Mois : janvier 2011

  • Huit prisonniers politiques sahraouis comparaissent devant la Cour d’appel d’El Aaiun occupée

    El Aaiun (territoires occupés) 03/01/2011 (SPS) Un premier groupe de prisonniers politiques sahraouis ont comparu lundi, devant la cour coloniale marocaine à El Aaiun occupée, accusés de participation dans le camp de protestation de Gdeim Izik et les évènements d’El Aaiun qui se sont déclenchés après le démantèlement du camp par l’armée marocaine, a rapporté une source judiciaire sahraouie.

    Il s’agit de : mohamed Zein Rgueibi, Ahmed Naji, Ali Salem Beiba, Sami Saleh Abdessalam, Hammadi Hmeimidi, Jamal Bouferra, Mohamed Dadda et Mohamed Laabeid, a indiqué la source.

    Le groupe a comparu devant le tribunal qui se trouvait sous une haute surveillance de la part des agents de la police et des services de renseignements marocains, afin d’empêcher d’éventuelles protestations des familles des prisonniers, a ajouté la même source.

    C’est la deuxième fois que le groupe comparaisse devant le même tribunal, après deux mois d’arrestation, a rappelé la même source.

    D’autre part, un membre du groupe, Mohamed Laabeid (34ans) a été agressé samedi par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire à la capitale occupée du Sahara occidental et a été placé dans une cellule individuelle, selon des déclarations de sa famille, citées par la même source.

    Au mois 160 sahraouis croupissent dans les prsions marocaines en raison de leur participation aux évènements de Gdeim Izik et El Aaiun occupée, alors que d’autres sont en liberté provisoire en attente de jugement, rappelle-t-on. (SPS)

  • Réouverture des frontières : Une simple rumeur

    Une rumeur se propage, depuis une semaine, faisant état de la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc.

    Les habitants de la bande frontalière se basent sur une information colportée par des «gens bien placés» selon laquelle les autorités de la région s’attellent à rénover et restaurer les sites administratifs du poste frontalier Akid Lotfi, dans la perspective d’une réouverture imminente. Difficile de rendre à la raison des autochtones obstinés. «Ils vont la rouvrir pour les commerçants et les familles», disent-ils, convaincus. Rien que cela. Mais, pour ceux qui suivent l’actualité et les gesticulations hostiles du pouvoir chérifien, ils savent qu’un tel projet de réouverture n’est que supputations et conjectures. Interrogés, des responsables ont tout simplement souri, en guise de réponse, avant de nous questionner à leur tour: «Pensez-vous que cela soit possible en ce moment ?» La réplique coule de source…
    Chahredine Berriah

    El Watan, 4/1/2011
  • Arrestation d’un jeune sahraoui à la ville occupée de Boujdour

    Boujdour (Sahara Occidental occupé), 04/01/2011 (SPS) Les forces d’occupation marocaines ont arrêté samedi, le jeune sahraoui, Ahmed Abnon sahraouis (35 ans) à la ville occupée de Boujdour, pour sa participation au camp de protestation de Gdeim Izik, a une source judiciaire sahraouie.

    La sœur de la victime, M’barka Abnon (37ans) a été arrêtée elle aussi pendant que sa famille se rassemblait devant le commissariat de la police pour demander les raisons de l’arrestation de son fils. Elle a été interrogée pendant plusieurs heures avant d’être libérée, a précisé la même source.

    La même source, citant des déclarations de la famille, Ahmed Abnon a été traduit en justice, par un mandat d’arrestation de la part de la cour d’El Aaiun occupée, accusé de participation au camp de protestation de Gdeim Izik près d’El Aaiun, avant d’être transféré lundi à la carcel negra (prison noire). (SPS)

  • La défense des prisonniers politiques sahraouis à Salé (Maroc) critiquent l’absence des conditions d’un jugement équitable

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 03/01/2011 (SPS) La défense des prisonniers politiques sahraouis dont trois d’entre eux croupissent encore dans la prison de Salé (Maroc) ont avertis de ne pas assister à la prochaine audience prévu le 7 janvier 2011, « sans que les mesures nécessaires soient prises pour garantir le déroulement d’un procès juste et équitable » pour leurs clients, a indiqué un communiqué parvenu à SPS.

    La défense a également dénoncé le climat de tension à travers le déploiement des militaires autour de la Cour et les troubles des civils marocains qu’ont connu les trois séances précédentes.

    Durant ces séances la défense a été attaquée physiquement et psychologiquement, ainsi que les accusés eux-mêmes, leurs familles et les observateurs internationaux, a déploré la même source.

    Les sept prisonniers politiques sahraouis, Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Degja Lachgar, Lebaihi Saleh, Rachid Esgkair et Yahdih Ettarouzzi ont été arrêtés en octobre 2009 à leur retour d’une visite familiale qu’ils avaient effectuée aux camps de réfugiés sahraouis et dans les teritoires libérés de la RASD.

