Mois : janvier 2011

  • Mariée à son insu au Maroc

    Une femme aurait envoyé son amie au Maroc pour épouser son frère et obtenir un visa

    MOUSCRON. Karima est poursuivie pour faux, elle aurait orchestré un mariage entre son frère et son amie, Ludivine, au Maroc dans le but que le frangin obtienne un Visa pour venir en Belgique.

    Mais la Belge âgée de 22 ans ignorait s’être mariée ! “C’est un dossier extraordinaire au sens littéraire du terme car c’est la première fois que je renvoie devant un tribunal quelqu’un qui a organisé un mariage à l’insu de la mariée”, affirme Isabelle Algoet, substitut du procureur du Roi. En droit civil, on appelle cela un mariage simulé.

    En juin 2008, la future mariée perd son grand-père adoré. Elle est au plus mal. Sa collègue et amie Karima lui propose d’aller se changer les idées au Maroc, avec elle. Ludivine accepte mais elle partira finalement seule car Karima n’a pas eu de congé.

    Arrivée à Rabat, la jeune Mouscronnoise est accueillie par la famille de Karima, avec qui elle est entrée en contact via Internet quinze jours plus tôt. Elle confie ses documents administratifs à la sœur aînée de Karima, par sécurité, en toute confiance.

    Le séjour se passe bien. Ludivine visite le pays et est invitée à entrer dans une maison dans le quartier des ambassades pour chercher un certificat de bonnes vie et mœurs.

    Elle confie sa carte d’identité à son hôtesse marocaine qui, en échange de quelques mots en arabe et une somme d’argent, obtient… un certificat de non-empêchement de mariage. On lui demande de faire des photos d’identité, elle s’exécute.

    Et le 24 juillet 2008, elle est mariée par procuration ! Une fête est même organisée en son honneur. Et le jeune frère de Karima s’y amuse beaucoup sous les cris de joie des femmes de la famille. De retour en Belgique, Ludivine accompagne Karima à l’hôtel de ville de Mouscron.

    La Marocaine, qui s’était déjà occupé de tous ses documents administratifs avant son départ au Maroc, dit à Ludivine qu’il s’agit d’un problème de crèche pour son fils. En fait, la Marocaine désire retranscrire le mariage de son frère et de sa belle-soeur.

    Ludivine dénonce les faits et prétend ne pas savoir qu’elle s’était mariée. Selon des témoins, Ludivine savait qu’elle partait pour se marier.

    Elle sera entendue par le tribunal le 22 février.

    Cédric Ketelair 
    DHNET.BE, 12/1/2011
  • Ben Ali déserte le pays comme un traitre, Ghannouchi lui succède comme un escroc

    Le président Zine el Abidine Ben Ali a fui le pays en plein couvre feu, comme un lâche, comme un traître, le laissant à son sort dans des conditions de désordre et d’agitation. Malheureusement ce n’est pas la seule surprise de la journée. La plus belle est celle de son premier ministre (de carton) qui vient nous annoncer qu’il a usurpé le pouvoir de façon « intérimaire », un intérim qui peut aller jusqu’ à la fin du mandat de son maître en 2014.
    Pour ce faire, il commence son ère par un complot contre la constitution – si on peut dire qu’on a encore une constitution – il se présente adossé d’une part d’un tortionnaire demandé par la justice, que son maitre a placé sur une chambre de pions pour lui assurer une immunité, et de l’autre du supposé intérimaire, d’après la constitution.
    C’est de mauvaise augure pour les jours à venir. Le mouvement de contestation doit continuer jusqu’à l’extirpation des derniers acolytes de ce système pourri et mafieux, si l’armée ne bouge pas immédiatement pour prendre la situation en main.
    Yahyaoui Mokhtar
    Tunisia Watch, 14 janvier 2011
  • Tunisie – Le changement du 14 janvier clôt « l’ère du changement »

