Mois : janvier 2011
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Huit Sahraouis devant la Cour d’appel d’El-Ayoun
ALORS QUE LE SORT DE DEUX DÉTENUS RESTE INCONNUAccusés de participation dans le camp de protestation de Gdeim Izik et les évènements d’El Ayoun qui se sont déclenchés après le démantèlement du camp par l’armée marocaine, un premier groupe de prisonniers politiques sahraouis ont comparu lundi, devant la Cour coloniale marocaine à El-Ayoun occupée, a rapporté une source judiciaire sahraouie, dans une déclaration reprise par Sahara presse service (SPS). I l s’agit selon la même source de Mohamed Zein Rgueibi, Ahmed Naji, Ali Salem Beiba, Sami Saleh Abdessalam, Hammadi Hmeimidi, Jamal Bouferra, Mohamed Dadda et Mohamed Laabeid. Le groupe a comparu devant le tribunal qui se trouvait sous une haute surveillance de la part des agents de la police et des services de renseignements marocains, afin d’empêcher d’éventuelles protestations des familles des prisonniers, a-t-on précisé. C’est la deuxième fois, faudrait-il le souligner, que le groupe comparait devant le même tribunal, après deux mois d’arrestation. D’autre part, un membre du groupe, Mohamed Laabeid (34 ans) a été agressé samedi par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire de la capitale occupée du Sahara Occidental et a été placé dans une cellule individuelle, selon des déclarations de sa famille, citées par la même source. Ces mêmes détenus ne sont pas les seuls à subir les affres de l’administration pénitentiaire coloniale marocaine. Des sources sahraouies assurent, entre autres que ce ne sont pas moins de 160 Sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines en raison de leur participation aux évènements de Gdeim Izik et El-Ayoun alors que d’autres sont en liberté provisoire en attente de jugement. Par ailleurs, la politique des enlèvements semble être le moyen le plus approprié des forces coloniales marocaines, puisque les citoyens sahraouis Rgueibi El Gherdeg et Yahdih Bourhimi ont été enlevés par les services de la gendarmerie royale pour avoir participé aux évènements de Gdeim Izik et d’El- Ayoun du 8 novembre dernier, selon Sps. Des éléments relevant de la gendarmerie marocaine ont conduit les deux citoyens sahraouis à la brigade de la gendarmerie à El-Ayoun où ils ont subi des interrogatoires pour avoir participé aux manifestations dont cette ville a été le théâtre après l’attaque violente du camp Gdeim Izik par les forces marocaines, a indiqué la même source. Rgueibi El- Gherdeg, 22 ans avait été arrêté samedi soir au quartier El-matar alors que Yahdih Bourhimi avait été arrêté au quartier Smara, a rappelé la même source. Yahdih Bourhimi est incarcéré à la prison de carcel negra (prison noire) d’El-Ayoun alors que le sort de Rgueibi El-Gherdeg reste inconnu, a encore rappelé la même source. Sur un autre registre, le président de la République sahraouie et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a annoncé, dimanche, la création d’un comité national chargé des préparatifs pour la commémoration du 35ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, qui aura lieu le 27 février 2011 dans la localité de Tifariti libérée. Le comité présidé par le Premier ministre, Abdel Kader Taleb Omar, est composé des membres de son équipe gouvernementale, des gouverneurs des wilayas, du bureau du Conseil national et des cadres de l’État sahraoui. Le comité, qui tiendra sa première réunion, lundi, aura à préparer et regrouper toutes les conditions nécessaires devant garantir le succès du 35ème anniversaire de la proclamation de la Rasd.Farid H.Le Courrier d’Algérie, 5/1/2011 -
Dix prisonniers sahraouis du camp de la liberté comparaissent devant la Cour coloniale d’El Aaiun occupée
El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 04/01/2011 (SPS) Un deuxième groupe composé de dix prisonniers politiques sahraouis arrêtés pour leur participation au camp de protestation de Gdeim Izik, a comparu mardi devant le juge de la Cour coloniale d’appel à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental, après 2 mois de détention, a rapporté une source judiciaire sahraouie.
Le groupe comprend, Mohamed Lamin Daih, Lili Hamoud Mohamed Salem, Mohamed Lamin Marzouk, Mohamed Abderrahmane Elkaihal, Elassri Salama (54 ans), Mohamed Rachidi, Moulay Ahmed T’chichi, Aissam Hilmi, Mohamed M’barek Dah (55) et Baba Yaakoub (64 ans), selon la liste citée par la même source.
