Mois : février 2012
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Le budget royal, du vol organisé en toute impunité
Ces personnes qui ont fait du Maroc le premier producteur du cannabis et une destination de luxe pour le tourisme sexuel, cracher sur leur identité et leur politique, c’est ce qu’elles méritent. Responsables des maux de la société marocaine, normal que ces personnes soient crachées partout surtout par cette jeunesse qui n’a plus peur de rien.Demander aux marocains de respecter ces personnes, c’est une blague. La pauvreté, la crise du logement, le chômage, l’analphabétisme, la fuite des cerveaux et des talents, etc., on ne peut que détester leurs causes et à leur tête les alaouites et ces souillures qui soutiennent leur injustice, leur corruption, leur pillage et gaspillage des richesses nationales, leur violation des droits humains et leurs crimes contre les marocains.Mossâab Ghellab, ce jeune marocain qui a défié la monarchie et a traité Mohammed VI de voleur et fils de meurtrier, n’a rien inventé et n’a rien dit de nouveau. Hassan II, tout le monde est au-courant de ses pillages des richesses nationales et ses crimes contre la société marocaine. Mohammed VI, sa corruption et les dérives de son pouvoir ont fait les UNE de WikiLeaks. Fourbes et de nombreux médias se sont posés des questions sur la multiplication de sa fortune… Les réponses à leurs questions, on les trouvera dans la répartition budgétaire au Maroc.Le salaire du marocain est 10 fois inférieur à celui du citoyen américain, et le roi du Maroc touche un salaire 8 fois plus élevé que celui du président américain ! Le Maroc a un PIB 16 fois inférieur à celui de l’Espagne, et le budget royal marocain est 12,6 fois supérieur au budget royal espagnol ! Le citoyen marocain est très pauvre en comparaison avec le citoyen espagnol, et il paie 150 fois plus que le citoyen espagnol en pourcentage d’impôt sur le revenu destiné au luxe et confort de la famille royale.En Espagne, pour faire face à la crise, le budget de la Maison royale a diminué de 5% en 2011. Les salaires de la famille royale ont été amputés de 15% en 2010, avant d’être gelés en 2011. Au Maroc, rien n’a été effectué dans ce sens ! La situation est beaucoup plus catastrophique en comparaison avec la situation en Espagne, la crise marocaine date de longues années et pas récente comme il est le cas pour la crise espagnole, et les salaires astronomiques des alaouites et leurs dépenses faramineuses n’ont étés jamais revues à la baisse voire gelées comme il est le cas en Espagne !Cette situation qui handicape la société marocaine et prive le Maroc de fonds pour combatte la pauvreté, le chômage, l’analphabétisme, et le reste des maux socioéconomiques qui maintiennent ce monde dans le retard, si elle n’est pas de l’enrichissement du roi et sa famille par l’appauvrissement des marocains, du vol légitimé et protégé par la constitution, ça va être quoi alors ?! Mais au royaume des alaouites, personne (peuple, parlement, gouvernement) n’a le droit de discuter le budget royal. Se prononcer sur ces abus du pouvoir et ces fuites budgétaires est un droit que les lois marocaines interdisent aux marocains.Mossâab Ghellab n’a fait que se rebeller contre la censure, les interdictions et les sanctions, en disant ce que de nombreux marocains pensent tout bas : le Maroc est régné et gouverné par des mafiosos qui ont trouvé dans la constitution un moyen pour se protéger et légitimer leur vol. Ce jeune de 16 ans n’a pas du tout tord. Il a raison sur toute la ligne. Au Maroc, effectivement, il y’a du vol organisé qui se pratique intelligemment et en toute impunité.Ce sont ces voleurs qui détruisent le Maroc et appauvrissent les marocains qui doivent être arrêtés, jugés et punis, et pas Mossâab Ghellab… et s’il y’a des mal-éduqués parmi les marocains, ils ne sont que ces ordures qui applaudissent la politique alaouite, son pillage et son gaspillage des richesses marocaines, et pas ce jeune marocain.Dénoncer l’injustice des alaouites, leur pillage et gaspillage des richesses marocaines, est une bravoure qui honore son auteur. Fermer les yeux et garder le silence face aux dérives du roi et sa famille, font des monarchistes des diables muets. La vérité doit être dite même si elle est amère, même si son prix va nous coûter cher. Critiquer l’injustice et les déviations d’un sultan inique est la plus noble forme du djihad… Chapeau bas à ce petit moudjahid, Mossâab Ghellab !Rédigé par : Kamal ZnidarSource : Espace Maroc -
Agression d’un conseiller sahraoui à El Aaiun – Mesures de confiance, négociations indéfinies et répression : les ingrédients idéaux pour maintenir le status-quo au Sahara Occidental
