Mois : janvier 2011

  • Quelques commentaires des lecteurs de BarakaNews sur le roi Mohamed VI

    Vidéo d’un policier en train de se « graisser »
    AlHassan 19/12/2010 : « Ce qui m’étonne de M6 prince des croyants fumeurs de joints marocains c’est que d’un côté il s’accommode de la présence de l’Espagne dans les colonies de CEUTA et MELILLA et que d’un autre côté il réprime un peuple qu’il n’avait jamais défendu quand ce dernier était écrasé par l’Espagne. Au fait, savez-vous que le Généralissime Franco avait vaincu les républicains pendant la guerre civile espagnole grâce à son armée de Marocains. Comme quoi M6 préfère qu’un royaume même chrétien occupe une partie de son pays que d’être entouré par deux républiques même arabes ou musulmanes.

    Quelques mots sur momo, 31/12/2010 : « Momo est la personne la plus agaçante au Maroc, c’est pour ça qu’il est lui conseillé de ne pas se montrer en public, ne pas parler, porter les lunettes noires même s’il n’y a pas de soleil. Momo est le chef d’état qui s’amuse le plus, 95% de son temps le consacre à des loisirs de niveaux trop bas, momo ne maîtrise aucune langue, aucun savoir, nulle en politique, et portant momo est le chef d’état le plus coûteux au monde, alors qu’il ne sert à rien contrairement à ce que dit sa presse makhzenienne dominante au Maroc. Momo a beaucoup de complexes, immature, sans aucune virilité, sans responsabilité sauf à chercher la succession pour son entourage qui ne pense qu’à maintenir le peuple marocain dans la faiblesse pour faciliter le pouvoir et la dictature. Momo est une créature aberrante de Hassan 2, mal conçu dans tous les sens, un véritable fardeau pour le peuple marocain toujours sous les bottes makhzéniennes ».

    Lahmani,  2/1/2011: « Les plombiers, les mécaniciens, les receveurs de bus ET BIEN D’AUTRES… Des métiers pourtant au service du citoyen. Eh bien, non, l’arnaque en tous genres est devenue un sport national dans LE ROYAUME ENCHANTE DU MAROC . Aujourd’hui, tout le monde arnaque tout le monde. Rares sont ceux honnêtes qui vous présentent un devis conforme …. »

    Free Citizen, 16/12/2010 : « kif kif momo. Encore un scandale à Marrakech, royaume et souk du sexe international sous le haut patronage de momo ».

    Haidar, 10/12/2010 : « Bonjour, je vais être très bref, l’attaque des forces de l’autorité du Maroc sur le campement de Laayoune, la mort des forces de l’ordre marocaines est une machination, ils ont choisi les plus débiles et fragiles et ils les ont poussés a l’avance pour les sacrifier pour bien sûr avoir une bonne raison d’instaurer un régime plus sévère contre la population sahraouie. Jamais dans l’histoire des grèves au Maroc on a vu des agents de l’ordre blessés pourtant il y en a eu des affrontements au Maroc et des grèves mais à chaque fois le gouvernement frape fort et sans pitié ,et pourquoi une exception cette fois a Lâayoune.

    Jarmoun, 26/12/2010 : « On se demande pourquoi le Wikileaks n’a pas toujours révélé le vrai visage de momo 6 et son makhzen… Le Royaume chérifien est en effet, le premier producteur mondial de résine de cannabis. Il alimente près de 80% du marché européen. L’hôpital qui se moquerait de la charité? C’est un pays (le Maroc, Ndlr) qui est considéré parmi les plus anciens pays producteurs de drogue, en particulier le haschisch qu’il exporte partout, surtout vers l’Europe via la mer, l’Algérie, le Sahara Occidental, la Mauritanie via l’océan et le Sahara désertique et c’est pourquoi il y a des bandes spécialisées dans le trafic de cette drogue qu’est le haschisch».



