Mois : décembre 2011

  • Les recteurs des universités espagnoles libres en visite aux camps des réfugiés sahraouis

    Un groupe de recteurs d’universités espagnoles libres a effectué, samedi, une visite « de travail » aux camps des réfugiés sahraouis dans le cadre de « la consolidation » de la coopération bilatérale entre les universités espagnoles et le gouvernement sahraoui. La délégation espagnole a tenu une réunion de travail et d’évaluation avec le Premier ministre sahraoui, M. Abdelkader Taleb Omar et le ministre de la Coopération, M. Salek Baba Hasna avec lesquels elle a évoqué des questions liées à l’Education et à l’enseignement dans les territoires sahraouis, indique l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Le Chef de la délégation espagnole, M. José Maria a indiqué que « cette visite s’inscrit dans le cadre du projet commun entre les universités espagnoles libres et le Gouvernement sahraoui qui remonte à 2006 ».
    L’intervenant a souligné la nécessité de soutenir les infrastructures de base des camps notamment en ce qui concerne l’éducation et la santé.
    De son coté, le Premier ministre sahraoui a indiqué que « la visite de la délégation espagnole constitue une importante étape dans la consolidation des relations entre les universités espagnoles et les établissements éducatifs sahraouis ». Plusieurs établissements éducatifs et humanitaires à Chahid El Hafed, Smara et El Ayoun ont été visités par la délégation espagnole.
  • Détenus sahraouis: l’appel du président sahraoui aux Nations unies

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a appelé l’organisation des Nations unies à intervenir d’ »urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier à la prison de Salé (Maroc), afin d’ »éviter une tragédie humaine ».
    Dans un message adressé au secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, cité par l’agence de presse sahraouie (SPS), le président sahraoui a mis en garde contre la « précarité » de l’état de santé des prisonniers et les conséquences « graves » qui peuvent en découler imputant au gouvernement marocain « l’entière responsabilité de cette situation ».
    Le président sahraoui a en outre appelé M. Ban Ki-moon à amener le Maroc à « répondre aux demandes légitimes des prisonniers politiques, leur permettre un procès équitable ou leur assurer une libération immédiate ».
    Il a souligné qu’en « violant les droits fondamentaux des citoyens sahraouis au vu et au su de tous et en présence de la Mission pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), le régime marocain annonce qu’il fait fi à la légitimité internationale, au droits de l’homme et au droit international ».
    M. Abdelaziz a ajouté que cette situation « renforce la nécessité d’un mécanisme onusien qui permet à la MINURSO la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental, la libération de tous les détenus politiques sahraouis, la clarification du sort de plus de 651 disparus sahraouis au Maroc, l’arrêt de la spoliation des ressources naturelles sahraouies et la destruction du mur militaire divisant le Sahara occidental par des millions de mines antipersonnelles prohibées au niveau international ».
    Le secrétaire général du front Polisario a affirmé que l’exercice du peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination est « la seule solution à même de mettre fin à la tragédie humaine au Sahara occidental ».
  • « L’autre côté du mur » : Nouveau film d’APSO sur le Sahara

    Nous avons le plaisir de vous informer que notre film « l’autre côté du mur » réalisé par Denis Véricel est fini. 
     
    Le film donne la parole aux sahraouis et à leurs actes de résistance pour qu’ils nous racontent leur histoire.
     
    Pour voir la présentation, la fiche technique et la bande annonce suivez ce lien :http://lautrecotedumur.wordpress.com
     
    « L’autre côté du mur » est dès à présent disponible à la diffusion.
    Un grand merci à vous de nous indiquer les lieux qui accueilleraient ce documentaire, que nous serions ravis d’accompagner par des commentaires/discussions/conférences.
     
    Vous pouvez aussi nous aider à le diffuser auprès de tous, parce qu’il est possible d’acquérir les dvd. (Les versions anglaises et espagnoles seront prêtes en janvier.)
    Adressez nous vos commandes à lautrecotedumur@yahoo.fr ouapsolument@yahoo.fr
    SVP n’oubliez pas de mentionner votre adresse complète, le nombre de dvd souhaité, le mode de paiement…
     
    Les DVD sont à vendre 10€ l’unité.
    (les détails des frais de port à votre charge sont là : http://ap-so.blogspot.com/p/lautre-cote-du-mur-le-film.html)

    Nota : APSO a aussi besoin de votre soutien et de vos dons … Vous êtes la force de nos actions de solidarité au peuple Sahraoui, car les institutions n’en ont cure…
     
    Et si vous payez des impôts en France, vous savez sûrement que vous pouvez être trois fois plus généreux!
    Ainsi si vous donnez 100 euros à APSO, cela vous coûte en fait 34 euros, puisque 66% de votre don est déduit du montant de votre impôt sur le revenu.
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    Prélèvements réguliers ou dons ponctuels ? vous recevez un reçu fiscal en fin d’année.
     
