Mois : mai 2012
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Projection au Parlement européen d’un film sur les années de répression au Sahara occidental
BRUXELLES (Parlement européen) – « Les enfants des nuages : la dernière colonie », un film documentaire poignant sur la répression au Sahara occidental et la situation dégradante des droits de l’homme dans les territoires occupés, a été projeté mardi au Parlement européen à Bruxelles, en présence des co-producteurs et des eurodéputés membres de l’intergroupes « Paix pour le peuple sahraoui ».Une heure et demie durant, des images sur la répression des forces marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental prennent le spectateur par la gorge, révélant à l’opinion une situation décrite comme « dégradante » des droits de l’homme dans ces territoires et vis-à-vis de laquelle la communauté internationale, l’Union européenne en premier, manifeste « peu d’intérêt ».Outre la chronologie des 40 dernières années d’occupation, le film fustige le « silence » et la « complicité » de certains dirigeants occidentaux, espagnols et français notamment, et la « dérobade » des autorités marocaines lorsqu’il s’agit de trouver une solution pérenne au conflit au Sahara occidental, basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par voie référendaire.L’Espagne, en tant qu’ancienne force coloniale, et la France, en sa qualité de membre influent du Conseil de sécurité de l’Onu, sont accusés de « bloquer » toute résolution contraignante à l’ONU contre Rabat, en raison de relations diplomatiques « privilégiées » avec le royaume.L’accent est aussi mis sur le fait que la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) soit la seule mission de l’Onu à ne pas avoir de mandat pour faire respecter les droits de l’homme, alors que les forces de l’ordre marocaines au Sahara sont très souvent accusées par des ONG de violations « graves » et « répétées » des droits de l’homme.Lors d’une conférence de presse qui a suivi la projection du film, l’acteur espagnol Javier Bardem a estimé que la projection du film dans l’enceinte même du Parlement européen est en soi une « victoire » pour la cause sahraouie et permet d’informer sur un cas « grave » de violation des droits de l’homme qui devrait interpeller plus d’un.« Il est regrettable de continuer à considérer que la Realpolitik doit passer avant les droits de l’homme et le fait qu’on privilégie des relations économiques avec le Maroc au détriment des droits humanitaires dans les territoires a retardé la solution du conflit », a-t-il dit.Le directeur du film, Alvaro Longoria, a lui aussi, déploré le « silence » de leaders politiques directement concernés par le conflit, signalant que, durant les quatre années de tournage, son équipe a été confrontée à des « blocages ».« J’ai été choqué de ne pas trouver un porte-parole espagnol sur un conflit dont le pays est le premier responsable », a-t-il dit. Pour le directeur du film, ce dernier a pour principal objectif de lancer un appel : « la démocratie est entre les mains de personnes » et « l’exemple du ’printemps arabe’ est à méditer » « Le propos, à travers ce film, est de rappeler à nos dirigeants la nécessité d’œuvrer, sans parti pris, dans le bon sens et d’engager une réflexion sur ce qui se passe réellement au Sahara occidental », a-t-il ajouté, fustigeant le « black-out » observé par les médias en France sur la question.Aux yeux de Mohamed Sidati, ministre sahraoui délégué pour l’Europe, cet évènement est de nature à éveiller l’intérêt des politiciens, journalistes, institutions européennes, diplomates et la société civile, et donc les sensibiliser sur la « tragédie du peuple sahraoui qui subit une occupation illégal du Maroc ».« La présence de Javier Bardem et la projection du film sont des évènements marquants dans la solidarité avec le peuple sahraoui, car ils conforteront le combat du peuple sahraoui et ses amis pour une solution juste et durable pour le Sahara occidental », a-t-il déclaré à l’APS.« Les Enfants des nuages, la dernière colonie » a été présente en février dernier au Festival international du film de Berlin. Selon son directeur de la production, le film sera prochainement diffusé en Russie et au Japon.« Nous lui souhaitons une plus large diffusion, y compris dans des pays non acquis à la cause, comme la France », a-t-il annoncé.APS, 30/05/2012 -
