Frédérice Giraut est géographe, maître de conférences à l’Université Joseph-Fourier et membre du laboratoire PactE-territoire de Grenoble. Il a travaillé en France, en Afrique de l’Ouest, du Nord et australe.
Mois : janvier 2011
-
Extrait du nouveau livre "Le territoire est mort. Vive les territoires!
En 2005, le petit Prince n’aurait pas demandé au géographe de lui dessiner une carte, mais plutôt de lui découper un territoire ! Il lui aurait également demandé de définir le territoire mais le géographe eut été bien à la peine, tant ce mot recouvre des réalités différentes, tant il est devenu polysémique.De nombreux observateurs ont récemment annoncé la fin des territoires, mais malgré les processus de mondialisation et de métropolisation en cours, le territoire est bel et bien vivant, sous des formes largement renouvelées. Partout dans le monde, on assiste en effet à une fabrication débridée de territoires, et l’éloge de la proximité et du local se traduit en politiques de décentralisation, provoquant une vague sans précédent d’assemblages, de découpages et redécoupages. Dans les pays du Sud, les nouveaux acteurs de la société civile (ONG, associations, groupes d’entrepreneurs…) ainsi que leurs partenaires internationaux érigent à profusion des périmètres de projets, d’intervention ou de mobilisation, encouragés en cela par les paradigmes dominants que sont la » gouvernance » et le » développement durable « .Afin de mieux comprendre la signification de cette nouvelle complexité territoriale et d’en mesurer les limites contemporaines, les auteurs de cet ouvrage, issus d’horizons variés, nous livrent une série de réflexions originales, tout en plaidant pour une régulation des territoires au nom du développement. L’ouvrage intéressera tous les lecteurs préoccupés par les enjeux politiques, culturels et économiques de la question territoriale contemporaine.Benoît Antheaume est géographe, directeur de recherche à l’IRD, membre du laboratoire Gecko-Paris-X. Ses travaux portent sur le Pacifique, l’Afrique de l’Ouest et australe.Extrait :(… )L’autre forme de conflit impliquant des frontières, ce sont les guerres d’annexion. Ce fut le cas des tentatives somaliennes de conquête de l’Ogaden éthiopien en 1963 et en 1978, dans le contexte de la guerre froide. Ces tentatives se soldèrent par des échecs, puis par d’importants changements d’alliance sur l’échiquier régional et, au bout du compte, la désintégration de l’État somalien et la partition de l’État éthiopien. Le conflit territorial opposant le Tchad à la Libye concernait la bande d’Aouzou que la Libye annexa en 1973.Après plusieurs années de guerres à répétition ponctuées par des interventions militaires étrangères (française notamment), la Cour internationale de justice rétrocéda ce territoire au Tchad. Ce fut aussi le cas du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole récupérée par le Maroc. Les autres litiges frontaliers constituent, en réalité, des conflits dormants. Ils portent, soit sur des tracés en liaison avec l’existence de ressources naturelles (pétrole, fer, diamants), soit sur des îles. C’est notamment le cas entre le Nigeria et le Cameroun (presqu’île de Bakassi). Ces guerres de frontières ont davantage consisté en des escarmouches qu’en de véritables conflits ouverts.Toujours est-il qu’à la fin du XXe siècle, de nombreux litiges frontaliers continuent d’opposer des États africains à d’autres. C’est notamment le cas dans le golfe de Guinée, entre le Nigeria et ses voisins (Cameroun et Guinée-Équatoriale notamment) ; dans l’espace sahélien (Mali, Niger, Algérie, etc.) ; entre la Namibie et le Botswana. La plupart de ces litiges ont pour origine, non pas la volonté de faire coïncider espace ethno-culturel et espace étatique, mais la lutte pour le contrôle de ressources considérées comme vitales. C’est par exemple le cas en ce qui concerne le partage des eaux des grands bassins hydrographiques, qu’il s’agisse des fleuves (le Congo, le Zambèze, le