Mois : février 2012

  • Un sommet des chefs d’Etat, 18 ans après : La nouvelle feuille de route de l’UMA

    par Salem Ferdi
    La 30ème session des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui s’est tenue samedi à Rabat, entrera-t-elle dans l’histoire comme le début officiel du dégel ou, pour reprendre le ministre tunisien des Affaires étrangères, un « tournant crucial » ? A vérifier avant la fin 2012.
    On pourra, en effet, le vérifier avant la fin de l’année avec la tenue ou non d’un sommet des chefs d’Etat de l’UMA dont le principe a été retenu par les ministres des Affaires étrangères et qui devrait avoir lieu en Tunisie, ainsi que le souhaitait Moncef Marzouki. Le dernier sommet des chefs d’Etat du Maghreb remonte à 1994 à Tunis et il est évident que sa tenue avant la fin de l’année 2012 aurait une portée politique significative. La Tunisie -très active dans ce domaine contrairement à la diplomatie de l’ancien régime qui faisait dans une très prudente équidistance entre Alger et Rabat- sera ainsi l’hôte du prochain Conseil des ministres. Il lui reviendra, de ce fait, de mener les concertations entre les cinq pays de l’UMA pour fixer la date du sommet. Elle devra tenir compte des agendas politiques de certains pays maghrébins où des élections sont prévues. Mais en tout état de cause, un sommet devrait avoir lieu dans l’année 2012 si les responsables veulent donner plus de contenu à l’impression positive laissée par la réunion de Rabat. A priori, à moins d’une nouvelle régression, les choses paraissent avoir pris la bonne direction. 
    QUAND TOUT VA ENTRE ALGER ET RABAT, L’UMA VA 
    En raison notamment de l’apparent -et encore prudent- réchauffement des relations entre l’Algérie et le Maroc. Et il est clair que quand les choses vont entre Alger et Rabat, l’UMA n’en va que mieux. On n’en est encore loin. Mais l’Algérie et le Maroc paraissent avoir donné, de concert, une chance à l’idée pragmatique d’avancer sans faire de la question du Sahara Occidental une question «centrale», l’éternel sujet qui empêche de discuter et de progresser. Outre la mise en place d’une concertation politique régulière, on peut noter une avancée dans le domaine de la coopération sécuritaire qui, de toute façon, sera primordiale dans la perspective d’une réouverture des frontières. Ainsi, le Maroc, qui critique régulièrement le refus de l’Algérie de le voir faire partie des concertations et dispositifs sécuritaires au Sahel, est désormais convié à une concertation maghrébine sur ce thème… 
    CONCERTATION SECURITAIRE 
    A l’initiative même de l’Algérie qui a préconisé et fait avaliser la tenue d’une réunion ministérielle à Alger consacrée au volet sécuritaire dans la région. Il est clair qu’il existe une nécessité de coopérer dans le domaine de la sécurité. C’est devenu encore plus pressant avec l’évolution de la situation en Libye et les «transferts» d’armes vers les groupes armés en tout genre dans le sillage de la destruction du régime de Kadhafi. Or, les questions sécuritaires dans le Maghreb ne sont pas séparables de l’environnement sahélien où une partie des djihadistes se sont installés et incrustés, sans compter la résurgence des rebellions targuies. Les conditions sont favorables «à une coopération multisectorielle incluant les questions sécuritaires qui seront discutées avec sérieux et de manière permanente», a indiqué M. Mourad Medelci. Le ministre algérien a ainsi appelé à la mise en place «d’instruments pour coordonner les efforts afin de lutter contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic d’armes, la contrebande et l’émigration clandestine». Dans le domaine économique, M. Medelci a préconisé une «approche pragmatique évolutive» allant dans le sens d’une nouvelle étape dans l’action maghrébine commune. Il restera à donner un contenu à cette «approche». Rabat a été l’occasion d’une réaffirmation des professions de foi dans le projet maghrébin. Il reste à aller vers le concret. Le secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yahia, en a donné une feuille de route sur le court terme: la ratification de l’accord de libre-échange, résolution de la question des règles d’origine des produits, tenue de l’assemblée constitutive de la Banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur (en gestation depuis 1992 !) et mise en œuvre d’une stratégie maghrébine pour la prise en charge des problèmes des jeunes en matière d’emploi et de formation. 
  • UMA : Accord sur des questions secondaires

