Mois : janvier 2011

  • Voyage du président du MSP au Maroc : Bouguerra Soltani fait taire la rumeur

    Il s’est rendu le 26 décembre, à la tête d’une délégation de son parti, aux camps de réfugiés sahraouis.
    La visite controversée effectuée par le leader islamiste au Royaume chérifien au mois d’octobre 2010, sur invitation du Parti de la justice et du développement (PJD), formation marocaine politique d’obédience islamiste, va certainement connaître son épilogue.

    Reçu par le président de la République sahraouie à l’occasion d’une visite de deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis, le président du Mouvement de la société pour la paix «a réitéré la position de son mouvement en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara occidental», peut-on lire dans une dépêche datée du 27 décembre 2010 répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie Sps.

    La position du MSP vis-à-vis de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance, «n’a pas changé et ne changera pas», a affirmé Bouguerra Soltani. Il a fermement condamné les crimes commis par les forces d’occupation marocaines contre les civils sahraouis, ainsi que les arrestations qui ciblent les militants sahraouis des droits de l’homme. «Un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui», a déclaré le leader du Mouvement de la société pour la paix qui a comparé ces crimes à ceux commis par les forces coloniales françaises en Algérie lors des événements du 8 mai 1945. Des déclarations, sous forme de mise au point qui devraient mettre fin à la position ambiguë affichée par les leaders les plus en vue du MSP par rapport à la question du Sahara occidental tant on avait l’impression qu’ils avaient du mal à accorder leurs violons.

    Il faut rappeler que le voyage du président du MSP, au Maroc, a été «officiellement» programmé dans le but de renforcer «la coopération» entre les partis politiques islamistes au Maghreb. Effectué dans la discrétion, ce déplacement a été entouré d’un mystère qui a donné cours à toutes sortes d’interprétations et de spéculations. Il faut reconnaître que les sorties médiatiques de certains responsables du PJD n’ont rien arrangé. «Il n’y a pas que les Sahraouis qui sont convaincus par le projet d’autonomie présenté par le Maroc. La vision d’un Sahara marocain, sous la souveraineté du Maroc, trouve des sympathisants même de la part des partis politiques algériens, à l’image du MSP, dont les dirigeants ont séjourné ces derniers jours au Maroc», a dévoilé Noureddine Kerbal, haut responsable du Parti de la justice et du développement, sur le plateau de la chaîne satellitaire marocaine, Al-Mustakilla, à l’occasion d’une émission-débat qui était consacrée à la question du Sahara occidental. Récupération ou intox? Le MSP a en tout cas vigoureusement répliqué. «Nous dénonçons ces déclarations irresponsables qui ne reflètent pas les véritables positions du MSP et que tout le monde connaît.

    Les positions du MSP s’inscrivent en droite ligne de la politique étrangère de l’Algérie et que de telles déclarations ne portent pas atteinte à l’image réelle du parti à propos des questions justes comme celle du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a déclaré le président du conseil consultatif du MSP, Abderrahmane Saïdi.

    Tout semblait rentrer dans l’ordre. Mais c’était compter sans le vice-président du Mouvement de la société pour la paix qui allait semer de nouveau le trouble. «Il n’est pas juste de mettre sur un pied d’égalité la question sahraouie et le conflit palestino-israélien au Proche-Orient», a insinué Abderrezak Mokri sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III au mois de novembre dernier. Soit moins d’une semaine plus tard après la mise au point de Abderrahmane Saïdi.

    La récente visite de Bouguerra Soltani aux camps de réfugiés sahraouis, ainsi que ses déclarations sans fioritures en faveur de la cause sahraouie, devraient constituer le dernier épisode de ce feuilleton.
    Mohamed TOUATI
    L’Expression, 30/12/2010
  • Différence de traitement du conflit du Sahara occidental entre Hassan 2 et Mohamed VI

