Mois : août 2011

  • Les opérations de maintien de la paix de l’ONU


    et les abréviations (au 31/01/2007)
    Première publication : 12 décembre 2000, mise en ligne: dimanche 8 avril 2007

    Nombre d’opérations de maintien de la paix de l’ONU entre 1948 et le 31 janvier 2007 : 61 Nombre d’opérations en cours au 31 janvier 2007 : 15


     ONUST (Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve) ou UNTSO (United Nations Truce Supervision Organization) : juin1948 à aujourd’hui
     
    GOMNUIP (Groupe d’observateurs militaires des Nations Unies dans l’Inde et le Pakistan) ou UNMOGIP (United Nations Military Observer Group in India and Pakistan) : janvier 1949 à aujourd’hui
     FUNU I (Première Force d’urgence des Nations Unies) ou UNEF I (First United Nations Emergency Force) : novembre 1956 à juin 1967
     GONUL (Groupe d’observateurs des Nations Unies au Liban) ou UNOGIL (United Nations Observation Group in Lebanon) : juin à décembre 1958
     ONUC (Opération des Nations Unies au Congo) ou United Nations Operation in the Congo : juillet 1960 à juin 1964
     FSNU (Force de sécurité des Nations Unies en Nouvelle-Guinée occidentale) ou UNSF (United Nations Security Force in Western New Guinea) : octobre 1962 à avril 1963
     MONUY (Mission d’observation des Nations Unies au Yémen) ou UNYOM (United Nations Yemen Observation Mission) : juillet 1963 à septembre 1964
     UNFICYP (Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre ou United Nations Peace-keeping Force in Cyprus) : mars 1964 à aujourd’hui
     DOMREP (Mission du Représentant du Secrétaire général en République dominicaine ou Mission of the Representative of the Secretary-General in the Dominican Republic) : septembre 1965 à octobre 1966
     UNIPOM (Mission d’observation des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan ou United Nations India-Pakistan Observation Mission) : septembre 1965 à mars 1966
     FUNU II (Seconde Force d’urgence des Nations Unies) ou UNEF II (Second United Nations Emergency Force) : octobre 1973 à juillet 1979
     FNUOD (Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement) ou UNDOF (United Nations Disengagement Observer Force) : juin 1974 à aujourd’hui
     FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) ou UNIFIL (United Nations Interim Force in Lebanon) : mars 1978 à aujourd’hui
     UNGOMAP (Mission de bons offices des Nations Unies en Afghanistan et au Pakistan ou United Nations Good Offices Mission in Afghanistan and Pakistan) : avril 1988 à mars 1990
     GOMNUII (Groupe d’observateurs militaires des Nations Unies pour l’Iran et l’Irak) ou UNIIMOG (United Nations Iran-Iraq Military Observer Group) : août 1988 à février 1991
     UNAVEM I (Première mission de vérification des Nations Unies en Angola ou First United Nations Angola Verification Mission) : janvier 1989 à juin 1991
     GANUPT (Groupe d’assistance des Nations Unies pour la période de transition) ou UNTAG (United Nations Transition Assistance Group) : avril 1989 à mars 1990
     ONUCA (Groupe d’observateurs des Nations Unies en Amérique centrale ou United Nations Observer Group in Central America) : novembre 1989 à janvier 1992
     MONUIK (Mission d’observation des Nations Unies pour l’Irak et le Koweït) ou UNIKOM (United Nations Iraq-Kuweit Observation Mission) : avril 1991 à aujourd’hui
     UNAVEM II (Seconde mission de vérification des Nations Unies en Angola ou Second United Nations Angola Verification Mission) : juin 1991 à février 1995
     ONUSAL (Mission d’observation des Nations Unies en El Salvador ou United Nations Observer Mission in El Salavador) : juillet 1991 à avril 1995
     MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental ou United Nations Mission for the refendum in Western Sahara) : septembre 1991 à aujourd’hui
     MIPRENUC (Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge) ou UNAMIC (United Nations Advance Mission in Cambodia) : octobre 1991 à mars 1992
     FORPRONU (Force de protection des Nations Unies) ou UNPROFOR (United Nations Protection Force) : mars 1992 à décembre 1995
     APRONUC (Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge) ou UNTAC (United Nations Transitional Authority in Cambodia) : mars 1992 à novembre 1993, prolongé par le DMLNU (Détachement militaire de liaison des Nations Unies) ou UNMLT (United Nations Military Liaison Team) jusqu’en mai 1994
     ONUSOM I (Première opération des Nations Unies en Somalie) ou UNOSOM I (First United Nations Operation in Somalia) : avril 1992 à avril 1993
     ONUMOZ (Opération des Nations Unies au Mozambique ou United Nations Operation in Mozambique) : décembre 1992 à décembre 1994
     ONUSOM II (Seconde opération des Nations Unies en Somalie) ou UNOSOM II (Second United Nations Operation in Somalia) : avril 1993 à mars 1995