    Un sommet maghrébin aura lieu avant la fin de l’année. C’est acquis. Encore faut-il s’entendre sur son contenu, alors que chaque pays a son propre agenda.
    Face au forcing tunisien, à la fébrilité marocaine et à l’activisme libyen, l’Algérie a abandonné l’attentisme qu’elle affichait jusque-là, pour adopter une position plus offensive dans la perspective du sommet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) qui doit se tenir avant la fin de l’année à Tunis. Le principe de la tenue d’un sommet a été annoncé par le président tunisien, Moncef Marzouki, lors de sa tournée maghrébine à la mi-février. Il a été confirmé, samedi, par le chef de la diplomatie libyenne, Achour Ben Khayal, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères tenue à Rabat.
    Il reste, toutefois, à gérer les longs mois de préparation, qui devraient donner lieu à d’âpres discussions en raison des divergences sur les agendas et les préoccupations de chaque partenaire. La tenue du sommet étant désormais acquise, c’est le contenu de ce sommet, son ordre du jour et les décisions qui en émaneront qui feront l’objet des prochaines batailles politiques.
    Pour la Tunisie, portée par l’euphorie de son expérience démocratique, le sommet constitue, en lui-même, un succès important aussi bien pour la Tunisie que pour le Maghreb. Le président Marzouki espère en tirer profit pour lui-même, dans la perspective des élections présidentielles qui suivront l’adoption de la nouvelle constitution, que pour la Tunisie, qui pourrait trouver dans un Maghreb ouvert une solution aux problèmes économiques et sociaux qui s’accumulent.
    Les dirigeants libyens, dont l’expérience démocratique reste inaboutie, cherchent, de leurs côtés, à asseoir un pouvoir fragile pour stabiliser le pays avant de reconquérir progressivement une place dans la région. La coopération des pays maghrébins peut, en ce sens, les aider à mieux gérer la situation, en attendant de trouver des formules pour mettre sur pied de nouvelles institutions.
    Quant à la Mauritanie, dirigée par un général qui s’est fait élire après avoir pris le pouvoir par la force, elle cherche d’abord à assurer sa stabilité, et à trouver une aide pour faire face à la menace des groupes armés de tous genres (Al-Qaïda, terrorisme local, banditisme, crime organisé) qui sévissent dans le Sahel.
    Le sommet maghrébin reste toutefois essentiellement tributaire des agendas marocain et algérien. L’attitude des deux poids lourds du Maghreb déterminera, en effet, le contenu du sommet, et lui donnera une orientation qui permettra, soit d’avancer vers la construction d’un ensemble régional, soit de maintenir le statu quo en vigueur depuis deux décennies, en attendant que les lignes bougent un peu.
    Le Maroc, qui plaide pour une mise entre parenthèses du dossier du Sahara Occidental, souhaite vivement une réouverture des frontières avec l’Algérie. Les dirigeants marocains estiment que leur économie est mieux préparée, plus avancée, et serait donc en mesure de tirer un meilleur profit d’une réouverture des frontières. Leurs entreprises sont plus performantes, mieux adaptées à la compétition. Le forcing marocain pour l’ouverture des frontières date de plusieurs années, sans résultat. Les dirigeants marocains pensent tenir, dans le prochain sommet de l’UMA, une opportunité inespérée pour avancer en ce sens, d’autant plus qu’ils bénéficient d’une conjoncture plus que favorable : l’opinion publique est favorable à l’idée de l’ouverture des frontières, la Tunisie et la Libye plaident en ce sens, et les partenaires extérieurs du Maghreb, France et Etats-Unis en tête, poussent dans la même direction.
    A l’inverse, l’économie algérienne, noyée de liquidités mais incapable de performances, a tout à redouter d’une ouverture immédiate des frontières, car elle courrait un double risque. Cela faciliterait l’écoulement de quantités encore plus importantes de produits subventionnés à travers les frontières, et cela aspirerait une partie des liquidités qui inondent le marché algérien.
    Ceci pousse l’Algérie à tenter d’imposer son propre agenda, avec notamment une sorte de préalable que constituera une réunion ministérielle consacrée au volet sécuritaire dans la région. M. Mourad Medelci a plaidé pour une gestion «organisée, sérieuse, cohérente et durable» de la sécurité dans la région (…) «Sans assurer la sécurité, nous ne pouvons rien faire», a-t-il répété, citant la nécessité de «lutter contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic d’armes, la contrebande et l’émigration clandestine».
    Ensuite, et seulement ensuite, sera examiné, dans l’optique algérienne, le sommet de l’UMA, car selon M. Medelci, il faut privilégier une «approche pragmatique, évolutive». Autrement dit, il ne faut surtout rien précipiter, car «la priorité aujourd’hui est d’évaluer notre action en vue d’organiser un sommet avant la fin 2012″. Une façon polie de dire que rien n’est acquis, tout reste à faire.
    M. Medelci a toutefois entrouvert une porte. La question de « la frontière terrestre n’est pas taboue. Nous œuvrons pour sa réouverture», a-t-il dit, en écho à son homologue marocain, Saad Eddine Othmani, qui a, de son côté, avoué le chemin qui reste à parcourir : « Nous n’avons tout simplement pas abordé l’affaire » du Sahara Occidental, a déclaré M. Othmani. C’est dire si les deux questions qui entravent la marche de l’UMA depuis deux décennies, le Sahara Occidental et les frontières, restent entières. 
  • Sahara occidental : Prochains pourparlers du 11 au 13 mars à New York

    (Alger) – Les prochains pourparlers informels sur le Sahara occidental, sous l’égide des Nations unies, se dérouleront du 11 au 13 mars 2012 à Manhasset, dans la banlieue de New York.
    Cette annoncé a été faite par le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Eddine Othmani lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues des quatre autres pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA), à l’issue de leur réunion à Rabat.
    La dernière session des pourparlers informels sur le Sahara occidental s’était déroulée en juillet 2011 à Manhasset en présence du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.
  • «Nous avons vu au Sahara la flamme qui a incendié le Printemps arabe»

    Javier Bardem au Festival de Berlin : «Nous avons vu au Sahara la flamme qui a incendié le Printemps arabe»
    Les Enfants des nuages : la dernière colonie a été présenté, jeudi, au Festival cinématographique de Berlin. Ce fut l´occasion pour Javier Bardem, producteur de ce documentaire dirigé par Álvaro Longoría, de faire une intervention très remarquée sur la situation dans l´ancienne colonie espagnole occupée par le Maroc depuis plus de 36 ans.

    Un documentaire sur une cause oubliée
     

    L´«oscar du cinéma» a dit que «la flamme qui a incendié le Printemps arabe, en Tunisie, nous l´avons vue déjà au Sahara», après la projection de son documentaire de 110 minutes sur «une cause oubliée». Il faisait allusion au mouvement de protestations populaires d´Al Ayoune qui, «quelques mois auparavant», avait pris naissance à Al Ayoune, en novembre 2010. «Dans les camps de toile (de Gdeim Izik)» la «situation était explosive», a dit Javier.

    C´est une œuvre qui retrace à partir d´images la situation humanitaire, politique et diplomatique du Sahara occidental, remontant au temps de la colonisation espagnole et de l´occupation marocaine de 1975 à ce jour. Le film est produit aussi à partir de reportages effectués au siège de l´ONU où traîne la recherche d´une solution à ce conflit de décolonisation, le dernier en Afrique.
     