Parlement Européen : Activités agricoles au Sahara occidental
Réponse à ma question écrite sur les activités agricoles au Sahara OccidentalBruxelles, 29 mai 2012La question :Objet : Activités agricoles au Sahara occidentalDans le cadre du débat sur l’accord entre l’Union européenne et le Maroc visant à libéraliser le commerce dans les domaines de l’agriculture et de la pêche, Stefan Füle, commissaire pour l’élargissement et la politique européenne de voisinage, a publié une brochure, qui a été distribuée députés au Parlement européen. Ce document contient les propos suivants: « Pour le moment, il n’y a pratiquement aucune activité agricole dans le Sahara occidental (seuls 300 hectares à proximité de Dakhla) et il n’y a aucune exploitation des ressources agricoles ». L’objectif de cette déclaration était de battre en brèche l’argument selon lequel l’accord affecterait le Sahara occidental.Cependant, l’organisation Western Sahara Resource Watch (WSRW) a publié un rapport intitulé « Les tomates du conflit », qui révèle l’existence de 11 sites agricoles dans le Sahara occidental et fournit la situation géographique de chacun d’entre eux .Selon ce rapport, « tous les sites sont détenus par le roi du Maroc, par des conglomérats marocains puissants ou par des entreprises multinationales françaises. Aucune entreprise n’est détenue par les Sahraouis de l’endroit, ni même par de petites entreprises de colons marocains présents sur le territoire ». Par ailleurs, le rapport souligne que 646 hectares de territoire ont été préparés pour leur exploitation agricole, parmi lesquels 588 hectares sont déjà exploités. Enfin, le gouvernement marocain entend augmenter l’activité agricole à Dakhla dans les années à venir. Son programme agricole régional prévoit d’augmenter la culture des primeurs, en passant des 588 hectares qui y étaient consacrés en 2008 à 2 000 hectares en 2020. Ce programme prévoit également une augmentation de la culture sous serre, qui passera de 36 000 tonnes (en 2008) à 80 000 tonnes en 2013, et 160 000 tonnes en 2020. Cette augmentation de la production sera uniquement destinée à l’exportation. Le nombre de personnes employées dans le secteur agricole de la région est censé tripler d’ici à 2020.La Commission pourrait-elle indiquer d’où proviennent les données qu’elle a fournies concernant les sites agricoles dans le Sahara occidental? A-t-elle lancé une enquête interne afin de déterminer si ces données étaient exactes?Réponse donnée par M. Cioloșau nom de la Commission(23.5.2012)Le processus de négociation et d’adoption de l’accord UE-Maroc pour la libéralisation des échanges dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche a pris environ cinq ans. Les données utilisées par la Commission pour les activités agricoles au Sahara occidental ont été fournies au cours de cette période par l’administration marocaine chargée des questions agricoles.Dans les différents documents fournis et la présentation faite au Parlement européen (sur la base des informations des autorités marocaines), la Commission a indiqué que, selon elle, il existe environ 500 hectares, dont environ 350 hectares sont déjà exploités, contre les 588 hectares communiqués par Western Sahara Resource Watch. Le chiffre le plus récent communiqué par le ministère de l’agriculture du Maroc est de 520 hectares .Les relations entre l’Union européenne et le Maroc sont fondées sur la confiance mutuelle. Dans le passé, nous n’avons eu aucune raison de mettre en cause les informations qui nous ont été fournies sur les terres agricoles au Sahara occidental.Compte tenu de l’écart limité entre les données fournies par les autorités et les ONG en la matière, une enquête interne n’est pas jugée nécessaire. Toutefois, nous aborderons la question avec les autorités marocaines, afin de vérifier si les informations dont nous disposons sont à la fois exactes et à jour.Source : Blog de Nicole Kiil-Nielsen, député au PE -