     MONUOR (Mission d’observation des Nations Unies Ouganda – Rwanda) ou UNOMUR (United Nations Observer Mission Uganda – Rwanda) : juin à octobre 1993
     MONUG (Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie) ou UNOMIG (United Nations Observer Mission in Georgia) : août 1993 à aujourd’hui
     MONUL (Mission d’observation des Nations Unies au Libéria) ou UNOMIL (United Nations Observer Mission in Liberia) : septembre 1993 à septembre 1997
     MINUHA (Mission des Nations Unies en Haïti) ou UNMIH (United Nations Mission in Haiti) : septembre 1993 à juin 1996
     MINUAR (Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda) ou UNAMIR (United Nations Assistance Mission for Rwanda) : octobre 1993 à mars 1996
     GONUBA (Groupe d’observateurs des Nations Unies dans la bande d’Aouzou) ou UNASOG (United Nations Aouzou Strip Observer Group) : mai à juin 1994
     MONUT (Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan) ou UNMOT (United Nations Mission of Observers in Tajikistan) : décembre 1994 à mai 2000
     UNAVEM III (Troisième mission de vérification des Nations Unies en Angola ou Third United Nations Angola Verification Mission) : février 1995 à juin 1997
     ONURC (Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie) ou UNCRO (United Nations Confidence Restoration Operation in Croatia) : mars 1995 à janvier 1996
     FORPAINU (Forces de paix des Nations Unies) ou UNPF (United Nations Peace Forces) : mars 1995 à janvier 1996
     FORDEPRENU (Force de déploiement préventif des Nations Unies) ou UNPREDEP (United Nations Preventive Deployment Force) : mars 1995 à mars 1999
     MINUBH (Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine) à UNMIBH (United Nations Mission in Bosnia and Herzegovina) : décembre 1995 à décembre 2002
     ATNUSO (Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental) ou UNTAES ( United Nations Transitional Administration for Eastern Slavonia, Baranja and Western Sirmium) : janvier 1996 à avril 1997
     MONUP (Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka) ou UNMOP (United Nations Mission of Observers in Prevlaka) : janvier 1996 à décembre 2002
     MANUH (Mission d’assistance des Nations Unies en Haïti) ou UNSMIH (United Nations Support Mission in Haiti) : juillet 1996 à juillet 1997
     MONUA (Mission d’observation des Nations Unies en Angola ou United Nations Observer Mission in Angola) : juillet 1997 à février 1999
     MITNUH (Mission de transition des Nations Unies en Haïti ou United Nations Transitional Mission in Haiti) : août à novembre 1997
     MIPONUH (Mission de police civile des Nations Unies en Haïti ou United Nations Civilian Police Mission in Haiti) : novembre 1997 à mars 2000
     UNPSG (United Nations Civilian Police Support Group) : janvier à octobre 1998
     MINURCA (Mission des Nations Unies en République Centrafricaine) : mars 1998 à février 2000
     MONUSIL (Mission d’observation des Nations Unies en Sierra Leone) ou UNOMSIL (United Nations Observer Mossion in Sierra Leone) : juillet 1998 à octobre 1999
     MINUK (Mission d’administration intériamire des Nations Unies au Kosovo) ou UNMIK (United Nations Mission in Kosovo) : juin 1999 à aujourd’hui
     MINUSIL (Mission des Nations Unies en Sierra Leone) ou UNAMSIL (United Nations Mission in Sierra Leone) : octobre 1999 à décembre 2005
     ATNUTO (Autorité provisoire des Nations Unies au Timor Oriental) ou UNTAET (United Nations Transitional Administration in East Timor) : octobre 1999 à mai 2002
     MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo ou United Nations Mission in Democratic Republic of the Congo) : décembre 1999 à aujourd’hui
     MINUEE (Mission des Nations Unies en Ethiopie et en Erythrée) ou UNMEE (United Nations Mission in Ethiopia and Eritrea) : juillet 2000 à aujourd’hui
     MANUTO (Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental) ou UNMISET (United Nations Mission of support in East Timor) : mai 2002 à mai 2005
     MINUL (Mission des Nations Unies au Liberia) ou UNMIL (United Nations Mission in Liberia) : septembre 2003 à aujourd’hui
     ONUCI (Opération des Nations Unies en Cote d’Ivoire) : avril 2004 à aujourd’hui
     ONUB (Opération des Nations Unies au Burundi) ou UNOB (United Nations Operation in Burundi) : juin 2004 à décembre 2006
     MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti) : juin 2004 à aujourd’hui
     MINUS (Mission des Nations Unies au Soudan) ou UNMIS (United Nations Mission in Sudan) : mars 2005 à aujourd’hui
     MINUT (Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste) ou UNMIT (United Nations Integrated Mission in Timor Leste) : août 2006 à aujourd’hui
     MINUN (Mission des Nations Unies au Népal) ou UNMIN (United Nations Mission in Nepal) : janvier 2007 à aujourd’hui
  • Maroc : Emir al mouminine Mohamed VI autorise la consommation d’alcool

