Mois : février 2012

  • Vive la Russie syrienne

    par El Yazid Dib
    Le veto par définition est une perversion diplomatique. Il s’assimile sans ambages à une effraction dans l’équilibre censé contenir la justice internationale. Il ne s’offre dans un partage bigarré que dans l’inélégance des Etats qui se le sont offert sans égards aux autres. 
    Ce conseil dit de sécurité où les membres comme des quindécemvirs veillent à garder «les livres sibyllins» n’est plus une aubaine pour la paix ni pour son maintien. Il n’est en fait qu’un accord vétilleux par lequel toutes les guerres passent. Le monde depuis la conférence de Yalta vit dans une torsion de totale différence, perclus et en eternel quête d’un aplomb juste et durable. 
    La Russie syrienne n’est pas uniquement une contrariété face au désir hégémonique américain. Elle est aussi l’autre mesure que depuis 1945 les Etats unis refusent d’admettre au profit d’une justice internationale. Le veto longtemps usité par l’oncle Sam est vite perçu comme un bris de glace dans l’harmonie façadière qui sévit au sein du conseil de Manhattan. A ce même moment, c’est à dire à celui où la puissance sino-américaine marque son entêtement à ratifier une condamnation inégale châtiant unilatéralement le régime pourri de Damas, l’entité sioniste met dans l’embarras du choix Abbas Mahmoud. Ou moi ou Hamas. Drôle de diplomatie, qu’encourage Obama. Au conseil de sécurité, la Syrie devait être à l’instar des palestiniens, propriétaires de droits seulement à bafouer. Ici la parole est certes une équation de force économique mais s’enracine également dans les méandres d’une idéologie que l’on dit disparue. L’on y voit que le pilonnage, les images facebook, les ruines de Homs, les bouches vitupérant le régime Susan Rice, la copie clownée du président américain devient prophétique en sermonnant les deux puissances sur leur prochain regret. Elle les blâme d’avoir utilisé un droit inique qu’elle-même n’a cessé de brandir à chaque fois que Tel-Aviv est sommée de comparaitre au banc des coupables. Ce veto est jugé par ceux qui en sont dérangés dans leurs desseins, comme étant un alignement frontal sur la démarche d’un dictateur qui veut chaque jour tuer son peuple. Ainsi les arguments à court de raisonnement vont dans tous les sens. On leur dit qu’il ne fallait pas s’inscrire dans une telle dynamique qui n’ira qu’en stimulant les exactions contre la population civile et enhardit la persévérance de la force locale. L’on n’insinue jamais l’autre partie, antagoniste au régime. Croyez-vous que l’entièreté du peuple syrien est dans la rue pour gommer ses dirigeants ? L’autre partie, ce sont eux. Les services, l’intelligence et la subversion. Les régimes post révolutionnaires tunisien, libyen ou égyptien nous donnent l’exemple, une année après de quoi ca retourne. L’autre partie est selon les promoteurs de l’obligation à faire mourir le régime syrien, personnalisée exclusivement dans la diversité du peuple. Ainsi dans les rues de villes l’armée tire sur le peuple. Débile jugement. Un peuple qui se soulève peut en moins de 18 jours mettre en fuite ou en prison son dictateur. Un « peuple » qui depuis une année est cité dans tous les JT comme victime n’a pas le droit de vivre, si cela en est le cas. 
    L’autre partie est celle que dirigent le département américain et ses appendices installés dans les coulisses d’une ligue arabe liguées corps et âme à l’injonction à la mode d’une politique prônant la libération de l’élément humain arabe. Un consortium de renégats mous à l’action mais prompts à la rescousse. Ils viennent des métropoles étrangères moissonner ce que spontanément l’enfant, le caricaturiste, le poète syrien a voulu entamer pour se faire laisser voir un avenir libre et radieux. Applaudis, quand ils ne sont pas procréés par Doha et autres intérêts occultes ; ces nouveaux opposants, touts prêts à bien parler sont volontiers reçus sur les perrons de l’Elysée ou ceux de la maison blanche. Antoine Basbous dans son dernier livre « le tsunami arabe » nous donne aléatoirement le contre exemple de la facilité qu’ont les éventuels futurs et probables maitres de la scène arabe à être reçus avec toute l’aisance par les dirigeants du monde au moment où un président en exercice est contraint de faire une longue chaine d’attente en vue de franchir les mêmes perrons. Ils sont une pure création des officines de la haute déstabilisation. Certains ne cachent plus leur embarras. Ainsi le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé s’est vite dévoilé en disant « nous allons aider l’opposition syrienne à se structurer. Le régime doit constater qu’il est totalement isolé, il va y avoir des sanctions économiques ». sans commentaires. 
