Mois : mars 2012

  • Las Naciones Unidas y la descolonización…

    Más de 80 naciones cuyos pueblos estaban anteriormente bajo el dominio colonial han pasado a formar parte de las Naciones Unidascomo Estados soberanos independientes desde que se fundó la Organización mundial en 1945. Además, muchos otros territorios han alcanzado la libre determinación mediante la asociación política con otros Estados independientes o mediante la integración con otros Estados. Las Naciones Unidas han desempeñado un papel fundamental en esa transformación histórica
    En la actualidad aún quedan 16 territorios no autónomos. Éstos son: Anguila, Bermudas, Gibraltar, Guam, Islas Caimán, Islas Malvinas (Falkland) , Islas Turcas y Caicos, Islas Vírgenes Británicas, Islas Vírgenes de los Estados Unidos, Montserrat, Nueva Caledonia, Pitcairn , Sáhara Occidental, Samoa Americana, Santa Elena y Tokelau.
    Las actuales Potencias administradoras son los Estados Unidos, Francia, Nueva Zelandia y el Reino Unido. La Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) tiene a su cargo la organización de un referéndum en el Sáhara Occidental. 
  • Las mil caras del PSOE frente al conflicto del Sáhara Occidental

    Paloma Casaseca. El diario El País publicaba las declaraciones de dos destacados miembros del PSOE sobre el conflicto saharaui, tras la celebración de la IV Comisión de la Asamblea General de la ONU sobre descolonización. Intervenciones enfrentadas que revelan posturas radicalmente opuestas sobre la que fuera provincia española hasta 1975. 
    El primer turno fue para Rosario García Díaz, diputada autonómica extremeña y presidenta del grupo parlamentario español Paz y Libertad para el Pueblo Saharaui, quien recordó la urgencia de un referéndum de autodeterminación “en el que el pueblo saharaui pueda decidir libre y democráticamente su futuro”. Momentos después, el que fuera hasta hace poco secretario general de la agrupación del PSOE en Las Palmas, Rafael Esparza Machín, señaló “los múltiples errores cometidos por el Polisario” y apoyó la oferta marroquí de imponer una autonomía calificándola como “interesante”. 
    Posturas encontradas que revelan la falta de acuerdo en el seno del Gobierno sobre temas tan delicados como la descolonización del Sáhara. Si bien la existencia de opiniones divergentes pone de manifiesto la loable ambición democrática del partido socialista, es necesaria una coherencia mínima entre las mismas, que permita desarrollar acciones prácticas encaminadas hacia la resolución del conflicto saharaui.
    Un problema que continúa pendiente desde hace más de 30 años, en los que España no ha sido capaz de tomar una postura clara, activa y eficaz. Rectifico, el Gobierno Español. Porque la sociedad española sí tiene muy presente cuál es su postura; el apoyo que reciben las campañas puestas en marcha por la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS) habla por sí sólo.
    Este desajuste termina dando lugar a situaciones esperpénticas. En julio de 2008, gracias a la campaña anual “Vacaciones en Paz”, familias de toda España acogían en sus casas a niños saharauis de entre 4 y 12 años de edad durante el periodo estival. Mientras, nuestro Gobierno regalaba a Marruecos seis torpedos MK 46 MOD. 2 y aprobaba la entrega de ocho juegos de lanzadores de bombas de avión para su cesión a las Fuerzas Armadas marroquíes; con el fin de “mejorar las relaciones bilaterales”. Amnistía Internacional, Greenpeace, Intermón Oxfam y la Fundació per la Pau denunciaron entonces que España incumplía de esta manera la Ley de comercio exterior de material de defensa y doble uso. Dicha ley, prohíbe operaciones de exportación a países que padezcan conflictos o que puedan usarlas para atentar contra la dignidad del ser humano. 
    Así, se revela inminentemente necesario que el gobierno escoja una postura y la defienda de manera activa para la una posible resolución del conflicto saharaui.
    Ciento cincuenta mil personas esperan esa respuesta desde hace más de treinta y tres años. Yo, que apenas cuento veinte, la exijo.