    Le Maroc va introduire un nouveau code de la route autorisant la conduite en état alcoolisé.
    Le verre de trop

    Alors que la Tunisie semble adopter des mesures favorisant la pratique de l’islam et de la sunna nous pensons par exemple à l’autorisation du hijab au sein des établissements publiques ou encore le lâcher de leste général à l’égard des musulmans pratiquants, le Maroc à travers l’adoption d’un nouveau code de la route vient d’autoriser implicitement la consommation d’alcool.

    Dès septembre, les forces de Sureté Nationale et la gendarmerie royale seront équipés d’alcootests pour mesurer le taux d’alcool dans l’air expiré des automobilistes contrôlés. Tout conducteur ayant un taux d’alcoolémie supérieur à 0,2 g par litre de sang (soit l’équivalent d’un verre de vin) se verra verbalisé, on peut en déduire que les automobilistes ayant un taux d’alcoolémie inférieur à 0,2 g par litre de sang mais positif à l’éthylotest seront épargnés. Le ministère des transports marocains entend par cette mesure lutter contre les accidents de la route qui tuent chaque année plus de 4000 personnes et coûte à l’État marocain plus d’un milliard d’euros.
    Une mesure qui ne passe pas

    La mesure ne passe évidemment pas auprès d’une partie de la classe politique marocaine notamment auprès des députés du Parti de la Justice et du développement car elle revient à autoriser implicitement la consommation d’alcool alors que l’islam l’interdit. Une loi juste aurait interdit à n’importe quel conducteur alcoolisé de prendre le volant or le nouveau code de la route fixe un seul de tolérance à 0,2 g d’alcool par litre de sang autorisant ainsi les conducteurs marocains alcoolisés à prendre le volant et par voie de fait la consommation d’alcool.

    Vous nous direz probablement AJIB vous êtes de mauvaise fois, que vient faire le Roi dans cette histoire alors que le Maroc est une monarchie parlementaire, que les lois sont votées par l’appareil législatif et que les mesures sont décidées par le gouvernement. Nous posons la question, en tant qu’Emir Al Mouminine, le Roi Mohamed VI n’est il pas en capacité d’intervenir sur un texte aussi important d’un point de vue religieux que l’interdiction de l’alcool ? Comment peut il dormir tout en autorisant la consommation d’alcool ? Le Prophète (salalahou ‘aleyhi wa salam) a dit :

    « Allah a maudit dix personnes en rapport avec l’alcool. Celui qui le distille, celui pour qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui chez qui il est transporté, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui profite de l’argent obtenu par sa vente, celui qui l’achète pour lui-même et celui qui l’achète pour quelqu’un d’autre » (hadith prophétique rapporté par Ibn Maja)

    D’autres pistes au combien plus sérieuses auraient eu beaucoup plus d’effets sur la sécurité des routes marocaines et sur les accidents, nous pensons par exemple à la mise en place de passage piétons, à la construction de ponts afin de permettre à la population et aux enfants de ne plus traverser quotidiennement les autoroutes, une meilleure formation des automobilistes à la conduite à l’heure actuelle il est possible d’obtenir son permis en ayant seulement suivi 5 heures de formation en auto-école… sans oublier la prévention et le rôle des policiers qui bien souvent encore sont prêts à fermer les yeux sur de graves infractions au code de la route en échange de quelques dirhams.

    Source : Ajib.fr, 20/08/2011

  • Il faut savoir ce que l’on veut

    Dans son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde, le Département d’Etat américain a révélé à l’opinion internationale un secret plus secret que ceux percés par Wikileaks. Selon un compte rendu de la MAP du texte rendu public jeudi dernier à Washington, le Département d’Etat serait parvenu finalement à une importante découverte : le conflit du Sahara occidental empêche les choses de tourner rond dans la région.