    Au début du soulèvement l’innocence était de la partie. Les chasseurs de révolutions se sont vite réveillés et prenant leurs cors, commençaient à vociférer les pires atrocités du parti unique, du régime familial, du système fermé, de la rente particulière. Ainsi nous disons, que le président de la Syrie doit légèrement partir. Son ère est à jamais révolue nonobstant la nostalgie qu’il put recréer dans le cœur des nationalistes. 
    Ce veto vient à la faveur d’une possibilité de pouvoir enfin contredire les Etas unis. L’on montre ainsi que ce moyen exorbitant dans l’usage du droit universel n’est toujours pas saint d’esprit. Il suscite de la réprobation selon l’arrangement des uns et des autres. L’histoire parfois devient risible. Cette histoire nous a enseigné que c’est par essence, philosophie ou idéologie que l’on fait des révolutions et l’on mène des politiques. Elles ne peuvent été faites que contre des puissances coloniales et des forces étrangères. On ne le fait pas avec ces forces et en leur compagnie contre son propre peuple. Ceci ne sera donc qu’une contre-révolution. En Syrie la situation demeure fort complexe. Comme chez nous. L’affaire palestinienne, la guerre contre l’Irak, l’Afghanistan, les révolutions arabes surtout de la Libye ; ont bien démontré le fossé qui sépare la rue et le peuple des palais royaux, des cabinets présidentiels mais aussi du conseil de securité où aucun Etat arabe n’est entendu avec un semblant de droit de veto. Celui-ci est une chasse gardée pour les seigneurs. Les uns s’essayent à manœuvrer de la manière la plus mesquine tentant de ne pas lorgner sur le mal que font les nouveaux libérateurs des peuples, les autres s’échinent à la démonstration du contraire par l’indéfectible soutien nonobstant la matraque ou l’interdiction de marcher. Le veto sino-russe n’est que la bonne réponse pour un peu débarbouiller la domination exercée sur les peuples via leurs dirigeants que l’on peut qualifier au gré des intimités comme saumâtres et indésirables. Il est aussi venu réconforter l’avis des mécréants quant à la religiosité de ce droit qui n’a plus raison d’être. L’on voit l’indignation de l’autre coté prendre de l’ampleur. Les procédures esseulées comme bon usage de la diplomatie réciproque d’antan prennent le relais. Les Etats unis ferment leur ambassade, le Royaume unis également. La machine à convaincre les autres commence à fonctionner. Ils gueulent à faire peur à tout le monde. Oui pour le veto, s’il est brandi contre Israël pour les séculaires bestialités commises contre un peuple encore non-membre reconnu par l’ensemble e la communauté internationale. Oui pour le veto s’il s’instaure comme mondanité dans la résurgence de l’équité universelle. Oui pour ce veto s’il arrive à réduire l’effet de serre et à abolir la fabrication des armes de guerre. C’est ainsi que l’on voit dans l’acte sino-russe une certaine distanciation stratégique dans l’unicité sécuritaire qui a émaillé ces derniers temps la sphère politique mondiale. Que le peuple syrien soir rassuré la paix ne peut provenir de Paris ou de Londres. Elle ne sera pas pour eux une offrande à octroyer par les mains atrophiées d’un Obama prévendu ou d’un Sarkozy en ultime sautillement électoral. Cette paix, cette liberté, ce recouvrement de droits humains, seront manufacturés par eux-mêmes, chez eux. Sans conseil de quiconque, ni conseil d’aucune securit. Non justement à ces vétos qui fragmentent l’unité des peuples, qui attisent les douleurs et qui aggravent les situations. Que dire de ces multiples vetos qui ont eu à bloquer non seulement l’indépendance, premier droit des peuples ; mais obstruent encore la voie de la liberté et du droit de vivre en autodétermination. Les Palestiniens, les sahraouis, les personnes affamées, les sans abris, les chômeurs, les femmes maltraitées, les harraga, les sidaïques, ceux sont eux qui méritent de se lever en veto aux titulaires eternels du veto. 
  • Maroc-UE : L’incroyable marchandage

    Le bras de fer Maroc-Union européenne reprend sinon qu’il se poursuit, avec cette fois le volet agricole que l’on croyait, de ce côté de la Méditerranée, tout aussi acquis que l’a été l’accord de pêche au sujet duquel les langues se délient pour offrir des lectures moins équivoques et plus directes. Effectivement, le député européen José Bové (France) a défendu, hier, son opposition à un nouvel accord agricole devant lier les deux parties. Le texte en question doit être soumis au vote du Parlement européen le 16 février. Dénonçant «les conséquences dramatiques pour les producteurs européens» de fruits et légumes, le Français José Bové a appelé les députés européens à voter contre. José Bové a développé un argumentaire d’au moins trois chapitres avec la crise qui affecte désormais une bonne partie de l’Europe, les modes de production et aussi le Sahara occidental. Surtout de cette question, ont déjà souligné des analystes à la suite du rejet de l’accord de pêche, le 14 décembre dernier, par le Parlement européen. S’il venait à être entériné, un tel rejet aurait de lourdes conséquences pour l’économie du royaume chérifien où l’on souligne déjà que les arguments développés au sein du Parlement européen «ne sont pas recevables», surtout que les différents accords conclus avec l’Union européenne prévoient une libéralisation graduelle des échanges réciproques.
