Mois : janvier 2011
-
La Justice marocaine selon Wikileaks
Comme d’habitude, l’Europe, à travers ses lobbys s’acharne sur l’Algérie et couvre son protégé, le Maroc.Wikileaks apporte des preuves palpables sur la situation précaire au royaume de Mohamed VI. Aujourd’hui, nous présentons aux lecteurs le câble envoyé, le 24/08/2009, par Robert Jackson, agréé politique de l’ambassade des USA à Rabat, sur la justice marocaine. Ce document offre des détails effrayants qui mettent à nu les milieux européens qui essaient de blanchir le régime marocain.Voici une modeste traduction du câble :Sommaire :Le système judiciaire marocain souffre autant de manque d’indépendance que de manque de confiance des administrés et continue d’être un obstacle face aux efforts de réforme et développement du pays.(…)Les juges n’ont pas la moindre indépendance du Ministère de Justice, et les responsables du ministère utilisent l’intervention directe, les expectatives dans la carrière et la pression politique pour influer sur les décisions. Cela se trouve exacerbé par l’incapacité des juges d’appliquer correctement la loi même sans interférence externe. L’incompétence des juges et leur manque d’indépendance sont des obstacles que le Gouvernement du Maroc et le Roi doivent surmonter pour atteindre leurs fins proclamées de réforme sociale et politique.(…)3. (C) Quand l’Attaché Politique de l’Ambassade a demandé au remarquable activiste pour la réforme judiciaire, XXXX, de commenter le degré d’indépendance judiciaire au Maroc, il a éclaté de rire. « Quand elle traite n’importe quel sujet politique, l’indépendance est zéro. Quand il parle de la presse, l’indépendance est zéro. Dans les autres cas, il y a un peu d’espace pour l’indépendance, mais pas beaucoup », dit-il. XXXX a décrit une rencontre avec un juge qui a reçu pendant sa conversation un appel téléphonique du ministre de l’intérieur. Le juge, en répondant aux questions de l’interlocuteur téléphonique a affirmé, « Le verdict a été comme tu voulais ». XXXX a dit que le juge a, immédiatement eu honte pour avoir eu cette conversation devant un activiste pro-réforme judiciaire, mais il était tellement habitué à informer de ses dossiers judiciaires les responsables du ministère qu’il avait oublié la discrétion.4. (C) XXXX a dit que le manque d’indépendance permet que le système judiciaire soit manipulé comme instrument de pression politique : « d’autres pays utilisent l’armée ou la police pour contrôler les politiques », disa-il, « mais au Maroc nous utilisons le système judiciaire »———————Il n’y a pas d’indépendance légale———————6. (C) Malgré le fait que la Constitution marocaine affirme l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport au législatif et à l’exécutif, ceci n’est pas appliqué dans la pratique. Conformément aux déclarations de XXXX, il n’y a pas d’indépendance judiciaire. Le Ministère de la Justice est l’un des cinq ministères sous contrôle direct du roi et embauche et renvoie les juges, contrôle leur promotion professionnelle et décide qui doit être nommé et où doit être désigné.(…)9. (C) La capacité du Ministère de la Justice de promouvoir ou de déplacer les juges rend difficile à ceux-ci de contredire les instructions qui arrivent du Ministère, même si le verdict indépendant du juge était conforme à la loi. XXXX, l’activiste pro-réforme déclara que « quand les juges n’ont pas reçu des instructions exprimées sur une affaire, ils agissent normalement en accord avec ce qu’ils considèrent qu’elles sont les préférences du Ministère » à cause de leur intérêt à éviter de tomber en disgrâce des autorités du ministère, ce qui pourrait nuire à leurs carrières.(…)13. (C) Particulièrement dans les cas qui pourraient avoir des conséquences importantes, les juges sont si habitués à recevoir des instructions sur comment juger qu’ils trouvent difficile d’affermir leur indépendance, a expliqué XXXX.(…)14. (C) Selonn XXXX, l’incompétence des juges constitue l’un des plus grands obstacles face à l’indépendance. « Un nombre surprenant de juges ne connaissent pas suffisamment la loi pour l’appliquer correctement et, par conséquent, n’ont aucune d’idée de comment prendre la décision adéquate », dit-il.