    L’absence d’un règlement à ce conflit constitue une « entrave à une coopération antiterroriste approfondie » au niveau de la région, disait le rapport avant de passer aux reproches. Partant de l’idée que  » le manque d’une coopération consistante entre les pays de la région constitue une faille potentielle qui risque d’être exploitée par des groupes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique », le Département d’Etat, a regretté que le Maroc ait été « spécifiquement exclu » de la conférence des pays de la région sahelo-saharienne de mars 2010 sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

    Le Département d’Etat nous ressort cette histoire comme si le Maroc était un pays riverain du Sahel ou du Sahara et qu’Alger l’avait arbitrairement exclu d’une réunion qui, au départ, limitait géographiquement ses adhérents. Quant à la lutte contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme, nos amis Américains doivent savoir combien sont intenses ces activités le long de nos frontières officiellement fermées. Comme ils doivent savoir qu’ils ont contribué à prolonger la guerre au Sahara occidental en aidant le Maroc à la construction du « mur de la honte » qui coupe le pays en deux sur 2 000 km.

    Comme Israël, les Etats-Unis ont contribué à cet ouvrage d’art bien que Washington ne reconnaît pas de souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, classé territoire non autonome chez l’ONU. Ainsi, le Département d’Etat regrette l’existence d’un conflit dont les Américains aident au prolongement. Une attitude qui rappelle l’amour des Etats-Unis pour la démocratie. Pas plus tard qu’avant-hier, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis chez nous affirmait le plus sérieusement du monde que « lorsqu’il y aura la démocratie dans la région, nos intérêts seront préservés ». De quoi tordre de rire les gens du Hamas, s’ils lisent !
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Nouvel Indépendant, 22/08/2011

  • Fête du trône marocain : Abdelaziz Bouteflika écrit à Mohammed VI

    Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adressé un message de félicitations au roi du Maroc Mohammed VI à l’occasion de la double célébration de son anniversaire et de la fête de la révolution du roi et du peuple. «Il m’est agréable au moment où votre peuple frère célèbre le double anniversaire de votre naissance et celui de la glorieuse révolution du roi et du peuple, d’exprimer à Votre Majesté, au nom de l’Algérie, de son peuple et de son gouvernement, et en mon nom personnel, mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux à vous et à votre honorable famille ainsi qu’au peuple marocain frère. 
    Je prie Dieu, le Tout- Puissant, de vous donner santé et bien-être et d’accorder à votre peuple davantage de progrès et de prospérité sous votre sage direction», a écrit le Président Bouteflika dans son message. Je saisis cette occasion, chère à notre coeur à tous, a ajouté le président de la République, «pour rappeler les hauts faits et sacrifices de nos deux peuples frères lors de la lutte commune ainsi que les valeurs de solidarité et de cohésion ancrées en eux. Je voudrais également exprimer ma fierté pour leur parcours militant couronné de succès pour le recouvrement de la liberté, de la dignité et de l’indépendance». 
    «En cette heureuse occasion je ne peux que vous réitérer ma ferme détermination et mon profond attachement à poursuivre le travail pour consolider les liens de fraternité et de bon voisinage en vue de réaliser les attentes et aspirations de nos deux peuples frères au progrès et à la prospérité», a encore indiqué le chef de l’Etat.
    L’Expression, 20 aôut 2011
  • Incarcération de 22 personnes pour harcèlement sur la personne du roi

    Rabat (Maroc)– La police judiciaire de Casablanca a déféré devant le Parquet trois personnes accusées d’avoir suivi la voiture dans laquelle se trouvait le roi. Le Parquet a décidé de les poursuivre pour « exploitation d’influence supposée en vue d’obtenir un avantage » et d »escroquerie », avant de les placer sous mandat de dépôt à la cantrale d’Oukacha, à Casablanca ; avec ces trois personnes, le nombre d’arrestations pour les mêmes motifs se monte à 22. Le dernier cas concerne un chauffeur de taxi qui a poursuivi la voiture du roi, au point d’en gêner le mouvement, entraînant l’intervention d’un garde qui a été légèrement blessé. C’est cet incident qui aurait acéléré le limogeage du préfet de police de Casablanca et de son chef d’arrondissement d’Anfa et leur mutation, respectivement à Zagora et à Figuig. L’enquête a révélé que le chauffeur de taxi a eu recours à l’aide de cinq femmes disposées sur le trajet supposé du roi, afin de l’informer sur la position de la voiture royale. pour qu’il puisse l’approcher et remettre au souverain sa demande d’agrément de transport.

    Une autre personne a été poursuivie pour tentative de corruption d’un agent de police afin qu’il le laisse passer les barrières de sécurité et d’approcher du roi. Le policier a refusé la somme de 200 DH qui lui était proposée, avant d’appréhender l’homme et de le livrer aux services de police compétents. Les autres personnes interpellées pour avoir suivi ou poursuivi la voiture royale se constituaient en groupes qui se partageait les rôles d’identification et de localisation de la voiture dans laquelle se trouvait le roi, ayant pris l’habitude, chaque ramadan, lors de la visite du souverain à Casablanca, de se livrer à cette activité. Une des personnes arrêtées bénéficiait déjà de trois agréments de transport remis aux membres de sa famille sous des noms différents.