    Là ne serait pas le premier échec du Maroc. Le plus récent, relatif à la pêche, a suscité de vives réactions, des analystes marocains laissant même entendre que leur pays s’interrogeait sur «l’opportunité d’une réévaluation globale de son partenariat avec l’UE, à l’heure où des négociations sont en cours (…) sur d’autres volets de coopération, à savoir le commerce des services, la mobilité et la réadmission» et qu’il pourrait ne pas coopérer sur d’autres sujets stratégiques pour l’UE, tels que le contrôle de l’immigration ou les barrières douanières. En réalité, des Marocains vont jusqu’à confirmer l’orientation relevée dès la conclusion du premier accord de pêche, en 1995. Aussi, un analyste marocain admet qu’«en ratifiant l’accord, les Européens reconnaissaient implicitement» l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. «Le deal est clair : poisson contre la reconnaissance implicite» de cette occupation. Un incroyable marchandage où l’Europe fait peu cas des principes qu’elle déclare défendre. En remettant les choses dans l’ordre, tel que réaffirmé par l’ONU depuis la mise en œuvre du plan de paix, en 1991 et même avant, quand le Sahara occidental a été déclaré couvert par la résolution 1514 sur les peuples et territoires sous domination coloniale, il s’agit d’un appui à l’occupation marocaine du Sahara occidental. C’est ce qui a été déclaré constamment et l’Europe a agi en totale violation des résolutions de l’ONU car les textes votés depuis longtemps abordent la question du Sahara occidental sous le seul angle de la décolonisation et le Maroc est considéré comme une puissance occupante par l’organisation des Nations unies.
    Mohammed Larbi
    El Watan, 8/2/2012
  • Mohamed VI cherche à éviter que la cocotte minute n’explose

    Rabat.- L’ex-capitaine Mustapha Adib avait raison quand il avait annoncé il y a quelques semaines, après les premières émeutes de Taza, que l’état-major desFAR était inquiet au sujet du mécontentement de ses hommes et qu’il avait entrepris une vaste opération de « recensement » des militaires retraités.
    Après les récents suicides par immolation de plusieurs militaires, qui ont brûlé leur chair pour protester contre leur situation, le roi Mohamed VI, chef suprême des armées, a apparemment entendu leur cri.
    Le roi a promis hier, mardi 7 février, qu’il allait revoir leur situation. Une réunion du gouvernement présidé par le roi a ainsi adopté un projet de loi afin de « définir, préciser et renforcer les garanties de base pour les militaires ».
    Cette rapide réaction d’un Makhzen connu pour son extrême lenteur a tout l’air d’une tentative désespérée pour désamorcer le mécontentement grandissant parmi la troupe. Une troupe dont beaucoup de ses éléments, plutôt la majorité, « ont été entraînés à l’utilisation de armes à feu et aux techniques de combat et de guérilla », expliquait Adib il y a quelques semaines. De là à ce qu’ils rejoignent leurs frères en misère, à Taza et ailleurs, est une probabilité que le régime veut éviter à tout prix.
    L’agence de presse britannique Reuters, qui rapporte cette information, rappelle ainsi qu’un câble de l’ambassade américaine à Rabat daté de 2008, et révélé par Wikileaks, avait à l’époque décrit l’armée marocaine, forte de 190 000 hommes, comme « gangrenée par la corruption« , « minée par une bureaucratie inefficace« , et possédant un « faible niveau d’instruction ». Une armée qui est devenue, selon l’ambassade US, assez « vulnérable à la radicalisation dans ses rangs ».
    Et l’armée n’est que l’arbre qui cache la forêt. Pour le civil c’est une autre paire de manches. La pauvreté touche près d’un quart des 33 millions de Marocains, le système éducatif est inopérant et très critiqué, « la corruption est généralisée » assène Reuters. Et pour compliquer le tout, explique l’agence british, « le nombre d’immolés par le feu est monté en flêche« .
    La cocotte minute va-t-elle exploser ?
    Thami Afailal
    Demain, 8/2/2012  
  • El presidente saharaui pide a Túnez que medie ante Marruecos

    Argel, 8 feb (EFE).- El presidente de la República Árabe Saharaui (RASD), Mohamed Abdelaziz, pedirá a su homólogo tunecino, Moncef Marzuki, que actúe como intermediario ante Marruecos a favor de la autodeterminación saharaui, en la visita que hoy comienza en Rabat.