    Quelques exemples de nos dépenses, hors celles de fonctionnement :
    – « L’autre coté du mur » le film, réalisation Denis Véricel, production APSO : frais de reproduction des dvd et d’envoi pour diffusion aux salles et festivals … c’est 700 €
    – Une journée du formateur de prévention des risques liés aux mines antipersonnel … c’est 400 €
    – Une prise en charge de soins pour un jeune sahraoui ayant subi la torture c’est 1000 € (minimum)
    – Le voyage d’un porteur de projet dans les campements de réfugiés, c’est 700 €
    – Le voyage d’un porteur de projet en territoires occupés, c’est 300 €
    – Le voyage d’un chargé d’information aux eurodéputés à Bruxelles c’est 200 €

    APSO, 4/11/2011
  • Plus de mille étrangers attendus en décembre dans les camps des réfugiés sahraouis

    CHAHID EL-HAFED, (CAMPS DES REFUGIES) – Plus de mille étrangers représentant plusieurs pays sont attendus en décembre dans les camps des réfugiés pour exprimer leur totale solidarité avec la cause sahraouie.
    Trois avions transportant desfamilles venant du Pays Basque, de Catalogne, de Valence et de Castia Lamancha et des associations représentant plusieurs communes soutenant la cause sahraouie ainsi que des organisations et des associations d’amitié avec le peuple sahraoui se sont rendus samedi aux camps des réfugiés sahraouis, indique l’Agence de presse sahraouie (SPS) citant des responsables.
    Les visites aux camps et territoires libérés se poursuivront jusqu’au 12 décembre, précise SPS.
    Le directeur national du protocole, Habib Allah Mohamed Al-Kouri avait souligné à SPS que « le nombre croissant de visiteurs étrangers dénote de la solidarité illimitée éprouvée à l’égard de la cause du peuple sahraoui qui souffre des affres de l’exil depuis plus de trois décennies ».
    M. Habib Allah a, dans ce contexte, indiqué que « les amis du peuple sahraoui sont de plus en plus convaincus de la nécessité de visiter les camps des réfugiés en réponse aux allégations et la propagande de la presse marocaine remettant en question la sécurité au niveau des camps ».
    La remise en cause de la sécurité au niveau des camps intervient après l’enlèvement en octobre dernier de trois humanitaires européens dont deux espagnols et une italienne, ajoute le responsable.
    Par ailleurs, des amis espagnols du peuple sahraoui ont souligné, lors d’une rencontre au niveau de la direction nationale du protocole, leur détermination à poursuivre les visites aux camps des réfugiés.
    Voulant rassurer le ministère espagnol des Affaires étrangères, le ministre sahraoui de la Coopération, Assalek Baba Hasa, a souligné que toutes les précautions et dispositions sécuritaires avaient été prises pour veiller à la la sécurité des étrangers durant leur séjour au Sahara occidental, indique-t-on.
    Le ministère espagnol des Affaires étrangères avait mis en garde contre les visites aux camps des réfugiés sahraouis durant cette période.
    APS, 4/12/2011
  • SAHARA OCCIDENTAL ¿FIN DEL DIALOGO?