Niger, le Nil, le Sénégal) ou des lacs (lac Tchad, lac Victoria) tendent ainsi à devenir de nouveaux espaces de conflit. Autour de ces bassins se sont en effet nouées, non seulement des activités économiques, mais aussi de graves contradictions.La non-coïncidence des limites des États et des limites naturelles a ouvert la voie à des disputes sur la souveraineté. Les rivières, les fleuves et les lacs combinant, de manière générale, deux éléments juridiques distincts : la terre et l’eau, la question est de savoir comment concilier les trois exigences que sont la liberté des usages, le droit d’accès pour tous, et la souveraineté sur le sol sur lequel coule le fleuve.L’exemple du Nil est, à cet égard, éloquent. L’on sait que 95 % du flux d’eau égyptien provient de l’extérieur de ses frontières (Éthiopie et Soudan notamment). La pression démographique dans la région, la nécessité de mettre en valeur des terres de moins en moins productives, l’accroissement rapide de la consommation par habitant conduisent la plupart des États de la région à envisager la construction de barrages. Ainsi, l’Éthiopie et l’Égypte sont-elles aux prises avec un différend portant sur la répartition des ressources hydriques, suite à la volonté éthiopienne d’entreprendre des projets d’irrigation dont le but est de bonifier les terres du Ouollo et du Tigré (LEBBOS, 1996). Mais la question du partage des eaux du Nil ne se limite pas à l’Égypte, au Soudan et à l’Éthiopie. Les frontières du Nil englobent d’autres pays, à l’exemple de l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo.(…)Titre de l’ouvrage : Le territoire est mort. Vive les territoires!Auteurs : Benoît Antheaume & Frédéric GirautEdition : IRDSource : IRD Editions, 8/1/2011 -
Maurice Buttin : Hassan II, de Gaulle, Ben Barka ; ce que je sais d’eux
Ce livre rappelle la situation intérieure du Maroc avant 1956, puis décrit les événements qui ont suivi l’indépendance jusqu’à la « disparition » de Mehdi Ben Barka, l’un des grands hommes du Tiers-Monde, enlevé le 29 octobre 1965 à Paris. Il témoigne du combat mené par le leader de l’opposition marocaine pendant dix ans et évoque la répression féroce exercée par le pouvoir féodal contre son opposition. Il souligne combien l’hostilité du roi Hassan II à l’encontre de Ben Barka remonte au début de l’indépendance, le souverain n’étant alors que le prince Moulay-Hassan.A travers L’Affaire Ben Barka, ce livre montre l’action déterminante dans ce crime d’agents marocains aux ordres du Roi. Il dévoile le rôle joué par des policiers et hommes des services secrets, voire de hautes personnalités françaises. Soit consciemment, soit par négligence. « Ce qui s’est passé du côté français n’a rien eu que de vulgaire et de subalterne » a déclaré le général De Gaulle. Est-ce bien exact ? Quarante-cinq années ont passé et la « disparition » de Ben Barka demeure toujours un mystère. Par qui a-t-il été tué ? Comment ? Où repose son corps – très vraisemblablement au Maroc ? Ce mort fait-il encore peur au pouvoir marocain ? Edition Karthala.CHRETIENS DE LA MEDITERRANEE, 8/1/2011 -
Montée inquiétante du racisme anti-africain au Maroc
Pour avoir une idée de cette montée de racisme anti-africain à Casablanca (Maroc, ndds), ce dialogue dans un taxi entre un passager marocain et le chauffeur au sujet d’une passagère africaine qui a eu la mauvaise idée de demander à ce dernier de mettre le compteur à zéro.Le chauffeur : « J’ai pourtant juré de ne plus prendre en charge els Africains, même les Musulmans. Ils sont avares, soupçonneux et racistes. En plus ils voyagent en groupe de trois et puent. »Le passager à l’adresse de l’Africaine : « Pourquoi tu m’a agressé alors que j’ai voulu seulement te défendre ? ».L’Africaine : « Je n’ai pas besoin d’être défendue parce que je n’ai pas eu tort. »Le passager : « Tu es musulmane ou chrétienne ? »L’Africaine : « silence.»Re-question : « Tu es musulmane ou chrétienne, quel âge as-tu ?
Toujours pas de réponse de l’Africaine.