    Pour finir mes commentaires sur cette question avant que d’autres développements politiques ne se produisent, je résume un peu la situation actuelle qui est née avec la nouvelle approche marocaine concoctée par le Makhzen, une approche qui est imposée à l’ensemble des partis politiques et des médias marocains :
    1e volet
    Les réfugiés sahraouis (originaires du Sahara Occidental, ndds), dans les campements de Tindouf, sont des otages marocains détenus par des mercenaires brutaux (Même H2 n’a pas osé avoir cette idée ingénieuse…)
    Les Réfugiées sahraouis subissent les pires atrocités et un lavage de cerveau avec de fausses histoires.
    Les réfugiés sahraouis sont séquestrés et empêchés de retourner au Maroc, leur patrie et leur terre natale où il y a un roi qui les attend à bras ouvert et qui leur promet liberté avec ses monts et merveilles.
    Le Polisario et les éléments indépendantistes qui commandent ces campements sont faits par et pour le DRS.
    Le DRS sont une organisation criminelle donc le Sahraouis qui les servent le sont tout autant.
    2e volet 
    (Dernier cri du service marketing royal, l’homologue de notre sinistre laboratoire de l’action psychologique)
    Polisario = contrebande = drogue. 
    Polisario = terrorisme = AQMI = Ben Laden
    Le 2e volet est quand même révélateur de la panique et de l’impatience du régime marocain pour en découdre avec « l’Algérie » qu’il accuse de tous les maux. Il veut trouver une solution radicale à ce problème politique qui obère son budget et terni l’image du Maroc sur la scène internationale. On sait ce qu’il advient des mensonges de Bush qui a voulu faire un lien entre Saddam et Ben Laden. Comme quoi, le makhzen n’apprend rien de l’histoire…
    Moralité de ces tergiversations, est que le fils de H2 se montre moins intelligent, mais plus dangereux que son père. Puis qu’il une solution parrainée par l’ONU et la communauté internationale sur la base du référendum d’autodétermination, je suis certain que son hostilité pour l’Algérie augmentera avec son âge… Et la meilleure manière de préserver la paix avec lui tout en gardant le soutien du peuple sahraoui, serait de préparer la guerre. Capituler devant la politique annexionniste du Maroc donnera un coup fatal à la fierté algérienne dont le makhzen et les marocains gloseront longtemps et entamera un conflit territorial algéro-marocain vieux de 50 ans. A bon entendeur…
    El Erg Chergui, 30/12/2010
  • Transfert d’un activiste sahraoui des droits de l’homme à l’hôpital d’Agadir (Maroc)

    Agadir (sud du Maroc), 31/12/2010 (SPS) L’administration pénitentiaire de la prison d’Ait Melloul (Maroc) à Agadir, a transporté mardi, le prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed El Hafed Iaaza à l’hôpital d’Agadir, en raison de la détérioration de son état de sa santé, a rapporté une source du ministère des territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’Etranger.

    M. Yahya, avait demandé un traitement médical et une attention pour son état de santé, sachant qu’il souffre des douleurs et des maladies chroniques, comme l’asthme, le rhumatisme, douleur d’estomac et les hémorroïdes depuis de sa grève de la faim de plus de deux mois qu’il a mené en 2009, a précisé la même source.

    D’autre part, le prisonnier politique sahraoui, Salama Charafi a été lui aussi transféré jeudi, à l’hôpital suite des douleurs rénales et cardiaques en raison de grève de la faim et aux mauvais traitements de la part de l’administration pénitentiaire marocaine, a-t-on ajouté.

    Yahya Mohamed El Hafed Iaaza, âgé de 44 ans et père de trois enfants, purge une peine de 15 ans de prison ferme pour ses positions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara occidental depuis son arrestation, le 29 février 2008 à Tan Tan au sud du Maroc, alors que Salama Charafi, (30 ans) est condamné à quatre ans de prison ferme depuis son arrestation le 18 mars 2008 dans la même ville, pour sa participation aux manifestations appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelle-t-on. (SPS).

  • Le Front Polisario demande au Conseil de sécurité de sauver le processus des négociations

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 31/12/2010 (SPS) Le Front Polisario, a attiré l’attention du Conseil de sécurité de l’ONU sur la nécessité de sauver le processus des négociations avec le Royaume du Maroc, dans un communiqué publié jeudi, sanctionnant les travaux d’une session ordinaire du Secrétariat national (SN) du Front Polisario.

    « Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire de sauver le processus des négociations à travers toutes les pressions et les sanctions nécessaires contre le gouvernement du Maroc, pour l’amener à se conformer à la légalité internationale », a déclaré la déclaration de la plus haute instance politique du Front Polisario, dont une copie est parvenue à SPS.

    Le SN a réitéré la volonté de la partie sahraouie à coopérer pleinement avec le SG général de l’ONU et son Envoyé personnel dans leurs efforts en vue d’aboutir à une solution devant permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, avertissant que « le rejet du Maroc de discuter les propositions d’une solution, conduira le processus de négociation vers l’impasse. »

    Le SN a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis, à mettre fin aux procès inéquitables contre les activistes sahraouis des droits de l’homme et à faire toute la lumière sur le sort des disparus, afin de renforcer la confiance et créer une atmosphère nécessaire à la réussite du processus de négociations, a-t-on souligné.

