Mois : juin 2011

  • Des accusations sans preuves aux objectifs évidents

    La décision du gouvernement algérien de ne pas s´impliquer aux côtés de l´une ou de l´autre des deux parties au conflit libyen et de plaider en faveur d´une solution pacifique par la voie du dialogue lui a valu, décidément, bien de l´hostilité dans le camp des partisans de la guerre à outrance et de l´instabilité de ce pays frère et voisin.

    L’opposition libyenne relayée généreusement par des médias levantins et occidentaux aux ordres et jusqu´au gouvernement marocain par le biais de son lobby juif aux Etats-Unis a tout tenté pour faire accréditer d´abord la thèse du «transport» puis du

    «financement» des mercenaires africains pour épauler les partisans du colonel Kadhafi. Ni les communiqués et déclarations répétées du gouvernement algérien démentant de telles accusations infondées et tendancieuses, ni même l´absence de la moindre preuve sur ces allégations n´ont réussi à calmer cette campagne de dénigrement contre l´Algérie qui a su conserver son self-control face à de telles provocations.

    Il aura donc fallu le démenti ferme du commandant en chef américain d’Africom sur le bien- fondé de ces accusations pour que cette conspiration anti-algérienne observe enfin un recul, tactique toutefois. A voir pourtant les choses de plus près, la conspiration vient plutôt du camp opposé, celui des partisans de l´instabilité au Maghreb et au Sahel.

    Le vrai trafic d´armes
    Premier indice vérifié sur le terrain par les experts de la CIA qui encadrent les insurgés à Benghazi, parmi lesquels des «anciens» d´Irak et d´Afghanistan, le trafic de guerre vers le nord du Mali. Un lot de Sam 7 de fabrication russe a été acheminé sous les yeux (fermés) des espions français qui pullulent dans la région, les seuls à n´avoir pas vu ce convoi de matériel militaire ultra sophistiqué dont rêvent les armées africaines.

    C´est ce moment que le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a choisi, en avril dernier, pour, selon son expression, «s´informer» auprès de son homologue algérien, Mourad Medelci, de ce qu´«on dit dans des cercles de presse à Paris sur le trafic d´armes pour le compte des partisans de Kadhafi à travers les frontières du sud-est algérien.

    Une diplomatie à l´écoute de la rumeur publique. La démarche de M.Juppé dont le pays est impliqué résolument dans les bombardements en Libye présidait, en fait, d´une autre intention que celle du simple souci de s´informer.

    Le relais marocain
    Le gouvernement marocain se saisit de cette initiative pour activer ses relais juifs aux Etats-Unis pour tenter de nuire aux solides relations de coopération antiterroriste entre Alger et Washington dans la région du Maghreb et du Sahel. Les autorités marocaines soutiennent que les hommes du Front Polisario (mouvement de libération du Sahara Occidental, ndds) «contrôlé par l´Algérie» assistent les partisans de Kadhafi.

    Une accusation qui se fonde sur de simples allégations là encore, mais que les Etats-unis n´ont pas prise au sérieux. C´est de ce climat de provocation que les autorités marocaines ont multiplié, paradoxalement, leurs appels à l´ouverture de la frontière terrestre entre les deux pays fermée à l´initiative de l´Algérie depuis 1974, au plus fort d´une autre campagne encore plus insidieuse mettant en cause les services de sécurité algériens dans l´attentat terroriste contre un hôtel de Marrakech qui avait coûté la vie à deux touristes espagnols.

    Il est notoire que le Maroc trouverait largement son compte dans la réouverture de cette frontière qui deviendrait dans les conditions actuelles la voie privilégiée pour le trafic d´armes et de drogue en provenance de ce pays voisin. «Cette question n´est pas à l´ordre du jour !» a tranché le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans sa conférence de pesse de dimanche dernier.