    Según la agencia de noticias saharaui (SPS), Abdelaziz ha enviado una carta a Marzuki con motivo del viaje del dirigente tunecino a Marruecos con el objetivo de estrechar las relaciones magrebíes y de relanzar la estancada Unión del Magreb Árabe (UMA) formada por Marruecos, Túnez, Argelia, Libia y Mauritania.
    « Su estatus como primer presidente tunecino elegido democráticamente le coloca en una situación que le permite persuadir a Marruecos para que respete la vía democrática y legal para resolver el conflicto y ofrecer la posibilidad al pueblo saharaui de decidir libremente su destino en un referéndum », asegura Abdelazizi en el texto.
    Mientras la RASD defiende la celebración de un referéndum en el que los saharauis puedan decidir su independencia total de Marruecos, Rabat sólo se muestra dispuesto a ofrecer una autonomía a la antigua colonia española, pero siempre dentro de las fronteras marroquíes.
    En la misiva, Abdelaziz subraya que los principios de libertad, dignidad y democracia de la « revolución » tunecina son los mismos por los que el pueblo saharaui combatió primero la colonización española y la « ocupación marroquí » después.
    La UMA, creada el 17 de febrero de 1989, vive en continua crisis y no ha celebrado ninguna cumbre desde 1995, debido principalmente a las diferencias que mantienen Rabat y Argel sobre el contencioso territorial del Sáhara Occidental.
    Mientras Argelia es partidaria de seguir adelante con el proyecto manteniendo al margen el problema del Sahara, Marruecos considera que no puede desarrollarse esta unión mientras Argelia no adopte una postura « neutral ».
    Durante su gira, Marzuki tratará la reactivación de la UMA, primero con el rey Mohamed VI de Marruecos y luego con los presidentes de Mauritania, Mohamed uld Abdelaziz, y de Argelia, Abdelaziz Buteflika.
    En este sentido, el presidente de la RASD asegura en la carta que que Marruecos utiliza la cuestión de la UMA, que calificó como una unión con un « objetivo noble », para « matar al pueblo saharaui e ignorar su derecho a la existencia ». EFE
  • Agricultores españoles y franceses junto a diputados nacionales y europeos rechazan el acuerdo agrícola UE-Marruecos

    La Coordinadora de Organizaciones de Agricultores y Ganaderos (COAG) ha participado esta mañana en la rueda de prensa impulsada por el eurodiputado José Bové en la que las organizaciones representativas de los productores de frutas y hortalizas españoles han mostrado su rechazo a la ratificación del acuerdo de libre comercio entre la UE y Marruecos. En la misma, se ha contado con la presencia de la organización agraria francesa FNSEA, en representación de los intereses de los productos galos de frutas y hortalizas, el eurodiputado del grupo socialista Vicent Garcés, el Coordinador General de Izquierda Unida, Cayo Lara, y la diputada en el Congreso de ICV, Laia. El Partido Popular no ha podido acudir por problemas de agenda de sus representantes pero José Bové ha trasladado el rechazo de los mismos a los actuales términos del acuerdo. 
    El eurodiputado francés, José Bové, ha explicado los argumentos que recoge el informe que ha elaborado para la Comisión de Comercio Internacional del Parlamento Europeo y por los que se concluye que no se puede ratificar el acuerdo entre la UE y el país alauita. Bové ha dicho que la UE debe ser coherente y no ratificar un acuerdo que no beneficia a los agricultores europeos ni a los marroquís. “Quien más se ha lucrado con el acuerdo han sido tres grandes empresas, las franco-marroquíes Azura y Soprofel, y los Dominios Agrícolas, joya del emporio del rey de Marruecos. Entre las tres acaparan al menos el 70% de los beneficios de un convenio que Marruecos vende como vital para su agricultura”, ha afirmado el eurodiputado francés. 
    Por su parte, Miguel Blanco, portavoz de COAG en la rueda de prensa, ha agradecido el trabajo en Bruselas de José Bové en defensa de los intereses del modelo social de agricultura europeo y, en especial, los esfuerzos realizados a través de su informe para convencer a los europarlamentarios de los dañinos efectos. En relación a ello, ha afirmado que no se puede ratificar un acuerdo que daña profundamente la economía de múltiples zonas de producción europeas. “El sector de frutas y hortalizas genera en España la mitad del empleo agrario, más de un tercio de la producción final agraria y un importante peso en la balanza comercial. En estos tiempos de crisis y paro, problemas especialmente graves en muchas zonas de producción, la renovación del acuerdo supondría un duro mazazo a la economía y al empleo. Sólo el aumento del contingente de tomate supondría una pérdida de 350.000 jornales anuales en España”, ha afirmado. 
    Asimismo, Blanco ha mantenido que es inadmisible dar luz verde a un nuevo acuerdo cuando el actual no se cumple. “El control del fraude en las aduanas de la UE es prácticamente inexistente y se ve favorecido por una normativa débil y hecha a medida de aquellos que quieren evadir el pago de tasas. Se han de establecer los mecanismos pertinentes y mejorar los existentes, para que se respeten las cuantías aduaneras establecidas y el cumplimiento de los contingente”. 