    La permanencia de Marruecos como país ocupante en el Sahara Occidental es contraria al Dictamen del Tribunal Internacional de Justicia. Y se mantiene con la connivencia del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, en especial de Francia, que sistemáticamente niega a la MINURSO la verificación de los Derechos Humanos.
    El Régimen marroquí carece de jurisdicción sobre el Sahara Occidental y su población. Junto a ello, además, la Administración marroquí niega sistemáticamente los elementos básicos de los procedimientos judiciales, impidiendo el ejercicio al derecho de defensa a los saharauis, encarcelados por defender su condición, su identidad y los Derechos Humanos de su Pueblo.
    Los recursos naturales del Sahara Occidental son expoliados por Marruecos con la complicidad de los Estados Occidentales y, en especial, de los países europeos, sin que en ningún momento el producto de los mismos revierta en el Pueblo Saharaui. España continúa vendiendo armas a Marruecos incumpliendo sus propias leyes, lo que explica en parte su actitud complaciente con el Régimen marroquí.
    El Pueblo del Sáhara Occidental, al igual de los demás pueblos sometidos a colonización, tienen reconocido por el Derechos Internacional el derecho a perseguir por todos los medios su autodeterminación, estando legitimado a utilizar la fuerza armada, derecho del que carece el país ocupante, Marruecos.
    Ente el 15 al 19 de Diciembre el Polisario celebra su XIII Congreso en Tifariti (Territorio liberado), congreso que tiene lugar tras 20 años de la entrada en vigor del plan de arreglo de las Naciones Unidas (ONU) y de la Unidad Africana (UA) para el Sahara Occidental que, tras múltiples rondas de negociaciones entre las partes el Frente Polisario y Marruecos, es evidente que el obstáculo principal que impide el progreso hacía una solución justa y duradera de este conflicto conforme a las resoluciones de la Comunidad Internacional, es la posición de Marruecos que rechaza la consulta democrática del pueblo saharaui.
    Un alto representante del Pueblo Saharaui me decía hace unos días “tenemos derecho a elegir dignamente nuestra muerte” “No podemos seguir así”. Tiene razón no pueden seguir muriendo día a día sin dignidad y amedrantados por un ejército ocupante y unos colonos marroquís que son usados como fuerza de choque contra los saharauis.
    Quiero recordar a Mahfud Ali Beiba que siempre creyó hasta que la muerte nos lo llevó, que Marruecos, resolvería el conflicto por el dialogo y no habría que volver a las hostilidades de una guerra. La Liga Española Pro Derechos Humanos condena la violencia y el uso de las armas como método de gestión de conflictos. Siendo conscientes que es legítimo el uso de la lucha armada en consecución de su derecho a la autodeterminación (doctrina aceptada por ONU). Los Saharauis tiene todo el derechos de ir a la guerra ya que Marruecos no les concede otra opción, como es legítima la ayuda militar que se preste al Pueblo Saharaui y es ilegítima la que se preste a Marruecos.
    Marruecos no deja otra salida al Polisario que la vuelta a la GUERRA reclamada hoy día por la mayoría de Pueblo Saharaui para poder morir con DIGNIDAD.
    Francisco José Alonso Rodríguez
    Presidente Liga Española Pro Derechos Humanos y Federación Española Pro Derechos Humanos
    El Eco de Pinoso, 4/12/2011
  • A l’ombre d’une campagne

    Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, partisan farouche et bien trempé du sarkozysme, est venu en visite dans notre beau pays sur invitation de son homologue algérien Daho Ould Kablia. Sur quoi les discussions vont–elles porter ? Véritable question de La Palisse. Sur les relations entre les deux pays, pardi ! Des relations que l’on dit moins tendues au vu des politiques français qui se sont rendus dans notre pays surtout pour parler business et partenariat gagnant-gagnant.
    Les questions d’affaires prennent ainsi le pas sur les questions qui ont toujours fâché comme l’immigration, les visas et la repentance dont on ne doit plus ressasser l’histoire qui doit appartenir au passé, dixit Sarkozy. 

    Il ne reste que les questions de la lutte antiterrorisme qui font le consensus ou presque, car il y a la question des rançons auxquelles l’Algérie s’oppose énergiquement et qui souhaite trouver écho chez le partenaire français. Va-t-on évoquer la question de l’accord Shengen que souhaite repenser le président Sarkozy qui devrait proposer au Parlement à Bruxelles le 13 décembre prochain des mesures clés pour renforcer et contrôler le flux migratoire ? Trop d’étrangers légaux et illégaux se trouvent sur le sol français et cela déplaît fortement à M. Guéant qui estime que 20.000 par an c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Rennes. Ces propos ont bien été tenus lors d’une émission sur une radio française, c’est moche de dire que c’est l’opposition qui déforme les propos. Des propos, du reste, qui ont réjoui la présidente du Front national digne fille de son père. De même que les prières de rue qui enquiquinent le ministre de l’Intérieur ex-aequo avec la Marine, et qui, selon lui, «ne sont pas dignes d’une pratique religieuse», ont fait l’objet d’une mesure d’interdiction dans l’urgence. Les bonnes solutions dont parle Claude Guéant se cachant derrière les représentants du culte musulman en France ne sont que l’attribution de locaux insalubres rejetés par les fidèles. Alors : réduction de l’immigration, délinquance, prières de rue sur lesquels le ministre français dit ne pas avoir tenu des propos désobligeants ont-ils simplement un relent de précampagne électorale ou sont-ils l’expression d’un aveu sorti droit du cœur ? Le temps nous le dira.
    Par : Soraya Hakim
    Le Midi Libre, 4/12/2011
  • Mohamed Abdelaziz alerte Ban Ki-moon

    Le président de la Rasd, Mohamed Abdelaziz, a appelé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à « intervenir d’urgence pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis» en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier.