(…)——-Commentaire——-L’usage incessant des tribunaux à des fins politiques mine les, d’un autre côté, louables efforts du Gouvernement du Maroc pour promouvoir la réforme judiciaire et la transparence. Dans une dernière instance, pour obtenir les résultats sociaux et politiques que le roi et le Gouvernement du Maroc ont identifiés comme objectifs, ils doivent abandonner ce levier rétrograde de contrôle politique. Dans les rencontres avec les autorités marocaines, la mission diplomatique des USA continuera à faire pression pour une plus grande indépendance judiciaire. (Fin de la traduction)Citons quelques exemples de l’utilisation politique du système judiciaire par le Makhzen :Un mystérieux centre d’études stratégiques siégé à Bruxelles (l’ESISC) dirigé par M. Claude Moniquet a publié un « rapport » en 2005 où il cherchait à discréditer le Front Polisario en avançant des mensonges sur son supposé lien avec le terrorisme.L’hebdomadaire indépendant marocain « Le Journal Hebdomadaire » a publié un dossier analysant ce « rapport » et concluant que le « rapport » était « téléguidé » par Rabat.Le directeur de l’ESISC a porté plainte contre le « Journal Hebdomadaire » et la « justice » marocaine a imposé à l’hebdomadaire une amende astronomique qui a provoqué sa fermeture.Cette même justice est toujours utilisé contre les militants des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et les citoyens sahraouis qui ont participé dans le soulèvement de Gdeym Izik qui ne demandaient qu’un travail, un logement et le profit des richesses naturelles de leur pays.Le citoyen belgo-marocain, Abdelkader Belliraj, a été utilisé pour écrouer des dirigeants de partis islamistes modérés et donner une image d’un Maroc menacé par le terrorisme dans le but d’effrayer l’Europe et forcer son silence sur les massacres commis contre le peuple sahraoui et imposer le fait accompli de son occupation du Sahara Occidental. Rappelons qu’un rapport des hautes instances de sécurité de l’Etat belge avait reconnu que l’Etat marocain n’avait pas de preuves tangibles contre l’accusé. L’histoire retiendra que la Belgique n’a rien fait pour venir au secours d’un de ses ressortissants injustement incarcéré. Un silence complice devenu un trait commun de toute l’Europe sur les agissements du régime marocain. -
Sahara Occidental : A la prochaine !
Comme prévu, les pourparlers informels Maroc-Polisario ont eu l’effet d’une cartouche à blanc. La rencontre n’a pas connu d’avancée majeure, reconnaît-on officiellement. Seule chose positive, les visites entre familles sahraouies des territoires occupés et des camps de réfugiés dans la Hamada de Tindouf ne se feront plus par voie aérienne uniquement mais s’accompliront à l’avenir par voie terrestre aussi.Le Maroc, pour sa part, continue à tromper son monde en faisant miroiter des idées novatrices pour dynamiser le processus des négociations. Il continue à faire l’illusionniste et à gagner du temps. Cela lui a si bien réussi jusqu’à présent, pourquoi alors changer ? D’autant qu’il a réussi à asservir la diplomatie espagnole pour essayer de placer son produit : l’autonomie, dans un marché mondial qui ne jure que par ses propres règles dont l’autodétermination.Trinidad Jimenez, la ministre espagnole des AE, qui avait conseillé au Polisario, juste avant la rencontre de Manhasset, d’accepter le fait accompli marocain et de trahir ainsi le peuple sahraoui, comme Madrid l’avait fait en 1975, devait rencontrer son homologue américaine Hillary Clinton. Les deux femmes devaient discuter justement du conflit du Sahara occidental né de l’invasion militaire maroco-mauritanienne du territoire, grâce à l’accord tripartite de Madrid de triste réputation.Il y a exactement une semaine de cela, le porte-parole du département d’Etat, M. Philipp Crowley, évoquait la question sahraouie. « Nous continuons à soutenir le processus en cours de Nations unies en ce qui concerne le Sahara occidental », déclarait-il lors de son briefing quotidien. Or, le processus des Nations unies prévoit d’aboutir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », alors que le Maroc dit que la Seguia el hamra wa wadi edhahab c’est sa terre promise, que les Sahraouis sont ses djabbarine à lui, et que la consultation référendaire n’est pas envisageable quand on a la force et Paris pour soi ; il n’y a qu’à regarder Israël. La preuve, le Polisario et ses amis n’arrivent toujours pas à faire valoir l’utilité d’une protection des populations sahraouies dans les territoires occupés où les droits humains se font violer à huis clos.M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 24/01/2011 -
Sahara Occidental : A la prochaine !