    Por último, el representante de COAG ha recordado que no se puede ratificar un acuerdo que incumple la legalidad internacional. La legalidad del acuerdo suscita dudas a los propios servicios jurídicos del Parlamento Europeo al incluir a los territorios del Sahara Occidental, zona sobre la que la ONU no reconoce la soberanía del reino alauita. Para que fuera legal, esta mayor liberalización debería estar en línea con los deseos e intereses de la población del Sáhara Occidental y beneficiar realmente a la población local, cuestiones que no han sido clarificadas.
    Motril@digital, 8/2/2012
  • Traición pepera

    Recuerdo la semana del violento ataque marroquí a El Aaiún,cuando ojeando La Gaceta vi a un señor del Partido Popular (no recuerdo quién), diciendo que si su partido ascendía al poder tomarían medidas en el asunto. Leí el artículo y me dije a mí mismo acordarme de sus palabras, y aquí me reencuentro con mi memoria. Para situarnos un poco aquí dejo dos noticias de Intereconomía:

    – Marruecos cifra entre 2’5 y 3 millones los manifestantes contra el PP en Casablanca– Marruecos acusa al PP de « mentir » sobre El Aaiún

    En su momento ya expliqué un poco cómo veía el panorama político en el Sáhara. Hoy sigo diciendo lo mismo: España debe dar un escarmiento a Marruecos. Tiene un doble deber moral: por España y por el Sáhara.
    Marruecos y su sátrapa llevan tiempo amenazándonos y atacándonos. ¿Hasta cuándo lo vamos a permitir? ¿Hasta cuándo van a tener que soportar Ceuta y Melilla la pasividad de su Nación? Ni su rey, traicionero él, ni su gobierno, se preocupan de hacer nada. En el momento en que Rajoy ofreció su mano al sátrapa moro se produjo la traición. Traición a España y traición al Sáhara. Quien calla otorga y nadie, ni la comunidad internacional, alzó más que palabras sin condenar el criminal ataque marroquí sobre el Sáhara. El continuo rencor materializado en violencia.
    Battle Serk, 8/2/2012
  • Le Président tunisien ne peut se prétendre dans une position de neutralité dans le conflit sahraoui

    Marzouki en revivificateur de l’UMA 
    par Kharroubi Habib
    Le président tunisien Moncef Marzouki entame ce mercredi un périple maghrébin, le premier depuis son élection, dont la première étape sera marocaine. Il se rendra ensuite en Mauritanie, puis en Algérie. Officiellement du côté tunisien, il a été annoncé que ces visites de Marzouki ont pour but la relance de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la consultation intermaghrébine sur les questions de sécurité induites par la volatilité de la situation en ce domaine, suite aux bouleversements intervenus dans la région. 
    Marzouki ambitionne de parvenir à convaincre ses hôtes que la nouvelle configuration politique dessinée dans le Maghreb par la révolution tunisienne, l’insurrection libyenne et le résultat des élections marocaines ont créé un climat dans la région et fait apparaître des urgences qui rendent possible et indispensable la reprise de la marche vers l’unité maghrébine. Le Maroc et l’Algérie seront les étapes les plus délicates dans cette perspective. Tout comme l’Union européenne aurait été impensable sans la réconciliation puis la coopération franco-allemande, celle du Maghreb l’est tout autant sans l’entente algéro-marocaine. 
    Le Président tunisien s’estime-t-il en capacité d’aider à cette entente ? Il est permis d’en douter, au vu de sa « sortie » lors du dernier sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, au cours duquel il a ostensiblement plaidé la cause du retour du Maroc au sein de l’organisation continentale. Prouvant par là sa sympathie pour la thèse du Royaume sur la question sahraouie. Il est difficile pour lui, après cela, de se prétendre dans une position équidistante sur cette question entre Alger et Rabat. 
    Quoiqu’elles s’en défendent, les deux capitales font du problème sahraoui la pierre d’achoppement à leur rapprochement et, partant, à l’œuvre de la construction de l’union maghrébine. Comme elles sont loin d’un compromis sur cette affaire, ainsi que l’a démontré la récente visite à Alger du ministre marocain des Affaires étrangères, il n’est pas du tout certain que le Président tunisien parvienne à faire bouger les lignes sur lesquelles campent les deux pays dont il sera l’hôte. 