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé en 2002 les appelées « mesures de confiance », qui, en théorie, doivent faciliter les contacts entre les réfugiés sahraouis se trouvant dans le sud-ouest de l’Algérie et leurs communautés d’origine, restées dans le territoire du Sahara occidental. Dans ce contexte, un programme d’échanges familiaux de chaque côté du mur militaire érigé par le Maroc pour diviser le territoire a été établi.Vendredi, 24 février 2012, un groupe de réfugiés arrive à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc. Parmi eux, Lehreitani Lahsen, conseiller du président Mohamed Abdelaziz. Sa famille a érigé une grande tente en face de sa maison pour les nombreuses visites prévisibles. A 18.30, l’on entend des cris de protestation. Un grand contingent de militares et policiers attend près de la maison du responsable sahraoui. A son arrive, les forces de répression chargent contre la mutitude qui acclament le hôte qui vient d’arriver chez lui. Dans l’agression, Lehreitani Lahsen est blessé à la tête d’une pierre jettée par les polciers marocains. Les jeunes sahraouis ripostent et plusieurs sont arrêtés par le police d’occupation.Une délégation du HCR est arrivé chez le conseiller sahraoui où trois femmes, l’une d’elles enceinte, ont dû être évacuées à l’hôpital en état grave suite à la brutalité policière..A ce rythme, le Maroc ne pourra jamais payer le service rendu par l’ONU. Celle-ci lui a offert la situation idéale dont les responsables marocaines rêvaient depuis belle lurette. Une situation qui leur protège des attaques armées des combattants sahraouis, qui leur permet de continuer à réprimer les sahraouis en toute impunité et de savourer les dividendes de la spoliation des richesses halieutiques, agricoles et minières.Cette situation est le résultat du plan concocté par la France avec la complicité de Ban Ki-moon pour imposer le status-quo sous couverture d’un processus de négociations qui ne finit jamais et de certaines mesures de confiance dont le concepteur était convaincue que les réfugiés sahraouis allaient opter pour rester dans le territoire occupé par le Maroc. Ce « génie » a dû être méchamment déçu.P.S. : L’information sur l’agression du conseiller sahraoui a été rapporté par : Sahara24, SaharaNow et Fernando Gomez sur SCRIBD.
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Alger et Washington ne filent pas le parfait amour !
Par Noureddine KhelassiPierre Reverdy, poète et peintre surréaliste mais un brin réaliste, a dit qu’«il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour». Il en va ainsi des relations romantiques de couples comme des rapports moins idylliques entre Etats. Entre Alger et Washington, en dépit de déclarations enflammées, de gages d’affection donnés et d’effusions sentimentales célébrées par des journalistes algériens énamourés, les deux capitales n’ont jamais filé le parfait amour. La courte visite à Alger, longtemps espérée, beaucoup attendue et deux fois reportée de la grande dame de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, n’annoncerait pas une lune de miel entre les deux partenaires. Loin s’en faut. Une hirondelle, même blonde et en tailleur Chanel, ne ferait pas le printemps des relations algéro-américaines. Et pour cause.Depuis toujours, les rapports entre les deux pays ont été frappés au coin du bon sens, marqués qu’ils sont par le pragmatisme, le réalisme et la froide raison. Même si ces liens se sont sensiblement développés depuis la fin du siècle dernier, notamment dans les hydrocarbures et la lutte contre l’insécurité, l’Algérie n’est pas devenue pour autant un pays pivot, pas plus qu’elle n’est un partenaire essentiel des Etats-Unis en Afrique du Nord. Alger n’est pas une première destination pour les premiers responsables américains.Depuis 1999, année de l’avènement du président Abdelaziz Bouteflika qui s’est rendu aux Etats-Unis en 2001, c’est la troisième visite d’un secrétaire d’Etat à Alger. L’Algérie a reçu Collin Powell et Condoleeza Rice et, cette fois-ci, accueille Hillary Clinton pour une brève escale. L’ancienne first lady des Etats-Unis, après les deux voyages à Washington de Mourad Medelci, se rend à Alger après un séjour à Tunis et avant une plus longue visite à Rabat. La réciprocité diplomatique et la bienséance protocolaire ne sont donc pas les seuls baromètres de la qualité et du volume des rapports entre les deux pays. L’Algérie est certes le plus gros marché des Etats-Unis dans le monde arabe et Washington est son premier client et son troisième fournisseur.Les Américains sont le plus important investisseur dans les hydrocarbures et ont fait des percées remarquables dans la pharmacie, les télécommunications et l’informatique. Les deux pays ont signé en 2001 un accord cadre sur le commerce et l’investissement. Ce tableau positif est complété, depuis le 11 septembre 2001, par une coopération sécuritaire étroite qui vaut à l’Algérie, bonne fille et coopérative, les satisfecits et les accessits de