La première guerre informatique mondiale a commencé
Un groupe d’experts en sécurité informatique vient d’annoncer avoir découvert un nouveau virus informatique, appelé «Flame», retrouvé dans des milliers d’ordinateurs dans tout le Proche-Orient et qui serait l’un des logiciels pirates les plus puissants existant, rapporte l’agence Reuters. L’entreprise Kaspersky Lab, qui a découvert le programme malveillant, a retrouvé des installations du virus remontant à cinq ans mais n’a pas donné de pistes concernant sa conception. Le chercheur en sécurité Roel Schouwenberg décrit le programme en question comme la troisième arme informatique la plus sophistiquée après «Stuxnet», un virus ayant attaqué les installations nucléaire iraniennes en 2010, et son cousin «Duqu», un «malware» spécialisé dans le vol de données.Les recherches du Kaspersky Lab montrent que le plus grand nombre d’ordinateurs infectés se trouve en Iran, suivi de la région israélo-palestinienne, avant le Soudan et la Syrie. Cette découverte par l’un des plus grands éditeurs de logiciels anti-virus pourrait relancer les théories selon lesquelles de nombreux pays auraient d’ores et déjà déployé un arsenal d’armes informatiques. «Si Flame a progressé dans l’ombre pendant cinq ans, la seule conclusion logique est qu’il y a d’autres opérations en cours dont nous ne savons rien», a déclaré Roel Schouwenberg dans une interview.Les chercheurs de la société, basée à Moscou et dirigée par l’expert russe en «malware» Eugene Kapersky, ont déclaré ne commencer qu’à peine à comprendre le fonctionnement de «Flame», du fait de sa complexité, et tout ignorer de son objectif. Le programme contiendrait 20 fois plus de lignes de code que «Stuxnet», responsable de la panne de centrifugeuses nucléaires iraniennes, et 100 fois plus que n’importe quel logiciel pirate classique conçu pour subtiliser des données financières, a expliqué Schouwenberg. «Flame» serait capable de collecter des données, d’intervenir à distance sur les réglages d’un ordinateur, d’activer le micro d’un PC et d’enregistrer une conversation, de faire des captures d’écran et de se connecter à des messageries instantanées.Tout comme «Stuxnet», «Flame» semble exploiter les mêmes failles du système d’exploitation Windows de Microsoft. Roel Schouwenberg ajoute que plusieurs indices laissent à penser qu’il émane des mêmes autorités que les commanditaires de «Stuxnet» et «Duqu». Le chercheur de Kapersky Lab estime que l’attaque informatique était extrêmement ciblée, visant essentiellement des entreprises et des structures académiques. Pas plus de 5 000 ordinateurs n’auraient été infectés selon lui à travers le monde, dont une poignée en Amérique du Nord.Boldizsar Bencsath, qui dirige en Hongrie le Laboratoire de cryptographie et de systèmes de sécurité informatique, à l’origine de la découverte du virus «Duqu», a déclaré que, selon lui, les données montraient que «Flame» pourrait avoir commencé à circuler il y a peut-être huit ans, voire plus. «La chose la plus effrayante pour moi est que si c’est ce dont ils étaient capables il y a cinq ans, je peine à imaginer ce qu’ils conçoivent maintenant», estime pour sa part Mohan Koo, directeur de la société de sécurité informatique britannique Dtex Systems.Agences -
L’homme des sables (Der Sandmann)
L’homme des sables (Der Sandmann)De Peter Luisi, avec Max Rüdlinger, Beat Schlatter, Urs Jucker, Sigi Terpoorten et Kaspar Weiss.
Benno mène une vie ordonnée. Il adore Beethoven et les belles femmes. Sa voisine Sandra, qui chante toutes les nuits dans son café au-dessous de son appartement, l’insupporte. Elle ne ressemble en rien au genre de femme qu’il aime et ses goûts musicaux lui déplaisent fortement. Il ne peut donc s’empêcher de l’insulter régulièrement. Un jour, Benno découvre du sable dans son lit et réalise que c’est lui-même qui perd du sable. Les pertes augmentent de jour en jour. Sa vie ordonnée se transforme en un véritable cauchemar. Lorsqu’il se rend compte que seule Sandra peut le sauver, débute une course désespérée contre la montre?