Comme prévu, les pourparlers informels Maroc-Polisario ont eu l’effet d’une cartouche à blanc. La rencontre n’a pas connu d’avancée majeure, reconnaît-on officiellement. Seule chose positive, les visites entre familles sahraouies des territoires occupés et des camps de réfugiés dans la Hamada de Tindouf ne se feront plus par voie aérienne uniquement mais s’accompliront à l’avenir par voie terrestre aussi.Le Maroc, pour sa part, continue à tromper son monde en faisant miroiter des idées novatrices pour dynamiser le processus des négociations. Il continue à faire l’illusionniste et à gagner du temps. Cela lui a si bien réussi jusqu’à présent, pourquoi alors changer ? D’autant qu’il a réussi à asservir la diplomatie espagnole pour essayer de placer son produit : l’autonomie, dans un marché mondial qui ne jure que par ses propres règles dont l’autodétermination.Trinidad Jimenez, la ministre espagnole des AE, qui avait conseillé au Polisario, juste avant la rencontre de Manhasset, d’accepter le fait accompli marocain et de trahir ainsi le peuple sahraoui, comme Madrid l’avait fait en 1975, devait rencontrer son homologue américaine Hillary Clinton. Les deux femmes devaient discuter justement du conflit du Sahara occidental né de l’invasion militaire maroco-mauritanienne du territoire, grâce à l’accord tripartite de Madrid de triste réputation.Il y a exactement une semaine de cela, le porte-parole du département d’Etat, M. Philipp Crowley, évoquait la question sahraouie. « Nous continuons à soutenir le processus en cours de Nations unies en ce qui concerne le Sahara occidental », déclarait-il lors de son briefing quotidien. Or, le processus des Nations unies prévoit d’aboutir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », alors que le Maroc dit que la Seguia el hamra wa wadi edhahab c’est sa terre promise, que les Sahraouis sont ses djabbarine à lui, et que la consultation référendaire n’est pas envisageable quand on a la force et Paris pour soi ; il n’y a qu’à regarder Israël. La preuve, le Polisario et ses amis n’arrivent toujours pas à faire valoir l’utilité d’une protection des populations sahraouies dans les territoires occupés où les droits humains se font violer à huis clos.M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 24/01/2011 -
André Azoulay, le véritable régent au Maroc
André Azoulay, conseiller de M-6 A Casablanca (Maroc), un homme a tenté de s’immoler par le feu, à la suite de problèmes d’héritage. C’est la première tentative de suicide par le feu au Maroc après les récentes tentatives d’immolation dans plusieurs pays de la région. Les Marocains reprochent au roi, Mohamed VI, une corruption et une captation des richesses de la famille royale. Sur le plan des libertés, les espoirs mis en place par son père, Hassan II se sont évanouis. La presse marocaine est aujourd’hui contrôlée et les journalistes marocains sont confrontés à des poursuites judiciaires qui ont des conséquences très graves sur l’exercice de leur profession.Le Maroc de Mohammed VI pourrait bien suivre la même voie que la Tunisie de Ben Ali. Au royaume enchanté aussi, la torture et l’arbitraire ont force de loi et surtout qu’on a imposé au peuple marocain une politique contre ses convictions politiques, religieuses et sociales.
Sous couvert de « Le Maroc, pays tolérant » ce peuple a été embrigadé sur le chemin du sionisme. Les médias qui dénoncent cette ligne sont condamnés à la disparition comme c’était le cas du Journal Hebdomadaire, le seul magazine vraiment indépendant qu’il y avait dans ce pays. L’un de ces derniers articles avant sa mort, sous le titre de « Pas en notre nom » dénonçait la condécoration, le 9 octobre 2009, par le roi Mohamed VI d’Issaacsson, leader de l’AJC connu par ses soutiens politiques et matériels à l’Etat d’Israël. Trois mois plus tard, le journal a été « exécuté ».