l’Oncle Sam. Les limiers du FBI, les analystes de la CIA et les grandes oreilles de la mystérieuse NSA trouvent en Algérie disponibilité, matière, écoute, échos, réponses et relais correspondants. Reste que la coopération sécuritaire, à bien des égards intensive, soutenue et inscrite dans une vision stratégique d’éradication d’Aqmi, de ses affiliés et de ses affidés dans le Sahel, n’est pas tout à fait exemplaire. Si les Américains ont fini par fournir des équipements pointus, qui ont permis aux services de sécurité algériens d’être encore plus efficaces dans la gestion de la menace terroriste, la coopération entre les deux parties est loin d’être la plus complète possible.Contrairement au Maroc, l’ANP n’a pas accédé aux plus récentes technologies en matière de cryptologie (traçage des mails, par exemple) et de verrouillage des communications, notamment l’isolement des systèmes mobiles. L’Algérie ne bénéficierait pas non plus de programmes du département d’Etat tels l’ATA, l’Anti-Terrorism Assistance, et le TIP, le Terrorism Interdiction Program, contrairement au Maroc. Le frère ennemi marocain, qui jouit désormais du statut stratégique d’allié majeur non membre de l’OTAN, reçoit plus de 70% de l’aide militaire américaine à l’ensemble du Maghreb. Sur ce plan, l’Algérie n’est pas le pilier de la sécurité régionale des Etats-Unis, rôle traditionnellement dévolu au Maroc, point d’appui vital pour la sixième flotte américaine en Méditerranée.La coopération militaire obéit à des identificateurs et des différenciateurs historiques, idéologiques et diplomatiques. Pendant la guerre d’Algérie, les Etats- Unis ont soutenu la France, alors membre de l’OTAN. L’Algérie boumédiéniste était amie du camp soviétique, tiers-mondiste et anti-impérialiste. Ces orientations déterminaient la nature, le format et les sources d’alimentation de son système de défense, essentiellement soviétique. La diplomatie favorisera toutefois l’acquisition de matériels américains. Alors, en 1981, pour remercier l’Algérie d’une aide diplomatique inestimable, les Etats-Unis lui vendent quelques Hercules C 130-H. Et, depuis cette gratification exceptionnelle, des Gulfstream de transport et des Beechcraft de reconnaissance. Ni plus ni moins. Depuis lors, l’actuel chef d’état-major de l’ANP a été reçu aux Etats-Unis. Des officiers algériens, pas nombreux, y sont formés. L’ANP est intégrée à un système de coopération, au Nord, avec le Dialogue Méditerranée (DM), mais aussi au Sud, au Sahel.Sur le fond, bien des divergences existent entre les deux pays. Sur bien des dossiers, l’Algérie n’a pas le doigt rigide sur la couture du pantalon. Elle sait encore dire non. Elle a refusé d’accueillir le siège de l’Africom. Elle s’oppose et s’affirme sur les dossiers palestinien et sahraoui. Sur la gestion militaire et sécuritaire de la menace islamiste dans le Sahel, aussi. Sur ses intérêts vitaux dans le gaz et le pétrole, également. Ou encore sur l’intervention militaire dans les pays ébranlés par le Printemps arabe. Entre Alger et Washington, ça se voit et ça s’entend, il y a du béguin. Jamais, le grand amour.La Tribune d’Algérie, 25/2/2012 -
ONU : La décolonisation du Sahara occidental au menu
A deux semaines de la reprise des pourparlers informels entre le Front Polisario et le Maroc, le comité onusien des 24 chargé de plancher sur les questions de décolonisation a entamé ses travaux où figure notamment la question du Sahara occidental. La session annuelle du Comité spécial chargé d’étudier l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance, ou Comité spécial des 24, a été donc ouverte, jeudi dernier au siège de l’ONU à New York. Le Sous-secrétaire général aux affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, a lu un message du Secrétaire général de l’ONU qui invite la communauté internationale à progresser pour achever le processus de décolonisation et permettre ainsi aux 16 derniers territoires non autonomes, dont le Sahara occidental, de parvenir àl’autodétermination. Ces territoires abritent deux millions de personnes, a rappelé M. Ban Ki-moon, dans son message.Pour que l’objectif d’autodétermination soit réalisé, il faudrait que toutes les parties concernées puissent participer de manière constructive au processus, a-t-il souligné, en citant notamment le Comité des 24, les puissances administrantes et les territoires non autonomes eux-mêmes. Le Comité des 24 peut développer des approches innovantes et créer de nouvelles dynamiques, a estimé le Secrétaire général. C’est pourquoi, il l’a invité à établir de véritables partenariats pour chaque situation, afin de mener jusqu’au bout le processus de décolonisation.Il a aussi souligné l’importance cruciale de la communication, tant officielle qu’informelle, entre le Comité spécial et les puissances administrantes. Le Secrétariat de l’ONU continuera à