Aisheen – Chronique de GazaDocumentaire de Nicolas Wadimoff.
«Elle est où la cité des fantômes?», demande l’enfant au gardien du parc d’attractions. «Elle est là, juste là. Mais elle a été bombardée… Tu veux la voir?» C’est par ces mots que commence le film, balade impressionniste dans une Gaza dévastée, au lendemain de la guerre. La cité des fantômes, c’est Gaza…
Prometheus (3D)De Ridley Scott, avec Charlize Theron, Guy Pearce, Patrick Wilson, James Embree et Idris Elba.
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
Wilaya
De Pedro Pérez Rosado, avec Aziza Brahim, Nadhira Mohamed et Memona Mohamed.
Fatimetu est née d’une famille Sahrawi (peuple du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, note de la rédaction) dans le désert algérien. Après avoir été envoyée en Espagne dans une famille d’adoption, elle retourne 16 ans plus tard, suite à la mort de sa mère, dans le camp de réfugiés d’où elle est originaire. Fatimetu y est attendue par son frère, Jatri, qui exige qu’elle s’occupe de leur sœur handicapée, Hayat. S’ennuyant ferme, la jeune femme se lance dans une affaire de transport. Partagée entre sa vie en Espagne et celle dans le désert, Fatimetu ne sait plus vraiment d’où elle vient. Se tissent alors des liens complexes entre les membres de cette grande famille saharienne recomposée. -
Slogans anti-monarchistes lors de la manifestation de l’USFP à Casablanca
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=b-sZmVioIOo]Casablanca.- Les organisateurs ittihadis de la manifestation de dimanche dernier croyaient pouvoir maîtriser la rue et orienter la foule pour se défouler comme dans une parade folklorique contre les barbus de Sa Majesté.Mais, grande a été leur surprise en découvrant que les slogans étaient complètement dirigés contre le vrai pouvoir, à savoir le régime makhzénien et le roi Mohamed VI. Des slogans absolument révolutionnaires et sans nuance dont voici quelques échantillons.La monarchie est pourrie !Ecoute Mohamed VI, bientôt ton tour !Celui qui réprime son Peuple est un traître, celui qui affame son peuple est un traître !Mohamed VI, bientôt ton tour !Révoltez-vous contre ce régime dictatorial !En un seul mot, l’État est pourri, la monarchie est pourrie !Le Peuple veut la chute du régime !Si vous voulez la liberté, réclamez la République !M6 t’as trop vécu, laisse le Peuple vivre un peu !Bien entendu, aucun média de France et de Navarre, pardon, du Makhzen, n’a rapporté ces slogans. Quasiment tous les média français ont préféré titiller les islamistes du gouvernement.on ne sait pas si les dirigeants ittihadis sont restés dans la manif quand ils ont entendu ces slogans.CitoyenURL courte: http://www.demainonline.com/?p=17805 -
Libye et Mauritanie : L’extradition d’Al-Senoussi est la base des relations futures (Abdeljalil)
Les relations futures entre la Libye et la Mauritanie dépendent de la décision des autorités mauritaniennes d’extrader l’ex-chef des renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi, a indiqué le président du Conseil national de transition libyen (CNT).« La décision qui sera prise par les frères en Mauritanie, en ce qui concerne Abdallah Al-Senoussi, sera le fondement des relations futures entre la Libye et la Mauritanie », a affirmé le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, cité mardi par l’agence d’information Lana.M. Al-Senoussi est accusé par le chef du CNT d’être responsable du massacre de la prison d’Abou Salim à Tripoli en 1996, où plus de 1.200 détenus avaient été exécutés. M. Abdeljalil a appelé « le gouvernement, l’opposition et le peuple mauritanien à agir en faveur » de son extradition, selon Lana.Abdallah Al-Senoussi avait été arrêté par les autorités mauritaniennes à l’aéroport de Nouakchott, et faisait l’objet d’une demande d’extradition de la France et de la Libye et d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI). -
Grandes manoeuvres de la diplomatie marocaine contre la RASD