Le peuple marocain, asservi par la répression et le terrorisme d’État est constamment provoqué par son gouvernement, une poignée de voleurs qui servent de façade aux véritables régents du Maroc, le sioniste André Azoulay et son équipe. Des provocations allant de la condécoration de hauts dignitaires sionistes aux visites de criminels de guerre dont les mains sont tachés du sang palestinien. Le roi du Maroc n’hésite plus à s’afficher avec les responsables israéliens, au moment où il se prétend président du Comité Al-Qods, une ville aujourd’hui menacée de disparaître sous la colonisation sans que le roi ne dise un mot.
C’est aussi dans ce contexte que les musulmans sont torturés au pays du Commandeur des Croyants, descendant du prophète, à la prison de Temara pour contenter le maître George Bush et lui demander un soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara Occidental. Curieusement, le journal Hebdomadaire était aussi le seul à en parler d’une façon critique.
Les gouvernants marocains prétendent être un exemple aux pays arabes dans le rétablissement des relations avec Israël. Pourquoi ce rôle n’est pas attribué à l’Egypte, le premier pays arabe qui a affirmé des relations officielles avec l’Etat sioniste et avec lequel a signé un traité de paix et premier médiateur entre Tel-Aviv et Ghaza?
Mais la vérité finit toujours par éclater et le flux des câbles de Wikileaks n’est pas fini. Alors, chers marocains, préparez-vous pour la honte dévoilée au grand jour!
-
Une délégation syndicale européenne en visite à El Aaiun
Anciens travailleurs de Fosbucraa Une délégation de syndicalistes de l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie se trouve en ce moment à El Aaiún, la capitale de l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental, pour appuyer les demandes des travailleurs sahraouis.La délégation, formée par des représentants de CCOO, a usé, CIG, ELA et Confédération Intersyndicale (Espagne), CGTP (Portugal), CGT (France) et CGIL (Italie), a déclaré son appui concrètement aux demandes des employés de Fos Bucraa pour que l’on leur reconnaisse dans le calcul de leur ancienneté les années travaillées quand l’entreprise était propriété espagnole.
Fos Bucraa a été créée par des investissements de l’Institut National espagnol de l’Industrie au début de la décennie de 1970 par l’intention d’exploiter les énormes gisements de phosphates du Sahara Occidental. Cependant, l’exploitation n’est jamais arrivée à être rentable à cause de la sortie précipitée de l’Espagne et l’invasion marocaine immédiate, ainsi que les attaques du Front Polisario.
Concrètement, les délégués ont profité pour manifester leur reconnaissance et appui à la Confédération Syndicale Saharaui (CSTS). « Parmi d’autres revendications, les travailleuses et les travailleurs réclament la reconnaissance du temps travaillé quand l’entreprise disposait encore d’un capital espagnol ce qui est déterminant à l’heure d’établir les conditions pour la retraite et le calcul des pensions correspondantes », explique la Confédération Intersyndicale dans un communiqué.
La délégation demande également la fin de la discrimination des sahraouis en faveur des colons marocains à l’heure d’opter pour des postes de travail, et qu’ils « ne soient pas redélègues aux tâches précaires ».
-
Cinq ONG appellent la Suède à exclure les eaux territoriales du Sahara Occidental du prochain accord de pêche UE-Maroc
Stockholm, 24/01/2011 (SPS) Cinq ONG suédoises ont demandé au gouvernement et au parlement de leur pays à éviter que le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc prévu en février prochain, n’inclut pas les eaux territoriales du Sahara Occidental occupé, a indiqué une déclaration rendue publique vendredi.« La Suède doit oeuvrer de façon plus active pour que d’autres pays européens adoptent la même position et rejettent un nouvel accord qui inclura les eaux du Sahara occidental », ont déclaré les ONG suédoises
Elles ont également exhorté les « politiciens suédois à amener le Parlement européen à rejeter cet accord en cas de son adoption par une majorité de la Commission ».
« La situation des droits légitimes des Sahraouis n’a pas changé, sinon elle est devenue plus clair par rapport à 2006, lorsque la Suède a voté contre l’accord de pêche qui inclut les eaux du Sahara occidental », ont-elles ajouté.