     Des interviews de personnalités connues
    L´équipe de cinéastes décrit la vie dans les camps de réfugiés de Tindouf. Elle poursuit son travail d´investigation jusqu´aux portes de la Moncloa, le siège de la présidence espagnole à Madrid, où Javier Bardem, accompagné d´un groupe d´activistes pro-sahraouis, avait remis au président socialiste José Luis Zapatero une pétition de soutien à la cause sahraouie, signée par 230 000 citoyens espagnols, parmi lesquels des figures connues du monde de la culture.

    Bardem donne la parole dans son film à des personnalités mondialement connues, comme l´ex-président socialiste espagnol Felipe Gonzalez, l´ex-chef de la diplomatie française Roland Dumas ou le philosophe américain Noam Chomsky, les invitant à analyser la question sahraouie. Il donne la parole, bien sûr, aux acteurs de la lutte contre l´occupation marocaine, parmi lesquels des dirigeants du Front Polisario et, surtout, la figure emblématique de la résistance à l´occupation marocaine, l´indépendantiste sahraouie Aminatu Haider.

    Sidati dénonce l´accord agricole UE-Maroc
    Au même moment, à Bruxelles, par le hasard du calendrier, les «27» ont signé un nouvel accord agricole avec le Maroc. C´est l´indignation dans la capitale belge où Mohamed Sidati, le délégué du Front Polisario pour l´Europe, dénonce avec virulence l´inclusion du Sahara occidental dans l´accord agricole UE-Maroc.
    Sidati accuse les «27» de se rendre «complices de la politique d´occupation, d´oppression et de pillage des ressources naturelles sahraouies» par le Maroc et ne manque pas de rappeler que cet accord constitue «une atteinte grave au droit international et au statut de territoire non autonome» de l´ancienne colonie espagnole.
    Les eurodéputés espagnols pro-sahraouis sont du même avis. Raul Romeva d´ICV (Verts catalans), Ana Miranda du BNG (Parti nationaliste de la Galicie), Willy Meyer d´IU (la gauche-unie communiste) et Francisco Sosa Wagner d´UPyD (Union progrès et démocratie) ont vainement plaidé durant le débat au Parlement européen l´exclusion
    du territoire sahraoui de cet accord. «Le droit international ne reconnaît au Maroc aucun titre de souveraineté sur les richesses naturelles du Sahara occidental», ont-ils soutenu, avançant à l´appui de leurs arguments l´exemple de nombreux pays du nord de l´Europe ou les Etats-Unis qui ont exclu le territoire sahraoui des accords économiques et commerciaux qu´ils ont signés avec le Maroc.
     
    Le Temps d’Algérie, 19/2/2012
  • La ruse de « solution mutuellement acceptable » pour pérenniser le conflit du Sahara Occidental

    L’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara occidental, Chritopher Ross réïtère depuis des années sa quête d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable entre le Maroc et le Front Polisario, qui prévoit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Une formule presqu’une offense à un peuple qui ne demande que se l’applcation de dizaines de résolutions de l’ONU. Le citoyen lambda ne peut dissimuler l’amère sentiment que la plus haute instance internationale se moque de lui. Se moque de ses 37 ans de sacrifice pour avoir un chez lui, une vie digne. Pire encore, il trouve que le mettre au même niveau que le Maroc, c’est adopter la position cynique de la France, la puissance qui est derrière cette macabre formule dont le but évident est de ne pas affronter la réalité du problème et ne pas incommoder le Maroc ni ses protecteurs. La même puissance qui a encouragé le Maroc il y a 37 à envahir l’ancienne colonie espagnole.

    Depuis cinq ans, les peuples de la région attendent les résultats de cette formule, « magique » pour le Maroc puisqu’elle constitue son premier atout pour maintenir un statu quo indéfini dans le temps.

    S’il y a réellement une solution juste et mutuellement acceptable, pourquoi le Conseil de Sécurité se réserve d’en parler ou d’en suggérer aux parties concernées. La réalité, c’est que cette solution n’existe pas tant que le Maroc nie le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, seule solution conforme à la légalité internationale.

    Cette combinaison de « mutuellement acceptable » et « autodétermination » n’est qu’ un subterfuge sémantique utilisée par l’Hexagone et l’administraton Bush pour se débarrasser d’une responsabilité qui leur incombe et qui, par intérêt ou par lâcheté ou autre, n’osent pas affronter.

    Le Maroc est un pays de plus de trente millions de personnes qui a une puissante armée et jouit du soutien de deux superpuissances. En face de lui, un peuple divisé. Une moitié vivant dans les camps de réfugiés et totalement dépendante de l’aide internationale et une autre moitié vit dans le territoire occupé par le Maroc et entièrement contrôlée par l’armée et la police. Il est scandaleux de prétendre que le conflit du Sahara Occidental, depuis des positions aussi inégales, puisse atteindre une solution juste et mutuellement acceptable, à moins que le Conseil de Sécurité n’applique le Chapitre VII de la Charte de l’ONU.

    M. Ross n’ignore pas la signification des sigles MINURSO, Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental. Et référendum veut dire libre choix de son destin et la libre détermination d‘un peuple n’est pas la volonté de ses dirigents ni celle d’une fraction mais celle de tous ses membres et cette volonté n’est peut être exprimé qu’à travers un référendum qui leur permet de participer à tous sans exception. Il n’y pas d’alternative à cette option. Et cette option a été défendue dans toutes les résolutions des Nations Unies depuis 1965, au niveau de l’Assemblée Générale ainsi qu’au Conseil de Sécurité.