    Une intervention souhaitée par le président sahraoui afin d’«éviter une tragédie humaine», a-t-il dit dans sa lettre rendue publique. Les prisonniers sahraouis détenus à la prison de Salé, près de Rabat, en sont à leur 35e jour de grève de la faim. Un communiqué signalait déjà la dégradation de l’état de santé de certains détenus emprisonnés depuis les événements de Gdaïm Izik et de Laayoune, survenus en novembre 2010.

    M. Abdelaziz a, dans ce sens, mis en garde contre «les conséquences graves en raison de la détérioration de l’état de santé de ces prisonniers dont, seul, le gouvernement marocain assume la responsabilité».
    Selon le président sahraoui, «le Maroc doit répondre aux demandes légitimes des prisonniers politiques devant cette situation illégale et immorale», et ce, «pour leur libération immédiate ou leur droit à un procès équitable devant un tribunal civil». Il a regretté «la persistance des autorités marocaines à punir un groupe de civils sahraouis dont des activistes des droits humains pour leur militantisme pacifique, en attente d’être traduits devant une cour martiale».
    Dans sa lancée, Mohamed Abdelaziz a déploré «la passivité de la communauté internationale face aux violations continues, par le Maroc, des droits humains des Sahraouis au Sahara occidental, un territoire, en vertu du droit international, sous la responsabilité de l’ONU en attente de décolonisation». Le président sahraoui a, dans ce contexte, réitéré son appel à «imposer les sanctions nécessaires contre le Maroc pour la libération du prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed Elhafed Iaaza, condamné à 15 ans de prison ferme et de tous les autres qui croupissent encore dans les prisons marocaines, et la clarification du sort de plus de 651 disparus et 151 prisonniers de guerre aux mains du Maroc. Il a enfin demandé l’extension des prérogatives de la Mission pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental.
    Par ailleurs, un site mauritanien a rapporté dans une interview une déclaration de l’ambassadrice américaine à Nouakchott, Mme Jo Ellen Powell, qui affirme que les USA soutiennent une solution pacifique, durable et mutuellement convenue au conflit du Sahara occidental. «Notre position est que nous soutenons pleinement le SG des Nations unies et son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, un homme que je connais personnellement depuis presque trente ans, dans leurs efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement convenue au conflit du Sahara occidental», a-t-elle dit.
    Mme, Jo Ellen Powell indique que son pays «exhorte les parties à s’engager sérieusement, les unes envers les autres, et avec M. Ross, dans la voie d’une recherche de solution pacifique, durable et mutuellement convenue, au conflit du Sahara occidental», a-t-elle conclu.
    Y. M.
     
    Le Jeune Indépendant 4/12/2011
  • Sarkozy pousse l’Europe à financer une base militaire au Sahel

    La fixation du président français, Nicolas Sarkozy, sur l’Algérie, le Sahara et le Sahel n’a pas de limites. Si le Commandement américain en Afrique, «Africom», continue à chercher la meilleure manière de prendre pied au Sahel, Sarkozy prend le chemin le plus court. Il a convaincu ses pairs de l’Union européenne que l’établissement d’une base militaire s’imposait. Incapable de faire pièce à Aqmi, il a été défait trois fois au Sahel, lors de trois raids au cours desquels il avait tenté de «récupérer» des otages français détenus par Aqmi. Pour Alger, la sous-région saharosahélienne attire décidément beaucoup de monde, et pas que des prêcheurs de la bonne parole. L’intérêt que porte Sarkozy au Sahel, devient alors, carrément dangereux. Surtout lorsqu’il arrive à convaincre Londres, comme il l’a fait pour la Libye. 
     
    Il y a quelques jours, le secrétaire d’État britannique, William Hague, a révélé que son gouvernement est en train de cofinancer la construction d’une base militaire à la frontière entre l’Algérie et le Mali pour rendre plus efficace la lutte contre Aqmi dans la région du Sahel. Mieux encore, le responsable du Foreign Office a déclaré que l’Union européenne se préparait à envoyer dans le Sahel une mission d’experts dans le domaine de la lutte antiterroriste. Alger, qui a toujours plaidé pour une armée anti-Aqmi composée des seuls pays du Champ, et mis en chantier ce projet, se trouve subrepticement confrontée à un «grenouillage» qui ne peut qu’être nuisible à la région, car il a été prouvé, dans les faits, que là où des unités opérationnelles occidentales se trouvent, une prolifération de groupes islamistes armés voit le jour. 
     
