en el Sahara Occidental como una ocupación y que también ha calificado el conflicto como un conflicto de descolonización que debe ser resuelto con un referéndum de autodeterminación. No ha dicho nada original. Simplemente, ha recogido lo que dice el Derecho Internacional.
    Marruecos tiene miedo de que Francia deje de apoyar a Mohamed VI de forma incondicional.
    – En este blog se ha dado la primicia, mundial, de por qué Marruecos ha rechazado oficialmente al diplomático norteamericano Christopher Ross, el Enviado Personal del secretario general de la ONU para el Sahara Occidental. Marruecos tiene miedo de que las iniciativas que había emprendido Ross descubran ante el mundo entero la naturaleza opresiva de la ocupación marroquí.
    En este contexto, la visita de Mohamed VI ante Hollande tenía un doble objetivo:
    – conseguir que el nuevo gobierno francés confirme su apoyo incondicional a la política de Mohamed VI en el Sahara Occidental;
    – y en consecuencia, que el nuevo gobierno francés apoye la iniciativa de Mohamed VI de rechazar a Ross.
    ¿Qué es lo que ha conseguido?
    De momento, podemos decir que Mohamed VI ha cosechado un fracaso, cuando menos parcial.
    – por un lado, ha conseguido que el portavoz, en funciones, del ministerio de Exteriores del ya ex-presidente Sarkozy, siga apoyando la propuesta de pseudo « autonomía » presentada por Marruecos en 2007.
    Sin embargo, el monarca marroquí no ha conseguido, después de su entrevista, una sola declaración de Hollande apoyando las posiciones del sultán en el conflicto del Sahara Occidental. Como prueba, sirva el dato de que la agencia oficial marroquí, la MAP, se limita en su « información » a repetir las declaraciones del portavoz en funciones del ministerio de Exteriores (cargo del equipo de Sarkozy).
    – por otro lado, no ha conseguido ningún apoyo a la decisión de retirar la confianza a Ross. Incluso el portavoz en funciones del ministerio de Exteriores se limitó a « tomar nota » de la iniciativa alauita sin apoyarla. Hollande ni siquiera ha « tomado nota ».
    III. … MIENTRAS USA REITERA SU APOYO A ROSS…
    Y, mientras tanto, USA sigue apoyando a Ross y siguen sin dar un apoyo incondicional a Mohamed VI.
    Conviene apuntar a este respecto CINCO datos.
    El primer dato es que, como ya se dijo aquí, el Departamento de Estado USA (como también el Secretario General de Naciones Unidas ), después de desencadenada la campaña marroquí, han reiterado su apoyo a Ross.
    El segundo dato es que el Embajador USA en Argelia ha declarado días después, el 21 de mayo, que Christopher Ross sigue contando con el respaldo de los Estados Unidos.
    El tercer dato es que los Estados Unidos son uno de los países que, en la sesión del 22 de mayo del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas en Ginebra, han criticado las violaciones de derechos humanos cometidas por el gobierno de « su majestad » no sólo en Marruecos sino también en el Sahara Occidental.
    El cuarto dato es que en el Comité de Organizaciones no gubernamentales de Naciones Unidas, el 24 de mayo, el gobierno USA se ha opuesto expresamente al intento de Marruecos de inadmitir la solicitud presentada por una asociación suiza de defensa de los derechos humanos en el Sahara Occidental: Bureau International pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental (BIRDHSO).
    Y en quinto lugar, en el informe del Departamento de Estado norteamericano sobre la práctica de los derechos humanos en el Sahara Occidental durante 2011, recién publicado, se denuncian claramente las violaciones de derechos humanos cometidas por la monarquía marroquí en el Sahara Occidental.
    IV. … Y EL GOBIERNO RAJOY CONVERTIDO EN EL ÚNICO ALIADO ¿O REHÉN? DE MOHAMED VI… ¿HASTA CUANDO?
    Aquí lo he dicho varias veces y debo repetirlo:
    – el gobierno Rajoy anunció una política exterior hacia Marruecos que luego no ha cumplido;
    – ese cambio de política parece haber sido sugerido por Don Juan Carlos I en función más que de los intereses nacionales españoles, de sus propios intereses privados (que, como se ha puesto de manifiesto recientemente de forma pública y notoria) están muy vinculados a las tiranías petrolíferas del Golfo Pérsico, protectoras de la monarquía marroquí.
    Ahmed Bujari, una de las cabezas más lúcidas del Frente Polisario acaba de hacer unas declaraciones importantes que haría bien el gobierno Rajoy en meditar:
    el Polisario « está testando la actitud y midiendo la temperatura del Gobierno de Madrid » al que está dando tiempo hasta después del verano para que dé « una respuesta definitiva a si España está interesada en un Estado saharaui independiente o lo considera contrario a sus propios intereses ».
    Ha considerado que, hasta ahora, la respuesta « ha sido sí y no, a favor y en contra », como durante el Gobierno del PSOE. « Nuestros amigos socialistas nos indicaron que estaban en contra para facilitar intereses de otros », ha dicho Ahmed.
