Mois : janvier 2011

  • L’étrange amour du roi du Maroc pour les sahraouis

    Personne n’ignore que la monarchie alaouite, depuis les tentatives de coups d’Etat de 1971 et 1972, a pris les revendications territoriales comme monnaie de salut pour le roi qui se sentait menacé par son armée. C’était une époque où les officiers marocains étaient de vrais hommes, pas comme la racaille d’aujourd’hui qui se contente de remplir les poches.

    Le gouvernement marocain est conscient qu’il n’a aucune chance à Ceuta et Melilla parce que ce sont deux villes espagnoles depuis plus de 5 siècles, avant même que le Maroc existe en tant que nation. Mais c’est un jouet pour une population marocaine hystérique qui a besoin d’un passe-temps pour oublier ses problèmes sociaux.

    Le Maroc dit que le Sahara Occidental lui appartient, mais il fait rien pour gagner la confiance des sahraouis. Parce que le Makhzen savait que les sahraouis qui ont vécu au Sahara ex-Espagnol n’ont aucune sympathie pour le Maroc, ils les a laissé abandonnés  à leur chance. Pas d’endroit où vivre dans la dignité, pas de sécurité sociale, pas de travail… C’est la raison qui les a poussés à installer le camp de Gdeym Izik, parce qu’ils savent que le Makhzen doit être bousculé et agité pour qu’il réagisse. Les Seigneurs marocains, malgré leur richesses personnelles, sont radins.

    L’amour du Maroc pour le Sahara Occidental est exprimé dans des termes dures : répression, corruption, violations des droits de l’homme… Un amour très bizarre. Pourtant, le Sahara regorge d’interminables ressources qui constituent une source de malheur pour la population autochtone. Un vieux notable sahraoui avait demandé, ironiquement, qu’on « enterre ce trou (la mine de phosphates) qui est la cause de tous nos souffrances ».
    Les intellectuels marocains qui refusent de reconnaître l’influence de la propagande marocaine sur leurs esprits, n’hésitent pas à dire que les sahraouis sont gâtés par le gouvernement marocain. Quel mensonge! Mais c’est normal, ils cherchent des raisons pour haïr les sahraouis comme le Makhzen les haït. Alors, ils rejettent la faute sur le comportement de certains adolescents dans les universités marocains.  Ils prétendent qu’ils se comportaient comme des « caïds ». Pour eux, l’initiative de Gdeym Izik est un chantage. Bref, pour eux, les sahraouis n’ont pas le droit d’exister. Ils préfèrent soutenir le Makhzen.
    Pourtant, celui-ci est notre ennemi commun!
  • Des raids contre des immigrants africains à Noël au Maroc

    Dans les derniers jours, des dizaines de personnes ont été arrêtées à Tanger dans des habitations privées. Jusqu’à présent on n’a jamais eu de nouvelles que la police marocaine entrait dans les maisons pour arrêter des immigrants, comme  s’est arrivé maintenant à Tanger. Periodismohumano a contacté une cellule, à travers un téléphone que les détenus ont réussi à cacher. 27 personnes s’entassent à l’intérieur : des hommes, des femmes, quelques femmes enceintes, et même un bébé de sept mois.

    Le média digital  explique que les arrestations ont eu lieu dans les domiciles en profitant du fait que les immigrants, la majorité des résidants à Tanger de confession chrétienne, se réunissaient pour célébrer Noël. A présent, ils attendent d’être déportés à la frontière avec l’Algérie, dans la région orientale marocaine, malgré le fait que la déportation de femmes, d’enfants et de malades viole des conventions internationales signées par le Maroc, et aussi s’oppose à sa propre loi des étrangers.

    « La situation est insupportable. Nous avons froid. Ils nous ont amenés avec ce que nous portions comme vêtements. Il n’y a pas de couvertures. Mais le pire est que nous n’avons pas de nourriture. Ils ne nous donnent pas à manger. L’odeur, le manque d’aide aux malades et le manque d’aliments deviennent insupportables. Qu’ils parlent de ce qui nous arrive. Nous ne sommes pas des animaux », ajouta Ben lors de la seule communication que le média a pu avoir avec les détenus.
     