    Au plan bilatéral, les relations algéro-tunisiennes ne sont officiellement affectées par aucun contentieux. Elles n’ont plus néanmoins la chaleur qu’elles avaient quand Ben Ali régnait en Tunisie. Malgré les gestes forts faits d’un côté et de l’autre pour démontrer que ces relations survivent dans la sérénité entre les deux pays, il y a qu’un incontestable froid s’y est installé. La Tunisie post-Ben Ali est confrontée à des difficultés économiques qui risquent d’avoir de dangereux effets sur sa stabilité. C’est l’intérêt même du nouveau pouvoir de Tunis de cultiver de bonnes dispositions chez celui de l’Algérie voisine, qui peuvent faire que ce pays contribue à l’aider à surmonter ce cap à risque. Alger en a les moyens. Le problème est qu’il ne faut pas que des considérations politiques en viennent à parasiter les rapports des deux pays. Ce dont Marzouki aurait dû se convaincre avant de faire sa déclaration à Addis-Abeba sur la réintégration du Maroc dans l’Union africaine. 
    Pour en revenir à la raison officielle du périple maghrébin qu’entreprend le président Marzouki, Tunis a fait savoir qu’elle est disposée à accueillir un sommet de l’UMA. Si Marzouki obtient sa tenue, celui lui procurera un succès de prestige non négligeable en perspective de l’élection présidentielle qui mettra un terme à la période de transition en Tunisie et à laquelle très certainement il sera candidat.
  • Le président tunisien en tournée maghrébine : La Tunisie se redéploie

    Les relations inter-maghrébines connaissent un souffle nouveau après les profonds changements politiques opérés en Tunisie, en Libye et même au Maroc. L’Algérie étant le pays-pivot dans la région affiche également un optimisme grandiose pour renforcer ses relations bilatérales avec chaque pays et puis relancer la coopération globale dans tous les domaines dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe (UMA). La prochaine visite du président tunisien à Alger, annoncée en grande pompe s’inscrit en droite ligne de cette logique. Il s’agit de fédérer les efforts et dépasser les clivages politiques sur des questions aussi sensibles que le Sahara Occidental ou encore l’aspect sécuritaire dans la région, au profit d’une nouvelle dynamique, afin de se repositionner en force dans un contexte géostratégique chamboulé. 
    En effet, le premier président tunisien après la Révolution du Jasmin s’apprête à effectuer une tournée maghrébine, dès aujourd’hui, selon des sources concordantes répercutées par l’AFP. Le périple de six jours qu’entamera Moncef Merzouki débutera du Maroc, à la faveur d’une visite qui durera trois jours, où il sera notamment reçu par le Roi Mohamed VI et le Chef du gouvernement. Le président tunisien se recueillira sur la tombe de son père, mort et enterré au Maroc durant son exil. La seconde étape du périple du président tunisien sera la Mauritanie, avant de terminer sa visite en Algérie, où il sera reçu par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, croit-on savoir de la même source. 
    La tournée maghrébine du nouveau président tunisien se veut un prélude à une nouvelle étape des relations intermaghrébines, voire même un pas vers la réactivation de la coopération entre les pays concernés et notamment relancer l’Union du Maghreb arabe (UMA) restée en léthargie depuis plusieurs années. C’est du moins le souhait de tous les pays concernés. En effet, l’Algérie et le Maroc ont affiché clairement leur volonté de réanimer cette union régionale à la faveur de la récente visite du nouveau ministre marocain des Affaires étrangères du Royaume à Alger. Pour ce faire, un sommet des chefs de la diplomatie de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de la Mauritanie et éventuellement de la Libye se tiendra au courant de ce mois dans la capitale marocaine Rabat, où les pourparlers porteront essentiellement sur les voies et mécanismes susceptibles de relancer l’UMA et la coopération inter-maghrébine. D’ailleurs, le président tunisien serait porteur d’une initiative importante dans ce sens, à savoir l’organisation d’un Sommet de haut niveau, selon des sources tunisiennes officielles. Par ailleurs, les questions d’ordre sécuritaire ne seront pas en marge de cette visite du président tunisien à Alger. 
    La sécurisation des frontières et le combat des hordes terroristes d’AQMI qui pullulent dans la région sont une préoccupation majeure. Conscients du poids de l’Algérie dans la région et de sa grande et longue expérience dans la lutte contre le terrorisme, les pays maghrébins, notamment la Tunisie, la Mauritanie et la Libye redoublent d’initiatives pour renforcer leur coopération en la matière avec Alger. L’Algérie avait déjà exprimé et démontré son soutien à soutenir les démocraties naissantes en Tunisie comme en Libye. D’abord par le chef de l’Etat lors de sa récente visite à Tunis pour commémorer le premier anniversaire de la révolution du Jasmin et puis par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en marge du dernier sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba. 
    Par M. Ait Chabane
    Le Courrier d’Algérie, 8/2/2012
  • Sahara occidental : Aminatou Haïdar bientôt en Algérie

    La militante sahraouie des droits de l’homme, Mme Aminatou Haïdar, a indiqué hier à Séville qu’elle compte visiter prochainement l’Algérie et les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, exprimant par là même son soutien total au Front Polisario.