    Diario Ya, 7/3/2012
  • Insoutenabilité de l’ONU dans les camps de réfugiés de Tindouf

    L’ONU dit chercher la durabilité dans ses travaux et programmes, qu’il cherche à «l’intégration des dimensions sociales, économiques et environnementaux du développement durable dans l’élaboration des politiques aux niveaux international, régional et national”. Et de l’ONU pour l’enfance, l’UNICEF, indique sur son site que «l’UNICEF a travaillé à partir de sa fondation, le programme de nutrition visant à satisfaire les droits de chaque enfant à une nutrition adéquate,” parce que “les avantages nutritionnels de bonnes familles, leurs communautés et le monde dans son ensemble. “
    Mais ces principes ont apparemment pas été appliquée dans les camps de réfugiés de Tindouf. Voici environ 150.000 Sahraouis ont été dans un exil désert pendant 35 ans, depuis leur pays d’origine, le Sahara occidental, a été envahi par le Maroc. Au cours des 25 dernières années, le Programme alimentaire mondial (PAM) a dépensé plusieurs millions de dollars sur le maintien des Sahraouis dans les camps de la famine – bien que la malnutrition dans les camps est encore largement répandues des fonds et le PAM pour les camps sont en baisse. Selon le PAM, «les possibilités pour l’autonomie dans le rude, l’environnement désertique isolée où le [] de réfugiés de Tindouf sont situés les camps sont extrêmement limitées, ce qui oblige les réfugiés à compter sur l’aide internationale pour leur survie. Les taux de malnutrition restent élevés, avec la malnutrition aiguë à un niveau critique de 18,2 pour cent, la malnutrition chronique à 31,4 pour cent et l’insuffisance pondérale à 31,6 pour cent. “
    Mais jusqu’à ce qu’il soit mis fin abruptement à la fin 2007, l’UNICEF a lancé un projet de famille réussie et apparemment durable jardin dans les camps. Le projet a vu 1200 jardins familiaux construits dans des conditions extrêmement défavorables des conditions agricoles, les légumes et les arbres fruitiers sont produites au moyen d’eau minimum et apports d’engrais, en utilisant des conditionneurs de sol à l’eau de stockage et les techniques agricoles enseignées aux familles participantes et les enfants des écoles. “Tout observateur neutre comprendre qu’il ya une énorme différence entre l’aide alimentaire d’expédition pour les camps de réfugiés depuis 35 ans, tout comme le PAM, et la création de la production alimentaire locale d’une manière durable, tout comme le projet de l’UNICEF», explique le professeur Willem Botanique Van Cotthem, qui était un consultant de l’ONU sur le projet scientifique des jardins de 2005 à 2007
    Van Cotthem est encore perplexe pourquoi l’ONU a pris fin brusquement le projet. «L’enthousiasme des succès avec les jardins familiaux dans les camps a été sans précédent,» dit-il. “Tous les ministres sahraoui et le président lui-même exprimé leur espoir que l’UNICEF continuerait de ce projet magnifique jusqu’à ce que chaque famille de réfugiés a eu son propre jardin.”
    Et la raison pour laquelle les terminaisons du projet n’était pas un manque d’information des réalisations du projet, il insiste sur le fait, ni aucun des doutes au sujet de ses réalisations. “Les membres du personnel de l’UNICEF, le HCR et le Programme alimentaire mondial a visité les camps à plusieurs reprises pour observer les progrès réalisés. Les médecins et les consultants de l’UNICEF confirmé à plusieurs reprises que la consommation d’aliments frais et de fruits a eu un effet très positif sur le niveau de malnutrition. “
    Jardins familiaux à petite échelle qui produisent des aliments frais sont largement acceptés comme étant une partie importante d’une production alimentaire de succès, et ensuite sur l’apport nutritionnel des populations du désert comme dans les camps de réfugiés de Tindouf, et ils sont aussi un moyen moins coûteux et plus durable de fournir des aliments que de l’expédier à l’étranger, Van Cotthem insiste sur le fait. “Une production croissante de fruits et légumes constitue l’étape embryonnaire d’un potentiel de développement du marché local dans les camps», dit-il. “Et la formation des réfugiés dans les techniques agricoles et horticoles, comme un groupe d’experts et de techniciens ne, est un investissement rentable dans les connaissances et les compétences qui est applicable dans toute situation future, même si le litige avec le Maroc s’installe et le retour des réfugiés. “