    Zine El Abidine Ben Ali a quitté le pays et ses fonctions sont exercées depuis vendredi soir par le Premier ministre Mohamed Ghanouchi. Une immense contestation politique a eu raison d’un des plus vieux présidents de la région. Contrairement aux allusions de celui-ci dans son discours du 10 janvier, elle n’a pas été le fait des islamistes.
    Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghanouchi assure depuis vendredi soir les charges de Chef de l’Etat en raison de « l’incapacité temporaire de celui-ci à exercer ses fonctions ». La formule sibylline par laquelle la nouvelle a été annoncée à la Télévision publique fait planer le doute sur le sort de Zine El Abidine Ben Ali, dont les agences de presse, citant des « sources proches du gouvernement », affirment qu’il a quitté le pays.
    Comme pour signifier aux Tunisiens la continuité de la gestion de la crise actuelle, Mohamed Ghanouchi s’est engagé à mettre en œuvre les mesures politiques et économiques prises ces derniers jours afin d’apaiser la colère populaire et qui ont lamentablement échoué à atteindre leur objectif. Des élections législatives auront ainsi lieu dans quelques mois, auxquelles pourront participer les partis de l’opposition et que le parti officiel, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), abordera dans de très mauvaises conditions.
    Quelle que soit la prudence dont font preuve les autorités tunisiennes pour annoncer la fin du règne du président Ben Ali, la Tunisie est sur la voie d’un changement majeur qui pourrait servir de modèle à d’autres Etats gouvernés par des présidents mal élus, dont la seule force réside dans leur appareil répressif et l’appui des grandes puissances à leur pouvoir.
    L’immense contestation qui a emporté un des plus vieux présidents de la région est à plus d’un titre exemplaire. A la différence d’autres révolutions démocratiques dans le monde, elle a été principalement l’œuvre de la jeunesse marginalisée et des travailleurs, avant d’être relayée par les classes moyennes dans les grandes villes. Elle a aboli la frontière entre les revendications sociales et démocratiques. Elle a commencé par une révolte locale des jeunes chômeurs de Sidi Bouzid qui s’est étendue à la Tunisie profonde du Centre et de l’Ouest, se doublant de mouvements syndicaux (sit-in, grèves, etc.), dans plusieurs régions. En gagnant la capitale et le Sahel, elle a pris la forme d’un rejet global du régime et de sa clientèle.

    Des islamistes timides sinon absents
    Contrairement aux allusions de Ben Ali dans son discours du 10 janvier et aux déclarations du porte parole de l’ancien gouvernement, Samir Labidi (11 janvier), les islamistes semblent avoir pris part à cette contestation en tant que citoyens et non en tant que mouvement organisé. C’est là une preuve de ce que dans les pays dits « islamiques » (comme si leur identité se réduisait à la religion de leurs peuples), la protestation politique radicale n’est pas le fait des seuls courants religieux.
    La présence timide des islamistes tunisiens dans les manifestations s’explique par leur affaiblissement sous les coups de la répression et par la confusion au sommet du régime qui les empêche d’entrevoir l’avenir qui leur serait réservé dans ce nouveau contexte politique. Mais elle s’explique aussi par le fait que les luttes démocratiques de ces dernières années ont été menées principalement par les partis de gauche, les syndicats affiliés à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de puissantes organisations professionnelles, comme le Barreau.
  • Tunisie – Le pouvoir de Ghannouchi contesté par les constitutionnalistes