    Par ailleurs, le SN a appelé le gouvernement espagnol, étant la puissance administrante du Sahara occidental, selon le Droit international, à « assumer ses responsabilités juridique, morale et historique dans la décolonisation de ce territoire et à coopérer pleinement dans la recherche d’une solution devant garantir l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination à travers un référendum libre, équitable et impartial ».

    Il a également formulé l’espoir de voir « la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité adopter une approche positive, pour la relance du processus des négociations sur la base les résolutions des Nations Unies et le respect des droits de l’homme au Sahara occidental ».

    Et enfin, le SN du Front Polisario, a demandé à l’UE de jouer un « rôle constructif » pour parvenir à une paix durable fondée sur une solution juste qui respecte les conventions internationales et les valeurs fondatrices de l’UE, l’appelant à « exclure les eaux territoriales du Sahara occidental des accords de pêche entre le Maroc et l’Union européenne ». (SPS).

  • Le niveau de militarisation des territoires sahraouis occupés a augmenté

    ROME– Le niveau de militarisation dans les territoires occupés du Sahara occidental a augmenté ces derniers temps, créant « l’exaspération » des Sahraouis, écrit jeudi un journaliste du quotidien italien Europa, de retour d’un reportage à Dakhla et El-Ayoun, villes sahraouies occupées. « Ce qui est sûr, c’est que dans les territoires occupés, le niveau de militarisation a augmenté, ajoutant à l’exaspération de la population », témoigne ce journaliste, qui rapporte les contrôles fastidieux, qui s’exercent partout, sur les étrangers se rendant au Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, suite au retrait espagnol, ndds)
    APS, 1/1/2011
  • Voyage du président du MSP au Maroc : Bouguerra Soltani fait taire la rumeur

    Il s’est rendu le 26 décembre, à la tête d’une délégation de son parti, aux camps de réfugiés sahraouis.
    La visite controversée effectuée par le leader islamiste au Royaume chérifien au mois d’octobre 2010, sur invitation du Parti de la justice et du développement (PJD), formation marocaine politique d’obédience islamiste, va certainement connaître son épilogue.

    Reçu par le président de la République sahraouie à l’occasion d’une visite de deux jours dans les camps de réfugiés sahraouis, le président du Mouvement de la société pour la paix «a réitéré la position de son mouvement en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, précisant que cette position découle de celle adoptée par l’Algérie envers la question du Sahara occidental», peut-on lire dans une dépêche datée du 27 décembre 2010 répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie Sps.

    La position du MSP vis-à-vis de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance, «n’a pas changé et ne changera pas», a affirmé Bouguerra Soltani. Il a fermement condamné les crimes commis par les forces d’occupation marocaines contre les civils sahraouis, ainsi que les arrestations qui ciblent les militants sahraouis des droits de l’homme. «Un exemple des souffrances endurées par le peuple sahraoui», a déclaré le leader du Mouvement de la société pour la paix qui a comparé ces crimes à ceux commis par les forces coloniales françaises en Algérie lors des événements du 8 mai 1945. Des déclarations, sous forme de mise au point qui devraient mettre fin à la position ambiguë affichée par les leaders les plus en vue du MSP par rapport à la question du Sahara occidental tant on avait l’impression qu’ils avaient du mal à accorder leurs violons.

    Il faut rappeler que le voyage du président du MSP, au Maroc, a été «officiellement» programmé dans le but de renforcer «la coopération» entre les partis politiques islamistes au Maghreb. Effectué dans la discrétion, ce déplacement a été entouré d’un mystère qui a donné cours à toutes sortes d’interprétations et de spéculations. Il faut reconnaître que les sorties médiatiques de certains responsables du PJD n’ont rien arrangé. «Il n’y a pas que les Sahraouis qui sont convaincus par le projet d’autonomie présenté par le Maroc. La vision d’un Sahara marocain, sous la souveraineté du Maroc, trouve des sympathisants même de la part des partis politiques algériens, à l’image du MSP, dont les dirigeants ont séjourné ces derniers jours au Maroc», a dévoilé Noureddine Kerbal, haut responsable du Parti de la justice et du développement, sur le plateau de la chaîne satellitaire marocaine, Al-Mustakilla, à l’occasion d’une émission-débat qui était consacrée à la question du Sahara occidental. Récupération ou intox? Le MSP a en tout cas vigoureusement répliqué. «Nous dénonçons ces déclarations irresponsables qui ne reflètent pas les véritables positions du MSP et que tout le monde connaît.