    Dommages collatéraux ?
    La prudence de l´Algérie qui a renoué avec la stabilité au prix le plus fort se justifie, sans toutefois rien enlever à sa conviction de mise en place d´un ensemble régional fondé sur la paix et la solidarité. Cette solidarité s´exprime à travers ses appels répétés à une solution pacifique au conflit libyen à travers la voie du dialogue. Car, aujourd´hui, ce sont les Libyens eux-mêmes qui paient le prix de l´intervention militaire étrangère qui fait des victimes par dizaines, tous les jours, dans les deux camps.

    Les «alliés» qualifient leurs bavures qui ont tendance à se reproduire de «dommages collatéraux», comme dans le cas de la dizaine de victimes civiles de l´intensification des bombardements de Tripoli. Ces «dommages collatéraux» prennent différentes formes et tout aussi tragiques que les bombardements des zones urbaines.

    La tragédie qui s´est produite jeudi au large des côtes tunisiennes et qui a fait 200 morts parmi les 800 personnes, la plupart originaires de pays subsahariens qui fuyaient la guerre en Libye pour se rendre dans la petite île italienne de Lampedusa n´est pas inédite.

    C´est une conséquence évidente de cette guerre dont personne n´ose imaginer pour le moment l´issue et qui risque d´être encore plus coûteuse en vies humaines. Une difficulté pour l´Europe qui paie la facture de son engagement militaire en Libye. Les partisans de la guerre de Libye sont ceux qui ont fait campagne pour tenter d´impliquer l´Algérie dans ce conflit, pour d´autres objectifs que ceux qu´ils prétendent défendre.
    Le Temps d’Algérie, 03/06/2011

  • Le Maroc doit mettre un terme à la répression violente des manifestations

    2 juin 2011

    Les autorités marocaines doivent s’abstenir de déployer une force excessive contre les manifestants a déclaré Amnesty International le 2 juin, alors que des militants lançaient un nouvel appel à manifester dans tout le pays dimanche 5 juin.
    Un grand nombre de manifestants ont été brutalisés par les forces de sécurité au Maroc ces dernières semaines.
    Sept personnes sont toujours détenues à Tanger et risquent d’être poursuivies pour des faits en relation avec leur participation aux manifestations.
    « L’action des autorités face à des gens qui ne font qu’exercer leur droit à la liberté d’expression et de réunion est d’une sévérité excessive, a déclaré Amnesty International.
    « Les forces de sécurité marocaines ne doivent pas reproduire les erreurs des semaines passées, qui ont été marquées par la répression violente des manifestations pacifiques », a ajouté l’organisation.
    Les autorités marocaines sont sous pression face au mouvement en faveur du changement dans le domaine politique et des droits humains ; les manifestations se poursuivent depuis le début, le 20 février, de la contestation inspirée des événements se déroulant ailleurs en Afrique du Nord.
    Parmi les manifestants figurent des militants politiques, des membres d’organisations de défense des droits humains et des partisans du Mouvement du 20 février, qui, dans la lignée des mouvements en faveur du changement apparus dans la région, réclame des réformes au Maroc.
    Les 28 et 29 mai, de nouvelles manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc, notamment Kenitra, Safi, Fès, Tanger, Casablanca et Salé, pour réclamer des réformes politiques et sociales ainsi que la fin de la corruption.
    Elles se sont déroulées dans l’ensemble sans violence. Cependant, Amnesty International a reçu de nombreux témoignages indiquant que des dizaines de manifestants avaient été pris à partie physiquement par des agents des forces de sécurité en uniforme ou en civil. Ils ont été matraqués, frappés avec des bâtons et roués de coups de pied. Plusieurs des victimes, dont des femmes et des enfants, ont été blessées à la tête et au visage.
    À Safi, 10 hommes auraient été arrêtés par les forces de sécurité, qui les auraient fait monter dans des voitures et les auraient brutalisés avant de les abandonner dans des endroits éloignés. La plupart ont dû rentrer à pied alors qu’ils souffraient de graves blessures.
    Le 25 mai, quelque 8 000 médecins se sont rassemblés pour un sit-in devant le ministère de la Santé à Rabat. Ils avaient l’intention de marcher jusqu’au Parlement. Selon les informations recueillies, les forces de sécurité s’en sont prises à eux physiquement, à coups de pied et de matraque. Au moins 40 personnes ont été blessées. Un médecin de 43 ans a dû subir une opération à la suite d’une fracture du bassin.
    Amnesty International a également reçu des informations indiquant que des agents des forces de sécurité allaient voir les familles des membres du Mouvement du 20 février pour les intimider et les menacer.
    L’organisation continue également de recevoir des informations selon lesquelles certains manifestants soignés dans des hôpitaux publics ne peuvent pas obtenir une copie des rapports médicaux décrivant leurs blessures et les causes probables de celles-ci, ce qui risque de les empêcher d’obtenir justice et réparation.
    Un certain nombre de réformes ont été annoncées en mars, dont la création d’un Conseil national des droits de l’homme. Le roi Mohammed VI a également promis une réforme constitutionnelle et a déclaré qu’il abandonnerait certains de ses pouvoirs politiques.
    La dispersion des mouvements de protestation porte toutefois un sérieux coup aux promesses officielles de réforme.