    Ben Ali en « empêchement provisoire »? L’artifice juridique utilisé pour que le Premier ministre tunisien assume le pouvoir vacant de Ben Ali fait hurler les constitutionnalistes tunisiens. Le régime tunisien tente de voler la victoire des tunisiens pensent les opposants qui appellent à la vigilance.
    Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a annoncé à la télévision qu’il assurait l’intérim de la Présidence jusqu’à l’organisation d’élections anticipées, quelques minutes pratiquement après l’annonce de la fuite du Président Zine El Abidine Ben Ali. « Conformément à l’article 56 de la Constitution, j’assume à partir de cet instant la charge de président par intérim », a annoncé Mohamed Ghannouchi. Le nouveau président, filmé dans le palais présidentiel de Carthage, a lu sa déclaration debout, entouré par le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, et par celui de la Chambre des conseillers (Sénat), Abdallah Kallel. 
    « Je m’engage à respecter la Constitution et à mettre en œuvre toutes les réformes sociales et politiques qui ont été annoncées en collaboration avec les partis politiques et les composantes de la société civile », a-t-il déclaré. Pour autant, des constitutionnalistes dénoncent une aberration constitutionnelle par laquelle le symbole par excellence du serviteur du système Benali depuis les années 90 s’approprie le pouvoir. Le Premier ministre, avec la vieille garde du RCD, le parti au pouvoir, est en train de tenter un putsch constitutionnel, et de reprendre les cartes politiques du pays. Comme s’il venait à s’approprier la victoire de la rue contre le régime de Ben Ali. L’article 56 de la constitution tunisienne auquel fait référence M.Ghannouchi stipule qu’en « cas d’empêchement provisoire, le Président de la République peut déléguer par décret ses attributions au Premier ministre à l’exclusion du pouvoir de dissolution de la Chambre des Députés. Au cours de l’empêchement provisoire du Président de la République, le gouvernement, même s’il est l’objet d’une motion de censure, reste en place jusqu’à la fin de cet empêchement. Le Président de la République informe le président de la Chambre des Députés de la délégation provisoire de ses pouvoirs.’’.
    Ben Ali n’est pas en « empêchement provisoire »
    Rien de tel dans les évènements actuels. Le président tunisien n’est pas dans un cas d’empêchement provisoire. Il a quitté le pays et laissé son pouvoir vacant. Il ne l’a pas délégué. Les tenants du régime ont usé de cet artifice pour éviter l’application de l’article 57 de la Constitution tunisienne. Celui-ci dispose qu’en cas de « vacance de la Présidence de la République pour cause de décès, démission ou empêchement absolu, le président de la Chambre des Députés est immédiatement investi des fonctions de Président de la République par intérim pour une période variant entre 45 jours au moins et 60 jours au plus. (…) Durant cette même période des élections présidentielles sont organisées pour élire un nouveau Président de la République pour un mandat de cinq ans ». 
    Le régime tunisien semble tout faire pour éviter que l’article le plus pertinent de la constitution ne s’applique. Aller aux urnes dans 45 à 60 jours est une épreuve intenable pour le parti au pouvoir. Les premières réactions de l’opposition sont très hostiles à cette manœuvre du régime
    Maghreb Emergent, 14/1/2011
  • Ben Ali déserte le pays comme un traitre, Ghannouchi lui succède comme un escroc

    Le président Zine el Abidine Ben Ali a fui le pays en plein couvre feu, comme un lâche, comme un traître, le laissant à son sort dans des conditions de désordre et d’agitation. Malheureusement ce n’est pas la seule surprise de la journée. La plus belle est celle de son premier ministre (de carton) qui vient nous annoncer qu’il a usurpé le pouvoir de façon « intérimaire », un intérim qui peut aller jusqu’ à la fin du mandat de son maître en 2014.
    Pour ce faire, il commence son ère par un complot contre la constitution – si on peut dire qu’on a encore une constitution – il se présente adossé d’une part d’un tortionnaire demandé par la justice, que son maitre a placé sur une chambre de pions pour lui assurer une immunité, et de l’autre du supposé intérimaire, d’après la constitution.
    C’est de mauvaise augure pour les jours à venir. Le mouvement de contestation doit continuer jusqu’à l’extirpation des derniers acolytes de ce système pourri et mafieux, si l’armée ne bouge pas immédiatement pour prendre la situation en main.
    Yahyaoui Mokhtar
    Tunisia Watch, 14 janvier 2011
  • Tunisie – Le changement du 14 janvier clôt « l’ère du changement »

    Zine El Abidine Ben Ali a quitté le pays et ses fonctions sont exercées depuis vendredi soir par le Premier ministre Mohamed Ghanouchi. Une immense contestation politique a eu raison d’un des plus vieux présidents de la région. Contrairement aux allusions de celui-ci dans son discours du 10 janvier, elle n’a pas été le fait des islamistes.
    Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghanouchi assure depuis vendredi soir les charges de Chef de l’Etat en raison de « l’incapacité temporaire de celui-ci à exercer ses fonctions ». La formule sibylline par laquelle la nouvelle a été annoncée à la Télévision publique fait planer le doute sur le sort de Zine El Abidine Ben Ali, dont les agences de presse, citant des « sources proches du gouvernement », affirment qu’il a quitté le pays.
    Comme pour signifier aux Tunisiens la continuité de la gestion de la crise actuelle, Mohamed Ghanouchi s’est engagé à mettre en œuvre les mesures politiques et économiques prises ces derniers jours afin d’apaiser la colère populaire et qui ont lamentablement échoué à atteindre leur objectif. Des élections législatives auront ainsi lieu dans quelques mois, auxquelles pourront participer les partis de l’opposition et que le parti officiel, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), abordera dans de très mauvaises conditions.
    Quelle que soit la prudence dont font preuve les autorités tunisiennes pour annoncer la fin du règne du président Ben Ali, la Tunisie est sur la voie d’un changement majeur qui pourrait servir de modèle à d’autres Etats gouvernés par des présidents mal élus, dont la seule force réside dans leur appareil répressif et l’appui des grandes puissances à leur pouvoir.
    L’immense contestation qui a emporté un des plus vieux présidents de la région est à plus d’un titre exemplaire. A la différence d’autres révolutions démocratiques dans le monde, elle a été principalement l’œuvre de la jeunesse marginalisée et des travailleurs, avant d’être relayée par les classes moyennes dans les grandes villes. Elle a aboli la frontière entre les revendications sociales et démocratiques. Elle a commencé par une révolte locale des jeunes chômeurs de Sidi Bouzid qui s’est étendue à la Tunisie profonde du Centre et de l’Ouest, se doublant de mouvements syndicaux (sit-in, grèves, etc.), dans plusieurs régions. En gagnant la capitale et le Sahel, elle a pris la forme d’un rejet global du régime et de sa clientèle.