    Selon Van Cotthem, la raison donnée pour mettre fin au projet était un attentat d’Al-Qaïda exécuté terroriste contre un bâtiment de l’ONU à Alger qui a tué plus de 60 personnes, dont 17 membres du personnel des Nations Unies – une attaque de l’ONU Le Secrétaire général Ban Ki-moon a appelé un ” abjecte grève lâche. “” Et si le manque de fonds est la raison pour arrêter le projet de jardin », explique Van Cotthem,« alors on ne peut pas comprendre pourquoi un projet pour le développement durable de la production alimentaire locale est à l’arrêt en faveur de la nourriture d’expédition. “
    Et Van Cotthem est persuadé que les résultats de cette omission, en plus de compressions de l’aide alimentaire, sont et seront désastreuses. «La malnutrition et la faim augmentera sera imminente. Déjà en 2007-08, le niveau des stocks alimentaires dans les camps a été catastrophique. Mais les organisations internationales sont pleinement en mesure de compenser la réduction dans les aliments expédiés en offrant les Sahraouis la possibilité de développer un nombre maximum de jardins. “
    Dans le même temps, les Sahraouis eux-mêmes et des initiatives privées telles que le «être leur voix»-programme, qui va des jardins familiaux à petite échelle, ont tenté de combler le vide laissé par l’ONU. Mais comme les Sahraouis sont à court d’argent et les ONG axées sur les programmes reposent essentiellement sur des dons privés à une crise des réfugiés pour la plupart inconnus, la capacité et la portée de ces projets n’est pas suffisante.
    Par Peter Kenworthy, de Afrika Kontakt
  • A GHAZA, IL N’Y A QUE DES CHIENS ECRASES

    par K. Selim
    Il faut armer Ghaza ! Cette idée, dérangeante, perturbante, coupable de «manquer de tact», c’est un Palestinien, Abdelbari Atwan, qui l’a émise en direction de l’Arabie Saoudite et du Qatar. Deux pays qui, ainsi que personne ne l’ignore, fournissent déjà des armes à l’opposition syrienne en lutte contre le régime de Bachar Al-Assad. Ceux qui lisent régulièrement Al-Qods Al-Arabi savent que M. Atwan n’est d’aucune complaisance à l’égard du régime de Bachar Al-Assad. 
    Son appel, qu’il sait vain, à armer Ghaza n’est pas destiné à faire de la contre-propagande en faveur de la dictature syrienne. C’est celui d’un Palestinien indigné qui ne peut s’empêcher de constater – et nous avec lui – que les meurtres que commet Israël contre les siens à Ghaza sont en train de passer sur les chaînes de TV «révolutionnaires» du Qatar et de l’Arabie Saoudite dans la rubrique des chiens écrasés. Il constate aussi qu’aucun responsable arabe n’a eu l’ombre d’un état d’âme en entendant une porte-parole du département d’Etat américain dénonçant vigoureusement les «terroristes» palestiniens qui se font massacrer. Les malheureux Syriens qui font face à la répression du régime en place ont beaucoup «d’amis» qui bougent, fournissent des armes, mettent des chaînes satellites à disposition. 
    Certains Etats arabes dénoncent même avec une vigueur remarquable l’usage «immoral» du veto par les Russes et les Chinois… Ce serait fastidieux d’énumérer le nombre de veto américains contre des résolutions du Conseil de sécurité sur le dossier palestinien. Il est facile de constater que les dénonciations arabes contre le veto US sont rares et d’une mollesse qui tranche avec la sévérité des admonestations adressées à Moscou. Il est clair que tous les peuples finissent pour des raisons plus ou moins morales à se trouver des «amis» chez les puissants. Sauf les Palestiniens. Ils ont droit à des discours sans fin. Des régimes arabes font parfois, sans agir, dans la surenchère verbale sur la cause des Palestiniens. Cela ne change rien au fait que depuis 64 longues années les Palestiniens sont seuls, sans amis. Sans frères. Et cela fait des décennies qu’ils mènent un combat inégal et se heurtent à l’intransigeance des Américains sans que les Arabes se décident à dire basta. C’est plus aisé de s’attaquer aux Russes, ces «athées», ces «communistes sans Dieu», n’est-ce pas ? 