  • Lettre de Kadhafi au feu roi Hassan II en 1976

    « Si deux parties parmi vous se querellent, faites la paix entre eux : mais si l’une d’entre elles transgresse au-delà des limites contre l’autre alors combattez le transgresseur jusqu’à ce qu’il respecte les commandes d’Allah ; mais s’il se soumet alors faites la paix entre elles avec justice et soyez juste, car Allah aime ceux qui sont justes. » (verset du Coran) « Par leur affection et pitié mutuelles, les fidèles ressemblent à un seul corps et si un membre de ce corps souffre tous les membres succomberont à la douleur et à la fièvre. » (Hadith)

    En tant que croyant au Coran et en la Sunna et animé par le Nationalisme Panarabiste, je me permets de vous adresser ce télégramme, au moment où je crois qu’il mérite d’être envoyé.

    Pour être tout à fait clair, je dis, dès le début, que le sujet de ce télégramme est le Sahara Occidental, qui comprend la Saguia el-Hamra et le Rio de Oro.

    Respectable Roi,

    Le 11 juin 1972, j’ai déclaré, moi-même, dans un discours public que la République Arabe Libyenne assumera sa responsabilité panarabe et soutiendra une guerre populaire de libération au Sahara Occidental si l’Espagne ne se retire pas de cette contrée. Personne, à l’époque, ne m’a dit que je m’immisçais dans une question d’un territoire marocain. Je n’ai pas parlé de Sebta et Melilla, jusqu’à maintenant encore occupés par l’Espagne, parce que cela concerne la souveraineté nationale marocaine.

    Au début de l’année 1973, il y avait une véritable guerre de libération sur le territoire du Sahara Occidental mené par le Front Populaire pour la Libération de Saguia el-Hamra et Rio de Oro (Front POLISARIO). La République Arabe Libyenne a accompli son devoir panarabe en soutenant le POLISARIO avec des armes et en lui ouvrant un bureau à Tripoli.

    Il convient de rappeler que les pays aujourd’hui concernés par cette question n’ont pas coopéré avec la République Arabe Libyenne dans l’approvisionnement du POLISARIO et ils n’ont pas coopéré dans d’autres aspects. Ces pays ont plutôt confisqué les armes qui étaient envoyées de la République Arabe Libyenne au POLISARIO.

    Jusqu’à 1975, quand vous êtes devenu une partie déclarée dans cette question, je vous ai confirmé, par la voie des représentants que vous avez envoyés à cette époque, que la capacité militaire de la République Arabe Libyenne était à votre disposition si vous décidiez de libérer le Sahara Occidental du colonialisme.