    Les turbulences actuelles au nord Mali ne sont pas innocentes, comme les accusations du CNT et des rebelles libyens contre l’Algérie ne l’ont pas été, elles aussi. En fait, il s’agit de mettre sous contrôle toute la sous-région saharo-sahélienne et d’immobiliser l’action politique et militaire des pays de la région, les rendant incapables de procéder, par euxmêmes, à des actions souveraines. À terme, les pays de la région seront appelés à faire de la sous-traitance pour l’Occident. En termes moins nuancés, il s’agit d’établir de nouveaux comptoirs dans le Sahara et le Sahel, et cela va faire revenir la région pratiquement aux années du colonialisme «soft», à la britannique.

    Fayçal Oukaci

  • Des eurodéputés réaffirment leur soutien

    Des eurodéputés ont réaffirmé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et exprimé leur solidarité avec les victimes des violations des droits de l’Homme perpétrées par le Maroc au Sahara occidental. A l’occasion d’une visite d’une délégation de militants sahraouis des droits de l’Homme récemment à Bruxelles, des eurodéputés de différents groupes politiques, ont fait part également de leur solidarité avec les 21 prisonniers politiques sahraouis qui observent une grève de la faim depuis plus d’un mois. Après avoir été reçue par les présidents de la Commission des Affaires étrangères, et de la Délégation Maghreb du Parlement européen (PE), respectivement Gabriel Albertini et Antonio Panzeri, la délégation sahraouie a rencontré plusieurs responsables des institutions européennes. 
    Elle a rencontré à cette occasion l’intergroupe « Paix pour le peuple sahraoui », auquel elle a exposé la situation « plus qu’alarmante » de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés par le Maroc. A cet égard, le président de l’intergroupe Norbet Neuser a fait part de son intention de prendre des initiatives et « relayer la voix » des défenseurs des droits de l’Homme sahraouis tant au niveau du Parlement européen, qu’au niveau des institutions européennes, et de poursuivre « avec force » son engagement solidaire avec la cause sahraouie. Il a dénoncé aussi l’agression des forces marocaines contre l’eurodéputé Willy Meyer, vice-président de l’intergroupe, qu’elles ont empêché de se rendre dans les territoires sahraouis occupés. A ce sujet, M. Meyer, a décidé de saisir la représentante de l’Union européenne. 
    L’intergroupe a également exprimé son opposition à la ratification par le Parlement européen de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc. L’eurodéputé Raul Romeva a indiqué à cet égard qu’ »il s’agit d’un accord illégal sur le plan du droit international ». Par ailleurs, la délégation sahraouie, qui a été reçue également au cabinet du président du PE, était accompagnée lors de cette visite, du ministre délégué pour l’Europe et membre du Secrétariat national du Front Polisario, Mohamed Sidati. Ce dernier a eu des entretiens avec des responsables des groupes politiques du Parlement européen, ainsi qu’avec des membres de la commission des droits de l’Homme.
  • Des eurodéputés réaffirment leur soutient au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Des eurodéputés ont réaffirmé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et exprimé leur solidarité avec les victimes des violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc au Sahara Occidental.
    A l’occasion d’une visite d’une délégation de militants sahraouis des droits de l’homme récemment à Bruxelles, des eurodéputés de différents groupes politiques, ont fait part également de leur solidarité avec les 21 prisonniers politiques sahraouis qui observent une grève de la faim depuis plus d’un mois. Après avoir été reçue par les présidents de la Commission des Affaires étrangères, et de la Délégation Maghreb du Parlement européen (PE), respectivement MM. Gabriel Albertini et Antonio Panzeri, la délégation sahraouie a rencontré plusieurs responsables des institutions européennes. Elle a rencontré à cet occasion l’intergroupe « Paix pour le Peuple Sahraoui », auquel elle a exposé la situation « plus qu’alarmante » de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc. A cet égard, le président de l’intergroupe M. Norbet Neuser a fait part de son intention de prendre des initiatives et « relayer la voix » des défenseurs des droits de l’homme sahraouis tant au niveau du Parlement européen, qu’au niveau des institutions européennes, et de poursuivre « avec force » son engagement solidaire avec la cause sahraouie. Il a dénoncé aussi l’agression des forces marocaines contre l’eurodéputé Willy Meyer, vice président de l’intergroupe, qu’elles ont empêché de se rendre dans les territoires sahraouis occupés.