    Vidéo d’une embuscade montée à un policier gourmand (sur BarakaNews et Youtube) :
    Source : Baraka News, 7/12/2010
  • UPyD demande au Maroc "d’expliquer" ses opérations supposées contre le terrorisme au Sahara Occidental

    Fernando Maura rappelle « l’indubitable compromis » du Front Polisario face au terrorisme d’Al Qaida;Mercredi, 5 janvier 2011.- Le responsable de l’aile extérieure de l’Union de Progrès et de Démocratie, UPyD, Fernando Maura, a réclamé aujourd’hui au Maroc « qu’il précise et explique le lieu et la manière » dans laquelle, selon les diverses informations apparues aujourd’hui dans la presse qui citent le ministère de l’Intérieur du Royaume Voisin, une opération se serait produite contre le terrorisme islamique près du mur qui divise le Sahara Occidental.
     Maura a souligné « la désinformation habituelle et la manipulation dans le propre bénéfice  » avec lesquelles le Maroc traite tout ce qui touche au terrorisme islamiste et a rappelé que « si des opérations marocaines ont eu lieu à l’est du mur surveillé par la Minurso, l’on aurait violé le cessez-le-feu avec le Front Polisario ».
    Dans ce sens, il a aussi attiré l’attention sur « l’ambiguïté calculée » du communiqué du ministère de l’Intérieur marocain dans lequel on indique que ces opérations ont été menées près d’Amgala, mais sans indiquer le lieu.
     De la même manière il a remarqué « l’engagement clair et indubitable » du Front Polisario face au terrorisme d’Al Qaïda et l’intégrisme islamique et a signalé qu »à ce sujet, des câbles de diplomates américains apparus il y a quelques semaines dans Wikileaks sont un témoignage clair ».
     En plus, il a insisté sur le fait que la collaboration du Maroc en matière antiterroriste « ne peut pas être traitée comme un chantage pour donner une couverture à sa présence illégale au Sahara Occidental » et a demandé au Gouvernement de l’Espagne « d’exiger au Maroc l’information détaillée sur les opérations antiterroristes que le Maroc mène ».
    UPyD, 5/1/2011
  • Quelques commentaires des lecteurs de BarakaNews sur le roi Mohamed VI

    Vidéo d’un policier en train de se « graisser »
    AlHassan 19/12/2010 : « Ce qui m’étonne de M6 prince des croyants fumeurs de joints marocains c’est que d’un côté il s’accommode de la présence de l’Espagne dans les colonies de CEUTA et MELILLA et que d’un autre côté il réprime un peuple qu’il n’avait jamais défendu quand ce dernier était écrasé par l’Espagne. Au fait, savez-vous que le Généralissime Franco avait vaincu les républicains pendant la guerre civile espagnole grâce à son armée de Marocains. Comme quoi M6 préfère qu’un royaume même chrétien occupe une partie de son pays que d’être entouré par deux républiques même arabes ou musulmanes.

    Quelques mots sur momo, 31/12/2010 : « Momo est la personne la plus agaçante au Maroc, c’est pour ça qu’il est lui conseillé de ne pas se montrer en public, ne pas parler, porter les lunettes noires même s’il n’y a pas de soleil. Momo est le chef d’état qui s’amuse le plus, 95% de son temps le consacre à des loisirs de niveaux trop bas, momo ne maîtrise aucune langue, aucun savoir, nulle en politique, et portant momo est le chef d’état le plus coûteux au monde, alors qu’il ne sert à rien contrairement à ce que dit sa presse makhzenienne dominante au Maroc. Momo a beaucoup de complexes, immature, sans aucune virilité, sans responsabilité sauf à chercher la succession pour son entourage qui ne pense qu’à maintenir le peuple marocain dans la faiblesse pour faciliter le pouvoir et la dictature. Momo est une créature aberrante de Hassan 2, mal conçu dans tous les sens, un véritable fardeau pour le peuple marocain toujours sous les bottes makhzéniennes ».

    Lahmani,  2/1/2011: « Les plombiers, les mécaniciens, les receveurs de bus ET BIEN D’AUTRES… Des métiers pourtant au service du citoyen. Eh bien, non, l’arnaque en tous genres est devenue un sport national dans LE ROYAUME ENCHANTE DU MAROC . Aujourd’hui, tout le monde arnaque tout le monde. Rares sont ceux honnêtes qui vous présentent un devis conforme …. »

    Free Citizen, 16/12/2010 : « kif kif momo. Encore un scandale à Marrakech, royaume et souk du sexe international sous le haut patronage de momo ».