    Cependant, ce qui est arrivé c’était que vos forces sont entrées dans une opération d’octroi et de réception du Sahara de la part de l’Espagne, « et que Dieu puisse épargner les fidèles de la guerre ». Jusqu’à présent, je déclare pour l’histoire, que je ne suis pas contre le Maroc. Je croyais que les habitants du Sahara, dirigés par le POLISARIO, n’étaient pas contre l’intégration au Maroc et j’ai remercié Dieu pour le fait que le rôle de la République Arabe Libyenne ait fini couronné par la sortie du colonialisme d’un pays arabe.

    Dieu sait combien j’ai essayé de convaincre la direction du POLISARIO de vous joindre après l’indépendance. Vous vous rappelez, sûrement, des garanties que j’ai eues de votre part pour les membres du POLISARIO. Je ne nie pas que vous m’avez confirmé ces garanties via vos envoyés et via l’ambassadeur marocain à Tripoli.

    Respectable frère, Roi,

    Ce qui est arrivé au Sahara Occidental aujourd’hui est très dangereux, indépendamment de la nature des nombreux dérapages qui ont mené à cela. Les habitants du Sahara, dirigés par le POLISARIO, ont maintenant déclaré au monde qu’ils ne sont ni Marocains, ni Algériens, ni Mauritaniens et que ce sont les fils du Sahara qui ont pris les armes et ont libéré leur pays, et personne d’autre.

    L’opération d’annexion du Sahara au Maroc est ainsi devenue, sans équivoque, une opération d’annexion obligatoire. Je parle ici de la réalité et les résultats, pas des raisons et des causes. Je ne me suis pas opposé, jusqu’à maintenant, à l’annexion du Sahara Occidental au Royaume du Maroc ou à la Mauritanie et je ne peux être contre le peuple marocain frère ou contre l’armée marocaine dont le sang coule toujours sur le Golan.

    Au contraire, je suis parmi ceux qui croient en la nécessité de l’unité arabe de l’Océan au Golfe et parmi ceux qui œuvrent avec acharnement pour cela et qui prêchent pour son inévitabilité. Mais il est peu raisonnable d’ignorer la volonté d’un des peuples arabes, qui s’est battue contre cette annexion jusqu’au point de se jeter dans les frontières algériennes. Tindouf est maintenant concentrée de tentes de Sahraouis qui ont fui cette annexion, comme des tentes de pèlerins à La Mecque. Qui peut nier, cher Frère, cette tragédie ; et qui peut nier la volonté des habitants du Sahara ; et qui peut nier le droit de ceux qui, seuls, ont pris les armes pour libérer leur pays ?

    Je ne parle que de vérités tangibles, je ne suis pas partie concernée dans cette dispute territoriale. Je ne parle pas de l’annexion ou du contraire, car l’annexion est maintenant devenue forcée et son succès ou son échec dépend de l’extermination du peuple sahraoui ou de l’armée marocaine – et les deux choses seraient catastrophiques pour nous tous. « Celui-ci est mon père quand je l’appelle et celui-là est mon oncle ». Si nous commençons à utiliser cette méthode, la méthode de l’unité par la force contre les peuples, la carte de la nation arabe changerait et cela inclurait la carte de mon pays et celle du vôtre.

    Majesté, si vous étiez en guerre contre des séparatistes à l’intérieur du Royaume du Maroc, nous nous battrions à côté de vous ; et si vous vous battiez contre des colonisateurs étrangers au Sahara, nous nous battrions à côté de vous ; mais maintenant que vous vous battez contre un peuple qui dit non, alors nous ne serons pas de votre côté.

    La voix que le monde doit entendre est celle du peuple sahraoui, soit-elle pour l’unité avec vous ou pour l’indépendance à côte de vous.

    [Finalement, je ne peux rien dire de plus, sauf ce que Dureid Ibn el-Simma a dit à son peuple : (un poème)]

    Votre frère, le Colonel Mouammar el-Kadhafi, le 28 février 1976.