    Mais, étant donné que les pays qui soutiennent, contre toute raison, les thèses marocaines avaient conclu que le Maroc serait perdant dans toute consulation populaire, et cela ne sert pas leurs intérêts, ils se sont efforcés de trouver une formule susceptible d’épargner ce danger. Et c’est ainsi qu’ils ont conçu une solution avec une astuce : que le référendum n’était pas nécessairement le seul moyen de faire une consultation populaire. Selon les concepteurs de cet artifice, le référendum pourrait être remplacé par un arrangement qui conviendrait aux deux parties. L’un des outils pour la réalisation de cet arrangement serait les interminables négociations et pressions tout en caressant le faux espoir de voir les sahraouis rendre les armes ou de voir un nouveau Boudiaf ressusciter en Algérie pour livrer le territoire au Maroc et ainsi devenir la première puissance économique et militaire de la région et de ce fait empêcher un foyer hispanophone et assurer l’hégémonie française sur l’Afrique du Nord.

    Paris et Madrid ont voulu imposer une nouvelle conception du droit des peuples de disposer d’eux-mêmes. Et dans le cas du peuple sahraoui, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’a souligné dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité. Il a rappelé qu’une solution qui n’est pas basée sur la volonté des sahraouis est vouée à l’échec.

    Par conséquent, les négociations doivent être le moyen d’aboutir à une consultation populaire. Il n’y a pas d’autre alternative. Toute autre approche ne vise qu’à pérenniser le conflit.

  • L’accord secret qui lie la France au Tchad

    «Nous avons un accord avec le Tchad, nous mettrons en œuvre cet accord». Le ministre de la Défense, Hervé Morin, s’est-il trop avancé, jeudi à Washington, en évoquant la crise tchadienne ? Officiellement, la France et le Tchad sont liés par un accord bilatéral «d’assistance logistique et de renseignement». Mais il existe aussi un accord secret toujours en vigueur… 

    Le laboratoire des liens militaires franco-africains Les africanistes ont coutume de décrire le Tchad comme le coin supérieur droit du pré carré. S’il tombe, alors tout l’édifice s’écroule. Une vision un peu mécanique, mais qui a toujours inspiré les chefs des armées de la Ve République. Le Tchad fait en effet partie des premiers signataires des accords de défense ratifiés par la France dans la période des indépendances. Puis, en 1976, sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, les deux pays remplacent l’accord de défense par un accord de coopération militaire technique. La principale différence de ce type d’accord tient au contenu de l’article 4, qui définit le cadre d’intervention des forces françaises : «Les personnels militaires français servent dans les forces armées tchadiennes avec leur grade. Ils revêtent l’uniforme tchadien ou la tenue civile suivant les instructions de l’autorité militaire tchadienne. (…) Ils ne peuvent en aucun cas participer directement à l’exécution d’opérations de guerre, ni de maintien ou de rétablissement de l’ordre ou de la légalité». En théorie, les soldats français de la coopération militaire n’ont pas le droit de faire la guerre. En pratique, il suffit qu’ils soient en dehors de ce cadre de coopération pour jouer un rôle actif. Tous les observateurs ont en mémoire le massif déploiement aérien d’avril 2006 qui, non content d’effrayer les rebelles, avait surtout permis de fournir aux forces tchadiennes des renseignements indispensables pour mettre en déroute la colonne de pickup menaçant N’Djaména. 
    Cette dernière précision sur le «maintien de l’ordre» n’est pas anodine, car dans plusieurs Etats africains, une convention secrète de maintien de l’ordre a été signée, dès les années 60, pour garantir aux potentats locaux la tranquillité. Une sorte d’assurance-vie ou plutôt d’assurance de conserver le pouvoir. Comme Rue89 le révélait en juillet 2007, ces textes secrets prévoient une intervention, à la discrétion du président de la République française, en faveur des présidents africains qui en font la demande : Premier point : la France «peut» intervenir, mais n’a aucune obligation de le faire. C’est à la discrétion du président de la République française, seul décisionnaire sur ce sujet. La demande passe par l’ambassadeur de France. 
    Deuxième point : c’est le chef de l’Etat africain qui formule sa demande «dans une situation particulièrement grave». Laquelle situation n’est pas plus détaillée : il n’est pas fait mention d’agression extérieure ou de menace quelconque. Les termes restent suffisamment vagues pour justifier toute demande. 
    Troisième point : le commandement des troupes locales et l’usage du feu sont immédiatement transférés à l’officier français envoyé sur place. Ces textes seraient toujours en vigueur, si l’on en croit du moins les explications données en mars 2006 par le général Henri Bentégeat au Sénat, qui venaient compléter ces propos de 2002 tenus à l’Assemblée nationale 
    «Personne n’imagine aujourd’hui une application des accords de défense en dehors des situations ne correspondant pas à une agression extérieure, même si certains accords de défense passés par la France comportent des clauses secrètes prévoyant des cas d’intervention plus larges». 
    En résumé, si la France n’intervient pas, ce n’est pas parce que le cadre réglementaire le lui interdit, mais bien sur une décision politique. Un sujet auquel le législateur devrait s’attaquer, car ces textes semblent bien obsolètes dans le contexte actuel. 
    L’invention du Dami pour le renseignement et le maintien de l’ordre L’histoire du Tchad prouve que les nouveaux accords des années 70 n’ont rien changé à la conception foccarogaulliste de l’Afrique. Aussitôt conclus, les nouveaux accords de coopération vont se doubler d’un dispositif ad hoc baptisé Dami, pour Détachement d’assistance militaire et d’instruction. 
    Officiellement, il s’agit de promouvoir une coopération plus légère, plus efficace et plus professionnelle. En fait, les Dami, composés de troupes issues des forces spéciales – très souvent les 1er et 8e RPIMa –, vont devenir des unités de renseignement et de protection du pouvoir en place. Placés du sommet à la base de la hiérarchie de l’armée tchadienne, les conseillers Dami forment une chaîne de commandement parallèle à la hiérarchie officielle. 
    Cela permet à la France de maintenir ou de changer les dirigeants en place, avec l’intervention discrète de la DGSE si nécessaire. Hissène Habré, puis Idriss Déby en sont les exemples achevés. Ainsi, au printemps 2006, lors d’une précédente tentative de coup d’Etat, Idriss Déby fut protégé par un petit Dami composé d’hommes du 1er RPIMa. Des «gros» – leur surnom dans le milieu – pour assurer une protection personnelle au chef de l’Etat. 
    Aujourd’hui, cette protection a disparu. Nul hasard. La coopération militaire est donc loin de jouer son rôle officiel, dont l’objectif est ainsi décrit sur le site de l’ambassade de France : «Accompagner, d’une part, l’armée nationale tchadienne dans sa réorganisation conforme à la stratégie nationale de bonne gouvernance. Conforter, d’autre, part sa capacité à garantir la souveraineté de l’Etat tchadien». 
    Au sud du Sahara, la «bonne gouvernance» est toujours aussi fluctuante. 
    Tchad Forum
  • L’ONUCI ACHEVE LE TRANSPORT DU MATERIEL ELECTORAL POUR LES LEGISLATIVES PARTIELLES

