Mois : février 2011

  • L’attente du peuple sahraoui

    Le 27 février, nous célébrons 35 ans de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique. Une période noire pour la population sahraouie qui souffre l’exile, la vulnération des droits de l’homme dans les territoires occupés, la spoliation de richesses, l’indifférence de la communauté internationale et la trahison des gouvernements espagnols.

    Le soulèvement du « camp de la dignité » à El Aaiun (capitale occupée du Sahara Occidental, ndds) il y a quelques mois, pour protester pacifiquement contre l’exclusion de la population sahraouie, a fini en une répression brutale. Des activistes de Resistencia Saharaui ont cassé le silence médiatique et montré au monde entier le véritable visage sanguinaire du régime de Mohamed VI. Gdeim izik a été le point de départ d’autres révoltes contre la tyrannie en Tunisie, en Egypte, et probablement au Maroc.

    La voie diplomatique a échoué. En conséquence, l’occasion de solution du conflit nous pouvons la trouver soit en profitant de la faiblesse de l’occupant, soit dans le déclenchement d’une révoluion démocratique au Maroc, soumis au féodalisme de la couronne alaouite. La solidarité et la justice ne peuvent pas être neutres.

    MIQUEL CARTRÓ – Vilafranca del Penedès, Barcelona
    El Pais, 12/02/2011
  • Maroc : l’ouverture du mur de la honte pour bientôt

    Le Maroc et le Front Polisario ont conjointement décidé de procéder au regroupement familial de 30.000 Sahraouis séparés depuis plus de 30 ans, grâce au plan d’action proposé par l’Onu pour faciliter les communications entre le Sahara Occidental et les réfugiés en Algérie, ont annoncé le haut commissaire aux réfugiés de l’Onu, Antonio Guterres, et l’émissaire des Nations Unies pour la région, Christopher Ross, en marge d’une réunion entre les parties dernièrement tenue à Genève en la présence de délégués mauritaniens et algériens. 
    À partir d’avril prochain, le Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) et la mission locale de l’Onu (Minurso) mettront en place un corridor terrestre censé permettre aux familles sahraouies de transiter sur les territoires occupés par le Maroc et dans les camps de réfugiés de Tindouf (Algérie). 
    Le Front Polisario s’est félicité de l’accord conclu avec le Maroc qui continue d’occuper le Sahara Occidental en dépit des Résolutions contraires de l’Onu.
    Depuis 2004, Rabat refusait d’ouvrir une brèche dans le mur de la honte qui encercle le Sahara Occidental avec des sables, des mines, des barbelés, des radars et 160.000 soldats de l’armée marocaine. Par crainte que les « séquestrés », comme les autorités marocains appellent les réfugiés sahraouis pour tromper le peuple marocain, et les sahraouis des territoires occupés puissent circuler librement dans leur pays. Mais la volonté du conseil de Sécurité et la persévérance de l’Envoyé personnel, Christopher Ross, ont fini par obtenir gain de cause.
    Sous prétexte de définir les modalités techniques, les marocains ont réussi à repousser l’affaire jusqu’au mois d’avril prochain. Mais tôt ou tard, ils devront se plier à la volonté de la communauté internationale. 
  • Le Polisario condamne la proposition de l’Espagne pour une extension de l’accord de pêche UE – Maroc

    Le ministre sahraoui délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Yeslem, a condamné la proposition de l’Espagne appelant  à l’extension de l’accord de pêche signé entre l’Union européenne et le Maroc qui inclut les eaux territoriales du Sahara occidental. 
    Beissat s’est déclarés «choqué» et «déçu» par les déclarations de la ministre espagnole de l’Environnement, Rosa Aguilar, selon lesquelles l’Espagne demande aux 27 Etats membres démocratiques de l’UE d’étendre cet accord illégal entre l’UE et le Maroc.