En plus de contester l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross, la diplomatie marocaine s’est engagée, durant ces dernières semaines, dans des manœuvres tous azimuts. Mais partout elles ont fait long feu.Grandes manoeuvres commencées « modestement » en France, à Mantes la Ville, où les deux associations franco-sahraouies, ont été l’objet d’intimidations orchestrées par l’Ambassade du Maroc en France, pour tenter de faire annuler leur initiative culturelle, prévue ce 12 mai, dans une des salles municipales de Mantes la ville. L’intimidation a fait long feu, la soirée s’est tenue, rassemblant plusieurs centaines de personnes, soucieuses d’exprimer en liberté le droit des Sahraouis à l’autodétermination.Au lendemain de l’élection d’un nouveau président, le Maroc, voulait-il envoyer des signes forts et installer la question du Sahara occidental, jusque dans la vie associative et démocratique française ?Les grandes manoeuvres se sont ensuite poursuivies, dans des « cours » plus importantes ! A Paris, où le ministre des Affaires Etrangères marocain, M. Saad Dine El Othmani, entouré de plusieurs conseillers royaux s’est empressé auprès des anciennes et nouvelles autorités françaises, M.Juppé et M. Moscovici, pour s’assurer de la fidélité de la France et recueillir son appui pour faire partir Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général, soupçonné de complaisance à l’égard du Front Polisario.A Washington, d’ »amicales démarches » ont également été entreprises auprès du sous-Secrétaire d’Etat, William Burns, pour décidément se débarrasser d’un Envoyé personnel devenu encombrant. Le dernier rapport du Secrétaire général, ne fait-il pas mention de drapeaux marocains autour de la mission de l’ONU peu conformes à l’indispensable neutralité d’une mission de paix ou de difficultés de liaison entre El Aïoun et New-York du fait d’interventions marocaines peu appropriées ?Rendez-vous maladroits, précipités en France surtout, puisque sollicités avant la nomination du nouveau ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius. Enfin, le jour même de son investiture, une « fuite » en forme de provocation faisait connaître la position du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, exprimée quand il présidait le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. N’est-ce pas aussi la position régulièrement rappelée par les Nations unies, tant par le Conseil de sécurité que par l’Assemblée générale ?Manoeuvres et intimidations du pouvoir marocain ont fait long feu ! Christopher Ross qui défend avec conviction une position équilibrée doit pouvoir poursuivre sa mission et créer les conditions de réelles négociations qui permettent d’arriver à l’autodétermination des Sahraouis. La France avec une vision renouvelée de son rôle au Maghreb, ne pourra que lui faciliter cette tâche si difficile.CE TEXTE VOUS A ETE PROPOSE PAR PAMBAZUKA NEWS* Ne vous faites pas seulement offrir Pambazuka ! Devenez un Ami de Pambazuka et faites un don MAINTENANT pour aider à maintenir Pambazuka LIBRE et INDEPENDANT ! http://www.pambazuka.org/fr/friends.php** Ce texte est de l’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie démocratiquePambazuka News, 28 may 2012 -
La répression se poursuit au Sahara occidental
13 citoyens blessés dans une intervention musclée des forces marocainesApparemment le Maroc ne lésine sur aucun effort pour réprimer les populations sahraouies dans les terres non libérées. Tous les moyens sont de mise pour asseoir son emprise colonialiste. Faisant fi de la communauté internationale et mettant derrière le dos tous les rapport accablants de violations des droits humains au Sahara occidental, la machine répressive du makhzen vient confirmer son caractère belliqueux vis-à-vis des manifestants sahraouis. Bilan : 13 citoyens ont été blessés et deux autres arrêtés, suite à une intervention musclée et violente des troupes d’occupation, en réponse à une manifestation pacifique organisée par des citoyens sahraouis, en fin de la semaine dernière dans la rue Tantane à Layoune occupée, a indiqué dimanche l’agence de presse sahraouie SPS. Selon la même source, les forces du dispositif répressif marocain ont sauvagement agressé des dizaines de citoyens sahraouis qui protestaient contre l’arrestation d’un enfant mineur pour sa participation à une manifestation pacifique organisée par des élèves du primaire. Les forces marocaines de répression, indiquera l’agence, ont déployé des engins paramilitaires pour encercler les manifestants avant de prendre d’assaut le domicile familial du citoyen sahraoui Lefdhil Ould El Khalil et agressé sa femme et ses filles. Par ailleurs, des témoignages de citoyens sahraouis diffusés samedi soir par la télévision sahraouie ont attesté que les forces de police marocaines étaient armées d’épées et n’avaient pas pris en considération l’état de la dame malade chronique, précisant que les forces de l’ordre proféraient des propos racistes et prétendaient être soutenues par des autorités supérieures. Les forces d’occupation marocaines ont arrêté les dénommés Mebarek Ould Akik et Ali Salem Ould El Kouri après la manifestation avant de les transférer vers l’un des postes de police