    N. de la R.
    Cette information a été publié avec l’autorisation de Mundo Negro.
    Espacios europeos
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Police judiciaire marocaine à Casa, arrete le médecin sahraoui, Cheikh Mohamed Abbas Sbai

    Selon les informations fournies par CODESA (Coordonnateur de prisonniers sahraouis) et le site Web et l’Internet, des poèmes d’un Libre Sahara, la police judiciaire de Casablanca (Maroc), arrêté vendredi Sbai Mohamed Cheikh Abbas, MD, et le citoyen Sahara de 55 ans.

    L’arrestation a eu lieu lorsque le médecin sahraoui a été dans un hôtel de la ville de Ain Diab, d’où il a été emmené au siège de la police et a été donné à une escouade spéciale de la gendarmerie marocaine, sans sa famille, selon les sources- connaître les raisons de son arrestation.
    M. Abbas Mohamed Cheikh Sbai déjà été arrêté plus tôt. En 2006, il a été arrêté par des membres de la gendarmerie au Maroc et traduit devant le Tribunal de première instance des Bzakurt le lendemain, il a été condamné à six mois d’emprisonnement, qui a ensuite été réduite à trois mois par la Cour d’appel, après une grève de la faim qui a duré 39 jours.
    Sur Mars 19, 2006 a été commuée en peine. La pression internationale et des mobilisations qui ont eu lieu en Europe en solidarité avec leur cause, contraint le Maroc à se laisser aller.
    Sa famille a déclaré l’arrestation actuelle est liée à des causes de sa première arrestation pour se venger par les autorités marocaines.
    Cheikh Mohamed Abbas a la nationalité suisse et est mariée à un citoyen de ce pays européen, avec qui il a deux fils âgés de 15 et 16. Pendant douze ans (1987-1999) a travaillé dans les spécialistes suisses de la santé publique en chirurgie. 
    Source: Actus-smart, 7/1/2011
  • Des raids contre des immigrants africains à Noël au Maroc

    Dans les derniers jours, des dizaines de personnes ont été arrêtées à Tanger dans des habitations privées. Jusqu’à présent on n’a jamais eu de nouvelles que la police marocaine entrait dans les maisons pour arrêter des immigrants, comme  s’est arrivé maintenant à Tanger. Periodismohumano a contacté une cellule, à travers un téléphone que les détenus ont réussi à cacher. 27 personnes s’entassent à l’intérieur : des hommes, des femmes, quelques femmes enceintes, et même un bébé de sept mois.

    Le média digital  explique que les arrestations ont eu lieu dans les domiciles en profitant du fait que les immigrants, la majorité des résidants à Tanger de confession chrétienne, se réunissaient pour célébrer Noël. A présent, ils attendent d’être déportés à la frontière avec l’Algérie, dans la région orientale marocaine, malgré le fait que la déportation de femmes, d’enfants et de malades viole des conventions internationales signées par le Maroc, et aussi s’oppose à sa propre loi des étrangers.

    « La situation est insupportable. Nous avons froid. Ils nous ont amenés avec ce que nous portions comme vêtements. Il n’y a pas de couvertures. Mais le pire est que nous n’avons pas de nourriture. Ils ne nous donnent pas à manger. L’odeur, le manque d’aide aux malades et le manque d’aliments deviennent insupportables. Qu’ils parlent de ce qui nous arrive. Nous ne sommes pas des animaux », ajouta Ben lors de la seule communication que le média a pu avoir avec les détenus.
     

    N. de la R.
    Cette information a été publié avec l’autorisation de Mundo Negro.
    Espacios europeos
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Police judiciaire marocaine à Casa, arrete le médecin sahraoui, Cheikh Mohamed Abbas Sbai

    Selon les informations fournies par CODESA (Coordonnateur de prisonniers sahraouis) et le site Web et l’Internet, des poèmes d’un Libre Sahara, la police judiciaire de Casablanca (Maroc), arrêté vendredi Sbai Mohamed Cheikh Abbas, MD, et le citoyen Sahara de 55 ans.