Les cinq ONG ont rappelé que « le Maroc a échoué à faire montre que l’actuel accord jouit de l’approbation ou le consentement du peuple sahraoui, qui est, en vertu du droit international, l’exigence minimale pour l’exploitation des ressources par l’occupant ».
« Le rejet d’un nouvel accord de pêche qui comprend les eaux du Sahara occidental peut conduire à la paix et la stabilité dans la région » ont elle affirmé, estimant que « cela peut également aider le peuple sahraoui opprimé à retrouver la foi en la communauté internationale ». (SPS)
-
Cinq ONG appellent la Suède à exclure les eaux territoriales du Sahara Occidental du prochain accord de pêche UE-Maroc
Stockholm, 24/01/2011 (SPS) Cinq ONG suédoises ont demandé au gouvernement et au parlement de leur pays à éviter que le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc prévu en février prochain, n’inclut pas les eaux territoriales du Sahara Occidental occupé, a indiqué une déclaration rendue publique vendredi.« La Suède doit oeuvrer de façon plus active pour que d’autres pays européens adoptent la même position et rejettent un nouvel accord qui inclura les eaux du Sahara occidental », ont déclaré les ONG suédoises
Elles ont également exhorté les « politiciens suédois à amener le Parlement européen à rejeter cet accord en cas de son adoption par une majorité de la Commission ».
« La situation des droits légitimes des Sahraouis n’a pas changé, sinon elle est devenue plus clair par rapport à 2006, lorsque la Suède a voté contre l’accord de pêche qui inclut les eaux du Sahara occidental », ont-elles ajouté.
Les cinq ONG ont rappelé que « le Maroc a échoué à faire montre que l’actuel accord jouit de l’approbation ou le consentement du peuple sahraoui, qui est, en vertu du droit international, l’exigence minimale pour l’exploitation des ressources par l’occupant ».
« Le rejet d’un nouvel accord de pêche qui comprend les eaux du Sahara occidental peut conduire à la paix et la stabilité dans la région » ont elle affirmé, estimant que « cela peut également aider le peuple sahraoui opprimé à retrouver la foi en la communauté internationale ». (SPS)
-
Une délégation syndicale européenne en visite à El Aaiun
Anciens travailleurs de Fosbucraa Une délégation de syndicalistes de l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie se trouve en ce moment à El Aaiún, la capitale de l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental, pour appuyer les demandes des travailleurs sahraouis.La délégation, formée par des représentants de CCOO, a usé, CIG, ELA et Confédération Intersyndicale (Espagne), CGTP (Portugal), CGT (France) et CGIL (Italie), a déclaré son appui concrètement aux demandes des employés de Fos Bucraa pour que l’on leur reconnaisse dans le calcul de leur ancienneté les années travaillées quand l’entreprise était propriété espagnole.
Fos Bucraa a été créée par des investissements de l’Institut National espagnol de l’Industrie au début de la décennie de 1970 par l’intention d’exploiter les énormes gisements de phosphates du Sahara Occidental. Cependant, l’exploitation n’est jamais arrivée à être rentable à cause de la sortie précipitée de l’Espagne et l’invasion marocaine immédiate, ainsi que les attaques du Front Polisario.
Concrètement, les délégués ont profité pour manifester leur reconnaissance et appui à la Confédération Syndicale Saharaui (CSTS). « Parmi d’autres revendications, les travailleuses et les travailleurs réclament la reconnaissance du temps travaillé quand l’entreprise disposait encore d’un capital espagnol ce qui est déterminant à l’heure d’établir les conditions pour la retraite et le calcul des pensions correspondantes », explique la Confédération Intersyndicale dans un communiqué.
La délégation demande également la fin de la discrimination des sahraouis en faveur des colons marocains à l’heure d’opter pour des postes de travail, et qu’ils « ne soient pas redélègues aux tâches précaires ».