    Les positions du MSP s’inscrivent en droite ligne de la politique étrangère de l’Algérie et que de telles déclarations ne portent pas atteinte à l’image réelle du parti à propos des questions justes comme celle du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a déclaré le président du conseil consultatif du MSP, Abderrahmane Saïdi.

    Tout semblait rentrer dans l’ordre. Mais c’était compter sans le vice-président du Mouvement de la société pour la paix qui allait semer de nouveau le trouble. «Il n’est pas juste de mettre sur un pied d’égalité la question sahraouie et le conflit palestino-israélien au Proche-Orient», a insinué Abderrezak Mokri sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III au mois de novembre dernier. Soit moins d’une semaine plus tard après la mise au point de Abderrahmane Saïdi.

    La récente visite de Bouguerra Soltani aux camps de réfugiés sahraouis, ainsi que ses déclarations sans fioritures en faveur de la cause sahraouie, devraient constituer le dernier épisode de ce feuilleton.
    Mohamed TOUATI
    L’Expression, 30/12/2010
  • Différence de traitement du conflit du Sahara occidental entre Hassan 2 et Mohamed VI

    Pour finir mes commentaires sur cette question avant que d’autres développements politiques ne se produisent, je résume un peu la situation actuelle qui est née avec la nouvelle approche marocaine concoctée par le Makhzen, une approche qui est imposée à l’ensemble des partis politiques et des médias marocains :
    1e volet
    Les réfugiés sahraouis (originaires du Sahara Occidental, ndds), dans les campements de Tindouf, sont des otages marocains détenus par des mercenaires brutaux (Même H2 n’a pas osé avoir cette idée ingénieuse…)
    Les Réfugiées sahraouis subissent les pires atrocités et un lavage de cerveau avec de fausses histoires.
    Les réfugiés sahraouis sont séquestrés et empêchés de retourner au Maroc, leur patrie et leur terre natale où il y a un roi qui les attend à bras ouvert et qui leur promet liberté avec ses monts et merveilles.
    Le Polisario et les éléments indépendantistes qui commandent ces campements sont faits par et pour le DRS.
    Le DRS sont une organisation criminelle donc le Sahraouis qui les servent le sont tout autant.
    2e volet 
    (Dernier cri du service marketing royal, l’homologue de notre sinistre laboratoire de l’action psychologique)
    Polisario = contrebande = drogue. 
    Polisario = terrorisme = AQMI = Ben Laden
    Le 2e volet est quand même révélateur de la panique et de l’impatience du régime marocain pour en découdre avec « l’Algérie » qu’il accuse de tous les maux. Il veut trouver une solution radicale à ce problème politique qui obère son budget et terni l’image du Maroc sur la scène internationale. On sait ce qu’il advient des mensonges de Bush qui a voulu faire un lien entre Saddam et Ben Laden. Comme quoi, le makhzen n’apprend rien de l’histoire…
    Moralité de ces tergiversations, est que le fils de H2 se montre moins intelligent, mais plus dangereux que son père. Puis qu’il une solution parrainée par l’ONU et la communauté internationale sur la base du référendum d’autodétermination, je suis certain que son hostilité pour l’Algérie augmentera avec son âge… Et la meilleure manière de préserver la paix avec lui tout en gardant le soutien du peuple sahraoui, serait de préparer la guerre. Capituler devant la politique annexionniste du Maroc donnera un coup fatal à la fierté algérienne dont le makhzen et les marocains gloseront longtemps et entamera un conflit territorial algéro-marocain vieux de 50 ans. A bon entendeur…
    El Erg Chergui, 30/12/2010
  • Mostaganem : Un important réseau de trafic de drogue démantelé

    Alors que le véritable baron a échappé au coup de filet et fait l’objet d’intenses investigations, les gendarmes ont arrêté 9 dealers et saisi 27 kg de cannabis traité d’origine marocaine.

    Agissant lors d’un banal coup de filet, les gendarmes de la brigade de Bouguirat, localité située à 27 km au sud de Mostaganem, ont mis sous observation, durant 2 semaines, un jeune dealer, ce qui leur a permis d’infiltrer les réseaux d’acheminement de la drogue depuis la frontière marocaine. Une fois interpellé, il livrera des informations capitales sur ses fournisseurs. Trois seront rapidement interpellés au niveau de la petite forêt de Aïn Sidi Chérif où ils s’affairaient à dissimuler plusieurs sachets de drogue. Deux autres membres du réseau seront arrêtés lorsqu’ils tenteront de s’approvisionner auprès de leur fournisseur habituel. N’ayant plus de nouvelles de ce dernier, ils prendront alors contact avec sa mère.