où ils ont subi les pires traitements et des heures d’interrogatoire.Cette intervention s’est faite quelques jours seulement après le retrait de confiance du royaume chérifien à l’envoyé spécial de l’Onu à la région en l’occurrence l’Américain Christopher Ross. Dans sa dernière résolution, la 2044 du 24 avril, le Conseil de sécurité de l’ONU a qualifié le statu quo en vigueur d’inacceptable et réaffirmé son soutien à Christopher Ross quant à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties.Le Royaume chérifien ne déroge pas à ces pratiques. Rappelons que par le passé, le Maroc a, à maintes reprises, recouru à la force pour étouffer les élans libérateurs du peuple sahraoui et pour asseoir sa logique colonialiste. Pour rappel, la répression marocaine du camp de Gdeim Izik, installé par les Sahraouis à quelques kilomètres d’Al Ayoun, en novembre 2010, s’est soldée par la mort du jeune sahraoui, Babi Mahmoud Gargar, et des dizaines de personnes ont été blessées lors des manifestations pacifiques déclenchées par les Sahraouis au moment où les forces armées de l’occupation procédaient à son démantèlement.Par Kamal Lembrouk -
La feuille de route esquissée par Messahel
par Kharroubi HabibQuelques jours avant de quitter l’Elysée suite à sa défaite à l’élection présidentielle remportée par le socialiste François Hollande, Nicolas Sarkozy avait publiquement admis et reconnu que rien ne pouvait se faire sans l’Algérie au Sahel et particulièrement au Mali, en proie à un désordre chaotique dû à la rébellion ayant pris le contrôle de sa partie Nord et à la désintégration de l’autorité étatique centrale du pays.Avant de faire ce constat, le désormais ex-président de la République française avait développé une politique et pris des initiatives visant à contrecarrer l’influence algérienne dans la région. Sous sa férule, la diplomatie française s’est mise en travers des efforts déployés par les autorités algériennes en vue d’instaurer la coopération entre les Etats de la région dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les trafics en tous genres qui sévissent au Sahel, mais aussi en vue du développement économique et social de cette zone, en réponse aux attentes de populations au dénuement total.La situation chaotique et menaçante pour tous les Etats de la région que vit présentement le Mali fait que l’Algérie est ouvertement sollicitée pour intervenir dans ce pays voisin devenu une poudrière dangereuse.Jusque-là, l’Algérie s’est contentée du rôle d’observateur vigilant de ce qui se passe dans le Nord Mali et de donner son approbation diplomatique aux initiatives de la communauté internationale visant à hâter le retour de l’ordre constitutionnel au Mali et à faire avorter la partition de fait du Mali opérée par les groupes armés dans le nord du pays.Le développement qui vient de se produire au Nord Mali sous la forme d’une fusion entre le MNLA touareg et l’organisation armée islamiste dénommée « Ansar Eddine », avec pour objectif annoncé la création d’un Etat islamiste en Azawad, et le constat que la médiation menée à Bamako par la Cedeao ne débouche sur rien, font que l’Algérie est tentée de sortir de l’expectative dans laquelle elle s’était cantonnée. Avant cela, les autorités ont voulu jauger les réactions internationales à une plus grande implication de l’Algérie dans la crise malienne. Ce dont s’est chargé notre ministre chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, dans une rencontre entre lui et une délégation de l’Union européenne (UE) composée des chefs de Missions diplomatiques accréditées en Algérie.A cet aréopage d’ambassadeurs, le ministre algérien a esquissé une véritable « feuille de route » dont la mise en œuvre permettra, du point de vue algérien, la sortie de la crise du Mali. Les urgences posées par la situation au Mali sont, selon Messahel : le parachèvement du processus de retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place d’un gouvernement consensuel fort et légitime, de même que la préservation de l’intégrité et de la souveraineté du Mali, le règlement de la question du Nord à travers l’organisation d’un dialogue avec les rebelles pour la prise en charge de leurs revendications légitimes, et enfin la prise en charge de la question humanitaire et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.Si donc l’Algérie est sollicitée pour apporter son indispensable contribution à la crise malienne, elle a fait connaître dans quel cadre et pour quels objectifs elle s’engagera.Le Quotidien d’Oran, 29/05/2012 -
VIVA World Cup 2012, match d’ouverture choc !