    Abidjan, le 17 février 2012…L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a achevé vendredi 17 février 2012 par Biankouma et Kouibly, le convoyage du matériel électoral non sensible (Kits, urnes, isoloirs) destiné à l’organisation des élections législatives partielles du 26 février 2012. Cette opération qui avait commencé jeudi 16 février 2012 par la ville d’Agboville s’est effectuée par voie terrestre et aérienne.
    Toutes les localités de Côte d’Ivoire concernées par ce processus ont été desservies.
    L’ONUCI a transporté le matériel non sensible jusqu’aux Départements et aux Sous-préfectures pour la reprise de ces élections partielles. Au niveau de la sécurisation du transport de ce matériel électoral, il a été assuré par la Force onusienne.
    La prochaine étape est le transport du matériel sensible qui se fera dans les plus brefs délais dès que la Commission Electorale Indépendante (CEI) saisira l’ONUCI.
    Source : ONUCI, 18/2/2012
  • Ce 22 février, le blog Solidarité Maroc (solidmar) souffle ses trois bougies !

    Il y a 3 ans nous (Marie-Jo Fressard, animatrice de Solidarité Maroc 05 et Fausto Giudice, journaliste et traducteur militant animant le blog Basta! يكفيet le réseau international de traducteurs Tlaxcala) avons décidé de joindre nos efforts pour créer un réseau d’information sur les luttes pour la liberté au Maroc (étendu par la suite aux peuples du Sahara Occidental, puis aux peuples d’ailleurs) et surtout pour dénoncer les violations des droits humains dans le royaume. 3 ans plus tard, le ronflant mot de « réseau » recouvre une réalité bien modeste, mais assez efficace.

    A la naissance des différents « printemps », le bouillonnement d’informations était tel que nous avons été obligés de partager le travail : d’un côté sur SOLIDMAR, les peuples du Maroc et du Sahara Occidental, de l’autre, sur Basta !, les autres pays, avec, parfois des incursions de l’un vers l’autre. Depuis trois ans l’objectif de ce blog est de participer à la lutte pour la démocratie, la justice, la dignité et la liberté, de dénoncer toute cette pernicieuse mafia qui s’y oppose et c’est donc tout naturellement, il y a un an, que nous avons soutenu à fond le mouvement du 20 Février.

    En trois ans SOLIDMAR, a publié …articles, dont une bonne partie complétée par d’autres informations sur le même sujet. Il a été visité progressivement par une moyenne de 2000 lecteurs par jour.

    Nous trouvons les informations principalement sur internet, et depuis peu aussi dans la riche mine de facebook. D’autres nous sont envoyés par des associations ou des amis. Nous publions plus rarement des articles que nous produisons nous-mêmes, s’il nous reste assez de temps pour les écrire.

    Chaque fin de semaine environ 150 lecteurs reçoivent « la semaine solidmar » : Liste des articles publiés au cours de la semaine, les titres longs complétés pour que chacun puisse faire son marché d’infos en connaissance du contenu. Tout lire est parfois quasiment impossible.

    Je souhaite que ceux que cet envoi ennuie, ou qui le trouvent inutile, ayant l’habitude d’aller se servir tout seuls, nous le fassent savoir. De même si vous tenez à ce que ce système soit amélioré et si vous connaissez des amis qui souhaitent être mis sur la « liste solidmar », c’est le moment de le faire savoir (solidmar05@gmail.com).

    Lorsqu’on passe derrière l’épais mur de mensonges orchestré par la MAP qui tente d’occulter tout ce qui pourrait déplaire au monarque , on découvre une dictature qui n’a rien à envier à celles des autres peuples réprimés, victimes de régimes autocratiques et théocratiques et prédateurs : répression impitoyable, corruption, misère, népotisme, dépouillement du peuple, etc, ce que vous connaissez si vous êtes lecteur de ce blog. C’est cette face cachée -peut-être plus pendant très longtemps- que nous tentons de faire connaitre. Le silence complice de la France, particulièrement révoltant, est pour nous une raison de continuer !

    A l’approche de l’anniversaire du mouvement du 20 février, le roi et son makhzen sont aux abois, la liste des incarcérations abusives et de procès fabriqués s’allonge. Le roi, et tout ce qui le touche de près ou de loin, est de plus en plus sacré, donc tout et n’importe quoi devient prétexte à arrestation et années de prison ferme, alors que la « nouvelle » constitution a aboli la sacralité du roi ! Le comportement honteux des forces de l’ « ordre », impunies quelle que soit la gravité de leurs méfaits ignoble, n’a plus de limites…

    Se tenir au courant de ces faits qui se bousculent, lire, choisir, illustrer, publier pour en rendre compte sur le blog devient une lourde tâche pour laquelle il faudrait être une équipe plus étoffée. Il y a forcément des oublis, les jours sont trop courts, et les nuits aussi. On fait ce qu’on peut…

    Il ne nous reste plus qu’à entamer avec beaucoup d’espoir notre quatrième année !