    L’arrestation a eu lieu lorsque le médecin sahraoui a été dans un hôtel de la ville de Ain Diab, d’où il a été emmené au siège de la police et a été donné à une escouade spéciale de la gendarmerie marocaine, sans sa famille, selon les sources- connaître les raisons de son arrestation.
    M. Abbas Mohamed Cheikh Sbai déjà été arrêté plus tôt. En 2006, il a été arrêté par des membres de la gendarmerie au Maroc et traduit devant le Tribunal de première instance des Bzakurt le lendemain, il a été condamné à six mois d’emprisonnement, qui a ensuite été réduite à trois mois par la Cour d’appel, après une grève de la faim qui a duré 39 jours.
    Sur Mars 19, 2006 a été commuée en peine. La pression internationale et des mobilisations qui ont eu lieu en Europe en solidarité avec leur cause, contraint le Maroc à se laisser aller.
    Sa famille a déclaré l’arrestation actuelle est liée à des causes de sa première arrestation pour se venger par les autorités marocaines.
    Cheikh Mohamed Abbas a la nationalité suisse et est mariée à un citoyen de ce pays européen, avec qui il a deux fils âgés de 15 et 16. Pendant douze ans (1987-1999) a travaillé dans les spécialistes suisses de la santé publique en chirurgie. 
    Source: Actus-smart, 7/1/2011
  • L’ONU facilite les visites familiales aux réfugiés du Sahara occidental

    7 janvier 2011 – Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé vendredi la reprise de son programme destiné à faciliter les visites familiales aux réfugiés du Sahara occidental, vivant dans des camps près de Tindouf, en Algérie, depuis plus de 30 ans.
    Lancé en 2004, le programme a une dimension strictement humanitaire et non politique. Il est mené en coopération avec le Maroc, le Front Polisario, ainsi que l’Algérie, le pays d’accueil. Il vise à permettre aux familles du Sahara occidental de rejoindre par avion Tindouf pour y rencontrer leurs proches.

    Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976, après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et les combats qui ont éclaté entre forces marocaines et indépendantistes sahraouis.

    En septembre dernier, les vols de visites familiales avaient été suspendus après un incident au cours duquel des passagers venant de Smara, au Sahara Occidental, avaient été empêchés de débarquer à leur arrivée à Tindouf par des représentants du Front Polisario.

    Lors d’une conférence de presse à Genève, la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, a indiqué que le premier vol transporterait 30 personnes à partir de Laayoune, au Sahara occidental, vers le camp de réfugiés de Tindouf, avant que 33 autres personnes fassent le voyage dans le sens inverse.

    « Ils vont passer cinq jours avec leurs familles avant d’être transportés à nouveau, c’est un programme humanitaire important », a-t-elle indiqué devant les journalistes, avant d’exprimer la gratitude du HCR au gouvernement du Maroc et au Front Polisario qui ont soutenu la reprise des vols.

    Depuis son lancement, le programme a permis à 12.635 sahraouis de bénéficié de ces visites familiales, tandis que 31.058 autres sont inscrits sur des listes d’attente. Le HCR prévoit d’ailleurs d’organiser le mois prochain une réunion à Genève avec toutes les parties, pour discuter d’un élargissement du programme afin qu’un plus grand nombre de familles sahraouies puisse en profiter.

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental fait l’objet depuis 1976 d’un différend entre le Maroc et le Front Polisario. Le Maroc a présenté un plan pour l’autonomie du Sahara occidental. La position du Front Polisario est en revanche que le statut final du territoire doit être décidé lors d’un référendum incluant l’indépendance comme option.
    Source : Centre d’actualités de l’ONU, 7/1/2011

  • Les Sahraouis «hors champ»

    Bien qu’il ait reconnu son importance par rapport aux autres nationalités, le Remdh a exclu la communauté des réfugiés sahraouis de son champ de recherches et d’enquêtes en Algérie (les sahraouis se trouvent en Algérie depuis 1975, année où le Maroc a envahi l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental, ndds).

    Les nombreuses spécificités de leur histoire et de leur situation conduisent à les distinguer de la situation des autres catégories de réfugiés, explique-t-il. Pour le réseau danois, les 165 000 réfugiés sahraouis relèvent d’une catégorie spéciale. La raison à peine voilée est d’éviter les foudres du royaume chérifien. C’est pourquoi les ressortissants subsahariens, issus de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et du Nigeria, ont été les plus concernés, considérant «les conditions de vie difficiles et la situation de non-droit dans lesquelles ils sont maintenus». Le reste : des Irakiens, des Syriens et des Palestiniens sont  peu «intéressants». Le Remdh a précisé que seulement 4000 réfugiés palestiniens sont reconnus par le gouvernement algérien.
    Naima Benouaret
    El Watan, 3/1/2011
  • Le Maroc chasse les jeunes sahraouis des territoires occupés

    Les médias espagnols et AFP ont annoncé l’arrivée, mercredi, aux Iles Canaries, d’un groupe de 20 sahraouis à bord d’une embarcation précaire après avoir participé dans la protestation du camp de Gdeym Izik. Leurs demandes d’asile politique ont été immédiatement déposées. « Le gouvernement entamera les démarches pertinentes en accord avec la loi », selon le ministre espagnol Alfredo Perez Rubalcaba.