  • WSRW contraint de quitter le Sahara Occidental

    Membre de Western Sahara Resource Watch, Elena Pollán, a été ce week-end forcée de quitter le Sahara Occidental après avoir été harcelée par la police marocaine. Pollán réalisait des entretiens avec des sahraouis sur la pêche illégale de l’UE sur le territoire.

    Membre et chercheur de Western Sahara Resource Watch, l’espagnole Elena Pollán González, s’est rendu le 25 mai à El Aaiun, au Sahara Occidental pour effectuer des entretiens avec des militants sahraouis. Mais après seulement 2 jours, elle a été forcée de quitter le territoire. Le but de son voyage était double. Elle voulait rencontrer les deux militantes Hayat Erguaibi et Nguia El Haouassi, récemment libérées de prison, où les deux jeunes femmes étaient enfermées depuis le 8 décembre 2010, sans avoir commis aucun crime.
    Lors de sa visite, Elena Pollán et sa collègue militante Raquel Ramírez voulaient aussi rencontrer des militants pour collecter des témoignages contre la pêche de l’UE sur le territoire, pêche à propos de laquelle les services juridiques du Parlement de l’UE ont conclue qu’elle était en violation du droit international.
    Ils voulaient aussi rencontrer des membres de la famille de  Said Dambar, le jeune sahraoui, qui a été exécuté par balle par un agent de la police marocaine à El Aaiun le 24 décembre dernier. Depuis lors, la famille Dambar exige une autopsie officielle.
    Tôt le matin du samedi 28 mai, plus d’une douzaine de policiers ont fait irruption dans la maison dans laquelle les deux femmes espagnoles logeaient. Les policiers étaient accompagnés par le gouverneur de El Aaiun, qui les a violemment réprimandées, a temporairement confisqué leur passeport, et les a forcées à rester dans un hôtel où elles étaient constamment sous surveillance policière, cernant tous les extérieurs de l’hôtel.
    « La suppression des rideaux aux fenêtres de la chambre, signifiait que les policiers à l’extérieur lançaient des appels téléphonique avec leurs mobiles à chaque mouvements que nous faisions à l’intérieur », a déclaré Raquel Ramírez dimanche 29 mai, à l’aéroport de Barajas à Madrid.
    « Compte tenu du harcèlement et de la surveillance, nous avons constaté qu’il était impossible de poursuivre notre travail de recueil des témoignages, et que nous mettrions en péril les amis sahraouis avec lesquels nous avons travaillé sur la documentation de la question des ressources naturelles. Donc, nous n’avions aucun autre choix que de retourner en Espagne « , a déclaré Elena Pollán.
    Les deux militantes ont été surveillées de façon continue jusqu’à ce qu’elles prennent le vol de retour. Le gouverneur était même présent quand elles ont pris l’autobus pour le trajet vers Marrakech.
    C’est la deuxième fois que Pollán est expulsée. La première était en janvier 2011.
    WSRW, 29 mai 2011
    SaharaDoc, 03/06/2011
  • violations de droits de l’homme au sahara occidental

    Le 26 mai 2011 s’est déroulée une protestation pacifique suite à la convocation de la confédération syndicale des travailleurs sahraoui CSTS.
    Des travailleurs de fosboucraa, syndicat de la pêche maritime, familles des détenus des évènements agdym izyk, achbal hassan II, travailleurs smisi, travailleurs de la promotion nationale ont participé à cette manifestation qui a réclamé les droits violés des travailleurs de fosboucraa, l’arrêt de l’exploitation par le Maroc des ressources naturelles telles que le phosphate, la pèche et l’obligation de profiter ces ressources aux citoyens sahraouis.
    Aussi bien, les manifestants ont demandé la révocation et la poursuite du directeur de la société Fosboucraa responsable de plusieurs dossiers de violations et l’application de ségrégation contre les travailleurs saharaouis de fosboucraa
    Aussi bien la CSTS tient les autorités marocaines responsabies des violations de droits de l’homme au sahara occidental
    Bureau executif de la CSTS laayoune, le 26 mai 2011 sahara occidental