    Panoramaroc, 20/08/2011

  • Les futurs membres de la FIFA

    Les futurs membres de la FIFA (Article n°1)

    A chaque époque, des territoires ont voulus devenir membres de la FIFA. Parfois indépendants, parfois autonomes ou parfois rien, retour sur ceux qui veulent rentrer à la FIFA de nos jours. Farfelues ou non, leur adhésion invite au débat. Les conditions sont: une compétition nationale, un affiliation à une confédération pendant deux ans (sauf indications de la FIFA), une indépendance ou autonomie totale, un stade aux normes FIFA et l’approbation du comité exécutif de la FIFA. Petit tour du monde en quelques fédérations et en plusieurs articles. Aujourd’hui, les sélections que la FIFA souhaite accueillir les bras grands ouverts.

    La FIFA n’attend que leur feu vert, merci l’indépendance!


    Dans ce groupe se trouvent les sélections que la FIFA acceptera sans fautes pour diverses raisons. Monaco par exemple est indépendant et possède un championnat. Tout pourrait les amener à rentrer à l’UEFA et à la FIFA. Les conditions sont toutes réunies (on voit mal la FIFA refuser l’adhésion d’un état aussi riche que Monaco) et l’organisme mondial du football est même prêt à accepter Monaco sans leur imposer une adhésion de deux ans à la FIFA. Un privilège! Mais à Monaco cette adhésion a fait grincer des dents. Du côté du club de l’AS Monaco, on a pris peur. La sélection pourrait, selon eux, détourner les supporters du club vers cette sélection. Déjà que le stade se remplit peu… Ils ont donc cherché à bloquer l’affaire et à l’époque, le Palais a cédé devant l’insistance des plus hauts dirigeants du club, club que dirige le Palais pourtant… Le dossier est donc en attente mais la fédération Monégasque veut retenter le coup prochainement… La FIFA n’attend que le dossier…

    Autre dossier, plus farfelu, où la FIFA est prête à valider: celui du Vatican. Aussi loufoque soit-il, au début des années 2000, le Vatican a pensé à une adhésion à la FIFA et à un club en Série A. Si les conditions du stade et de la compétition nationale posaient soucis à l’époque, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Un championnat est né (Clericus Cup) et un stade est aux normes. Mais dans la cité papale, l’adhésion n’est plus à l’ordre du jour, jugée trop farfelue…
    En Océanie, plusieurs nations indépendantes sont proches de la FIFA. 

    Tuvalu n’est pas membre mais fut autorisé à participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2010. Son président de fédération et celui de la république de Tuvalu se sont rendus récemment à la FIFA et ont visités les locaux. Un premier pas vers une adhésion très proche. De plus, Tuvalu est déjà membre provisoire de l’OFC.

    Du côté de la Micronésie, une adhésion est en cours et facilitée par le fait que cet état soit membre associé de la FIFA. Pour la fédération des états fédérés de Micronésie, il y a de grandes chances de présenter une sélection pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2010. Tout comme Tuvalu, la Micronésie est déjà membre provisoire de l’OFC.

    Du côté de Nauru, le problème est tout autre. L’adhésion ne peut se faire car l’île ne possède pas de stade aux normes. La FIFAa proposé un programme à la fédération et au gouvernement afin de le mettre aux normes. Mais depuis, rien n’a bougé.
    Pour Palaos, il ne manque plus que la demande d’adhésion. Tout est en place sauf les deux ans d’affiliation provisoire à l’OFC mais comme la fédération est membre de l’EAAF (Est Asian Football Federation), la FIFA est prête à oublier cette condition. Mais étrangement, du côté de Palaos, une adhésion n’est pas à l’ordre du jour. Même chose du côté des Îles Marshall.

    Pourquoi ces sélections ont-elles les faveurs de la FIFA? Ce sont tout simplement des nations indépendantes. Les seuls états souverains (et donc reconnus par l’ONU) qui n’ont pas de sélections sont ceux cités au dessus. Voilà pourquoi la FIFA accepterait toute demande d’adhésion de leur part (sauf Nauru à cause du stade).Sur le prochain article, je souhaite détailler les adhésions qui ont été refusées ces dernières années mais étudiées en profondeur par la FIFA. On regardera les diverses raisons et l’avenir pour ces fédérations.