    « El día en que olfateemos el agradable perfume de que España tiene sus propios intereses en lugar de facilitar los de otros, ese día veremos la auténtica primavera », ha afirmado.
    Sí, ha llegado la hora de que España como nación sea consciente de que tiene sus propios intereses.
    Intereses entre los que está un Sahara Occidental independiente.
    SaharaLibre.es, 26/05/2012
  • Le caricaturiste Khalid Gueddar arrêté à Kénitra

    L’un des dessins de Khalid Gueddar
    Rabat– Le caricaturiste Khalid Gueddar a été arrêté dans la rue par la police à Kénitra. On ne sait pas encore les raisons de cette arrestation. Tout ce que l’on sait c’est qu’avant que son portable ne soit éteint, Khalid Gueddar a eu le temps d’envoyer un SMS dans lequel il signale : « Ils m’ont arrêté à Kénitra ». 
    Gueddar a eu le temps de communiquer avec des amis avant que son portable ne soit coupé. Il a dit et redit qu’il ne savait pas pourquoi il avait été arrêté.
    Khalid Gueddar est l’auteur d’une bande dessinée sur le roi Mohamed VI,« L’homme qui ne voulait pas être roi », qu’il a fait publier sur le site satirique français Bakchich.
    Certaines sources parlent d’arrestation à la sortie d’une boite de nuit. Une vieille technique marocaine. Autoriser les boites de nuit, mais arrêter à la sortie les joyeux fétards qui s’y rendent, surtout ceux q’on tient à l’oeil…
    C’est comme pour les bars et les débits de boissons alcoolisées. Ces deux commerces sont autorisés le plus légalement au monde, mais la police a la fâcheuse manie d’attendre leurs clients à la sortie pour les arrêter. Etat d’ébriété ! Possession de boisson alcoolisée dans la rue ! Mais à quoi sert un bar, sinon pour se soûler dans ce pays ? Et comment transporter l’alcool du débit de boissons alcoolisées à son appartement ? Bon sujet de réflexion dans cet « Imarat al mouminine ».
    Par contre, aucun policier au Maroc n’oserait aller cueillir un client qui sortirait d’un supermarché Marjane avec quelques bonnes bouteilles de vin.
    Devinez à qui appartient Marjane !
    Contacté par Demain, Taoufik Bouâchrine, le directeur d’Akhbar Al Youm, le quotidien dans lequel collabore Gueddar, ne prend pas le téléphone.
    Affaire à suivre.
    Demain, 26/05/2012
  • L’Algérie réaffirme sa position de soutien de la RASD

    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps), Mahrez Lamari a déclaré hier, à l’issue de la signature du renouvellement de jumelage de sept villes algériennes et sahariennes, que cet événement est un «geste politique qui affirme la position de l’Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie ». D’après Mahrez Lamari, il ne s’agit pas d’une simple «encre sur un bout de papier» mais un message d’espoir au peuple sahraoui assoiffé de liberté et qui lutte depuis plusieurs décennies contre les forces coloniales marocaines, et pour un référendum lui permettant d’autodéterminer son sort. Il s’agit également d’un ensemble d’échanges culturels, socio-économiques et des échanges d’expériences dans plusieurs domaines. Il ajoute que l’Afrique ne peut pas avancer sans la libération de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). 
    Dans ce sens, il a déclaré que la Journée africaine ne peut être célébrée sans rappeler le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Mahrez Lamari a appelé l’opinion publique internationale, notamment les Nations unies, à multiplier les actions de solidarité pour réaliser le rêve tant attendu du peuple sahraoui en mettant de la pression sur les hautes autorités marocaines, et à reconnaître l’existence de l’État sahraoui. 
    De son côté, le député maire, Jean Paul Lecoq (villes françaises jumelées avec les villes de la Rasd), a estimé que les liaisons entre la France et le Maroc doivent mettre à jour la question du Sahara Occidental, car elle existaient déjà entre les deux pays à l’époque de Jacques Chirac. Jean Paul Lecoq a également salué la position de l’Algérie vis-à-vis de la Rasd. Il a considéré cette position comme une preuve de la volonté de l’Algérie à contribuer à la libération des pays où les droits de l’Homme sont violés, comme le Sahara Occidental et autres pays de l’Afrique noire. Il a, toutefois appelé les responsables marocains à trouver une solution pacifique pour parvenir à l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    Par ailleurs, ce renouvellement de jumelage des villes algériennes et celles de la Rasd rentre dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Afrique et des accords de coopération entre les villes des deux pays, et a vu la participation de maires et élus de sept villes algériennes et sept autres Sahraouies. Le jumelage de la ville de Boumerdès a été reporté au 5 juillet prochain pour célébrer l’indépendance de l’Algérie.
    Smaïl Ikhelif
    Le Courrier d’Algérie, 25/05/2012