apporter son assistance au Comité des 24 dans la mise en œuvre de son programme de travail, a assuré M. Ban Ki-moon. Après avoir adopté l’ordre du jour provisoire de sa session, qui devrait s’achever avant la fin juin 2012, le Comité spécial a élu son président, Diego Morejon Pazmino, de l’Equateur. «La disparition définitive du colonialisme archaïque et la naissance d’un monde de peuples libres, indépendants et jouissant pleinement de la capacité de s’ «autogouverner» était l’un des principaux objectifs que l’humanité s’est fixés», a rappelé le Président du Comité spécial.Alors que la communauté internationale célèbre, cette année, la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020), M. Pazmino a souhaité que le Comité spécial aborde aussi les aspects économiques, sociaux et environnementaux qui concernent les territoires non autonomes, en particulier à l’approche de la Conférence des Nations- Unies sur le développement durable (Rio+20) qui se tiendra en juin. «Si l’évaluation de l’état actuel du processus de développement des peuples de la planète est nécessaire, il ne faut cependant pas oublier les territoires non autonomes», a-t-il dit, en soulignant qu’ils subissaient à la fois les incidences négatives de la crise économique et financière et celles des changements climatiques.M. Pazmino a expliqué que le Comité avait aussi pour tâche de recueillir des informations utiles en ce qui concerne la situation sur le terrain dans les territoires non autonomes.Le séminaire annuel du Comité, qui aura lieu cette année dans la région du Pacifique à la mi-mai, contribue de façon significative à ces travaux, a-t-il insisté. Le Comité des 24 devra également analyser les autres modalités qui permettent de mieux connaître les situations de chaque territoire, que ce soit par le biais de missions spéciales, de tables rondes ou de réunions d’échanges de vues.La Tribune d’Algérie, 25/2/2012 -
Le Maroc aurait-il raté son deuxième rendez-vous avec l’Histoire, par Ali Anouzla
Le jour arrivera où il sera trop tard pour les hommes politiques et les partis de ce pays de regretter d’avoir fait rater au Maroc son second rendez-vous avec l’histoire, le premier depuis un demi-siècle. En effet, après le revers d’Aix-les-Bains, ce jour viendra où de larges franges de la population ressentiront la même amertume que leurs aînés lorsqu’ils se sont aperçus du « hold-up » perpétré par une partie des francophones et des partisans et soutiens de l’ancienne puissance coloniale, qui ont privé le peuple de son droit à déterminer son avenir et l’ont induit en erreur avec une « pseudo indépendance » dont a pâti, et pâtit encore, une grande partie des Marocains…Je dis cela, un an après les mouvements populaires qui ont insufflé l’espoir de voir réalisée la volonté populaire, si ce n’était la faiblesse des faibles, l’incohérence des incohérents, la compromission des uns et l’opportunisme des autres, et la pusillanimité des poltrons…
Je dis cela, en me remémorant un an de protestations populaires, d’immenses sacrifices personnels et de cet extraordinaire espoir qu’ont suscitées ces manifestations chez ceux qui croient et aspirent à la liberté, la dignité et la justice sociale… je dis cela, enfin, mais en le comparant avec ce qu’il est advenu de toute cette injustice que tous ont demandé à voir disparaître et qui est toujours là, dominante, et ces ténèbres où nous plonge la corruption que toutes les gorges se sont égosillées à dénoncer et qui n’en sont encore qu’à leurs débuts…
Le Mouvement du 20 février est apparu comme une belle graine sortie de la matrice du printemps arabe. Dans les cas tunisien et égyptien, les classes sociales moyennes et instruites, les mouvements de jeunesse, les élites politiques, médiatiques et culturelles, certains partis politiques , mouvements sociaux et une partie de la société civile ont joué un rôle dominant, et parfois déterminant, dans la conduite des masses et leur orientation vers les changements souhaités. En revanche, au Maroc, une partie de toutes ces catégories de populations, chacune dans son créneau d’activité, parfois par implication, quand ce n’est pas par connivence avec les adversaires du changement, et parfois aussi de bonne foi et/ou naïvement, ont avorté cette dynamique populaire et l’ont vidé de son contenu, au profit et pour le plus grand bonheur de ceux qui ont combattu et qui craignent les réformes et le changement. Quant au PJD, que certains présentent aujourd’hui comme le grand bénéficiaire de tout ce qui s’est produit, malgré son hostilité à ce mouvement, il devra assumer, demain, sa responsabilité lorsqu’il s’avèrera que son action n’aura finalement profité qu’aux ennemis du changement, qui l’ont combattu par le passé et qui lui tourneront le dos dans l’avenir lorsqu’il aura dépassé sa date de péremption et qu’ils n’en auront plus l’usage !