    Les futurs membres de la FIFA (Article n°2)

    A chaque époque, des territoires ont voulus devenir membres de la FIFA. Parfois indépendants, parfois autonomes ou parfois rien, retour sur ceux qui veulent rentrer à la FIFA de nos jours. Farfelues ou non, leur adhésion invite au débat. Les conditions sont: une compétition nationale, un affiliation à une confédération pendant deux ans (sauf indications de la FIFA), une indépendance ou autonomie totale, un stade aux normes FIFA et l’approbation du comité exécutif de la FIFA. Petit tour du monde en quelques fédérations et en plusieurs articles. Aujourd’hui, le second article de cette série traite des sélections et fédérations qui ont fait une candidature mais qui se sont vu refuser l’entrée à la FIFA.

    En Europe, l’exemple le plus connu (et le plus récent) est Gibraltar. Pourtant toutes les conditions sont réunies: un championnat de bon niveau, un terrain et un stade au dessus des normes demandées, une autonomie totale et la FIFA qui accepte le dossier. Il ne reste qu’à voter et à tester Gibraltar en les affiliant à l’UEFA pendant deux ans. Si tout se passe bien, Gibraltar sera en lice pour la Coupe du Monde 2014. Mais voilà… L’UEFA n’accepte pas Gibraltar. Le petit territoire autonome chute lors des votes du comité exécutif de l’UEFA. Pourquoi alors que la FIFA était prête à s’engager? La raison a un nom: l’Espagne. En effet, le gouvernement Espagnol ne reconnaît pas la souveraineté du Royaume-Uni sur la cité Andalouse. Pour les Espagnols, Gibraltar est Espagnole… Malgré des améliorations à la frontière ces dernières années, le sujet reste sensible entre Espagne et Royaume-Uni. Pour la fédération d’Espagne, la demande d’adhésion à l’UEFA (et à la FIFA) est de trop. Les dirigeants Ibériques font campagne contre Gibraltar. Le Royaume-Uni, bien que soutien de la candidature, ne bouge pas le petit doigt. Au final, l’Espagne remporte cette «campagne d’adhésion». Et le sujet est toujours en discussion à l’UEFA. Pendant ce temps-là à Gibraltar, la patience est de mise…

    L’Espagne a refusé une autre adhésion: celle de la Catalogne! Ces derniers n’ont pas demandé d’adhésion à la FIFA mais ont d’abord voulu passer le stade de celle à l’UEFA. Ce fut un refus net et précis avec très peu de soutien… Pour plaider leur cause, les Catalans ont donné l’exemple du Royaume-Uni divisé en plusieurs fédérations: Irlande du Nord, Ecosse, Pays de Galles et Angleterre. Mais ceci n’a servi à rien et la Catalogne a abandonné son projet.


    Mais ces derniers ont tout simplement copiés la Galice, qui elle avait postulée directement à la FIFA dans les années 80. Refus total là aussi avec pour principal adversaire les Espagnols. Ce sont eux les premiers qui ont cités le Royaume-Uni ou même les Iles Féroé en exemple. Sans effet…

    Dernièrement, une autre sélection Européenne s’est vu refuser l’adhésion à la FIFA: le Kosovo. Là aussi les conditions sont réunies avec un championnat de bon niveau et des stades aux normes. Mais là, pas de vote du comité exécutif de l’UEFA. C’est la Fédération Internationale elle-même qui a tranchée. L’ONU ne reconnaît pas le Kosovo, alors la FIFA non plus! Le Kosovo a en effet été rejeté lors de son entrée à l’ONU à cause du droit de veto des Russes et des Chinois, alliés de la Serbie qui elle non plus ne reconnaît pas le Kosovo. Si toute l’Europe Occidentale et les Etats-Unis reconnaissent l’indépendance de l’état de l’ex-Yougoslavie, le droit de veto de leurs partenaires leur impose la décision. Le salut Kosovar passe donc par l’ONU qui a envoyé un émissaire sur place afin de régler le problème de l’indépendance ou non…

    Restons en Europe du Sud pour étudier le problème de Chypre du Nord. Occupée par la Turquie qui lui a donnée un statut de pays indépendant, la Chypre du Nord n’est pas reconnue par l’ONU qui considère l’île Chypriote comme un seul et même état. En 1955, la décision de créer une fédération de Chypre du Nord a pour conséquence d’affaiblir le championnat Chypriote (de l’île entière) puisque les clubs du Nord rejoignent la fédération du Nord et les clubs du Sud restent dans le giron de la fédération de base. Seuls l’Anorthosis Famagouste et le Nea Salamina Famagouste font exception en restant dans la fédération de Chypre, alors que la ville de Famagouste est en Chypre du Nord. Mais les deux clubs vont s’exiler en Chypre du Sud tout en gardant leur nom d’origine. 