    Haidar, 10/12/2010 : « Bonjour, je vais être très bref, l’attaque des forces de l’autorité du Maroc sur le campement de Laayoune, la mort des forces de l’ordre marocaines est une machination, ils ont choisi les plus débiles et fragiles et ils les ont poussés a l’avance pour les sacrifier pour bien sûr avoir une bonne raison d’instaurer un régime plus sévère contre la population sahraouie. Jamais dans l’histoire des grèves au Maroc on a vu des agents de l’ordre blessés pourtant il y en a eu des affrontements au Maroc et des grèves mais à chaque fois le gouvernement frape fort et sans pitié ,et pourquoi une exception cette fois a Lâayoune.

    Jarmoun, 26/12/2010 : « On se demande pourquoi le Wikileaks n’a pas toujours révélé le vrai visage de momo 6 et son makhzen… Le Royaume chérifien est en effet, le premier producteur mondial de résine de cannabis. Il alimente près de 80% du marché européen. L’hôpital qui se moquerait de la charité? C’est un pays (le Maroc, Ndlr) qui est considéré parmi les plus anciens pays producteurs de drogue, en particulier le haschisch qu’il exporte partout, surtout vers l’Europe via la mer, l’Algérie, le Sahara Occidental, la Mauritanie via l’océan et le Sahara désertique et c’est pourquoi il y a des bandes spécialisées dans le trafic de cette drogue qu’est le haschisch».



    Vidéo d’une embuscade montée à un policier gourmand (sur BarakaNews et Youtube) :
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=OTw2ic80IUk?fs=1&hl=fr_FR&w=480&h=385]
    Source : Baraka News, 7/12/2010
  • Indécrottables

    Des sénateurs français estiment que la proposition d’autonomie au Sahara occidental est une « bonne et sérieuse base de négociations entre le Maroc et l’Algérie pour résoudre le différend », nous dit la MAP. De deux choses l’une : ou bien la MAP verse encore dans l’intox, comme ça arrive souvent, ou bien elle dit vrai et ce sont alors les sénateurs français qui causent dans un patois superusé. 
    L’Algérie qui serait sans doute prête à se mettre autour d’une table avec le Maroc sur les innombrables questions bilatérales n’a, en revanche, rien à négocier sur le Sahara occidental, qui reste et restera pour elle un cas de décolonisation à parachever dans le cadre de la légalité internationale. Les sénateurs français doivent quand même le savoir, comme ils doivent savoir que l’Algérie est toujours présente aux négociations maroco-sahraouies parce que concernée, et que celles-ci butent justement sur une proposition marocaine rejetée sans appel par le Polisario puisqu’elle ne fait que consacrer le fait accompli du makhzen. Et s’ils ne le savaient pas, pourquoi proposent-ils leurs conseils d’essence colonialiste à des gens qui refusent l’occupation, comme nous nous avions refusé celle de la France, hier. 
    Selon la MAP, les sénateurs ont eu des rencontres avec les autorités locales et les « élus » des territoires occupés lors de « visites sur le terrain ». Les sénateurs français n’ont donc pas l’honnêteté qui sied à ce niveau, si l’on compare leur conduite à celle de la délégation du HCR qui avait traité la « libération » de Mustapha Ould Selma, le policier sahraoui félon. De l’aveu même d’Ould Selma, la délégation refusa d’aller le récupérer sur le territoire de la RASD, et n’a accepté de le faire que sur le sol mauritanien. Parce que justement le Sahara occidental compte parmi les 16 territoires classés non autonomes, et que le Maroc n’en est que l’occupant. 
    Quant aux préoccupations sur les droits humains dans les camps à Tindouf, il n’y a pas à s’inquiéter, le Polisario invite tout le monde à venir s’en rendre compte sur place. Ce qui n’est pas le cas des territoires occupés, chose que les sénateurs peuvent vérifier auprès de M. Jean-Paul Lecoq, comme ils peuvent confirmer auprès de Mme Alliot-Marie que c’est bel et bien la France qui empêche la protection des droits humains au Sahara occidental.
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 6/1/2011
  • Le Groupe parlementaire  » die Linke » réclame une enquête internationale sur les derniers incidents au Sahara Occidental

    Berlin, 06/01/2011 (SPS) Le groupe parlementaire  » die Linke » a appelé le Gouvernement Fédéral à condamner le démantèelement par la force du camp de protestation de Gdeim Izik, le 8 novemebre dernier et la répression à El Aaiun, exigeant une « enquête internationale sur ces incidents », a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Allemagne.