Je fais appel à ces exemples, et je convoque l’histoire récente car le rôle joué par certains partis politiques, certains supports de presse et certaines élites ne diffère pas complètement de la posture négative adoptée par les représentants du Maroc à Aix-les-Bains, soutenue alors par la presse du Protectorat et les élites de l’époque…
Lire la suite sur panoramaroc.ma, 23/2/2012 -
ONU : le comité des 24 examine la question de décolonisation du Sahara occidental
NEW YORK – La session annuelle du Comité spécial chargé d’étudier l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance, ou Comité spécial des 24, a été ouverte jeudi au siège de l’ONU.Le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, a lu un message du Secrétaire général de l’ONU qui invite la communauté internationale à progresser pour achever le processus de décolonisation et permettre ainsi aux 16 derniers territoires non autonomes, dont le Sahara occidental, de parvenir à l’autodétermination.Ces territoires abritent deux millions de personnes, a rappelé Ban Ki-moon, dans son message.Pour que l’objectif d’autodétermination soit réalisé, il faudrait que toutes les parties concernées puissent participer de manière constructive au processus, a-t-il souligné, en citant notamment le Comité des 24, les puissances administrantes et les territoires non autonomes eux-mêmes.Le Comité des 24 peut développer des approches innovantes et créer de nouvelles dynamiques, a estimé le Secrétaire général. C’est pourquoi, il l’a invité à établir de véritables partenariats pour chaque situation, afin de mener jusqu’au bout le processus de décolonisation.Il a aussi souligné l’importance cruciale de la communication, tant officielle qu’informelle, entre le Comité spécial et les puissances administrantes.Le Secrétariat de l’ONU continuera à apporter son assistance au Comité des 24 dans la mise en œuvre de son programme de travail, a assuré M. Ban.Après avoir adopté l’ordre du jour provisoire de sa session, qui devrait s’achever avant la fin juin 2012, le Comité spécial a élu son président, Diego Morejon Pazmino, de l’Equateur.’’La disparition définitive du colonialisme archaïque et la naissance d’un monde de peuples libres, indépendants et jouissant pleinement de la capacité de s’autogouverner’’ était l’un des principaux objectifs que l’humanité s’est fixés, a rappelé le Président du Comité spécial.Alors que la communauté internationale célèbre cette année la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme (2011-2020), M. Pazmino a souhaité que le Comité spécial aborde aussi les aspects économiques, sociaux et environnementaux qui concernent les territoires non autonomes, en particulier à l’approche de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) qui se tiendra en juin.’’Si l’évaluation de l’état actuel du processus de développement des peuples de la planète est nécessaire, il ne faut cependant pas oublier les territoires non autonomes’’, a-t-il dit, en soulignant qu’ils subissaient à la fois les incidences négatives de la crise économique et financière et celles des changements climatiques.M. Pazmino a expliqué que le Comité avait aussi pour tâche de recueillir des informations utiles en ce qui concerne la situation sur le terrain dans les territoires non autonomes.Le séminaire annuel du Comité, qui aura lieu cette année dans la région du Pacifique à la mi-mai, contribue de façon significative à ces travaux, a-t-il insisté.Le Comité des 24 devra également analyser les autres modalités qui permettent de mieux connaître les situations de chaque territoire, que ce soit par le biais de missions spéciales, de tables rondes ou de réunions d’échanges de vues.APS, 24/2/2012 -
Appel, grève de la faim pour les 23 du groupe « Gdaim Izik », et solidarité interdite
Après 14 mois sans jugement, les 23 prisonniers politiques Sahraouis de Salé 2 au Maroc entament une grève de la faim de 24 heures pour protester contre leur détention.À l’injustice de leur incarcération, s’ajoutent quotidiennement des brimades, vols et inspections musclés de la part des gardiens de prison.