-
Cinq ONG appellent la Suède à exclure les eaux territoriales du Sahara Occidental du prochain accord de pêche UE-Maroc
Stockholm, 24/01/2011 (SPS) Cinq ONG suédoises ont demandé au gouvernement et au parlement de leur pays à éviter que le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc prévu en février prochain, n’inclut pas les eaux territoriales du Sahara Occidental occupé, a indiqué une déclaration rendue publique vendredi.« La Suède doit oeuvrer de façon plus active pour que d’autres pays européens adoptent la même position et rejettent un nouvel accord qui inclura les eaux du Sahara occidental », ont déclaré les ONG suédoises
Elles ont également exhorté les « politiciens suédois à amener le Parlement européen à rejeter cet accord en cas de son adoption par une majorité de la Commission ».
« La situation des droits légitimes des Sahraouis n’a pas changé, sinon elle est devenue plus clair par rapport à 2006, lorsque la Suède a voté contre l’accord de pêche qui inclut les eaux du Sahara occidental », ont-elles ajouté.
Les cinq ONG ont rappelé que « le Maroc a échoué à faire montre que l’actuel accord jouit de l’approbation ou le consentement du peuple sahraoui, qui est, en vertu du droit international, l’exigence minimale pour l’exploitation des ressources par l’occupant ».
« Le rejet d’un nouvel accord de pêche qui comprend les eaux du Sahara occidental peut conduire à la paix et la stabilité dans la région » ont elle affirmé, estimant que « cela peut également aider le peuple sahraoui opprimé à retrouver la foi en la communauté internationale ». (SPS)
-
6 nouvelles immolations par le feu, du Maroc à la Palestine
Bilan du vendredi 21 et samedi 22 janvier 2011Arabie saouditeUn homme de 65 ans s’est immolé dans sa maison, dans un village de la région de Jazzan, au Sud du royaume, à la frontière avec le Yémen. Il est mort à l’hôpital. Émigré yéménite en Saoudie, il ne parvenait pas obtenir la nationalité saoudienne. Le Grand Mufti d’Arabie saoudite, Cheikh Abdellatif Ben Abdallah Al Cheikh a déclaré :« Attention ! Il est interdit à un Musulman de se donner la mort, même si ses conditions de vie sont dures. S’immoler par le feu est un crime grave, un péché capital. Il vaut mieux faire preuve de patience, faire travailler sa raison, se rendre utile et faire preuve de courage. » Le Mufti a critiqué « ceux qui font du tapage autour de ces pratiques » d’auto-immolation. Les gens qui s’immolent ont « une foi et un esprit défaillants ». L’imam Cheikh Saleh Ben Mohamed Aal, de la mosquée Al Haram, a demandé aux Musulmans malheureux de se tourner vers Dieu et d’accepter leur destin, au lieu de se précipiter dans ce crime contre la religion que constitue le suicide. « L’être humain est un don divin, il ne s’est pas créé lui-même et ne peut donc pas disposer de sa vie. »Maroc
3 cas, à Smara, à Beni Mellal et à Casablanca. Un Sahraoui revenu de Tindouf à Smara, a tenté de s’immoler dans cette ville, mais la police est intervenue avant qu’il prenne feu. À Beni Mellal, un homme de 41 ans, auquel les autorités avaient promis l’autorisation d’ouvrir un garage, sans remplir leur promesse. Vendredi, à Casablanca, troisième tentative, à cause d’un conflit d’héritage non réglé (pour régler ce genre de conflits, il faut avoir les moyens de graisser la patte des magistrats)SoudanAmin Moussa El Amin, 25 ans, ouvrier du bâtiment originaire du Darfour, s’est immolé sur le marché d’Omdurman. On ne connaît pas ses motivations. En soins intensifs à l’hôpital d’Omdurman. La police a prétendu qu’il était ivre, ce qu’ont démenti les médecins. Ces derniers jours, des accrochages ont eu lieu entre la police et des étudiants qui manifestaient pour demander la libération de Hassan El Tourabi, arrêté en début de semaine pour avoir dit que les Soudanais devaient suivre l’exemple des Tunisiens.PalestineC’est le premier cas connu en Palestine. Un habitant de Naplouse, 42 ans, s’est immolé devant les bureau d’un juge de paix, pour protester contre le fait qu’il n’avait plus un sou. Les policiers se sont portés à son secours et l’ont emmené chez le mouhafedh (préfet/gouverneur).Solidarité Maroc, 24/01/2011