    Dans un projet de résolution (17/4271), le groupe die Linke a rappelé qu´ « environ 20 000 sahraouis hommes, femmes et enfants se trouvaient dans le camp de Gdeim Izik près de la ville occupée d´El Aaiun (capitale du Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975, ndds). Beaucoup d´entre eux avaient été tués ou blessés par les forces de sécurité marocaines ».

    Selon le groupe « die Linke », les citoyens Sahraouis ont protesté pacifiquement contre leur situation sociale défavorisée. « Ils ne sont pas seulement privés de leur droit au logement et à bénéficier des ressources naturelles de leur territoire, sinon ils trouvent aussi des difficultés pour l’accès à l´éducation et à l´emploi ».

    Le Groupe Parlementaire « die Linke » a enfin appelé le Gouvernement fédéral à adopte une position claire en faveur du droit international en vue de la tenue sans plus tarder du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)

  • La prison de Salé ou un camp de concentration?

    Décharge électrique, viol avec des bâtons, simulation de noyade, coups, insultes, manque de soins médicaux : la chaîne d’atrocités est typique d’un camp de concentration nazi. Mais selon les avocats des 19 prisonniers sahraouis en attente d’un procès militaires, c’est ce qu’ils ont souffert dans leurs chairs, lorsqu’ils ont été arrêtés pour leur relation, d’une façon ou d’une autre, avec le camp de Gdeim Izik. Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, CODESA, demande l’ouverture d’une enquête sur toutes les violations et l’arrêt des procès militaires.
    « On m’a attaché un bâton dans le dos, les bras ouverts et j’ai été suspendu au plafond. Vous pouvez également être brûlé avec des cigarettes, ou ils te mettent des bouteilles de Coca-Cola dans l’anus. »  Les avocats Basil Hammad et Arguibe La Habieb, appartenant à l’Ordre d’Agadir, sont sortis de la prison de Salé avec des explications comme celles-ci sous le bras. Leurs clients demeurent emprisonné dans cette prison, en attendant le rétablissement d’une date pour l’audience devant un juge de la Cour militaire de Rabat.
    Selon le CODESA, les détenus ont subi systématiquement différents types de torture et de violations des droits humains par la police, à la fois lors de leur arrestation et pendant leur détention sous la responsabilité de la Direction générale des prisons.
    Le récit des avocats est effrayant : « Mohamed Embachir, arrêté le 19 novembre, est resté au poste de police à El Aaiun les yeux bandés, menotté et nu, avant d’être emmené au poste de police. Au cours des interrogatoires, il a été violé avec un objet métallique introduit dans son rectum, il a subi des chocs électriques, en particulier dans les ongles et les pieds, le tout accompagné par des insultes, de privation de sommeil et de nourriture. Les avocats affirment qu’à cause du viol, Embachir continue à saigner abondamment. 
    «Lekhfaoini Abdallah, membre du comité de négociation du camp a perdu connaissance pendant les interrogatoires ; Zaoui Elhoucein, également de la Commission, a du mal à garder l’équilibre et reste muet à la suite des tortures ; Abdallah Toubali avait « des marques visibles dans tout le corps, en particulier dans la tête » ; Dah Hassan, qui développent des complications graves dans tout le corps à cause des atrocités subies a été accusé par des agents des services secrets marocains « d’être le correspondant de la radio et de la télévision du Front Polisario, la personne qui les a informés sur le camp Gdeim Izik » où il n’a jamais mis les pieds ; Daish Daf, Mohammed Al-Ayoubi, Abdeljalil Laaroussi, Mohamed Bourial, Banga Cheikh Mohammed Bani, Taki Elmachdoufi, Sidi Abdallah, tous ont fait état de pratiques similaires.
    Ennaama Asfari, licencié en droit international public et président du Comité pour la défense des droits de l’homme au Sahara occidental, basé en France, n’a pas subi, apparemment, la torture, mais des mauvais traitements depuis son arrestation le même jour que le démantèlement du camp. De même que Sbai Ahmed, Mohamed Tahlil, Bachir Khaddad, et Mohamed Abdel Rahman Lamin, dont l’arrestation, de l’avis des activistes sahraouis, peut être dûe à la réunion du 20 Novembre prévue avec deux médecins de Belgique, Marie-Jeanne Wuidar et Ann Collier, qui avaient voyagé à El Aaiun pour visiter quelques-unes des victimes de la répression. Toutes les deux ont été expulsées du territoire et Lamin a été arrêté.
    Ce que le CODESA tient à souligner est que tous, d’une manière ou d’une autre, ont été soumis à des mauvais traitements, tortures et viols dans les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). La plupart ont été arrêtés par des paramilitaires armés et masqués, puis tous ont été contraints de signer ou de mettre leur empreinte sur les rapports de police judiciaire .« les yeux bandés on ne peut pas lire, voir ou entendre ce qu’ils ont dit ». La majorité comparaissaient nus et gravement blessés devant le procureur général de la Cour d’appel d’El Aaiun ou le juge de la Cour militaire de Rabat, et continuent à subir les effets de ce qu’ils ont souffert sans recevoir de soins médicaux en prison.
    En prison, les choses ne s’améliorent pas, bien sûr. En plus de ne pas recevoir de soins, les autorités, selon la plainte déposée par l’avocat de la défense, violent toutes les règles sur du droit des prisonniers, sur la propriété des effets personnels, des dossiers, de l’isolement ou des visites.