À El Aaiun, la capitale du Sahara Occidental occupé, la Coordination Gdaim Izik a appelé aujourd’hui 23 février à manifester pacifiquement « en solidarité avec les prisonniers de Salé 2 et contre le traitement illégal et violent qui leur est réservé », a déclaré un organisateur.150 personnes ont assisté à la manifestation.Les forces marocaines d’occupation sont intervenues violemment contre les manifestants et ont blessé 34 femmes et hommes selon l’association ASVDH.Les détenus ont envoyé hier 22 février un communiqué dénonçant « la politique de répression, de torture et d’abus des autorités pénitentiaires » qu’ils rejettent. Ils croient en la force de la légitimé de leur lutte contre la brutalité de leurs bourreaux, et en la victoire de la révolution du peuple Sahraoui sur la trace de ses martyrs.Les prisonniers politiques sahraouis incarcérés à Salé2 ont été arrêtés en novembre, décembre 2010 et janvier 2011 après la manifestation de Gdaim Izik.Ce sont des journalistes, des militants pour le respect des droits des sahraouis, des manifestants, ou des volontaires qui ont participé aux négociations demandées par le Maroc pendant la manifestation de Gdaim Izik.Bachir Kadda, Hassan Dah sont journalistes membres de l’Equipe MediaNaama Asfari, Ahmed Sbaai, Mohamed Tahlil, Abdallahi Lakhfaouni, Banga Cheikh, Sid Ahmed Lemjeyed, Brahim Ismaïli sont activistes des droits de l’homme de l’ASVDH Elaaiun et Boujdour, du CODESA, du CORELSO, du CSPRON.Elhoussein Zaoui, Abdellah Toubali, Daich Daf,Mohamed Bourial étaient négociateursLaaroussi Abdeljalil, était le chef de la sécurité du camp.Mohamed ElAyoubi, Taqi Machdoufi, Mohamed Lamin Haddi, Mohamed Elbachir Boutinguiza, Abhah Abdallah, Mohamed Khouna Babait, Mohamed Mbarek lafkir, Ahmed Daoudi ont participé à la manifestation comme 20 000 à 30 000 autres sahraouis.Abderahmane Zayou est membre d’un comité d’intellectuels sahraouis solidaires avec les campeurs de Gdaim Izik.Tous ont été arrêtés des suites de la manifestation ou du démantèlement du campement du Gdaim izik par l’armée marocaine en novembre 2010. Ils ont été soumis à des mauvais traitements et la torture lors de leur arrestation et ensuite, avant d’être enfermés en cellules individuelles.Les détenus ont mené de nombreuses grèves de la faim, dont une de plus de 30 jours en protestation contre leur détention arbitraire et sans jugement dans le cadre de la juridiction militaire alors qu’ils sont civils sahraouis.Equipe Média, Sahara Occidental occupé, Le 23 février 2012 -
Syrie: Kofi Annan nommé émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe
L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a été nommé jeudi « émissaire conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie », ont annoncé l’ONU et la Ligue dans un communiqué.Dans un communiqué, Ban Ki-moon et Nabil al-Arabi, respectivement secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue arabe, précisent qu’Annan sera chargé « d’offrir ses bons offices afin de mettre un terme à toutes les violences et les violations des droits de l’homme, et à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne ».Le nouvel émissaire « aura des consultations larges en Syrie et en dehors de la Syrie.Il devra aussi, ajoute le texte, « faciliter un règlement pacifique et complet (de la crise) conduit par les Syriens eux-mêmes à travers un dialogue politique large entre le gouvernement syrien et l’opposition syrienne dans son ensemble ».D’autres candidats étaient pressentis pour ce poste d’émissaire, mais les décisions prises par la Ligue arabe dans la crise syrienne rendaient difficile sinon impossible de nommer une personnalité arabe à ce poste.Pour sa part, la nomination de Martti Ahtisaari, le finlandais, risquait d’être bloquée par la Russie en raison de son passé de médiateur au Kosovo.Pour Richard Gowan, du Centre sur la coopération internationale de l’Université de New York, « si les Russes et les Chinois ne le soutiennent pas suffisamment, il est probable qu’Assad et son clan refuseront de discuter sérieusement » avec lui. -
Hillary Clinton a été manipulée par le Maroc – L’administration Obama n’a jamais soutenu le plan d’autonomie marocain
La famille Clinton est liée au roi Mohamed VI par des liens d’amitié très étroits. En 1999, M. Clinton et sa fille Chelsea ont fait un séjours au désert marocain sous bonne escorte très chouchoyées. Lors de sa nomination à la tête du Département d’Etat américain, Hillary Clinton a dû publier la liste des donateurs de la Fondation Clinton. Mohamed VI se trouvait parmi les plus généreux. Ces liens personnels seront utilisés pour manipuler la Secrétaire d’Etat américaine pour contrecarrer la position officielle d’Obama qui privilégie l’équilibre entre marocains et sahraouis et laisser faire l’Ambassadeur Christopher Ross et les Nations Unies.Contrairement à son prédecesseur à la Maison Blanche qui ne ratait pas une occasion de faire l’éloge du plan d’autonomie en avril 2007, sept mois après son élection, début juillet 2009, Barack Obama adresse, une lettre au roi Mohamed VI où il ne mentionne pas l’offre d’autonomie pour le Sahara Occidental. Les presses algérienne, espagnole et sahraouie en ont, largement, fait écho. Dès lors, Rabat a tenté, par tous les moyens, de couvrir l’échec de son plan d’autonomie et la perte du soutien de la Maison Blanche.Avec la grève d’Aminatou Haidar, M. Clinton apprend