    «Dans un proche avenir, je visiterai d’abord l’Algérie, pays voisin et ami de la lutte des Sahraouis pour la liberté», a déclaré la célèbre militante des droits de l’homme dans un entretien à l’APS, en marge de la tenue de la 37e édition de la Conférence européenne de coordination de la solidarité avec le peuple sahraoui.
    «Je souhaite visiter l’Algérie avant même de me rendre aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf», a-t-elle poursuivi.
    Mme Haïder a réfuté, en outre, les informations distillées par la presse marocaine et qui sèment le doute sur sa relation avec le Polisario, affirmant qu’elle «n’est pas du tout dérangée» de dire qu’elle appartenait au Front Polisario. 
    «J’appartiens au Polisario», a-t-elle encore clamé, ajoutant : «Je suis une citoyenne sahraouie et le seul représentant légitime du peuple sahraoui est le Polisario».
    A une question relative à sa non-participation au 13e congrès ordinaire du Polisario, tenu vers la fin de l’année écoulée à Tifariti, Mme Haidar a nié que cela soit lié à une quelconque position politique.
    «Mon absence à ce congrès est liée à des problèmes de santé et d’agenda», a-t-elle affirmé. 
    Par ailleurs, cette militante sahraouie ayant marqué l’opinion internationale par sa longue grève de la faim observée, en 2010, au sein même de l’aéroport espagnol de l’Anzarotti (îles Canaries), a dressé un bilan dramatique de l’état des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. 
    Les villes sahraouies connaissent, selon elle, une militarisation accrue, en particulier, a-t-elle précisé, dans la capitale du Sahara occupé (Laâyoune) «sous l’autorité de l’armée d’occupation et des services de sécurité ainsi que des services secrets marocains».
    «Pas d’agrément pour les associations ni de droit à manifester. Toute voix qui manifeste pour l’indépendance est vite réprimée avec une violence terrible», a-t-elle souligné.
    Le Jeune Indépendant, 7/2/2012
  • Mon fils est mort… Vive le roi!

    Existe-t-il pareille injustice que de perdre son enfant et de ne pas pouvoir nommer les coupables? Pire encore, devoir les glorifier. Dans n’importe quel Etat, la mort d’un citoyen sous la torture, dans un commissariat de police, jèterait le discrédit sur tout l’appareil étatique, sur l’institution policière, sur le ministre de tutelle et sur le chef d’Etat en personne. Au Maroc, il n’en est rien. La mort d’un jeune sous la torture est une occasion de plus de glorifier le roi, y compris par la propre mère du défunt.
    L’aveuglement des élites occidentales qui se sont faites chantres du régime de Mohammed VI y verrait « l’amour de tout un peuple pour son roi » ou encore « l’incontestable popularité de Mohammed VI ». Pourtant, ces mêmes commentateurs ont bel et bien vu de l’aliénation au culte de la personnalité, de la terreur et de la soumission dans l’affliction hystérique des Coréens du Nord qui pleuraient leur dictateur.
    Dans cette vidéo, la mère de Lasri Cherqaoui, décédé entre la nuit d’hier et ce matin dans un commissariat de Témara (cf. un précédent post de Vox Maroc), pleure le décès de son fils, raconte l’inénarrable attitude des policiers, et ce mensonge que construit la machine policière autour d’une prétendue maladie rénale dont serait atteint Lasri, et dont sa propre mère n’est pas au courant. Comme tout le monde le sait au Maroc, les récurrents décès dans les commissariats sont toujours dus à des crises cardiaques, des maladies pulmonaires, et tout un tas de syndromes subits chez les gardés-à-vue. Cette femme qui raconte le drame de son fils, sans doute se sachant filmée, ou alors par crainte de représailles si elle est associée à certains propos subversifs tenus par l’assemblée, ajoute après un bref silence : « Et vive le roi! ».
    Pourtant, dans la manifestation organisée par les habitants du quartier, le slogan est « Cherqaoui est mort assassiné, et la police en est responsable ». Pourtant, au Maroc, tout le monde sait que le sécuritaire relève directement du palais royal.