L’équipe nationale du Sahara Occidental rencontrera le Kurdistan en match d’ouverture de la VIVA World Cup 2012™.Football engagé, la N.F-Board (Non Fifa Board) réconcilie les peuples autour du ballon rond. C’est le Kurdistan qui cette année accueille et invite les participants à la compétition.Le 4 juin, à Erbil, après la cérémonie d’ouverture, le Sahara Occidental jouera à 20h la très forte équipe du Kurdistan.Habitués au désert, au sable et à la poussière, les Sahraouis devront s’acclimater rapidement pour affronter les Kurdes sur leur terrain.Les groupes sont :Groupe 1 : Kurdistan, Sahara Occidental, OccitanieGroupe 2 : Zanzibar, Rhétie, Eelam TamoulGroupe 3 : Chypre Nord, Darfour, ProvenceEn 2010, le président de la Fédération Sahraouie, Chej Sidi, que tout le monde appelle Tigana, a choisi son entraîneur Sidahmedergueibi AHMEDBABA HAIAI et l’a chargé de sélectionner l’équipe nationale.184 jeunes joueurs ont participé aux journées de sélection, et 22 ont été retenus.La fédération nationale de football du Sahara Occidental, comme la République Sahraouie et 200 000 sahraouis, est en exil dans les campements de réfugiés situés dans le désert du sud-ouest algérien.Les entraînements de l’équipe nationale ont lieu sur les terrains de Smara ou Aousserd. La zone est désertique et le climat froid l’hiver, chaud à très chaud et sec l’été. L’amplitude thermique est de 50°c sur l’année. Les joueurs, tous amateurs, jouent dans les clubs des willayas sahraouies Wifak Auserd, Summud, Farsia, Amgala, Wifak Birlehlu.Le Sahara Occidental est la dernière colonie d’Afrique. À l’ouest du mur de 2700 km qu’il a construit, le Maroc tente d’imposer par la force et la violence sa présence, frappe les autochtones et vole les ressources naturelles. Les sahraouis qui ont fuit la colonisation en 1975 sont en exil depuis cette date.Même terrain et même climat pour les entraînements de l’équipe nationale dans le territoire libéré du Sahara Occidental, vaste désert très miné.L’endurance à la chaleur sera un atout pour l’équipe Sahraouie le 5 juillet à 17h, sur le stade Ararat Stadium, de Salahaddin, à 30 kilomètre d’Erbil, lors du match contre l’Occitanie.Les matchs seront retransmis par la télévision du Kurdistan en direct. De nombreux journalistes et TV du monde sont attendus, notamment Canal+.Pour une fois, la géopolitique n’aura pas le dernier mot, et des équipes qui ne peuvent pas se rencontrer habituellement vont pouvoir faire connaissance grâce au foot.Avec en prime les encouragements du président de la FIFA, Joseph S. Blatter.APSO, 28 mai 2012