    Bien à vous tous

    Marie-Jo, et Fausto SOLIDMAR

    Solidmar fait partie du comité de soutien aux étudiants de Taza et de Fès, en grève de la faim illimitée. Nous avons mis en ligne deux pétitions pour demander, exiger leur libération. L’un d’eux, Ezedine, plus de 60 jours de grève, risque de mourir d’un jour à l’autre. Si vous n’avez pas donné votre signature, sur l’une, l’autre , ou mieux, les deux pétitions, merci de le faire sans attendre
    Il faut des milliers de signatures pour faire pression sur le pouvoir marocain
    http://www.petitionenligne.fr/petition/etudiants-emprisonnes-en-greve-de-la-faim-ezedine-en-danger-de-mort/2151
    http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/silence-etudiants-marocains-greve-faim-ezedine-eroussi-danger-mort-431.html

  • ONU debe supervisar la situación de los Derechos Humanos en el Sahara

    La Misión de la ONU en el Sahara Occidental (MINURSO) es la única misión actual de Naciones Unidas que carece de competencias en Derechos Humanos. El año pasado, como consecuencia de la presión mundial, el lenguaje relativo a Derechos Humanos fue incluido en la Resolución. Desgraciadamente, ha fracasado. La violencia, los encarcelamientos y la tortura se siguen dando en la región. El Consejo de Seguridad tiene la responsabilidad de proteger al Pueblo Saharaui y obligar a Marruecos a rendir cuentas. Por favor ACTÚA y pídele al Consejo de Seguridad de Naciones Unidas que supervise los Derechos Humanos.

    Para Organizaciones: Por favor contactar (en orden prioritario)
    • Presidente del Consejo de Seguridad – mira abajo los detalles (y asegúrate de que tu carta le llegue a todos los miembros).
    • La Comisión del Gobierno de tu País.
    • La Comisión francesa de la ONU.

    Para individuos:
    • A tu Europarlamentario pidiéndole que lo plantee ante el Ministerio.
    • Presidente del Consejo de Seguridad – mira abajo los detalles (y asegúrate de que tu carta le llegue a todos los miembros).

    Puntos clave
    • El año pasado fue la primera vez que se incluyeron medidas en materia de Derechos Humanos en la Resolución. Estas fracasaron. Hasta día de hoy, la suma de los esfuerzos de Naciones Unidas se ven reducidos a un día de visita de un Experto en Derechos Culturales a la ciudad de Dajla.
    • Los abusos de Derechos Humanos continúan.
    • En agosto y septiembre de 2011 únicamente, se dieron 34 instancias de severas violaciones de Derechos Humanos perpetradas por miembros de las fuerzas de seguridad marroquíes a ciudadanos saharauis.
    • MINURSO es la única misión de paz establecida desde 1978 que no tiene mandato para la monitorización relativa a Derechos Humanos.
    • Se debe pedir a la MINURSO que supervise los Derechos Humanos.

    Para la Comisión Francesa – Condena su esfuerzos previos para bloquear el seguimiento de Derechos Humanos.

    Aquí tienes un resumen detallado

    Si tienes algo más de tiempo disponible, escribe a su vez al Secretario General y a la comisión Española de la ONU.

    Detalles de contacto

    Togo (Presidente de Febrero)
    H.E. Mr. Kodjo Menan
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Togo
    Permanent Mission of Togo to the United Nations
    112 East 40th Street
    New York, N.Y. 10016
    Telephone: +1(212) 490-3455, -3456
    Fax: +1(212) 983-6684
    Email: togo@un.int; togo.mission@yahoo.fr

    UK (Presidente de Marzo)
    H.E. Sir Mark Lyall Grant
    Permanent Representative of the UK to the United Nations
    UK Mission to the UN
    One Dag Hammarskjold Plaza
    885 Second Avenue
    New York, NY 10017
    USA
    Phone:+ 1(212) 745 9200
    Fax: +1(212) 745 9316
    Email: uk@un.int

    US (Presidente de Abril)
    H.E. Ms Susan E. Rice
    Permanent U.S. Representative to the United Nations
    United States Mission to the United Nations
    140 East 45th Street
    New York, N.Y. 10017
    USA
    Fax: +1(212) 415 4053
    Email via online form

    Spain (Parte del « Grupo de Amigos » del Sahara occidental de Naciones Unidas)
    H.E. Juan Pablo DE LAIGLESIA Y GONZÁLEZ DE PEREDO
    Permanent Representative of Spain to the United Nations
    Permanent Mission of Spain to the United Nations
    One Dag Hammarskjöld Plaza, 36th Floor
    New York, NY 10017
    USA
    Tel.: +1(212) 661 1050 / 51 / 52 / 53 / 54
    Fax: +1(212) 949 7247
    Email via online form

    France
    H.E. Mr Gérard Araud
    Permanent Representative of France to the United Nations
    Permanent Mission of France to the United Nations
    245 East 47th Street 44th floor
    New York, N.Y. 10017
    USA
    Phone : +1(212) 702 4900
    Fax:+1(212) 421.6889
    Email: france@franceonu.org

    China
    H. E. Mr. LI Baodong
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of the People’s Republic of China to the United Nations
    Permanent Mission of China to the United Nations
    350 East 35th Street
    New York, NY 10016
    USA
    Fax: +1(212) 634 7626
    E-mail: ChinaMissionUN@Gmail.com

    Russian Federation
    H.E. Mr Vitaly Churkin
    Permanent Representative of the Russian Federation to the United Nations
    Permanent Mission of the Russian Federation to the United Nations
    136 East 67 Street
    New York, NY 10065
    USA
    Phone: +1(212)861-4900
    Fax: +1(212)628-0252
    E-mail: rusun@un.int