Ce groupe est le deuxième du genre à comparaître devant le même tribunal en moins de deux jours, d’une liste estimée à 160 prisonniers sahraouis arrêtés dans le cadre d’une campagne d’arrestations et de harcèlement menée par les services de renseignements DU Maroc après l’assaut de l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier.
Dans ce contexte, plusieurs familles de détenus ont protesté mardi devant l’administration coloniale à El Aaiun pour exiger la libération de leurs fils soumis à la torture et à l’harcèlement de la part des geôliers de la carcel negra (prison noire) d’El Aaiun.
La police marocaine a procédé immédiatement à disperser la manifestation, a conclut la même source. (SPS)
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Dix prisonniers sahraouis du camp de la liberté comparaissent devant la Cour coloniale d’El Aaiun occupée
El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 04/01/2011 (SPS) Un deuxième groupe composé de dix prisonniers politiques sahraouis arrêtés pour leur participation au camp de protestation de Gdeim Izik, a comparu mardi devant le juge de la Cour coloniale d’appel à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental, après 2 mois de détention, a rapporté une source judiciaire sahraouie.
Le groupe comprend, Mohamed Lamin Daih, Lili Hamoud Mohamed Salem, Mohamed Lamin Marzouk, Mohamed Abderrahmane Elkaihal, Elassri Salama (54 ans), Mohamed Rachidi, Moulay Ahmed T’chichi, Aissam Hilmi, Mohamed M’barek Dah (55) et Baba Yaakoub (64 ans), selon la liste citée par la même source.
Ce groupe est le deuxième du genre à comparaître devant le même tribunal en moins de deux jours, d’une liste estimée à 160 prisonniers sahraouis arrêtés dans le cadre d’une campagne d’arrestations et de harcèlement menée par les services de renseignements DU Maroc après l’assaut de l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier.
Dans ce contexte, plusieurs familles de détenus ont protesté mardi devant l’administration coloniale à El Aaiun pour exiger la libération de leurs fils soumis à la torture et à l’harcèlement de la part des geôliers de la carcel negra (prison noire) d’El Aaiun.
La police marocaine a procédé immédiatement à disperser la manifestation, a conclut la même source. (SPS)
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Qui craint la vérité ?
La Chine arrive en Afrique. Elle n’y vient pas sur la pointe des pieds, mais au pas de course, Elle dérange peut-être mais c’est la meilleure chose qui puisse arriver à un monde monopolaire dominé par des puissances aussi hégémoniques que cupides, bien qu’impuissantes à stopper la roue de l’histoire. Et c’est dans ce contexte qu’il nous faut examiner le puissant, mais néanmoins douteux, alignement du «monde libre» dans le résultat électoral litigieux en Côte-d’Ivoire. Les capitales occidentales multiplient les déclarations et mettent le paquet médiatique, voulant à tout prix nous faire entrer dans la tête que c’est Ouattara le vainqueur. Ce que Gbagbo et ses partisans, fort nombreux, contestent et proclament que la victoire c’est eux qui l’ont remportée.Qui a raison et qui ment ? On ne saurait se prononcer sur le sujet. Ce qui est constatable en ce moment c’est que face à un Gbagbo poursuivant son chemin, sûr de son droit, Ouattara mobilise moins chez lui que dans les hiérarchies occidentales. A son habitude, Paris fait le plus de bruit, sont président se fait plus tranchant que les Ivoiriens eux-mêmes. «Le président de la Côte-d’Ivoire s’appelle Monsieur Alassane Ouattara», nous dit-il. Comme si les services d’Alliot-Marie ou ceux de Bajollet avaient participé au décompte des voix. En ce qui les concerne, les Algériens savent ce que valent des élections au goût de la Françafrique puisqu’elle en a savouré en 1948 et 1951 sous Naegelen. Sarkozy dit défendre la démocratie et le suffrage universel en Côte-d’ivoire alors qu’il les empêche et met le veto français à la protection des droits humains au Sahara occidental (ancienne colonie espapgnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).Des fausses notes qui laissent penser que Paris ne sait plus comment retenir les «chasses gardées» qui lui filent une à une entre les doigts. Personne n’est dupe, tout le monde sait que si Gbagbo était suffisamment malléable, il aurait eu lui aussi son statut avancé dans la Françafrique. Pourtant, ce sont deux Français, qui proposent la solution la moins coûteuse en vies humaines et en argent. «Nous sommes pour le décompte de nouveau de toutes les voix (…) sous le contrôle international», disaient MM. Roland Dumas et Jacques Vergès, avant hier à la presse. «Je ne vois pas qui de bonne foi peut le refuser», ajoutait Me Vergès. Qui dit mieux ?M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 5/1/2011 -