    Cela fait 64 longues années que les Palestiniens se font tuer et se font traiter de terroristes. Pourquoi donc n’auraient-ils pas droit, comme les Tunisiens, les Egyptiens et les Syriens, à leur «printemps»? Les gouvernements arabes ne peuvent même pas justifier leur silence actuel par le fait que des groupes palestiniens auraient pris l’initiative de rompre le cessez-le-feu de fait qui régnait à Ghaza. Cette rupture est venue d’Israël qui a assassiné un dirigeant des comités de résistance populaire. Il y a eu une réunion de la Ligue arabe. Elle n’était pas «officiellement» consacrée à Ghaza mais à la Syrie et donc la Ligue arabe n’a rien dit sur le sujet ! La Ligue des Etats arabes respecte scrupuleusement son ordre du jour, il n’est pas question de se laisser entraîner dans ces agaçantes infos sur les chiens écrasés de Ghaza. 
    Non, les Arabes n’ont rien à dire ! Le Qatar et l’Arabie Saoudite ne donneront pas des armes à Ghaza. Il ne peut en être question même si Hamas a pris le risque de faire valoir son appartenance idéologique en s’alignant avec les régimes du Golfe et les Frères musulmans contre la Syrie et l’Iran. Il n’en peut être question car les Palestiniens font l’objet d’un veto américain permanent qui, pour les régimes du Golfe, ne peut être ni contesté ni dénoncé.
  • AQMI offre plus de 100 millions d’euros pour « s’acheter » la rébellion targuie : les risques d’un « deal »

    Depuis le début de la sédition au Mali, Al- Qaïda au Maghreb a tenté un rapprochement stratégique -non idéologique avec la rébellion malienne. Pour Aqmi, l’enjeu était clair et important à la fois : si les rebelles arrivent à contrôler le Nord du Mali ce sera loisible dès lors de se mouvoir avec aisance et d’étendre alors les activités subversives vers des pays voisins. Si la présence d’Aqmi aux côtés des rebelles touareg lors de l’attaque d’Aguelhoc et de Tessalit, il y a quelques semaines, est contestée par le Mouvement Azawad, nul ne peut contester la couche salafiste qu’une autre rébellion, dans le même moment, en l’occurence le Mouvement «Ansar Eddine», a mis sur elle-même. Évidemment, la rébellion n’est pas unie, loin s’en faut. On est en face, aujourd’hui, à trois types de colonnes armées qui veulent marcher sur Bamako. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, «Ansar Eddine», d’Iyad Ag Ghali et un demimillier d’anciens militaires qui formaient la «Colonne africaine» de Kadhafi. Entre ces mouvements séditieux se sont incrustés divers réseaux de contrebandiers de cigarettiers et de trafiquants d’armes. 
    Aqmi, dans tous les cas de figure, profite au maximum des brèches et surtout de la fragilité de la sédition. Et la fragilité pour la rébellion targuie est générée, soit par le manque d’armes, soit par le manque de financement. Or, pour l’un, comme pour l’autre de ces deux soucis de la rébellion, Aqmi offre une aide conséquente, «ici et maintenant», avec les contreparties qui s’imposent, évidement. Les tentatives d’Aqmi de gagner la confiance du Mouvement national pour la libération de l’Azawad n’échappent à personne, et Alger met Bamako en garde surtout sur ce plan-là. Dernière «amourett» : Aqmi vient de relâcher un gendarme mauritanien, d’origine azawadie, appartenant effectivement à une tribu azawadie. Même si le Mnla refuse une aide militaire ouverte, pour le moment, des attaques d’Aqmi ont été perpétrées ces dernières semaines ciblant des troupes maliennes et ce, en guise de «soutien». 
    Une étude académique française soutient que la totalité des rançons versées à la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique a été estimée à environ 183 millions d’euros. Selon cette étude, les rançons ont été versées pour la libération de 80 otages occidentaux qui ont été enlevés durant les cinq dernières années. Un chercheur français a révélé des chiffres faisant état que la branche d’Al-Qaïda au Sahara et au Sahel perd environ 600 de ses membres par an -chiffre largement exagéré, du reste-, toutefois, cela n’a pas réduit les capacités de mobilisation de l’organisation terroriste, parce que justement, l’argent des rançons permet de régénérer l’organisation, de s’acheter de nouveaux fiefs, des alliances, des caches, des armes, des hommes de main, des passeurs et de recruter de nouvelles troupes. Aujourd’hui même, Areva et Vinci seraient prêtes, selon des intermédiaires maliens, à débourser près de 50 millions d’euros pour «récupérer» les six ressortissants enlevés au Niger et au Mali, dont quatre ingénieurs d’Areva.