    En plus d’une enquête sur les tortures, le CODESA appelle à ce que ses auteurs soient poursuivis et à l’arrêt des procès militaires des civils.
    LAURA GALLEGO

    Source : SAHARADOC, 6/1/2011
  • Le gouvernement dénonce la volonté manifeste de certains médias visant à entacher la cause du peuple sahraoui

    Bir Lahlou (territoires libérés), 06/01/2011 (SPS) Le gouvernement de la RASD a dénoncé jeudi, la volonté manifeste de certains médias visant à entacher la juste cause du peuple sahraoui et à induire en erreur la communauté internationale, a indiqué un communiqué du ministère de l’information rendu publique le même jour.

    L’agence de presse espagnole EFE a rapporté, mercredi, des informations reprises par plusieurs médias, selon lesquelles « une importante cache d’armes avait été découverte à Amgala, à l’est du mur de défense marocain entrainant, par la même occasion, le démantèlement d’une cellule terroriste qui projetait de commettre des actes terroristes dans la région », a rapporté le communiqué.

    « En recourant à la propagation de ce genre d’informations qui sont dénuées de tout  fondement, certains médias tentent par tous les moyens de ternir et d’entacher, autant que faire se peut, le Front POLISARIO et la cause du peuple sahraoui », a estimé la même source.


    « Le Gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique et le Front POLISARIO tiennent à dénoncer, de la manière la plus ferme, cette volonté manifeste qui vise à induire en erreur la communauté internationale ».

    « Amgala se trouve dans les territoires illégalement occupés par le Maroc et aucun soldat marocain n’a franchi le mur de défense marocain et aucune incursion n’a été enregistrée dans les territoires libérés, sous contrôle du Front POLISARIO », a précisé le communiqué.