Le passager : « Tu es raciste, moi je ne le suis pas, j’ai seulement voulu te défendre. »Le passager : « Tu refuses de parler. »L’africaine exaspérée : « Si j’étais raciste je ne serais pas montée dans ce taxi. Et puis je suis libre de parler ou de me taire. » « Arrête, tu me casses la tête ! ». Cent mètres plus loin, la fille descend.Le chauffeur : « Si je n’avais pas eu pitié d’elle, je ne l’aurais pas prise en charge. Ces Noirs commencent à se sentir chez eux. »
fdesouche, 8/1/2011 -
Maurice Buttin : Hassan II, de Gaulle, Ben Barka ; ce que je sais d’eux
Ce livre rappelle la situation intérieure du Maroc avant 1956, puis décrit les événements qui ont suivi l’indépendance jusqu’à la « disparition » de Mehdi Ben Barka, l’un des grands hommes du Tiers-Monde, enlevé le 29 octobre 1965 à Paris. Il témoigne du combat mené par le leader de l’opposition marocaine pendant dix ans et évoque la répression féroce exercée par le pouvoir féodal contre son opposition. Il souligne combien l’hostilité du roi Hassan II à l’encontre de Ben Barka remonte au début de l’indépendance, le souverain n’étant alors que le prince Moulay-Hassan.A travers L’Affaire Ben Barka, ce livre montre l’action déterminante dans ce crime d’agents marocains aux ordres du Roi. Il dévoile le rôle joué par des policiers et hommes des services secrets, voire de hautes personnalités françaises. Soit consciemment, soit par négligence. « Ce qui s’est passé du côté français n’a rien eu que de vulgaire et de subalterne » a déclaré le général De Gaulle. Est-ce bien exact ? Quarante-cinq années ont passé et la « disparition » de Ben Barka demeure toujours un mystère. Par qui a-t-il été tué ? Comment ? Où repose son corps – très vraisemblablement au Maroc ? Ce mort fait-il encore peur au pouvoir marocain ? Edition Karthala.CHRETIENS DE LA MEDITERRANEE, 8/1/2011 -
Les blogs pro-sahraouis envahis par les agents du Makhzen
Maroc : Avertissement : éviter de lire les commentaires grossiers et insultants du Makhzen marocain
Des commentaires grossiers et insultants du Makhzen marocain envahissent notre blog et sont une expression dela haine de la répression des serviteurs du petit roi du Maroc ; il est souhaité que les lecteurs n’en tiennent pas compte; en effet des centaines d’agents marocains sont mobilisés dans les ambassades marocaines pour hacker sinon insulter de grandes personnalités se prononçant pour l’indépendance des peuples colonisés. (Le blogueur a oublié de préciser que ce sont les sites eet blogs solidaires avec le peuple du Sahara Occidental qui sont visés. L’ancienne colonie espagnole a été envahie par le Maroc en 1975 et 1979n ndds)
Saidabiida, 8/1/2011
-
Montée inquiétante du racisme anti-africain au Maroc
Pour avoir une idée de cette montée de racisme anti-africain à Casablanca (Maroc, ndds), ce dialogue dans un taxi entre un passager marocain et le chauffeur au sujet d’une passagère africaine qui a eu la mauvaise idée de demander à ce dernier de mettre le compteur à zéro.Le chauffeur : « J’ai pourtant juré de ne plus prendre en charge els Africains, même les Musulmans. Ils sont avares, soupçonneux et racistes. En plus ils voyagent en groupe de trois et puent. »Le passager à l’adresse de l’Africaine : « Pourquoi tu m’a agressé alors que j’ai voulu seulement te défendre ? ».L’Africaine : « Je n’ai pas besoin d’être défendue parce que je n’ai pas eu tort. »Le passager : « Tu es musulmane ou chrétienne ? »L’Africaine : « silence.»Re-question : « Tu es musulmane ou chrétienne, quel âge as-tu ?
Toujours pas de réponse de l’Africaine.