    A la tête de ce réseau, on trouve celui qu’on appelle le baron d’Oran, plusieurs fois condamné par contumace dans des affaires similaires, il continue toujours de courir. Très connu sur la place d’Oran et d’Aïn Turck, où il possèderait plusieurs biens, il a à son actif pas moins de 9 condamnations. Par contre, son réseau, parfaitement huilé, a été entièrement démantelé et 9 de ses membres incarcérés par le procureur de la République du tribunal de Aïn Tadelès, territorialement compétent. Agissant dans le cadre de l’extension de l’enquête, les gendarmes de la brigade de Bouguirat ont interpellé  B. H., habitant la localité d’El Mohgoun (à l’entrée d’Arzew), âgé de 25 ans, chez qui ils récupèreront 2,5 kg de cannabis traité. Chez son complice, âgé de 30 ans, habitant la localité voisine de Aïn El Bya, plus de 22,3 kg de cannabis ont été saisis. A partir des premières investigations, les gendarmes parviendront rapidement à obtenir des informations qui leur seront très utiles au démantèlement d’une autre partie du réseau.

    C’est ainsi que D. M., âgé de 31 ans, est appréhendé dans son domicile à Arzew en possession d’un kilogramme de cannabis.
    Les gendarmes, qui ont agi avec rigueur et discrétion, ne sont pas passés par le biais de plusieurs intermédiaires, ce qui explique qu’aucun des dealers arrêtés ne soit parvenu à mettre un visage sur ce véritable baron dont les ramifications remonteraient jusqu’aux champs de cannabis du Maroc oriental.
    El Watan, 1/1/2011
  • Mostaganem : Un important réseau de trafic de drogue démantelé

    Alors que le véritable baron a échappé au coup de filet et fait l’objet d’intenses investigations, les gendarmes ont arrêté 9 dealers et saisi 27 kg de cannabis traité d’origine marocaine.

    Agissant lors d’un banal coup de filet, les gendarmes de la brigade de Bouguirat, localité située à 27 km au sud de Mostaganem, ont mis sous observation, durant 2 semaines, un jeune dealer, ce qui leur a permis d’infiltrer les réseaux d’acheminement de la drogue depuis la frontière marocaine. Une fois interpellé, il livrera des informations capitales sur ses fournisseurs. Trois seront rapidement interpellés au niveau de la petite forêt de Aïn Sidi Chérif où ils s’affairaient à dissimuler plusieurs sachets de drogue. Deux autres membres du réseau seront arrêtés lorsqu’ils tenteront de s’approvisionner auprès de leur fournisseur habituel. N’ayant plus de nouvelles de ce dernier, ils prendront alors contact avec sa mère.

    A la tête de ce réseau, on trouve celui qu’on appelle le baron d’Oran, plusieurs fois condamné par contumace dans des affaires similaires, il continue toujours de courir. Très connu sur la place d’Oran et d’Aïn Turck, où il possèderait plusieurs biens, il a à son actif pas moins de 9 condamnations. Par contre, son réseau, parfaitement huilé, a été entièrement démantelé et 9 de ses membres incarcérés par le procureur de la République du tribunal de Aïn Tadelès, territorialement compétent. Agissant dans le cadre de l’extension de l’enquête, les gendarmes de la brigade de Bouguirat ont interpellé  B. H., habitant la localité d’El Mohgoun (à l’entrée d’Arzew), âgé de 25 ans, chez qui ils récupèreront 2,5 kg de cannabis traité. Chez son complice, âgé de 30 ans, habitant la localité voisine de Aïn El Bya, plus de 22,3 kg de cannabis ont été saisis. A partir des premières investigations, les gendarmes parviendront rapidement à obtenir des informations qui leur seront très utiles au démantèlement d’une autre partie du réseau.

    C’est ainsi que D. M., âgé de 31 ans, est appréhendé dans son domicile à Arzew en possession d’un kilogramme de cannabis.
    Les gendarmes, qui ont agi avec rigueur et discrétion, ne sont pas passés par le biais de plusieurs intermédiaires, ce qui explique qu’aucun des dealers arrêtés ne soit parvenu à mettre un visage sur ce véritable baron dont les ramifications remonteraient jusqu’aux champs de cannabis du Maroc oriental.
    El Watan, 1/1/2011