    Depuis le 06 septembre 1991, date du cessez-le-feu entre le Front POLISARIO et le Maroc, l’armée sahraouie et les casques bleus onusiens sont présents et ce, de manière permanente sur le terrain, a rappelé la même source. (SPS)

  • Indécrottables

    Des sénateurs français estiment que la proposition d’autonomie au Sahara occidental est une « bonne et sérieuse base de négociations entre le Maroc et l’Algérie pour résoudre le différend », nous dit la MAP. De deux choses l’une : ou bien la MAP verse encore dans l’intox, comme ça arrive souvent, ou bien elle dit vrai et ce sont alors les sénateurs français qui causent dans un patois superusé. 
    L’Algérie qui serait sans doute prête à se mettre autour d’une table avec le Maroc sur les innombrables questions bilatérales n’a, en revanche, rien à négocier sur le Sahara occidental, qui reste et restera pour elle un cas de décolonisation à parachever dans le cadre de la légalité internationale. Les sénateurs français doivent quand même le savoir, comme ils doivent savoir que l’Algérie est toujours présente aux négociations maroco-sahraouies parce que concernée, et que celles-ci butent justement sur une proposition marocaine rejetée sans appel par le Polisario puisqu’elle ne fait que consacrer le fait accompli du makhzen. Et s’ils ne le savaient pas, pourquoi proposent-ils leurs conseils d’essence colonialiste à des gens qui refusent l’occupation, comme nous nous avions refusé celle de la France, hier. 
    Selon la MAP, les sénateurs ont eu des rencontres avec les autorités locales et les « élus » des territoires occupés lors de « visites sur le terrain ». Les sénateurs français n’ont donc pas l’honnêteté qui sied à ce niveau, si l’on compare leur conduite à celle de la délégation du HCR qui avait traité la « libération » de Mustapha Ould Selma, le policier sahraoui félon. De l’aveu même d’Ould Selma, la délégation refusa d’aller le récupérer sur le territoire de la RASD, et n’a accepté de le faire que sur le sol mauritanien. Parce que justement le Sahara occidental compte parmi les 16 territoires classés non autonomes, et que le Maroc n’en est que l’occupant. 
    Quant aux préoccupations sur les droits humains dans les camps à Tindouf, il n’y a pas à s’inquiéter, le Polisario invite tout le monde à venir s’en rendre compte sur place. Ce qui n’est pas le cas des territoires occupés, chose que les sénateurs peuvent vérifier auprès de M. Jean-Paul Lecoq, comme ils peuvent confirmer auprès de Mme Alliot-Marie que c’est bel et bien la France qui empêche la protection des droits humains au Sahara occidental.
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 6/1/2011
  • Le Groupe parlementaire " die Linke" réclame une enquête internationale sur les derniers incidents au Sahara Occidental

    Berlin, 06/01/2011 (SPS) Le groupe parlementaire  » die Linke » a appelé le Gouvernement Fédéral à condamner le démantèelement par la force du camp de protestation de Gdeim Izik, le 8 novemebre dernier et la répression à El Aaiun, exigeant une « enquête internationale sur ces incidents », a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Allemagne.

    Dans un projet de résolution (17/4271), le groupe die Linke a rappelé qu´ « environ 20 000 sahraouis hommes, femmes et enfants se trouvaient dans le camp de Gdeim Izik près de la ville occupée d´El Aaiun (capitale du Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975, ndds). Beaucoup d´entre eux avaient été tués ou blessés par les forces de sécurité marocaines ».

    Selon le groupe « die Linke », les citoyens Sahraouis ont protesté pacifiquement contre leur situation sociale défavorisée. « Ils ne sont pas seulement privés de leur droit au logement et à bénéficier des ressources naturelles de leur territoire, sinon ils trouvent aussi des difficultés pour l’accès à l´éducation et à l´emploi ».

    Le Groupe Parlementaire « die Linke » a enfin appelé le Gouvernement fédéral à adopte une position claire en faveur du droit international en vue de la tenue sans plus tarder du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. (SPS)

  • La prison de Salé ou un camp de concentration?