Le passager : « Tu es raciste, moi je ne le suis pas, j’ai seulement voulu te défendre. »Le passager : « Tu refuses de parler. »L’africaine exaspérée : « Si j’étais raciste je ne serais pas montée dans ce taxi. Et puis je suis libre de parler ou de me taire. » « Arrête, tu me casses la tête ! ». Cent mètres plus loin, la fille descend.Le chauffeur : « Si je n’avais pas eu pitié d’elle, je ne l’aurais pas prise en charge. Ces Noirs commencent à se sentir chez eux. »
fdesouche, 8/1/2011 -
Le modèle cubain d’enseignement est appliqué dans des campements sahraouis
Campement de Smara, 7 janvier, (RHC-PL). Carlos Antonio Rivero, spécialiste du ministère cubain de l’éducation, a relevé que la colonté solidaire de Cuba et du Venezuela permet l’application au Sahara Occidental d’un projet de collaboration triangulaire pour l’application du modèle cubain d’enseignement. Il s’agit d’un projet à l’intention d’adolescents sahraouis qui y sont réfugiés.La première année scolaire commencera en septembre de cette année avec 360 lycéens.
Le Campement de Smara porte le nom de la province du Sahara Occidental de même nom occupée par le Maroc.
Le projet inclut la construction d’un lycée avec l’assistance d’un architecte cubain dans la wilaya de Smara qui accueillera des élèves des autres campements-provinces de la République Arabe Sahraouie Démocratique ) (Dahla, El Aaiún et Auserd, et l’école –campement «27 février », a expliqué Carlos Antonio Rivero.
Après avoir reçu le feu-vert du gouvernement sahraoui en exil sur ce territoire désertique d’Algérie, on travaille à l’instauration de modèle d’école cubaine et d’un programme d’enseignement algéro-cubain qui a d’ores et déjà été élaboré. Le corps enseignant suit des cours des formation.
Le projet accueillera dans sa phase actuelle 360 élèves avec un investissement d’un million de dollars fournis par le Venezuela. Pour la prochaine année scolaire il sera élargi avec un montant similaire pour donner une couverture à un total de 600 élèves.
Radio Habana Cuba, 7/1/2011 -
Sécession du Sud-Soudan : une remise en cause des frontières héritées de la colonisation
En remettant directement en cause le principe d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, le référendum d’indépendance du Sud Soudan ouvre la boite de Pandore en Afrique.Selon René Otayek, du Centre d’étude sur l’Afrique noire à Sciences Po Bordeaux, il s’agit d’un précédent, « dans la mesure où il n’y a jamais eu jusqu’ici, de référendum dans un pays Africain, permettant à une population ou à une région en particulier, de décider si elle a l’intention de rester dans un Etat unitaire ou de faire sécession ».En 1885, lors de la Conférence de Berlin, les puissances Occidentales s’étaient partagés, tel un gâteau, le continent Africain. Après le recouvrement de leur indépendance, les Etats Africains, regroupés au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine, (OUA), avait édicté le principe « l’intangibilité des frontières » héritées de la période coloniale.Avec l’accord reconnaissant le droit des Sud-Soudanais à un référendum d’autodétermination, menant à terme à la partition du plus grand pays d’Afrique, c’est ce principe même qui est foulé aux pieds, créant un précédent aux conséquences incalculables pour de nombreux Etats du continent.Certes, l’Erythrée s’était prononcée en 1993 sur son indépendance face à l’Ethiopie, mais à la différence du Sud-Soudan, ce pays de la Corne de l’Afrique avait déjà existé, en tant que colonie Italienne.« En terme légal, le référendum se fait dans les règles prescrites du droit international, avec l’accord de la capitale et une supervision internationale qui doit en attester la crédibilité. Mais en termes de perception, cela montre qu’il est possible d’obtenir la sécession. Et donc puisque c’est possible, on peut se battre pour elle », considère Roland Marchal, spécialiste du Soudan.Encouragés par l’exemple Soudanais, qu’est-ce qui empêcherait en effet, d’autres régions d’Afrique, ou mouvements rebelles, de réclamer un référendum d’autodétermination ?Au Soudan même, les rebelles du Darfour, région de l’ouest du pays en proie à la guerre civile, ont récemment plaidé pour la tenue d’un référendum sur l’avenir de leur ancien sultanat, faisant planer la menace d’un réel démembrement de cet immense pays.Des réserves ont été émises par de nombreux chefs d’Etat Africains face à la sécession attendue du Sud-Soudan en raison de ce précédent qui risquent de contaminer leurs pays.« Il y a un malaise Africain face à cette indépendance parce qu’elle rompt une tradition, (l’intangibilité), et parce qu’elle semble due à la pression des Etats-Unis. Cela est perçu comme si c’était un Berlin II, où des puissances occidentales découperaient à nouveau l’Afrique », constate M. Marchal.Radio Algérie, 5/1/2011 -