    Le conseiller juridique des Nations unies et le service juridique du Parlement européen avaient clairement qualifié la pêche des navires de l’UE dans les eaux du Sahara occidental d’«illégale», a rappelé M. Beissat, estimant que «tout nouvel accord ou prolongation de l’accord actuel ne peuvent corriger cette illégalité».
    Le gouvernement espagnol et la ministre Aguilar, en particulier, ont opté pour le pillage au-dessus des principes et entaché la réputation de l’UE à travers le monde. «Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un défi à l’ONU ou dans les tribunaux internationaux», a regretté Beissat qui a aussi rappelé qu’aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc ou ses revendications sur le Sahara occidental.
    Par ailleurs, une manifestation a été organisée par les syndicats australiens et l’Association australienne pour le Sahara occidental (Awsa) devant l’ambassade du Maroc à Canberra, pour dénoncer les violations marocaines des droits humains au Sahara occidental et appeler à l’organisation «immédiate» d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. Sur le même chapitre, une imposante marche de soutien a été organisée jeudi à Dakar, au 5e jour du Forum social mondial (FSM), avec la participation de plusieurs ONG, associations, sympathisants et d’éminentes personnalités, saluant la grande mobilisation qui se poursuit autour de la question du Sahara occidental occupé.  
    Intervenant dans un contexte marqué par des agressions répétées menées par des «extrémistes marocains bien encadrés» contre les membres de la délégation sahraouie, cette marche a été saisie par les centaines de participants pour rappeler «la légalité et la légitimité du combat du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance». «Stop agressions marocaines» et «Respect pour les droits de l’homme», ont été entre autres les slogans écrits sur les banderoles des participants à la marche.
    Par ailleurs, le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, et l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, ont achevé jeudi une réunion avec les délégations du Front Polisario, du Maroc et des pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie, sur un accord unanime portant sur plusieurs mesures visant à augmenter le nombre des visites entre les familles sahraouies séparées depuis plus de 35 ans. «Depuis plus de trois décennies, des pères ont été séparés de leurs enfants, des épouses ont été séparées de leurs maris», a indiqué le Haut commissaire aux participants. 
  • L’ONU salue les progrès dans les efforts pour réunir les familles

    Un accord unanime portant sur plusieurs mesures visant à augmenter significativement le nombre de familles sahraouies pouvant se rendre visite après plus de trente-cinq ans de séparation a été trouvé, jeudi dernier, à l’issue d’une réunion entre le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et les délégations du Front Polisario, du Maroc et des pays voisins, à savoir l’Algérie et la Mauritanie. Une annonce faite par le biais d’un communiqué de l’institution onusienne repris par l’agence de presse algérienne (APS).  
     
    Le haut-commissaire a, selon la même source, indiqué que «depuis plus de trois décennies, des pères ont été séparés de leurs enfants, des épouses ont été séparées de leur mari». Il se réjouira également des «progrès réalisés durant cette réunion, un plus grand nombre de familles pourront finalement se voir après une séparation longue et difficile». Pour sa part, le responsable de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Hany Abdel Aziz, a réaffirmé l’engagement de la Mission à continuer d’offrir son appui pour le programme de mesures de rétablissement de la confiance.  Durant cette réunion de deux jours, il a été convenu de suivre la mise en œuvre du plan d’action de 2004 et de se concentrer sur l’objectif humanitaire du programme de mesures de rétablissement de la confiance, destiné à permettre à plus de 30 000 Sahraouis vivant des deux côtés de la ligne de démarcation de renouer des liens, souligne l’ONU.
     
    Six propositions ont été décidées pour accroître le nombre de personnes qui se rendront visite et élargir les moyens de communication. Le 7 janvier 2011, les rotations aériennes ont repris entre le Sahara occidental et les camps de réfugiés en Algérie, relève encore l’ONU.  Depuis le lancement du programme de mesures de rétablissement de la confiance en 2004 et sur une liste de candidats à ce programme comptant plus de 40 000 personnes, quelque 13 000 d’entre elles ont déjà bénéficié de visites familiales de cinq jours dans les deux sens.  Parmi les propositions acceptées, le HCR et la Minurso mèneront une mission d’évaluation technique afin d’établir un projet en vue d’un recours au transport des familles par la route. Cette mission débutera dès le mois d’avril 2011, précise le communiqué. Il a été convenu qu’une liste unique de personnes, qui seront transportées par le HCR, sera soumise par ce dernier aux parties concernées pour approbation, et ce, après la vérification du plein accès de ces personnes aux deux côtés de la ligne de démarcation. Cela permettra à un groupe de candidats pré-autorisés de bénéficier d’un nombre accru de visites familiales. La vérification se faisait auparavant séparément pour chaque vol, ce qui occasionnait parfois des retards de dernière minute. 
     