    Les trois premiers croupissent encore dans la prison de Salé, alors que les 4 autres ont été mis en liberté provisoire en attente d’un jugement reporte à trois reprises, rappelle-t-on. (SPS)

  • Huit prisonniers politiques sahraouis comparaissent devant la Cour d’appel d’El Aaiun occupée

    El Aaiun (territoires occupés) 03/01/2011 (SPS) Un premier groupe de prisonniers politiques sahraouis ont comparu lundi, devant la cour coloniale marocaine à El Aaiun occupée, accusés de participation dans le camp de protestation de Gdeim Izik et les évènements d’El Aaiun qui se sont déclenchés après le démantèlement du camp par l’armée marocaine, a rapporté une source judiciaire sahraouie.

    Il s’agit de : mohamed Zein Rgueibi, Ahmed Naji, Ali Salem Beiba, Sami Saleh Abdessalam, Hammadi Hmeimidi, Jamal Bouferra, Mohamed Dadda et Mohamed Laabeid, a indiqué la source.

    Le groupe a comparu devant le tribunal qui se trouvait sous une haute surveillance de la part des agents de la police et des services de renseignements marocains, afin d’empêcher d’éventuelles protestations des familles des prisonniers, a ajouté la même source.

    C’est la deuxième fois que le groupe comparaisse devant le même tribunal, après deux mois d’arrestation, a rappelé la même source.

    D’autre part, un membre du groupe, Mohamed Laabeid (34ans) a été agressé samedi par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire à la capitale occupée du Sahara occidental et a été placé dans une cellule individuelle, selon des déclarations de sa famille, citées par la même source.

    Au mois 160 sahraouis croupissent dans les prsions marocaines en raison de leur participation aux évènements de Gdeim Izik et El Aaiun occupée, alors que d’autres sont en liberté provisoire en attente de jugement, rappelle-t-on. (SPS)

  • Deux Sahraouis enlevés

    La chasse aux contestataires sahraouis continue dans les villes du Sahara occidental. Avant-hier soir, les services de la gendarmerie royale marocaine ont enlevé deux citoyens sahraouis par représailles à leur participation aux événements de Gdeim Izik et de Laâyoune (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc depuis 1975, ndds), annonce l’agence sahraouie SPS citant des sources judiciaires sahraouies sur place.
    Des éléments relevant de la gendarmerie marocaine ont conduit les deux citoyens sahraouis à la brigade de la gendarmerie à Laâyoune occupée où ils ont subi des interrogatoires pour avoir participé aux manifestations dont cette ville a été le théâtre après l’attaque violente du camp de Gdeim Izik par les forces marocaines, a indiqué la même source qui précise que le jeune Rgueibi El-Gherdeg, 22 ans, avait été arrêté samedi soir au quartier El-Matar alors que Yahdih Bourhimi avait été arrêté au quartier Smara. Ce dernier est incarcéré à la prison de Carcel Negra (prison noire) de la même ville alors que le sort de Rgueibi El-Gherdeg reste inconnu, a encore rappelé la même source.

    Par ailleurs, une source du ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger a révélé que des prisonnières politiques sahraouies ont été maltraitées à la fin du mois de décembre par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire marocaine, toujours au niveau de la prison Negra à Laâyoune. En tout, sept détenues ont été agressées sauvagement avec l’appui de certaines prisonnières marocaines de droit commun enrôlées par l’administration de cette prison, a précisé la même source. Ces prisonnières sahraouies sont de surcroît privées de tout contact avec le monde extérieur ainsi que de toute visite de leurs familles et de leurs proches.

    Par ailleurs, le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, a annoncé la création d’une commission chargée des préparatifs des festivités commémorant le 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) prévues dans la localité libérée de Tifariti, a indiqué hier l’agence de presse sahraouie (SPS). 

    Présidée par le Premier ministre, Abdelkader Taleb Omar, la commission est composée de membres du gouvernement et du bureau du Conseil national sahraoui, de walis et de cadres de l’Etat sahraoui, indique une source de la présidence de la République sahraouie.