    Les Turcs poussent la fédération de Chypre du Nord à postuler à la FIFA, qui refuse la candidature. Le secrétaire général de l’époque, Helmut Käser, accepte tout de même que les sélections reconnues par la FIFA affrontent celle de Chypre du Nord. Aujourd’hui, malgré l’insistance des Nord-Chypriote, Sepp Blatter et la FIFA sont contre cette adhésion. Mais politiquement, les habitants commencent à pousser pour un état qui regrouperait les deux nations actuelles: Chypre et Chypre du Nord. Cela pourrait régler le souci de l’adhésion de Chypre du Nord…

    Un état entre Europe et Amérique a un avenir plus serein. C’est le Groenland. Lors de leur première candidature à la FIFA, cette dernière a refusé pour plusieurs raisons: pas de terrain en synthétique ou en herbe et une autonomie seulement partielle vis-à-vis du Danemark. Mais depuis, la situation a évoluée. Récemment, un référendum a été organisé au Groenland. Les habitants devaient se prononcer pour ou contre une autonomie totale. Le «pour» l’a emporté. On parle même là-bas et au Danemark (malgré des réticents) d’une future indépendance. Quant au stade, il fut inauguré cet été pour la finale du championnat national. La FIFA n’attend plus que la candidature du Groenland mais celle-ci est en pleine préparation à cause d’un souci non réglé: CONCACAF ou UEFA? En effet, historiquement et géographiquement, le Groenland est Américain. Politiquement il est Européen. Lorsque ce détail sera réglé (il divise la fédération du Groenland en deux groupes de partisans), l’adhésion sera toute proche. Objectif 2018!

    En Océanie, Kiribati s’était vu refuser après la seconde guerre mondiale une adhésion. En effet, l’indépendance n’était pas encore de mise. Depuis 1999, c’est le cas et toutes les conditions sont réunies pour une adhésion. Mais rien n’a encore été proposé…

    En Afrique, le Sahara Occidental avait tenté sa chance. Territoire Marocain aujourd’hui (bien que le gouvernement n’est aucune prise sur le Sahara Occidental et que ces derniers possèdent gouvernement et armée), c’est selon l’ONU un état à décoloniser et ne le reconnaît donc pas comme indépendant. Une autonomie est proposée par l’état Marocain mais refusée par les Sahraouis qui insistent sur l’indépendance. Voyant que certains états comme Tahiti furent acceptés par la FIFA, la fédération locale a tentée sa chance. Le refus de la FIFA tient au fait que le Sahara Occidental n’est pas reconnu par l’ONU ni reconnu autonome par le pays auquel il appartient (en l’occurrence le Maroc).

    Les causes sont donc souvent (voire toujours) politiques. Seul le Groenland et Kiribati aujourd’hui peuvent avoir un espoir d’adhésion. Pour les autres, il faudra soit régler une situation politique auprès de l’ONU ou au sein de son propre pays, soit abandonner totalement, ce que Catalogne et Galice ont déjà fait. Mais dans les années à venir, si les conflits venaient à s’arranger ce pourrait être cinq sélections nouvelles dans la FIFA (Groenland, Kiribati, Gibraltar, Sahara Occidental et Kosovo en considérant que Chypre du Nord et du Sud bâtissent une unique nation) parmi celles qui ont déjà postulée.

    Sur le prochain article, il sera question des fédérations qui pensent à une adhésion à la FIFA et dont ce sera la première demande. On regardera si le dossier et crédible et s’il a une chance d’aboutir.

    SportVox , 19/08/2011

  • De l’or, des diamants et de l’uranium trouvés au Sahara Occidental

    Le Maroc a donné il a plus de cinq ans la licence pour des prospections ainsi que pour l’exploitation et et la postérieure vente à Metalex.

    Metalex, une société minière canadienne a trouvé de l’or, du diamant, de l’uranium et d’autres minerais précieux sous les sables du Sahara occidental. Une partie de la découverte se trouve dans la République arabe sahraouie démocratique, tandis que l’autre se situe en Mauritanie. Metalex a une concession pour la prospection et l’exploitation dans le territoire qui a été accordée par le Gouvernement du Maroc en 2005.

    La société qui exploitera ces trouvailles est formée par la société canadienne mentionnée et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM) avec 60% des intérêts pour Metalex.

    Metalex l’a annoncé dans un communiqué de presse annonçant qu’après les prospections réalisées par des études magnétiques et radiométriques devraient mettre en exergue «le précieux potentiel du territoire exploré. » La société a souligné, en particulier la quantité d’or et de diamants qui a été estimée sur le terrain.

    Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara occidental, a donnéil ya plus de cinq ans une licence de prospection ainsi que pour l’exploitation et la vente postérieure de Metalex. Rabat gardera une parte des gains encaissés grâce aux ressources naturelles d’un territoire qui est considéré par l’ONU comme non-autonome et en attente de décolonisation.