    Les communications par téléphone et par courrier entre les familles séparées ont également fait l’objet de discussions. Il a été demandé au HCR de faire des propositions sur les façons d’activer ces deux services dans un avenir proche. 
    Jusqu’au mois de septembre 2010, le HCR finançait quatre centres téléphoniques qui ont permis aux familles de passer plus de 140 000 appels téléphoniques. Il a également été convenu, en conclusion de cette réunion, d’organiser un séminaire avec des Sahraouis vivant des deux côtés de la ligne de démarcation, ainsi que des réunions régulières pour la coordination. Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976 après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et l’éclatement d’un conflit suite à la colonisation du Sahara occidental par le Maroc. La majorité d’entre eux vivent dans quatre camps de réfugiés situés dans la région désertique de Tindouf. Cependant, une partie de la population sahraouie vit au Sahara occidental, et des familles, y compris des conjoints d’un même couple ou des parents et leurs enfants, restent séparées à ce jour.
  • Nouvelle immolation par le feu au Maroc

    Le jeune qui s’est immolé
    Un homme s’est immolé jeudi dans la ville de Benguerir, selon le journal digital Rhamna.org.

    Après plusieurs appels de l’hôpital, la famille du jeune homme a pu le reconnaître. Agé de 26 ans, il se trouvait sans travail depuis son licenciement de l’armée au mois de juillet 2010. Il exerçait en garde-frontières près dans la ville de Smara, au Sahara Occidental sous contrôle du Maroc, où il s’est disputé avec deux soldats. Une plainte avait été déposée par le défunt, selon le même journal.

    A l’instar de tous les cas d’immolation par le feu précédents, les autorités marocaines ont attribué à cette action des causes relatives à un état psychique non comparable qui « n’a rien à voir avec situation en Tunisie et en Egypte ».

    Pour Rabat, tous les gens qui se sont immolés par le feu était des fous sortis de l’asile ou presque.

    Vu le blocage médiatique exercé par les autorités marocains, il est difficile de connaître le nombre exact de cas d’immolation au Maroc.
    Photo copyright : Rhamna.org
  • Pour l’Egypte, ni dictature douce, ni dictat impérialiste

    Les égyptiens viennent de démontrer au terme de plus de quinze journées d’une insurrection unie que ce sont les peuples qui font l’histoire. Cela nous réjouit. Les dictateurs ne peuvent leur résister. Avec eux, nous accueillons avec joie et espoir la démission de M. Moubarak.
     
    Les portes blindées du régime viennent de sauter, c’est une belle étape, un premier succès. Le peuple égyptien a besoin du soutien actif de tous les démocrates de tous les progressistes pour démanteler les structures du régime, sa corruption, sa police politique, ses mécanismes de domination et de pillage. Tout ceci doit disparaitre à jamais.
    Il ne faut ni remplacer une dictature dure par une dictature douce, ni laisser l’impérialisme dicter ses volontés au monde arabe. Les forces progressistes européennes doivent se porter aux côtés de ce mouvement populaire révolutionnaire. Les institutions européennes et le gouvernement français doivent réexaminer totalement les rapports de nos pays et de l’Europe avec la Tunisie, Égypte et tout le monde arabe pour en inventer de nouveaux, basés sur la coopération et au service des peuples.
    Patrick Lehyaric, 11/02/2011
  • Après la chute de Moubarak, le Maroc dans l’œil du cyclone

    La chute de Moubarak aura un effet très important le 20 février prochain sur la manifestation convoquée par la jeunesse marocaine. Tout comme Moubarak, le soutien français, américain et du lobby sioniste ne sera pas de grande aide. En particulier, si on tient en compte que les régimes tombés jusqu’à présent sont les plus proches d’Israël, classification dont le Maroc fait partie.

    Qu’on le veuille ou non, Wikileaks a joué un rôle très important dans le déclenchement des derniers évènements. Les messages secrets de la diplomatie américaine ont fait tomber Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte. L’ambassadeur américain avait déclaré que le régime et la famille de Ben Ali gouvernait la Tunisie comme « une mafia ». Ces messages n’ont pas épargné le Maroc, où des scandales épouvantables ont été dénoncés.