    Traduction :
    Mère du défunt : « Je suis la mère de Lasri Cherqaoui. Mon fils a été arrêté. La police m’a appelé et m’a appris qu’il a été arrêté vendredi soir, vraisemblablement pour ivresse sur la voie publique*. Il était dehors dans le quartier, son père lui a demandé de rentrer à la maison, mais il lui a répondu de ne pas s’inquiéter, et qu’il était juste dans le coin. Après son arrestation, un policier m’a téléphoné et m’a demandé si j’étais bien la mère de Lasri Cherqaoui. Il m’a demandé d’apporter des baskets, des chaussettes, un blouson, des affaires et de quoi manger à mon fils. Lorsque j’y suis allée, les policiers m’ont donné une ordonnance, et ils ont insisté pour que je la leur rende. Ils m’ont dit d’aller à la pharmacie en face pour acheter les médicaments et revenir. Je les ai achetés. Ils m’ont dit : « ton fils est juste malade des reins », ils ne m’ont pas dit qu’il avait été battu. Je leur ai demandé de me donner les affaires qu’il portait, mais ils ont refusé. Comme ils m’avaient demandé de lui apporter à manger, je lui apporté le déjeuner, puis le dîner, puis le petit-déjeuner le jour de l’Aïd*. Je suis retournée au commissariat hier soir, ils m’ont dit d’abord d’aller à la Cour Pénale, puis ils m’ont dit d’aller au tribunal de Première Instance. J’y étais ce matin à la première heure, mais les policiers m’ont dit qu’ils avaient un seul détenu: « Lasri Cherqaoui, nous ne l’avons pas amené, vous n’avez qu’à aller au commissariat ». Je suis retournée au commissariat, mais je n’ai pas pu mettre la main sur mon fils non plus. J’ai juste trouvé des policiers qui me regardaient bizarrement. Lorsque je leur donner de la nourriture ou des cigarettes pour lui, je leur demandais comment il allait, ils me disaient à chaque fois qu’il allait bien. Je suis revenue à la maison, et j’ai dit à son père que j’avais des doutes, puisque les policiers qui ont arrêtés mon fils se comportaient avec une certaine tendresse, il était fort à parier que quelque chose soit arrivé à mon fils. Ils m’ont dit « ton fils a une maladie des reins, et tu le sais très bien ». Ce qui est absolument faux. Les médicaments que j’ai achetés sont Codoliprane, le paquet rouge, et une autre boîte de comprimés. Je les ai achetés à la pharmacie qui se trouve en face du commissariat. Ils ne me laissaient pas entrer le voir, ils me faisaient entrer jusqu’au bout d’un couloir, ensuite le commissaire est venu récupérer les affaires que j’apportais à mon fils, mais il ne les lui a jamais données ».
    Journaliste : « Alors comment avez-vous su que votre fils n’était plus ici, et qu’il était à l’hôpital? »
    Mère du défunt : « Ce sont eux qui me l’ont dit. Je suis allée demander des ses nouvelles au commissariat aujourd’hui. Ils sont venus chercher son père à la maison entre-temps. Il n’y a a priori aucune raison pour qu’ils viennent chercher son père, mon fils n’a ni volé, ni fait entrer quoi que ce soit à la maison. Lorsque j’ai appris que son père était allé le chercher, j’ai compris que mon fils était mort ». 
    Journaliste : « Ils vous ont dit qu’il était mort? ».
    Mère du défunt : « ils se regardaient bizarrement, et ils m’ont dit qu’il était à l’hôpital. J’ai donc compris que mon fils était mort. Ils l’ont emmené mort à l’hôpital, il est mort au commissariat. Il est à l’hôpital Avicenne* ».
    Témoin 1 : « Lorsque je suis allé le voir à l’hôpital Avicenne, il était défiguré. J’ai demandé à un employé depuis quand il était là, ils m’a répondu qu’il l’avaient apporté mort le matin-même. C’était dans la chambre froide où j’avais demandé à le voir. Son visage était plein d’ecchymoses, il avait les yeux au beurre noir, totalement explosés ». 
    Témoin 2 : « Nous voulons qu’ils soient jugés, ceux qui en arrivent à assassiner. Ce sont eux qui l’ont tué. Ils nous considèrent comme de la racaille, parce que nous vivons dans des bidonvilles, alors que c’est à cause d’eux ». 
    Femme : « Tout ça, c’est à cause des manifestations. C’est parce que nous participons à des manifestations ». 
    Témoin 2 : « Il s’agit d’une cellule terroriste, mais Vive le roi! ». 
    Mère du défunt (en pleurs) : « Mon fils n’a jamais fait de mal à personne, il n’a même pas construit une baraque illégalement. Moi je ne veux ni baraque ni rien, je voulais simplement sortir de ce taudis (…) Pour moi, il y avait une justice, un tribunal. Je suis sortie de la maison avec l’argent de la caution de l’ivresse pour le faire sortir (elle montre les billets). Les voilà, j’étais prête à payer. Je suis allée au tribunal de Première Instance, il n’était pas là (…) J’a pris un taxi, je suis venue au commissariat, et lorsqu’ils m’ont dit que son père était allé le chercher, j’ai compris qu’il était mort. Après son arrestation, ils m’ont demandé de lui apporter des médicaments. (Silence). Et vive le roi! ». 
    Zineb El Rhazoui
    * L’estimation du délit au Maroc est laissée à la discrétion de l’agent de police. Une simple haleine éthylique peut valoir une nuit au poste, voire une condamnation.
    * Aïd El Miloud, commemoration de la naissance du prophète Mahomet.
    * CHU de Rabat.
    VoxMaroc, 7/2/2012