L’écrivain Jean Lamore déplore le parti pris de la France dans le conflit du Sahara occidental
L’écrivain-journaliste américain Jean Lamore a déploré le silence entretenu par la France autour de la question du Sahara occidental, exprimant sa crainte qu’une reprise de la lutte armée par le peuple sahraoui ne soit la seule issue au conflit.Dans un entretien à l’APS, M. Lamore a affirmé que le silence entretenu par la France, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, sur le conflit du Sahara occidental « n’a rien de surprenant », le gouvernement français n’ayant « aucune intention d’intervenir sur cette question pour trouver une solution acceptable ».« Je regrette de dire que la reprise de la lutte armée par le peuple sahraoui risque d’être le seul facteur qui puisse amener le Maroc et la France à envisager une réelle solution à ce conflit », a-t-il dit à ce propos.« L’ex-ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, n’a-t-il pas dit que le peuple sahraoui n’existait pas. Quant à l’ancien président Jacques Chirac, n’a-t-il pas déclaré que le Sahara Occidental était une province méridionale du Maroc », a rappelé M. Lamore pour illustrer le parti pris de la France.Il a souligné, aussi, qu’ »après avoir participé directement au conflit armé en bombardant le Front Polisario au profit du Maroc, Paris a toujours ouvertement cautionné l’occupation illégale du Sahara par le Maroc », estimant que la position de la France est « indigne d’une grande démocratie ».« Se privant de tout contact avec le Front Polisario et le peuple sahraoui, Paris a, de fait, un regard asymétrique sur la question », a indiqué l’écrivain-journaliste, relevant que cette vision « dissonante » ne permet pas une juste appréciation de la réalité sur le terrain.« Quelque part, nous retournons au 19ème siècle, à l’époque où la carte de l’Afrique se dessinait en Europe. S’accrochant à son passé colonial, la France continue à vouloir dicter sa ligne politique et à agir à fond sur une question qui ne la concerne pas directement », a observé ce journaliste qui soutient la cause sahraouie.Sur la nature des relations qui la lient au Maroc, il a constaté que la France entretient des relations économiques « très importantes » avec son allié marocain et qu’elle a un « passé riche en ingérences dans cette zone », estimant, par ailleurs, qu’elle « n’a jamais vraiment digéré l’indépendance de l’Algérie ».Il a réfuté, en outre, les arguments marocains repris par le cabinet de l’Elysée et même par le Département d’Etat américain, qui « ne sont plus, a-t-il dit, acceptable au 21ème siècle ».« On entend que le Maroc aurait si massivement investi dans les infrastructures au Sahara occidental, que ce territoire illégalement occupé lui reviendrait de facto. C’était, également, l’argument de base des anciens pays colonisateurs en Afrique et cela n’a pas empêché les colonisés d’accéder à l’indépendance », a souligné M. Lamore, affirmant que « l’Etat sahraoui existe déjà » et qu’il est « parfaitement viable ».Interrogé sur les manifestations et rassemblements initiés ces derniers mois en France par les associations solidaires avec la cause sahraouie pour sensibiliser l’opinion publique sur la justesse de la lutte du peuple sahraoui pour son droit à autodétermination, M. Lamore s’est dit sceptique sur la portée de ces actions.Radio Algérie, 8/1/2011 -
Les blogs pro-sahraouis envahis par les agents du Makhzen
Maroc : Avertissement : éviter de lire les commentaires grossiers et insultants du Makhzen marocain
Des commentaires grossiers et insultants du Makhzen marocain envahissent notre blog et sont une expression dela haine de la répression des serviteurs du petit roi du Maroc ; il est souhaité que les lecteurs n’en tiennent pas compte; en effet des centaines d’agents marocains sont mobilisés dans les ambassades marocaines pour hacker sinon insulter de grandes personnalités se prononçant pour l’indépendance des peuples colonisés. (Le blogueur a oublié de préciser que ce sont les sites eet blogs solidaires avec le peuple du Sahara Occidental qui sont visés. L’ancienne colonie espagnole a été envahie par le Maroc en 1975 et 1979n ndds)
Saidabiida, 8/1/2011