Algerie France – Declaration de Bouteflika à l’Elysée en 1978
En fin d’après-midi, à l’Elysée, long entretien entre Mr Valéry Giscard d’Estaing et le ministre algérien des Affaires étrangères, Mr BOUTEFLIKA. C’est bien le dégel entre Paris et Alger, après une période difficile, ce qui va permettre l’évolution vers une solution pacifique au conflit du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1075, ndds).Déclaration de Mr BOUTEFLIKA sur le perron de l’Elysée, sur les relations franco-algériennes : « la tension entre la France et l’Algérie n’est pas normale, les rapports sont caractérisés par des tensions dues à des facteurs tels que la balance commerciale défavorable à l’Algérie… La neutralité de la France n’est pas une neutralité active en faveur de la paix, mais elle est active dans l’autre sens… Je crois que la décrispation se fera lentement, il n’y a pas divorce mais expression de divergences entre les deux pays…nous sommes un pays du tiers monde avec tous les problèmes des pays du tiers monde… La France est un pays occidental… Chacun à son passé. Nous sommes en train de nous rapprocher… Le dialogue est sérieux… »Gratuit du Jour, 5/1/2011 -
Qui craint la vérité ?
La Chine arrive en Afrique. Elle n’y vient pas sur la pointe des pieds, mais au pas de course, Elle dérange peut-être mais c’est la meilleure chose qui puisse arriver à un monde monopolaire dominé par des puissances aussi hégémoniques que cupides, bien qu’impuissantes à stopper la roue de l’histoire. Et c’est dans ce contexte qu’il nous faut examiner le puissant, mais néanmoins douteux, alignement du «monde libre» dans le résultat électoral litigieux en Côte-d’Ivoire. Les capitales occidentales multiplient les déclarations et mettent le paquet médiatique, voulant à tout prix nous faire entrer dans la tête que c’est Ouattara le vainqueur. Ce que Gbagbo et ses partisans, fort nombreux, contestent et proclament que la victoire c’est eux qui l’ont remportée.Qui a raison et qui ment ? On ne saurait se prononcer sur le sujet. Ce qui est constatable en ce moment c’est que face à un Gbagbo poursuivant son chemin, sûr de son droit, Ouattara mobilise moins chez lui que dans les hiérarchies occidentales. A son habitude, Paris fait le plus de bruit, sont président se fait plus tranchant que les Ivoiriens eux-mêmes. «Le président de la Côte-d’Ivoire s’appelle Monsieur Alassane Ouattara», nous dit-il. Comme si les services d’Alliot-Marie ou ceux de Bajollet avaient participé au décompte des voix. En ce qui les concerne, les Algériens savent ce que valent des élections au goût de la Françafrique puisqu’elle en a savouré en 1948 et 1951 sous Naegelen. Sarkozy dit défendre la démocratie et le suffrage universel en Côte-d’ivoire alors qu’il les empêche et met le veto français à la protection des droits humains au Sahara occidental (ancienne colonie espapgnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).Des fausses notes qui laissent penser que Paris ne sait plus comment retenir les «chasses gardées» qui lui filent une à une entre les doigts. Personne n’est dupe, tout le monde sait que si Gbagbo était suffisamment malléable, il aurait eu lui aussi son statut avancé dans la Françafrique. Pourtant, ce sont deux Français, qui proposent la solution la moins coûteuse en vies humaines et en argent. «Nous sommes pour le décompte de nouveau de toutes les voix (…) sous le contrôle international», disaient MM. Roland Dumas et Jacques Vergès, avant hier à la presse. «Je ne vois pas qui de bonne foi peut le refuser», ajoutait Me Vergès. Qui dit mieux ?M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 5/1/2011 -
Algerie France – Declaration de Bouteflika à l’Elysée en 1978