    La Commission, qui tiendra sa première réunion lundi, est chargée de préparer les festivités commémorant le 35e anniversaire de la proclamation de la RASD et de réunir toutes les conditions à même de garantir son succès, ajoute la même source. 
    Y. M.
    Le Jeune Indépendant, 4/1/2011
  • Jeune Afrique relance son offensive contre les sahraouis

    Le magazine Jeune Afrique signe une nouvelle contribution à la cause du Maroc. Dans un article paru aujourd’hui sur son édition digitale, signé par la rédaction de l’hebdomadaire, le Polisario est accusé de nourrir des relations avec Al-Qaida et le grand banditisme au Sahel. Ainsi, il propage des accusations créées et fommentées par le sergice de renseignements marocains qui activent avec énergie, aidés dans cela par le lobby franco-sioniste, à diaboliser le Front Polisario dans le but d’offrir le Sahara Occidental sur un plateau d’or au trône alaouite pour sa fidélité et sa loyauté. JA fait semblant d’ignorer d’où provient la drogue qui submerge toute la région et le continent européen. La Colombie du Maghreb, le Maroc, dont les cartels sont étroitement liés au palais royal. Il préfère parler de « la drogue du Polisario » suivant les thèses de l’ennemi du mouvement de libération sahraoui.

    Le parti pris par Jeune Afrique est flagrant et contraire aux principes de la déontologie du journalisme. Pire encore, en inventant des supposés liens des sahraouis avec le cartel de la drogue, JA ne fait que prendre ses lecteurs pour des imbéciles et entre de plein fouet dans le jeu du makhzen à un moment où la tension dans la région est montée d’un cran suite à l’agression marocaine contre les civils sahraouis au camp de Gdeym Izik. Un observateur chevronné ne peut donner crédit aux intoxications de Jeune-Afrique. Est-ce peut-être la crise financière qui pousse la rédaction de JA à taper si bas, à traiter l’information sur la base du principe « donnant-donant »?.

    L’attitude de ce magazine est irresponsable et honteuse, car elle vise à jeter de l’ombre sur une situation déjà assez pourrie par le royaume alaouite qui se réveille d’un cauchemar appelé Gdeym Izik. Le roi Mohamed VI et ses courtisans ont choisi pour l’escalade et la stratégie de la tension. Avec le soutien français et espagnol, Rabat croit que le moment est propice pour appliquer le refrain légué par Hassan II : « Plus l’affaire se complique plus facile devient sa solution ». Une erreur monumentale, car un conflit régional ne profitera personne dans la région. Mais à force de voir le Sahara Occidental échapper de ses mains et de voir le statu quo se retourner contre lui, Mohamed VI est en train de perdre les pédales. Le Maroc a été mis à genoux, non par la première puissance régionale du Maghreb, l’Algérie, mais par un petit peuple courageux que les marocains appelaient « les frères de leurs chameaux ».

     Au lieu de condamner l’attitude irresponsable des autorités marocaines, JA relance son offensive contre les sahraouis. Pas étonnant de la part d’un magazine dirigé par François Soudan, un grand ami de Baba Sayed, ancien représentant du Polisario à Paris. Un être aussi insignifiant que méprisable. Mais on le sait bien, qui se ressemble s’assemble.

  • Deux Sahraouis enlevés

    La chasse aux contestataires sahraouis continue dans les villes du Sahara occidental. Avant-hier soir, les services de la gendarmerie royale marocaine ont enlevé deux citoyens sahraouis par représailles à leur participation aux événements de Gdeim Izik et de Laâyoune (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc depuis 1975, ndds), annonce l’agence sahraouie SPS citant des sources judiciaires sahraouies sur place.
    Des éléments relevant de la gendarmerie marocaine ont conduit les deux citoyens sahraouis à la brigade de la gendarmerie à Laâyoune occupée où ils ont subi des interrogatoires pour avoir participé aux manifestations dont cette ville a été le théâtre après l’attaque violente du camp de Gdeim Izik par les forces marocaines, a indiqué la même source qui précise que le jeune Rgueibi El-Gherdeg, 22 ans, avait été arrêté samedi soir au quartier El-Matar alors que Yahdih Bourhimi avait été arrêté au quartier Smara. Ce dernier est incarcéré à la prison de Carcel Negra (prison noire) de la même ville alors que le sort de Rgueibi El-Gherdeg reste inconnu, a encore rappelé la même source.

    Par ailleurs, une source du ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger a révélé que des prisonnières politiques sahraouies ont été maltraitées à la fin du mois de décembre par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire marocaine, toujours au niveau de la prison Negra à Laâyoune. En tout, sept détenues ont été agressées sauvagement avec l’appui de certaines prisonnières marocaines de droit commun enrôlées par l’administration de cette prison, a précisé la même source. Ces prisonnières sahraouies sont de surcroît privées de tout contact avec le monde extérieur ainsi que de toute visite de leurs familles et de leurs proches.

    Par ailleurs, le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, a annoncé la création d’une commission chargée des préparatifs des festivités commémorant le 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) prévues dans la localité libérée de Tifariti, a indiqué hier l’agence de presse sahraouie (SPS). 

    Présidée par le Premier ministre, Abdelkader Taleb Omar, la commission est composée de membres du gouvernement et du bureau du Conseil national sahraoui, de walis et de cadres de l’Etat sahraoui, indique une source de la présidence de la République sahraouie.