    F. O. 
    Le Courrier d’Algérie, 13/3/2012
  • Le passeport malien très convoité par les candidats à l’immigration africains

    Quelques jours seulement après l’arrestation d’un baron de la drogue de nationalité marocaine, recherché par Interpol, les éléments de la police des frontières ont interpellé vendredi dernier, à proximité du poste frontalier «Akid Lotfi», un immigré clandestin de nationalité guinéenne, qui tentait de s’introduire en territoire marocain muni d’un passeport malien, avec lequel il est entré régulièrement sur le territoire algérien, via les frontières sud du pays. 
    Selon les services de la police des frontières, plusieurs cas similaires ont été élucidés, car les immigrés clandestins subsahariens convoitent le passeport malien, qui fait l’objet d’un grand trafic actuellement au Mali. Ce passeport est devenu très prisé. Et pour cause! Les Maliens ne sont pas soumis au visa pour entrer sur le territoire algérien, contrairement aux autres pays subsahariens. De ce fait, les candidats à l’eldorado européen via l’Algérie, s’arrachent ce passeport auprès des réseaux de trafic de passeports au Mali.
    Ouest Tribune, 13/3/2012
  • L’immigration : l’obsession de Sarkory

    Les autres candidats estiment que le Nicolas Sarkozy devrait plutôt faire un bilan de son règne et se pencher sur les problèmes d’ordre socio-économique des Français.
    «C’est pas l’école, c’est pas la santé, c’est pas le pouvoir d’achat, c’est pas le logement, c’est pas les transports, c’est pas les bouchons en Ile-de-France, c’est pas les transports collectifs, c’est pas tout ça : c’est l’immigration ! C’est par ces phrases qu’a réagi, ce matin, le porte-parole du Parti socialiste ( PS), Benoît Hamon, au discours du président-candidat, Nicolas Sarkozy qui a menacé, hier, de sortir la France de l’espace Schengen.
    «Ce qui est derrière tout ça, c’est l’obsession de Nicolas Sarkozy qui consiste à dire depuis le début de sa campagne présidentielle que le problème central de la France c’est l’immigration», a jouté le porte-parole du PS. Pour le candidat socialiste François Hollande, favori des sondages, le chef de l’Etat ne parle ni de son bilan ni de ses projets et est dans une fuite en avant électoraliste. «On a eu ni l’expression de sa fierté de ce qu’il avait fait ni la présentation de ce qu’il nous proposait», a-t-il dit hier sur M6. «C’est un candidat qui est aujourd’hui dans une fuite en avant.» 
    Le socialiste Michel Sapin a vu chez Nicolas Sarkozy une «posture» mais pas de projet. «Une fois encore, celui qui a été président de la République pendant cinq ans s’aperçoit au bout de cinq ans qu’il y a un sujet très important qu’il faut maintenant traiter (…) Mais pourquoi ne l’a-t-il pas traité ?», s’est-il interrogé ce matin sur France Inter. Le centriste François Bayrou a ironisé sur la menace de quitter Schengen. «Entre la Belgique et la France, entre l’Allemagne et la France, entre l’Italie et la France, on va remettre les barrières repeintes en blanc et rouge et les douaniers vont être recrutés de nouveau», a-t-il dit, ce matin, sur RTL.»Tout ça n’aura pas lieu et tous ceux qui nous écoutent savent que ça n’aura pas lieu», a ajouté le président du Mouvement démocrate. 
    Dans l’ensemble, les concurrents de Nicolas Sarkozy l’accusent de fuir le débat sur les questions essentielles en prétendant que l’Europe et l’immigration sont les sources des problèmes de la France. Le président-candidat n’a quasiment pas abordé les thèmes du chômage ou des finances publiques, jugés prioritaires par les Français, lors de son meeting hier à Villepinte, préférant lancer un ultimatum à l’Europe sur les accords de Schengen sur la circulation des personnes. Il a menacé de «suspendre la participation» de la France si un «gouvernement politique de Schengen» n’était pas mis en place «dans les douze mois». «Les accords de Schengen ne permettent plus de répondre à la gravité de la situation. Ils doivent être révisés. Il faut mettre en œuvre pour Schengen une réforme aussi structurelle que celle que nous venons de mettre en œuvre pour l’euro», a lancé le président-candidat, pour qui «on ne doit pas laisser la gestion des flux migratoires entre les seules mains des technocrates et des tribunaux». Il a plaidé pour «des instruments de gestion des crises qui permettent d’assister les pays confrontés à des circonstances exceptionnelles et un front commun dans la lutte contre l’immigration clandestine».