En fin d’après-midi, à l’Elysée, long entretien entre Mr Valéry Giscard d’Estaing et le ministre algérien des Affaires étrangères, Mr BOUTEFLIKA. C’est bien le dégel entre Paris et Alger, après une période difficile, ce qui va permettre l’évolution vers une solution pacifique au conflit du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1075, ndds).Déclaration de Mr BOUTEFLIKA sur le perron de l’Elysée, sur les relations franco-algériennes : « la tension entre la France et l’Algérie n’est pas normale, les rapports sont caractérisés par des tensions dues à des facteurs tels que la balance commerciale défavorable à l’Algérie… La neutralité de la France n’est pas une neutralité active en faveur de la paix, mais elle est active dans l’autre sens… Je crois que la décrispation se fera lentement, il n’y a pas divorce mais expression de divergences entre les deux pays…nous sommes un pays du tiers monde avec tous les problèmes des pays du tiers monde… La France est un pays occidental… Chacun à son passé. Nous sommes en train de nous rapprocher… Le dialogue est sérieux… »Gratuit du Jour, 5/1/2011 -
Réouverture des frontières : Une simple rumeur
Une rumeur se propage, depuis une semaine, faisant état de la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc.Les habitants de la bande frontalière se basent sur une information colportée par des «gens bien placés» selon laquelle les autorités de la région s’attellent à rénover et restaurer les sites administratifs du poste frontalier Akid Lotfi, dans la perspective d’une réouverture imminente. Difficile de rendre à la raison des autochtones obstinés. «Ils vont la rouvrir pour les commerçants et les familles», disent-ils, convaincus. Rien que cela. Mais, pour ceux qui suivent l’actualité et les gesticulations hostiles du pouvoir chérifien, ils savent qu’un tel projet de réouverture n’est que supputations et conjectures. Interrogés, des responsables ont tout simplement souri, en guise de réponse, avant de nous questionner à leur tour: «Pensez-vous que cela soit possible en ce moment ?» La réplique coule de source…
Chahredine BerriahEl Watan, 4/1/2011 -
Arrestation d’un jeune sahraoui à la ville occupée de Boujdour
Boujdour (Sahara Occidental occupé), 04/01/2011 (SPS) Les forces d’occupation marocaines ont arrêté samedi, le jeune sahraoui, Ahmed Abnon sahraouis (35 ans) à la ville occupée de Boujdour, pour sa participation au camp de protestation de Gdeim Izik, a une source judiciaire sahraouie.La sœur de la victime, M’barka Abnon (37ans) a été arrêtée elle aussi pendant que sa famille se rassemblait devant le commissariat de la police pour demander les raisons de l’arrestation de son fils. Elle a été interrogée pendant plusieurs heures avant d’être libérée, a précisé la même source.
La même source, citant des déclarations de la famille, Ahmed Abnon a été traduit en justice, par un mandat d’arrestation de la part de la cour d’El Aaiun occupée, accusé de participation au camp de protestation de Gdeim Izik près d’El Aaiun, avant d’être transféré lundi à la carcel negra (prison noire). (SPS)
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La défense des prisonniers politiques sahraouis à Salé (Maroc) critiquent l’absence des conditions d’un jugement équitable
El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 03/01/2011 (SPS) La défense des prisonniers politiques sahraouis dont trois d’entre eux croupissent encore dans la prison de Salé (Maroc) ont avertis de ne pas assister à la prochaine audience prévu le 7 janvier 2011, « sans que les mesures nécessaires soient prises pour garantir le déroulement d’un procès juste et équitable » pour leurs clients, a indiqué un communiqué parvenu à SPS.La défense a également dénoncé le climat de tension à travers le déploiement des militaires autour de la Cour et les troubles des civils marocains qu’ont connu les trois séances précédentes.
Durant ces séances la défense a été attaquée physiquement et psychologiquement, ainsi que les accusés eux-mêmes, leurs familles et les observateurs internationaux, a déploré la même source.
Les sept prisonniers politiques sahraouis, Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Degja Lachgar, Lebaihi Saleh, Rachid Esgkair et Yahdih Ettarouzzi ont été arrêtés en octobre 2009 à leur retour d’une visite familiale qu’ils avaient effectuée aux camps de réfugiés sahraouis et dans les teritoires libérés de la RASD.
Les trois premiers croupissent encore dans la prison de Salé, alors que les 4 autres ont été mis en liberté provisoire en attente d’un jugement reporte à trois reprises, rappelle-t-on. (SPS)