    Selon le journal espagnol El Pais, qui cite des sources sahraouies, les autorités marocaines ont donné des « facilités » à la sortie de sahraouis dans les derniers jours, « dans le cadre de la stratégie que le Maroc a déjà exécuté en 2005 et qui consiste à faciliter la sortie de sahraouis incommodes pour les forces de sécurité ».

    Par conséquent, « il est très probable que les prochaines semaines verront davantage de « pateras » avec des sahraouis » commente un responsable sahraoui.

    Le Maroc avait refusé que l’ONU enquête sur le démantèlement du camp de Gdeym Izik et que la mission de l’ONU au Sahara Occidental, la MINURSO, jouissent de compétences en matière de droits de l’homme.

  • L’ONU facilite les visites familiales aux réfugiés du Sahara occidental

    7 janvier 2011 – Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé vendredi la reprise de son programme destiné à faciliter les visites familiales aux réfugiés du Sahara occidental, vivant dans des camps près de Tindouf, en Algérie, depuis plus de 30 ans.
    Lancé en 2004, le programme a une dimension strictement humanitaire et non politique. Il est mené en coopération avec le Maroc, le Front Polisario, ainsi que l’Algérie, le pays d’accueil. Il vise à permettre aux familles du Sahara occidental de rejoindre par avion Tindouf pour y rencontrer leurs proches.

    Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976, après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et les combats qui ont éclaté entre forces marocaines et indépendantistes sahraouis.

    En septembre dernier, les vols de visites familiales avaient été suspendus après un incident au cours duquel des passagers venant de Smara, au Sahara Occidental, avaient été empêchés de débarquer à leur arrivée à Tindouf par des représentants du Front Polisario.

    Lors d’une conférence de presse à Genève, la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, a indiqué que le premier vol transporterait 30 personnes à partir de Laayoune, au Sahara occidental, vers le camp de réfugiés de Tindouf, avant que 33 autres personnes fassent le voyage dans le sens inverse.

    « Ils vont passer cinq jours avec leurs familles avant d’être transportés à nouveau, c’est un programme humanitaire important », a-t-elle indiqué devant les journalistes, avant d’exprimer la gratitude du HCR au gouvernement du Maroc et au Front Polisario qui ont soutenu la reprise des vols.

    Depuis son lancement, le programme a permis à 12.635 sahraouis de bénéficié de ces visites familiales, tandis que 31.058 autres sont inscrits sur des listes d’attente. Le HCR prévoit d’ailleurs d’organiser le mois prochain une réunion à Genève avec toutes les parties, pour discuter d’un élargissement du programme afin qu’un plus grand nombre de familles sahraouies puisse en profiter.

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental fait l’objet depuis 1976 d’un différend entre le Maroc et le Front Polisario. Le Maroc a présenté un plan pour l’autonomie du Sahara occidental. La position du Front Polisario est en revanche que le statut final du territoire doit être décidé lors d’un référendum incluant l’indépendance comme option.
    Source : Centre d’actualités de l’ONU, 7/1/2011

  • Les Sahraouis «hors champ»

    Bien qu’il ait reconnu son importance par rapport aux autres nationalités, le Remdh a exclu la communauté des réfugiés sahraouis de son champ de recherches et d’enquêtes en Algérie (les sahraouis se trouvent en Algérie depuis 1975, année où le Maroc a envahi l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental, ndds).

    Les nombreuses spécificités de leur histoire et de leur situation conduisent à les distinguer de la situation des autres catégories de réfugiés, explique-t-il. Pour le réseau danois, les 165 000 réfugiés sahraouis relèvent d’une catégorie spéciale. La raison à peine voilée est d’éviter les foudres du royaume chérifien. C’est pourquoi les ressortissants subsahariens, issus de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et du Nigeria, ont été les plus concernés, considérant «les conditions de vie difficiles et la situation de non-droit dans lesquelles ils sont maintenus». Le reste : des Irakiens, des Syriens et des Palestiniens sont  peu «intéressants». Le Remdh a précisé que seulement 4000 réfugiés palestiniens sont reconnus par le gouvernement algérien.
    Naima Benouaret
    El Watan, 3/1/2011