    Pour rappel, les câbles américains avaient indiqué qu’au Maroc, les affaires ne sont possibles qu’avec la corruption du Makhzen : « Les principales institutions et les procédés de l’Etat marocain sont utilisés par le palais pour contraindre et demander des pots-de-vins dans le secteur immobilier »,  révelait un câble. « Même si les pratiques corrompues existaient pendant le règne de Hassan II, avec Mohamed VI, elles ont acquis un caractère plus institutionnel » ajoute-t-il. Et Il signale que certains des proches de Mohamed VI font preuve d’une « gourmandise honteuse ».

    Pire encore, un rapport de l’ambassade U. S. à Rabat révèle l’implication du régime marocain dans les opération de soutien aux activités des trafiquants de drogue, soit en fermant l’œil sur les activités de ceux-ci, soit en s’attaquant aux éléments des services de sécurité qui luttent contre la contrebande de la drogue. Ainsi le rapport cite, parmi d’autres détails, un responsable de la police marocaine à Casablanca qui a été muté dans la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental, après avoir implicitement accusé le régime du Makhzen d’être derrière la mafia de la drogue. 

    Dans un régime pareil, il n’est pas étonnant de voir la pauvreté atteindre un 30% de la population marocaine, 45% d’analphabétisation et un revenu annuel misérable qui ne dépasse pas 4.700 dollars. Des réalités qui font que les regards soient, maintenant, dirigés vers le Maroc qui sera, certainement, le prochaine fiche domino à tomber dans cette impressionnante vague de chutes des dictatures arabes qui aura, sans aucun doute, un effet très favorable à la question du Sahara Occidental, un conflit en attente, depuis plus de 35 ans, d’une solution favorable au peuple sahraoui. Et non pas une solution favorable aux visées hégémoniques du Maroc et de la France.

  • Violences inqualifiables contre la délégation sahraoui à Dakar

    Le Forum Social Mondial qui se tient actuellement  à Dakar a été l’objet , le 7 février , de violences inqualifiables contre la délégation sahraoui venue représenter la lutte menée depuis prés de quarante ans pour l’indépendance du Sahara occidental. Cette agression a été perpétrée au moment où un député européen s’apprêtait à faire part aux participants au Forum d’une résolution sur cette question.

    Une jeune ivryéenne, Lise Trégloze qui avait apporté sa solidarité dans le camp d’Agdem Izik en octobre dernier a été brutalisée , son matériel a été cassé et son sac volé. On comprend qu’elle soit très inquiète pour les conditions de sécurité de son retour en France .

    Au delà de ma dénonciation de telles entraves à la liberté d’expression jusque dans un Forum social mondial, le fait qu’ une jeune habitante de la ville d’Ivry dont je suis conseiller général soit parmi les victimes me rend particulièrement sensible à la violence de cette attaque . Je tiens à assurer Lise de ma sincère émotion et mon total soutien face à de tels actes .

    Pascal Savoldelli
    Vice-Président du Conseil général du Val-de-Marne
    Conseiller général d’Ivry-sur-Seine Est

  • Plus de détails sur les évènements au sein du FMS-Dakar

    Atelier sahraoui perturbé au forum social mondial
    Voici des nouvelles un peu plus détaillées sur les évènements au sein du Forum Social Mondial à Dakar concernant les sahraouis.

    1er jour du FSM : durant la marche d’ouverture, on déplore les premiers heurts entre la délégation sahraoui venue de Tindouf et des territoires occupés ; et des délégations de centaines de marocains apparemment issus d’aucun mouvement social mais tout simplement venus pour semer le trouble et empêcher la libre expression des sahraouis.

    2ème jour du Forum : l’atelier intitulé « Le Sahara Occidental, dernière colonie d’Afrique » est tellement perturbé qu’il sera annulé sans avoir commencé : voir les images sur la vidéo
    français http://www.youtube.com/watch?v=18wibCL2W4Y
    espagnol http://www.youtube.com/watch?v=aHl3OutlDos

    Des centaines de marocains y sèment le trouble et agressent les sahraouis, les organisateurs de l’atelier, les bénévoles du forum, les caméramans…
    Ils tentent de casser la caméra d’Anthony, mon sac avec tous mes papiers se fait voler, et nous sommes impuissants malgré notre statut de membre du comité d’organisation du forum.

    Une conférence de presse est organisée à la suite de cet évènnement, elle se tient difficilement, mais les organisateurs de l’atelier diffusent tout de même l’information (voir communiqué).