    Info-Soir, 13/3/2012
  • L’;ONU APPELLE À UNE COOPÉRATION RENFORCÉE POUR LUTTER CONTRE LA DROGUE

    New York, Mar 12 2012. -Une coopération régionale renforcée est indispensable pour faire face à la menace des drogues illicites, a déclaré lundi le Directeur exécutif de l’;Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Youri Fedotov, à l’;ouverture de la 55ème session de la Commission sur les stupéfiants (CND) à Vienne.
    « Nous sommes confrontés à une menace transnationale représentant 320 milliards de dollars, soit environ 0,5% du PIB mondial, » a dit M. Fedotov lors de cette session qui doit durer jusqu’;au 16 mars.
    Des ministres et des responsables de la lutte anti-drogue de 53 États membres doivent examiner divers sujets, notamment la disponibilité de stupéfiants et de substances psychotropes à des fins médicales et scientifiques et la prévention du détournement de produits chimiques pour la fabrication de drogues illicites. La CND est le principal organe politique des Nations Unies qui s’;occupe des drogues illicites.
    Le Directeur exécutif de l’;ONUDC a exhorté les États à intensifier leurs stratégies de prévention dans le cadre d’;une réponse globale à la demande, à l’;approvisionnement et au trafic de drogues.
    « À l’;heure actuelle, la balance entre nos efforts concernant l’;offre et ceux concernant la demande penchent en faveur de l’;offre. Nous devons rétablir l’;équilibre. La prévention, le traitement, la réadaptation, la réinsertion et la santé doivent être reconnus comme des éléments clés de notre stratégie », a-t-il dit.
    M. Fedotov a appelé les États à reconnaître que la dépendance aux drogues est une maladie. Selon lui, on a la preuve que le traitement est plus efficace que la répression pour relever ce défi de santé publique qui coûte la vie à environ 250.000 personnes chaque année.
    Le Directeur exécutif a mis en exergue les initiatives régionales initiées par l’;ONUDC dans le cadre de la responsabilité partagée par les nations consommatrices de drogues et les nations productrices pour lutter contre les menaces à la sécurité posées par le trafic de drogues illicites.
    L’;ONUDC a lancé un programme régional pour l’;Afghanistan et les pays voisins afin d’;aider à créer une large coalition internationale pour combattre le trafic d’;opiacés, la culture du pavot et la production d’;opium. L’;ONUDC va bientôt lancer un nouveau programme régional pour l’;Europe du sud-est, qui mettra l’;accent sur la « Route des Balkans » de l’;héroïne.
    L’;agence onusienne a également lancé un groupe de travail mixte à l’;aéroport de Dakar, au Sénégal, qui relie 20 aéroports en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Afrique et en Europe. Ceci constitue un progrès important dans l’;échange d’;informations sur le trafic transatlantique de cocaïne, selon M. Fedotov.
    « Laissez-moi être clair : il ne peut y avoir aucune réduction du trafic de drogues, sans réduction de la demande de drogues. Il faut faire davantage pour faire face à cette question de la demande », a-t-il conclu.