    La Commission, qui tiendra sa première réunion lundi, est chargée de préparer les festivités commémorant le 35e anniversaire de la proclamation de la RASD et de réunir toutes les conditions à même de garantir son succès, ajoute la même source. 
    Y. M.
    Le Jeune Indépendant, 4/1/2011
  • Jeune Afrique relance son offensive contre les sahraouis

    Le magazine Jeune Afrique signe une nouvelle contribution à la cause du Maroc. Dans un article paru aujourd’hui sur son édition digitale, signé par la rédaction de l’hebdomadaire, le Polisario est accusé de nourrir des relations avec Al-Qaida et le grand banditisme au Sahel. Ainsi, il propage des accusations créées et fommentées par le sergice de renseignements marocains qui activent avec énergie, aidés dans cela par le lobby franco-sioniste, à diaboliser le Front Polisario dans le but d’offrir le Sahara Occidental sur un plateau d’or au trône alaouite pour sa fidélité et sa loyauté. JA fait semblant d’ignorer d’où provient la drogue qui submerge toute la région et le continent européen. La Colombie du Maghreb, le Maroc, dont les cartels sont étroitement liés au palais royal. Il préfère parler de « la drogue du Polisario » suivant les thèses de l’ennemi du mouvement de libération sahraoui.

    Le parti pris par Jeune Afrique est flagrant et contraire aux principes de la déontologie du journalisme. Pire encore, en inventant des supposés liens des sahraouis avec le cartel de la drogue, JA ne fait que prendre ses lecteurs pour des imbéciles et entre de plein fouet dans le jeu du makhzen à un moment où la tension dans la région est montée d’un cran suite à l’agression marocaine contre les civils sahraouis au camp de Gdeym Izik. Un observateur chevronné ne peut donner crédit aux intoxications de Jeune-Afrique. Est-ce peut-être la crise financière qui pousse la rédaction de JA à taper si bas, à traiter l’information sur la base du principe « donnant-donant »?.

    L’attitude de ce magazine est irresponsable et honteuse, car elle vise à jeter de l’ombre sur une situation déjà assez pourrie par le royaume alaouite qui se réveille d’un cauchemar appelé Gdeym Izik. Le roi Mohamed VI et ses courtisans ont choisi pour l’escalade et la stratégie de la tension. Avec le soutien français et espagnol, Rabat croit que le moment est propice pour appliquer le refrain légué par Hassan II : « Plus l’affaire se complique plus facile devient sa solution ». Une erreur monumentale, car un conflit régional ne profitera personne dans la région. Mais à force de voir le Sahara Occidental échapper de ses mains et de voir le statu quo se retourner contre lui, Mohamed VI est en train de perdre les pédales. Le Maroc a été mis à genoux, non par la première puissance régionale du Maghreb, l’Algérie, mais par un petit peuple courageux que les marocains appelaient « les frères de leurs chameaux ».

     Au lieu de condamner l’attitude irresponsable des autorités marocaines, JA relance son offensive contre les sahraouis. Pas étonnant de la part d’un magazine dirigé par François Soudan, un grand ami de Baba Sayed, ancien représentant du Polisario à Paris. Un être aussi insignifiant que méprisable. Mais on le sait bien, qui se ressemble s’assemble.

  • Le rapport sur la régionalisation : un mensonge royal

    La presse espagnole n’a pas manqué de rappeler que le ministre des Affaires Etrangères marocains, Taïeb Fassi Fihri, a menti concernant la date d’arrivée à Madrid du transfuge Ahmeddou Ould souilem en ambassadeur auprès du royaume ibérique. Par contre, personne n’a parlé d’un autre mensonge beaucoup plus grave. Celui du roi Mohamed VI lorsqu’il demanda à la Commission  Consultative pour la régionalisation, présidée justement par celui qui avait vidé l’ambassade en Espagne à cause de sa mauvaise gestion des relations bilatérales.

    Mohamed VI avait annoncé « solennellement » avoir demandé un rapport sur l’application de la régionalisation avant la fin de l’année 2010. Nous voilà en 2011 et aucun indice du dit rapport. Surtout que le projet devait commencer par les « province du sud », c’est-à-dire, les territoires du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis le retrait espagnol en 1975.

    Le roi du Maroc est de nouveau victime des mauvaises orientations de ses conseillers et les évènements de Gdeym Izik ont basculé toutes les prévisions. Au lieu de se pencher sur la décentralisation et les problèmes sociaux qui ont causé la révolte sahraouie, le Makhzen a passé l’année à essayer de réparer les bourdes de la diplomatie marocaine depuis l’expulsion de la militante sahraouie Aminatou Haidar d’El Aaiun en novembre 2009.