    Azerbaijan
    H.E. Mr. Agshin Mehdiyev
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Azerbaijan
    Permanent Mission of the Republic of
    Azerbaijan to the United Nations
    866 United Nations Plaza, Suite 560
    New York, N.Y. 10017
    Telephone: +1(212) 371-2559 Ext. 23
    Fax: +1(212) 371-2784
    Email: azerbaijan@un.int

    Columbia
    H.E. Mr. Nestor Osorio Londoño
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Colombia to the United Nations
    140 East 57th Street, New York
    NY. 10022
    Direct line: +1(212) 355-7223
    nosorio@colombiaun.org
    General contact details
    Tel: +1(212) 355-7776
    Fax: +1(212) 371-2813
    colombia@colombiaun.org

    Germany
    Ambassador Peter Wittig
    Permanent Representative of Germany to the United Nations
    The Permanent Mission of Germany to the United Nations
    871 United Nations Plaza
    New York, NY 10017
    Telephone +1 (212) 940 04 00
    Telefax + 1(212) 940 04 02
    E-mail: info@new-york-un.diplo.de

    Guatemala
    H.E. Mr. Gert Rosenthal
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Guatemala
    Permanent Mission of Guatemala to the United Nations
    57 Park Avenue
    New York, N.Y. 10016
    Telephone: +1(212) 679-4760 Ext. 10
    Fax: +1(212) 685-8741
    Email: guatemala@un.int; onupnud@minex.gob.gt

    India
    H.E. Ambassador
    Hardeep Singh Puri
    Permanent Representative of India to the United Nations
    235 East, 43rd Street, New York 10017.
    TEL: +1 212-490-9660
    FAX:+1 212-490-9656
    EMAIL: India@un.int, & ind_general@indiaun.net

    Morocco
    H.E. Mr. Mohammed Loulichki
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Morocco
    Permanent Mission of the Kingdom of Morocco to the United Nations
    866 Second Avenue, 6th and 7th Floors
    New York, N.Y. 10017
    Telephone: +1(212) 421-1580
    Fax: +1 (212) 980-1512, 421-7826
    Email: info@morocco-un.org

    Pakistan
    H.E. Mr. Abdullah Hussain Haroon
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Pakistan
    Permanent Mission of Pakistan to the
    United Nations
    Pakistan House
    8 East 65th Street
    New York, N.Y. 10065
    Telephone: +1(212) 879-8600, -8603, 8025, 8028, 8031, 8033
    Fax: +1(212) 744-7348
    Email: pakistan@un.int
    website: www.pakun.org

    Portugal
    José Filipe Moraes Cabral
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Portugal to the United Nations
    866 Second Avenue, 9th floor
    New York, NY 10017
    Telefone: +1 212 759 9444
    Fax:+1 212 355 1124
    E-mail: portugal@un.int
    Assistant’s details
    Paula Caroça
    Phone: +1 212 759 9444 Ext. 902
    Fax: +1 212 588 0217
    pcaroca@missionofportugal.org

    South Africa
    H. E. Ambassador Baso Sangqu
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of South Africa to the United Nations
    333 East 38th Street
    New York
    NY10016
    Tel: +1(212) 213 5583
    Fax: +1(212) 692 2498

    Secretary General
    The Honourable Ban Ki-Moon
    Secretary General
    760 United Nations Plaza
    United Nations
    New York, NY 1007
    Salutation: Secretary General

  • Dites à l’ONU de surveiller les droits humains au Sahara Occidental

    La mission de l’ONU au Sahara Occidental (MINURSO) est la seule mission de l’ONU contemporaine qui ne surveille pas les Droits de l’Homme. L’année dernière, suite aux pressions venues du monde entier, la notion des droits de l’homme a été introduite dans la résolution. C’est un échec. Tortures, détentions arbitraires et violences continuent. Le Conseil de sécurité a la responsabilité de protéger le peuple du Sahara Occidental et de demander des comptes au Maroc. S’il vous plaît, AGISSEZ pour dire que le Conseil de Sécurité doit être mandaté pour surveiller les droits de l’homme.

    Pour cela, contactez (par ordre de priorité)

    Pour les organisations:
    • Le Président du Conseil de Sécurité – voir les détails ci-dessous (et demandez que votre lettre soit distribuée à tous les membres)
    • La mission à l’ONU et le gouvernement de votre pays
    • La mission de la France à l’ONU

    Pour les particuliers:

    • Votre député pour leur demander de soulever la question avec le ministre
    • Le Président du Conseil de Sécurité – voir les détails ci-dessous (et demandez que votre lettre soit distribuée à tous les membres)

    Les points clés proposés

    • Des mesures sur les droits de l’homme ont été pour la première fois introduites dans la résolution l’an dernier. Elles ont échoué. À ce jour, la somme totale des efforts de l’ONU se réduit à une visite d’un jour à Dakhla par l’expert indépendant des Nations Unies sur les droits culturels.
    • Les violations des droits humains se poursuivent.
    • Pour les seuls mois d’août et septembre 2011, ont été signalés 34 cas de violations graves des droits de l’homme perpétrées contre les citoyens sahraouis par les membres des forces de sécurité marocaines.
    • La Minurso est la seule mission de maintien de la paix établie depuis 1978 qui n’a pas un mandat de surveillance des Droits de l’Homme.
    • Votre appel à ce que la Minurso soit mandatée pour surveiller les droits de l’homme.

    + Pour la mission française :
    • Votre condamnation de leurs efforts antérieurs visant à bloquer l’adjonction de la surveillance des droits de l’homme au mandat de la Minurso.

    Pour lire une synthèse détaillée, voir ici.

    Si vous pouvez consacrer encore un peu de temps, écrivez au Secrétaire Général et la mission espagnole auprès de l’ONU.