  • Insostenibilidad de las Naciones Unidas en los campos de refugiados de Tinduf

    La ONU dice que busca la sostenibilidad en su trabajo y los programas, que busca “la integración de las dimensiones sociales, económicas y ambientales del desarrollo sostenible en la formulación de políticas en los planos internacional, regional y nacional”. Y los niños de las Naciones Unidas del Fondo, el UNICEF, dice en su página web que “UNICEF ha trabajado desde su fundación en los programas de nutrición dirigida a cumplir el derecho de todo niño a una nutrición adecuada”, porque “los buenos beneficios de nutrición familias, sus comunidades y el mundo en su conjunto. “
    Pero estos principios no han sido aplicados al parecer en los campamentos de refugiados de Tinduf. Aquí unos 150.000 saharauis han estado en un exilio del desierto durante 35 años, desde su tierra natal, el Sáhara Occidental, fue invadido por Marruecos. En los últimos 25 años, el Programa Mundial de Alimentos (PMA) ha gastado muchos millones de dólares en mantener a los saharauis en los campamentos de hambre – a pesar de la malnutrición en los campamentos de los fondos sigue siendo generalizada y el PMA a los campamentos está disminuyendo. Según el PMA, “oportunidades para la autosuficiencia en el ambiente hostil, aislada en el desierto donde el [de refugiados de Tinduf] campamentos se encuentran son muy limitados, lo que obligó a los refugiados a depender de la asistencia internacional para su supervivencia. Las tasas de malnutrición siguen siendo elevadas, con desnutrición aguda en un nivel crítico de 18,2 por ciento, la desnutrición crónica en el 31,4 por ciento y el bajo peso al 31,6 por ciento. “
    Sin embargo, hasta que terminó abruptamente a finales de 2007, el UNICEF publicó un proyecto de la familia de jardín, aparentemente exitosa y sostenible en los campamentos. El proyecto vio 1200 huertas familiares construidas en las condiciones agrícolas sumamente adversas, verduras y árboles frutales que se producen por medio de agua mínimo y de fertilizantes, utilizando especiales de siembra de agua acondicionadores del suelo y las técnicas agrícolas enseña a las familias participantes y los niños de la escuela. “Cualquier observador neutral se entiende que hay una diferencia dramática entre envío de ayuda alimentaria a los campamentos de refugiados desde hace 35 años, así como el PMA, y la creación de la producción local de alimentos de manera sostenible, así como el proyecto de UNICEF”, dice el profesor Willem Botánica Van Cotthem, quien fue asesor científico de Naciones Unidas sobre el proyecto de jardines entre 2005 y 2007
    Van Cotthem sigue desconcertado por la ONU pronto terminó el proyecto. “El entusiasmo de los éxitos con los huertos familiares en los campamentos no tiene precedentes”, dice. “Todos los ministros saharauis y del propio Presidente expresó su esperanza de que el UNICEF seguiría que el magnífico proyecto hasta que cada familia de refugiados tenía su propio jardín”.
    Y la razón de las terminaciones del proyecto no era la falta de información de los logros del proyecto, insiste, ni recelos en cuanto a sus logros. “Los miembros del personal de UNICEF, el ACNUR y el Programa Mundial de Alimentos visitó los campamentos en varias ocasiones para observar los progresos realizados. Los médicos y consultores de UNICEF confirmado en repetidas ocasiones que el consumo de alimentos frescos y la fruta tiene un efecto muy positivo en el nivel de desnutrición “.
    Los pequeños huertos familiares que producen alimentos frescos son ampliamente aceptados como una parte importante de la producción de alimentos con éxito, y posteriormente en la ingesta nutricional de las poblaciones del desierto, como en los campamentos de refugiados de Tinduf, y también son una manera más barata y más sostenible de suministro de alimentos de los envíos desde el extranjero, Van Cotthem insiste. “Un crecimiento de la producción de verduras y frutas constituye la fase embrionaria de desarrollo de un mercado potencial local en los campos”, dice. “Y la formación de los refugiados en técnicas agrícolas y hortícolas, como un grupo de expertos y técnicos se, es una inversión gratificante en el conocimiento y las habilidades que es aplicable en cualquier situación de futuro, incluso si el conflicto con Marruecos se establecieron y el regreso a casa los refugiados. “
    De acuerdo con Van Cotthem, la razón dada para la terminación del proyecto fue un ataque de Al-Qaeda ejecuta terrorista contra un edificio de la ONU en Argel, que mató a más de 60 personas, entre ellas 17 miembros del personal de la ONU-un ataque el secretario general Ban Ki Moon, pidió una ” abyectamente cobarde ataque. “” Y si la falta de fondos es la razón para detener el proyecto del jardín “, dice Van Cotthem”, entonces uno no puede entender por qué un proyecto para el desarrollo sostenible de la producción local de alimentos se detiene a favor del envío de alimentos. “
    Y Van Cotthem está convencido de que los resultados de esta omisión, en la parte superior de los recortes de la ayuda alimentaria, son y serán desastrosas. “La malnutrición va a aumentar y el hambre que se avecina se. Ya en 2007-08 el nivel de las reservas de alimentos en los campamentos fue catastrófico. Sin embargo, las organizaciones internacionales sean plenamente en condiciones de compensar la reducción en los alimentos enviados por ofrecer a los saharauis la posibilidad de desarrollar un número máximo de jardines “.