que l’un des plus grands désirs des autorités marocaines est de vanter les « avancées du Maroc » et les efforts du roi Mohamed VI en ce sens.Sur la photo, Clinton s’amuse avec le roi du Maroc lors de la présentation du projet d’énergie solaire qui prévoit la construction de cinq centrales solaires, parmi elles deux au Sahara Occidental occupé. Elle était arrivée au Maroc pour participer au Sommet International Forum pour le Futur. L’agence officielle MAP, profita de l’occasion pour publier le 5 novembre 2009, une interview avec la Secrétaire d’Etat Amércaine dans laquelle celle-ci louait les changements initiés sous le leadership du roi Mohamed VI et en particulier, la consolidation de la participation de la femme dans plusieurs domaines. « Nous considérons le Maroc comme un exemple dans plusieurs domaines. Nous estimons que le Maroc peut montrer le chemin à suivre en matière de renforcement de la compréhension entre les Etats-Unis et le monde musulman », ajouta Clinton, d’après l’agence marocaine MAP.Lors d’un passage à Madrid, le 1er juillet 2011, cette pratique est transmise au futur locataire de la Moncloa, Javier Rajoy que tous les sondages donnaient pour vainqueur dans les élections législatives de novembre 2011. Rajoy était décrit par les responsables marocains comme l’ennemi numéro 1 du Maroc et ses positions ont provoqué en 2010 une manifestation conduite par le Premier Ministre marocain en personne. La rencontre entre le patron du PP et Clinton a été sanctionnée par un communiqué dans lequel le PP espagnol félicitait « le peuple marocain pour son haute participation au référendum organisé il y a quelques heures dans le pays voisin et féliciter les autorités marocaines pour le bon chemin pris en matière de réformes politiques qui, sans doute, aboutira au bénéfice du Maroc et de nos relations de voisinage ».La chevauchée marocaine en Libye derrière l’OTAN offrira à Fassi-Fihri l’occasion de demander à Clinton un peu plus, ne serait-ce qu’une mention du plan d’autonomie. Un mois après les attaques contre El Gaddafi, le 23 mars 2011, dans une déclaration de presse organisée à Washington, aux côté de son homologue marocain, Fassi-Fihri, Hillary Clinton déclare : » Nous croyons que le plan d’autonomie marocain est sérieux, réaliste et crédible, une approche potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple du Sahara Occidental pour gérer ses propres affaires en paix et dignité ». C’était la récompense pour l’attitude marocaine lors de l’agression contre la Libye. Mais, M. Clinton n’a pas oublié de signaler que « Les Etats-Unis soutiennent avec énergie le rôle de l’Ambassadeur Christopher Ross et les Nations Unies dans la résolution de ce conflit ».Le soutien de Hillary Clinton est une pure invention de la MAP. Pour preuve, toutes les dépêches publiées dans ce sens ont été effacées du site :– Interview avec Clinton, MAP, 5 nov 2009
– « D’anciens ambassadeurs des Etats Unis au Maroc ont « applaudi » la récente déclaration publique de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton… », MAP, 29 avril 2011.
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S’il y a un mur…
À ma table, j’ordonnais flegmatiquement quinze ans de notes éparses. Soudain ce mail de Mohammed Benchaabane, âpre militant des droits de l’homme.
-« Aurais-tu été intéressée, si je t’avais invitée pour ce séjour du 24 au 28 février ? ». Mohammed fait allusion aux camps de réfugiés sahraouis, perdu dans le Sahara occidental. Aurais-tu, je reçois encore confusément ce message sous le mode conditionnel. Nous sommes le 19 février. Réponse de ma part « si tu me l’avais proposé, bien sûr, je serais venue » avec cette distance toute convenue du conditionnel. Mail réponse. Immédiateté d’une réalité et d’un présent qui n’ont que faire du conditionnel
-« As-tu un passeport en cours de validation ? »
Soudain tout me revient ; brutalement, abruptement : depuis combien d’années, de mois, devais-je aller là-bas ? . Mohammed m’explique ou plutôt me réexplique, les camps de Sahraouis, aidés seulement par l’aide humanitaire internationale. Silence.
Je demande.
-« Est-ce que l’on verra le mur entre le Maroc et l’Algérie ? »
Question égoïste, question idiote. Car je me souviens. J’avais voulu voir avant son édification complète, le mur en Israël, « enveloppe autour » de Jérusalem. Et j’avais vu. Le mur, bien sûr, charpente colossale de mètres cubes de béton. Jusqu’à huit mètres de haut, 700 kilomètres de long, deux millions d’euros par kilomètres. Des chiffres, de l’inorganique, comme ces barbelés, ces checkpoints. Mais j’avais vu aussi défiler des pitoyables, lamentables, colonnes de femmes, d’hommes, attendant sans fin, sous le soleil, jugulées d’uniformes kakis et de mitraillettes.