    Detalles de contacto

    France
    H.E. Mr Gérard Araud
    Permanent Representative of France to the United Nations
    Permanent Mission of France to the United Nations
    245 East 47th Street 44th floor
    New York, N.Y. 10017
    USA
    Phone : +1(212) 702 4900
    Fax:+1(212) 421.6889
    Email: france@franceonu.org

    Togo (Président en février)
    H.E. Mr. Kodjo Menan
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Togo
    Permanent Mission of Togo to the United Nations
    112 East 40th Street
    New York, N.Y. 10016
    Telephone: +1(212) 490-3455, -3456
    Fax: +1(212) 983-6684
    Email: togo@un.int; togo.mission@yahoo.fr

    UK (Président en mars)
    H.E. Sir Mark Lyall Grant
    Permanent Representative of the UK to the United Nations
    UK Mission to the UN
    One Dag Hammarskjold Plaza
    885 Second Avenue
    New York, NY 10017
    USA
    Phone:+ 1(212) 745 9200
    Fax: +1(212) 745 9316
    Email: uk@un.int

    US (Président en avril)
    H.E. Ms Susan E. Rice
    Permanent U.S. Representative to the United Nations
    United States Mission to the United Nations
    140 East 45th Street
    New York, N.Y. 10017
    USA
    Fax: +1(212) 415 4053
    Email via online form

    China
    H. E. Mr. LI Baodong
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of the People’s Republic of China to the United Nations
    Permanent Mission of China to the United Nations
    350 East 35th Street
    New York, NY 10016
    USA
    Fax: +1(212) 634 7626
    E-mail: ChinaMissionUN@Gmail.com

    Russian Federation
    H.E. Mr Vitaly Churkin
    Permanent Representative of the Russian Federation to the United Nations
    Permanent Mission of the Russian Federation to the United Nations
    136 East 67 Street
    New York, NY 10065
    USA
    Phone: +1(212)861-4900
    Fax: +1(212)628-0252
    E-mail: rusun@un.int

    Spain (Membre du « Groupe des Amis » du Sahara Occidental, de l’ONU)
    H.E. Juan Pablo DE LAIGLESIA Y GONZÁLEZ DE PEREDO
    Permanent Representative of Spain to the United Nations
    Permanent Mission of Spain to the United Nations
    One Dag Hammarskjöld Plaza, 36th Floor
    New York, NY 10017
    USA
    Tel.: +1(212) 661 1050 / 51 / 52 / 53 / 54
    Fax: +1(212) 949 7247
    Email via online form

    Non-permanent members

    Azerbaijan
    H.E. Mr. Agshin Mehdiyev
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Azerbaijan
    Permanent Mission of the Republic of
    Azerbaijan to the United Nations
    866 United Nations Plaza, Suite 560
    New York, N.Y. 10017
    Telephone: +1(212) 371-2559 Ext. 23
    Fax: +1(212) 371-2784
    Email: azerbaijan@un.int

    Columbia
    H.E. Mr. Nestor Osorio Londoño
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Colombia to the United Nations
    140 East 57th Street, New York
    NY. 10022
    Direct line: +1(212) 355-7223
    nosorio@colombiaun.org
    General contact details
    Tel: +1(212) 355-7776
    Fax: +1(212) 371-2813
    colombia@colombiaun.org

    Germany
    Ambassador Peter Wittig
    Permanent Representative of Germany to the United Nations
    The Permanent Mission of Germany to the United Nations
    871 United Nations Plaza
    New York, NY 10017
    Telephone +1 (212) 940 04 00
    Telefax + 1(212) 940 04 02
    E-mail: info@new-york-un.diplo.de

    Guatemala
    H.E. Mr. Gert Rosenthal
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Guatemala
    Permanent Mission of Guatemala to the United Nations
    57 Park Avenue
    New York, N.Y. 10016
    Telephone: +1(212) 679-4760 Ext. 10
    Fax: +1(212) 685-8741
    Email: guatemala@un.int; onupnud@minex.gob.gt

    India
    H.E. Ambassador
    Hardeep Singh Puri
    Permanent Representative of India to the United Nations
    235 East, 43rd Street, New York 10017.
    TEL: +1 212-490-9660
    FAX:+1 212-490-9656
    EMAIL: India@un.int, & ind_general@indiaun.net

    Morocco
    H.E. Mr. Mohammed Loulichki
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Morocco
    Permanent Mission of the Kingdom of Morocco to the United Nations
    866 Second Avenue, 6th and 7th Floors
    New York, N.Y. 10017
    Telephone: +1(212) 421-1580
    Fax: +1 (212) 980-1512, 421-7826
    Email: info@morocco-un.org

    Pakistan
    H.E. Mr. Abdullah Hussain Haroon
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Pakistan
    Permanent Mission of Pakistan to the
    United Nations
    Pakistan House
    8 East 65th Street
    New York, N.Y. 10065
    Telephone: +1(212) 879-8600, -8603, 8025, 8028, 8031, 8033
    Fax: +1(212) 744-7348
    Email: pakistan@un.int
    website: www.pakun.org

    Portugal
    José Filipe Moraes Cabral
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of Portugal to the United Nations
    866 Second Avenue, 9th floor
    New York, NY 10017
    Telefone: +1 212 759 9444
    Fax:+1 212 355 1124
    E-mail: portugal@un.int
    Assistant’s details
    Paula Caroça
    Phone: +1 212 759 9444 Ext. 902
    Fax: +1 212 588 0217
    pcaroca@missionofportugal.org

    South Africa
    H. E. Ambassador Baso Sangqu
    Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Permanent Representative of South Africa to the United Nations
    333 East 38th Street
    New York
    NY10016
    Tel: +1(212) 213 5583
    Fax: +1(212) 692 2498

    Secretary General
    The Honourable Ban Ki-Moon
    Secretary General
    760 United Nations Plaza
    United Nations
    New York, NY 1007
    Salutation: Secretary General