    Por el momento, los saharauis mismos y las iniciativas privadas, como el “ser su voz”-programa, que funciona a pequeña escala, los huertos familiares han tratado de llenar el vacío dejado por la ONU. Pero a medida que los saharauis están cortos de dinero y de las ONG impulsadas por los programas se basan principalmente en las donaciones privadas a una crisis de refugiados en su mayoría desconocidos, la capacidad y el alcance de estos proyectos es de ninguna manera suficiente.
    Por Peter Kenworthy, África Kontakt
    DESERTIFICATION, 12/3/2012
  • Ban Ki-moon appelle les dirigeants arabes à choisir la voie des réformes

    New York, Mar 12 2012.- A l’occasion d’;un débat lundi au Conseil de sécurité sur les bouleversements qui ont marqué le monde arabe depuis un an, notamment en Tunisie, en Egypte, en Libye et au Yémen, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé une nouvelle fois les dirigeants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à choisir la voie des réformes.
    « Nous voyons des gens dans toute la région, au premier rang desquels des femmes et des jeunes, qui réclament la liberté et les droits de l’;homme, la dignité et des opportunités, un gouvernement responsable, et la fin de la corruption et du monopole de la richesse et du pouvoir », a déclaré M. Ban dans un discours devant le Conseil de sécurité.
    Le Secrétaire général a rappelé que ces mouvements démocratiques populaires et spontanés sont un atout pour le peuple arabe, mais qu’;ils ont un coût élevé en termes de souffrances et de pertes en vies humaines.
    « En Egypte, nous continuons d’;encourager un transfert pacifique et rapide du pouvoir à un gouvernement civil. A Bahreïn, il est nécessaire d’;avoir un dialogue inclusif et un processus significatif de réformes », a rappelé M. Ban.
    Concernant la Syrie, le gouvernement n’;a pas rempli sa responsabilité de protéger sa propre population, mais a soumis ses citoyens dans plusieurs villes à un assaut militaire et un usage de la force disproportionnée, selon le Secrétaire général de l’;ONU.
    « La Commission d’;enquête internationale sur la Syrie a conclu que les forces du gouvernement syrien ont commis des violations systématiques des droits de l’;homme, assimilables à des crimes contre l’;humanité », a-t-il rappelé. « Avec le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil El-Araby, j’;ai demandé à l’;ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, de servir d’;Envoyé spécial conjoint et de faire usage de ses bons offices afin de faciliter une solution politique et pacifique. Il sera assisté de l’;Envoyé spécial conjoint adjoint Nasser Al-Kidwa ».
    M. Annan s’;est rendu en Syrie pendant ce weekend. A Damas, il a rencontré à deux reprises le Président syrien Bachar Al-Assad, une partie de l’;opposition ainsi que des membres de la société civile syrienne. Il a exhorté le Président Assad à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la violence et aux abus.
    Ban Ki-moon a ensuite énuméré cinq points qu’;il considère comme prioritaires pour une évolution positive au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
    Premièrement, les dirigeants politiques doivent choisir le chemin de réformes significatives, ou laisser la place à ceux qui sont prêts à le faire. La gouvernance doit être transparente, responsable et mettre fin à la corruption et au népotisme.
    Deuxièmement, il faut promouvoir le pluralisme et protéger les droits des minorités. Troisièmement, il faut que les femmes, qui étaient au premier rang des manifestations pour le changement, puissent prendre une place centrale sans craindre la violence, l’;intimidation et les abus. « Le manque d’;autonomisation des femmes a empêché le monde arabe de se développer depuis trop longtemps », a rappelé M. Ban.
    Quatrièmement, il faut que les jeunes aient des opportunités. Afin d’;absorber les jeunes qui atteignent l’;âge actif sur le marché du travail, il faudrait créer 50 millions d’;emplois au cours de la prochaine décennie.
    Cinquièmement, il faut une paix régionale. « Un réveil régional basé sur l’;idéal de la liberté, la dignité et la non-violence ne peut être achevé sans résolution du conflit israélo-palestinien », a dit le Secrétaire général.
    « Nous devons créer les conditions pour des négociations significatives qui pourront résoudre les problèmes de fonds, tels que le territoire, la sécurité, les droits des réfugiés et le statut de Jérusalem, et mettre fin à l’;occupation qui a commencé en 1967 », a-t-il souligné.
    Centre d’Actualités de l’ONU, 12/3/2012