    3ème jour du Forum : l’information circule sur les évènnements de la veille et une mobilisation de la part de divers mouvements sociaux dont les ATTAC Afrique (dont un membre d’ATTAC Maroc, et de Tunisie) et le réseau No-Vox se met en place. Des flyers sont diffusés dans tout le forum (voir en PJ) pour annoncer une mobilisation demandant la liberté d’expression des sahraouis et l’expulsion des marocains qui empêchent la tenue des ateliers. Une petite manif s’improvise à midi juste avant l’atelier, tandis que les participants tentent difficilement de rentrer dans leur salle d’atelier. Des heurts et bagarre ont lieu devant la porte de l’atelier et continueront à l’interieur. Mais nous avons été plus prévoyants, et une 20 aine d’agents de la sécurité sont présents pour contenir tant bien que mal les semeurs de troubles. De nombreux participants parmis les personnes mobilisées pour la manif ne connaissent pas le sujet du Sahara et sont nombreux dans la salle.

    Il faudra plus d’une heure pour débuter l’atelier après l’intervention de nombreux volontaires de la sécurité dont le responsable de la commission sécurité du forum, puis le coordinateur du comité d’organisation du forum qui viendra en personne constater les troubles et appeler au calme pour la tenue de l’atelier.

    Dans un climat tendu, une salle bondée, des participants difficillement maitrisables, les femmes sahraouis arrivent tout de même à s’exprimer, avec traduction française et espagnole. L’atelier durera environ 2 heures  avec plusieurs témoignages et un essai de débat avec la salle qui se résumera à quelques questions posés par des participants.

    Pour le lendemain il est prévu de reprogrammer le premier atelier, puis de diffuser des vidéos sur Gdeym-Izik dans la tente des sahraouis au village des associations.

    Nos contacts sur Dakar :
    Lise 00 221 77 254 09 28
    Tony 221 77 28 88 651

    bien à vous tous
    solidairement

    Lise et Tony
    Interre-Accion / TotasproD
    Projet « en route vers le forum »
    http://www.totasprod.com/petition-sahraouis/
    http://openfsm.net/projects/paroles-vers-le-fsm/project-home

    POINT DE VUE DU RD

    Les services marocains sont de venus coutumeirs de ces interventions musclées au cours des différentes éditions du FSM.il en fut ainsi en 2007 à Nairobi.Nous ne comprenosn pas ce que les militants du Forum Social Marocian aient pu laisser faire pareille ignominie. un autre maroc sera-t-il piossible avec de pareilles pratiques? 

    Source : Réseau des Démocrates, 09.02.2011
  • Commentaires des internautes sur l’intervention de Sarkozy sur TF-1

    Scribd : Je n’ai pas fait d’audience pour la une (rien que l’idée me donne la nausée…) des français, semble-t-il, très bien triés sur le volet… Dommage, qu’un seul n’ait pas eu l’idée d’évoquer le pacte franco-allemand, avec des reculs sociaux en perspective… ou le manque de budget des régions pour « assurer » les contrats de réinsertion… ou tout simplement, tu dégages quand? bien des questions, si seulement un référendum sur la satisfaction des français pouvait se faire, ça ramènerait des gens aux urnes… on peut toujours rêver…

    Duszca : D’après ce que j’ai lu – pas vu, mon vieux cœur n’aurait pas supporté, je le crains – ce fut du foutage de gueule éhonté. Mais ces gens-là n’ont aucune dignité donc pas de honte. J’ai cru comprendre aussi que les « français choisis » n’ont guère eu de vraie parole : les paroles c’était lui. Je regardais « la jeune fille et les loups » : des prises de vues fascinantes sur ces fauves en liberté, sans doute pour les besoins de la cause, sur le plateau des Glières… tiens, on ne pourrait pas les y ré-introduire quand notre bon prince va aller, s’il l’ose encore, faire des glissages sur des souvenirs qu’il pollue.


    A propos de vacances, Marianne2 nous apprend qu’en octobre 2010 Carla et son chouchou sont allés au Maroc, chez leur ami Mohammed VI, alors que l’Elysée les annonçait au Cap Nègre. Je ne serais pas étonnée que l’on apprenne que la maison de la belle-mère était surveillée comme s’ils étaient là…
     
    Source : Plume de Presse, 11/02/2011