    Décharge électrique, viol avec des bâtons, simulation de noyade, coups, insultes, manque de soins médicaux : la chaîne d’atrocités est typique d’un camp de concentration nazi. Mais selon les avocats des 19 prisonniers sahraouis en attente d’un procès militaires, c’est ce qu’ils ont souffert dans leurs chairs, lorsqu’ils ont été arrêtés pour leur relation, d’une façon ou d’une autre, avec le camp de Gdeim Izik. Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, CODESA, demande l’ouverture d’une enquête sur toutes les violations et l’arrêt des procès militaires.
    « On m’a attaché un bâton dans le dos, les bras ouverts et j’ai été suspendu au plafond. Vous pouvez également être brûlé avec des cigarettes, ou ils te mettent des bouteilles de Coca-Cola dans l’anus. »  Les avocats Basil Hammad et Arguibe La Habieb, appartenant à l’Ordre d’Agadir, sont sortis de la prison de Salé avec des explications comme celles-ci sous le bras. Leurs clients demeurent emprisonné dans cette prison, en attendant le rétablissement d’une date pour l’audience devant un juge de la Cour militaire de Rabat.
    Selon le CODESA, les détenus ont subi systématiquement différents types de torture et de violations des droits humains par la police, à la fois lors de leur arrestation et pendant leur détention sous la responsabilité de la Direction générale des prisons.
    Le récit des avocats est effrayant : « Mohamed Embachir, arrêté le 19 novembre, est resté au poste de police à El Aaiun les yeux bandés, menotté et nu, avant d’être emmené au poste de police. Au cours des interrogatoires, il a été violé avec un objet métallique introduit dans son rectum, il a subi des chocs électriques, en particulier dans les ongles et les pieds, le tout accompagné par des insultes, de privation de sommeil et de nourriture. Les avocats affirment qu’à cause du viol, Embachir continue à saigner abondamment. 
    «Lekhfaoini Abdallah, membre du comité de négociation du camp a perdu connaissance pendant les interrogatoires ; Zaoui Elhoucein, également de la Commission, a du mal à garder l’équilibre et reste muet à la suite des tortures ; Abdallah Toubali avait « des marques visibles dans tout le corps, en particulier dans la tête » ; Dah Hassan, qui développent des complications graves dans tout le corps à cause des atrocités subies a été accusé par des agents des services secrets marocains « d’être le correspondant de la radio et de la télévision du Front Polisario, la personne qui les a informés sur le camp Gdeim Izik » où il n’a jamais mis les pieds ; Daish Daf, Mohammed Al-Ayoubi, Abdeljalil Laaroussi, Mohamed Bourial, Banga Cheikh Mohammed Bani, Taki Elmachdoufi, Sidi Abdallah, tous ont fait état de pratiques similaires.
    Ennaama Asfari, licencié en droit international public et président du Comité pour la défense des droits de l’homme au Sahara occidental, basé en France, n’a pas subi, apparemment, la torture, mais des mauvais traitements depuis son arrestation le même jour que le démantèlement du camp. De même que Sbai Ahmed, Mohamed Tahlil, Bachir Khaddad, et Mohamed Abdel Rahman Lamin, dont l’arrestation, de l’avis des activistes sahraouis, peut être dûe à la réunion du 20 Novembre prévue avec deux médecins de Belgique, Marie-Jeanne Wuidar et Ann Collier, qui avaient voyagé à El Aaiun pour visiter quelques-unes des victimes de la répression. Toutes les deux ont été expulsées du territoire et Lamin a été arrêté.
    Ce que le CODESA tient à souligner est que tous, d’une manière ou d’une autre, ont été soumis à des mauvais traitements, tortures et viols dans les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). La plupart ont été arrêtés par des paramilitaires armés et masqués, puis tous ont été contraints de signer ou de mettre leur empreinte sur les rapports de police judiciaire .« les yeux bandés on ne peut pas lire, voir ou entendre ce qu’ils ont dit ». La majorité comparaissaient nus et gravement blessés devant le procureur général de la Cour d’appel d’El Aaiun ou le juge de la Cour militaire de Rabat, et continuent à subir les effets de ce qu’ils ont souffert sans recevoir de soins médicaux en prison.
    En prison, les choses ne s’améliorent pas, bien sûr. En plus de ne pas recevoir de soins, les autorités, selon la plainte déposée par l’avocat de la défense, violent toutes les règles sur du droit des prisonniers, sur la propriété des effets personnels, des dossiers, de l’isolement ou des visites.

    En plus d’une enquête sur les tortures, le CODESA appelle à ce que ses auteurs soient poursuivis et à l’arrêt des procès militaires des civils.
    LAURA GALLEGO

    Source : SAHARADOC, 6/1/2011