  • Le président sahraoui appelle l’UA à imposer des sanctions au Maroc

    M. Mohamed Abdelaziz, président de la république sahraouie, a appelé l’Union africaine à contribuer à imposer des sanctions au Maroc et à faire pression sur le gouvernement marocain pour qu’il cesse ses graves violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Dans un message adressé au président de la Commission de l’UA, Jean Ping, Abdelaziz a affirmé que les autorités d’occupation marocaine s’obstinent à poursuivre la répression barbare contre les civils sahraouis qui ne font qu’exprimer pacifiquement leur opposition à la détérioration de la situation tant au plan politique que socioéconomique dans leur pays. 
     
    Le président Abdelaziz a indiqué dans ce contexte que les autorités d’occupation marocaine pratiquent dans la ville d’El-Ayoun une politique d’intimidation et de terrorisme contre des civils sans défense. Ces pratiques visent non seulement à créer un climat de terreur chez les citoyens sahraouis mais aussi à confisquer leur liberté d’expression et leur droit à l’organisation de manifestations pacifiques pour revendiquer leurs droits et rejeter les politiques de pillage de leurs ressources. Il soulignera à ce propos que cette grave escalade en appelle à un mécanisme onusien à même de garantir la sécurité et les droits des sahraouis à travers l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection et au contrôle des droits de l’homme au Sahara occidental. 
     
    Toujours fidèle à ses principes, le président sahraoui considère que le règlement de la cause sahraouie passe indéniablement par une solution démocratique à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Le président sahraoui a enfin appelé à la libération de tous les détenus politiques sahraouis, à faire la lumière sur les 651 disparus civils et à démanteler le mur militaire marocain.
    Rania C.

    Le Maghreb, 17/08/2011

  • Tanger: Rencontre avec Abdellah El Harif sur les mutations politiques actuelles au Maroc

    Le secrétaire national de « La voie démocratique » (Annahj Addimocrati) Abdellah El Harif, animera vendredi 19 août à Tanger une rencontre ayant pour thème : Les mutations politiques actuelles au Maroc.

    La rencontre devrait se tenir au Complexe artisanal (près de l’Emsallah Garden) à partir de 21 h.

    Selon la section tangéroise du parti, cette activité commémore la célébration du 41èmeanniversaire de l’organisation Ila Al Amame (En avant)

    D’inspiration Marxiste-léniniste le mouvement politique marocain « Ila Al Amame » est né en 1970 d’une scission avec le PLS (Parti de la Libération et du Socialisme) ex-parti communiste marocain. Il était très implanté dans le milieu estudiantin, et notamment au sein de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM).

    Parmi ses fondateurs on comptait, l’opposant au régime : Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi ainsi que Raymond Benhaïm.

    Ce mouvement proclamait notamment « le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental » s’opposant en cela de manière frontale à la position officielle du royaume.

    Il a été très durement réprimé pendant les années de plomb sous le règne du défunt roi Hassan II.

    Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison des suites d’une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.

    Converti en parti politique il y a quelques années, La voie démocratique est sans aucun doute le parti le plus à gauche du paysage politique marocain. Le parti a fait campagne ouvertement pour le boycott des élections législatives de 2007. Pour Abdellah El Harif, “participer aux élections revient à valider une certaine pratique de la politique que nous refusons. On refuse d’être de simples courroies de transmission du pouvoir [Palais]”. Annahj Addimocrati fait partie des coordinations d’appui au mouvement du 20 février aux côtés de partis de gauche tels que le PSU (Parti socialiste unifié) ou le PADS (Parti d’avant-garde démocratique et socialiste), mais aussi de la plus importante organisation islamiste marocaine : Justice et Bienfaisance (Al Adl wal Ihssane). 

    Marocution, 15/08/2011
  • Le PAM traque ses détracteurs sur internet

    Le parti de Fouad Ali El Himma, ami intime du roi, continue sa contre-attaque. Après les journalistes, le PAM (Parti authenticité et modernité) s’en prend aux cyber-activistes.

    Dans un communiqué de son secrétariat général, Mohamed Cheikh Biadillah, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) annonce que son bureau national a diligenté une enquête sur « l’exploitation de l’identité du parti et de son logo sur les pages facebook et internet, et la publication de commentaires portant atteinte, dans certains cas, à ses principes, son projet et ses militants », rapporte l’agence officielle (MAP).

    La PAM suit avec « grande préoccupation » la multiplication du nombre de cas où l’identité du parti et son logo sont exploités sur les pages facebook et internet, rappelant que le site du PAM demeure l’unique portail où sont exprimées les positions officielles du parti.

    Le secrétariat général considère que le parti n’est ni concerné ni responsable de ce qui est publié hors son site web, ajoute le communiqué.

     
    Lakom, 15/08/2011