Google images. Tentes piteuses perdues dans le sable. Les images, je ne les crois ni ne les crains, ayant compris depuis longtemps qu’elles alimentaient une part confortable du spectateur . Mieux vaut aller voir par soi-même. Google map. Sur la carte, de haut, je vois le trait brun du mur séparant le Maroc et l’Algérie, absolument rectiligne, absolument mauvais. Plus de deux mille kilomètres. Je hais les murs. Je déteste les séparations. Qui dit « mur » dit « on ne parle plus » ; qui dit « mur » dit « forts contre faibles » ; qui dit « mur » dit « tu n’es pas un homme », « tu es un animal ».
Un mur, c’est la fin de l’homme.
Tandis que je cherche le passeport, que je remplis le visa, des pensées me traversent en diagonales folles de toute part, véritables secousses électriques. Si longtemps que je n’avais pas écrit sur les hommes, les droits de l’homme, la liberté tout simplement – mot indécent aujourd’hui avec la « crise ». Si longtemps que je n’abordais plus ces sujets en écriture… Mon pèlerinage à la rue (si, c’est le mot juste) remonte à 2004. Le voyage en Palestine, c’était en 2008. Nous sommes en 2012 : tous les quatre ans, on dirait que j’atterris dans la réalité et décolle avec mes idées.
Silence face à l’écran. Je reprends mes notes sur la Palestine. Et j’entends –ou plutôt, je réentends, car c’est devenu habitude –mes idées. Mon idée, je l’ai déjà dit est effroyablement banale : s’il y un mur…il faut que j’aille voir . C’est tout. Mais une idée, une conviction, c’est grand, c’est fort ; une fenêtre ouverte sur l’espace. Une idée, ça aère toute une maisonnée, pis que les tuiles s’envolent.
Au début, ça me faisait un peu peur ces idées folles ; avec le temps, je me suis aperçu qu’elles étaient bien au-dessus de la raison ; qu’elles parlaient, pouvaient diriger seules de grands axes de vie. Qu’elles étaient à l’origine de ce mail soudain, de ces hommes qui agissent.
Il faut suivre les idées folles, les graines folles parce qu’elles font germer des plantes raisonnables et pures.
Dès qu’on ouvre la boite multicolore de l’idée folle à une autre personne, généralement, elle s’écrie :
– « Enfin, qu’est-ce que tu vas faire là-bas ? », me lance-t-on, élevant, haut le son, sur le « a ». Je contemple sans le voir, mon interlocuteur, un Marocain. Je l’entends sans l’écouter.
Il reprend, virulent :
-« Toi, t’es écrivain. Tu fais PAS de la politique. »
Qu’il soit marocain, ou d’une autre nationalité, qu’il défende certainement son pays, je le respecte. Silence. J’ai pour habitude de laisser parler, de superposer sur les paroles, le fil de mes pensées. Ce n’est pas politique, c’est une obsession, ai-je pensé face à lui.
Oui, une obsession.
J’entendrai aussi.
– « Tu es folle ! Ne te mêle pas de ça. »
Ou :
-« Reste à l’écart de tout ça. Dossier chaud , ça pique ».
Les expressions parlent, seules, piquer, brûler . Aussitôt je sens, je sais les balles, les chaînes, les barbelés. Je sais. Je connais, ce schéma que répète l’histoire : murs, territoires, frontières. On dirait que cela ne cessera jamais. Terres convoitées/ guerres qui laissent des marques indélébiles/ morts de part et d’autre des deux camps . Génération après génération, conflit sur conflit, mort après mort, la terre arrachée par deux camps adverses se transforme en pauvre morceau de tissu, déchirée, puis déchiquetée, déjà en lambeaux. Lambeaux, oui, guenilles , que personne ne peut plus enfiler. On oublie trop vite que sur cette terre, vivent, survivent, des enfants, des femmes, des hommes, nus et grelottants, avec pour seul abri, cette terre de chiffons et de haillons. Que personne ne veut plus raccommoder.
Déterminer le-pourquoi-du comment, choisir un camp ou un autre, c’est — peut-être — de la politique. Mais. Regarder la peau nue d’un enfant, dont la seule erreur fut de naître là, sur cette terre trouée, c’est rester un homme. Tout simplement.
Alors, bien sûr, que chacun brandit son avis avec de grandes leçons bien scandées, bien ficelées. Tout le monde.
Mais, qui souhaiterait être à leur place ?
Personne.Anne C A L I F E
Source : JalelElGharbi, 21/2/2012