    Des islamistes timides sinon absents
    Contrairement aux allusions de Ben Ali dans son discours du 10 janvier et aux déclarations du porte parole de l’ancien gouvernement, Samir Labidi (11 janvier), les islamistes semblent avoir pris part à cette contestation en tant que citoyens et non en tant que mouvement organisé. C’est là une preuve de ce que dans les pays dits « islamiques » (comme si leur identité se réduisait à la religion de leurs peuples), la protestation politique radicale n’est pas le fait des seuls courants religieux.
    La présence timide des islamistes tunisiens dans les manifestations s’explique par leur affaiblissement sous les coups de la répression et par la confusion au sommet du régime qui les empêche d’entrevoir l’avenir qui leur serait réservé dans ce nouveau contexte politique. Mais elle s’explique aussi par le fait que les luttes démocratiques de ces dernières années ont été menées principalement par les partis de gauche, les syndicats affiliés à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de puissantes organisations professionnelles, comme le Barreau.
  • Tunisie – Le pouvoir de Ghannouchi contesté par les constitutionnalistes

    Ben Ali en « empêchement provisoire »? L’artifice juridique utilisé pour que le Premier ministre tunisien assume le pouvoir vacant de Ben Ali fait hurler les constitutionnalistes tunisiens. Le régime tunisien tente de voler la victoire des tunisiens pensent les opposants qui appellent à la vigilance.
    Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a annoncé à la télévision qu’il assurait l’intérim de la Présidence jusqu’à l’organisation d’élections anticipées, quelques minutes pratiquement après l’annonce de la fuite du Président Zine El Abidine Ben Ali. « Conformément à l’article 56 de la Constitution, j’assume à partir de cet instant la charge de président par intérim », a annoncé Mohamed Ghannouchi. Le nouveau président, filmé dans le palais présidentiel de Carthage, a lu sa déclaration debout, entouré par le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazaa, et par celui de la Chambre des conseillers (Sénat), Abdallah Kallel. 
    « Je m’engage à respecter la Constitution et à mettre en œuvre toutes les réformes sociales et politiques qui ont été annoncées en collaboration avec les partis politiques et les composantes de la société civile », a-t-il déclaré. Pour autant, des constitutionnalistes dénoncent une aberration constitutionnelle par laquelle le symbole par excellence du serviteur du système Benali depuis les années 90 s’approprie le pouvoir. Le Premier ministre, avec la vieille garde du RCD, le parti au pouvoir, est en train de tenter un putsch constitutionnel, et de reprendre les cartes politiques du pays. Comme s’il venait à s’approprier la victoire de la rue contre le régime de Ben Ali. L’article 56 de la constitution tunisienne auquel fait référence M.Ghannouchi stipule qu’en « cas d’empêchement provisoire, le Président de la République peut déléguer par décret ses attributions au Premier ministre à l’exclusion du pouvoir de dissolution de la Chambre des Députés. Au cours de l’empêchement provisoire du Président de la République, le gouvernement, même s’il est l’objet d’une motion de censure, reste en place jusqu’à la fin de cet empêchement. Le Président de la République informe le président de la Chambre des Députés de la délégation provisoire de ses pouvoirs.’’.
    Ben Ali n’est pas en « empêchement provisoire »
    Rien de tel dans les évènements actuels. Le président tunisien n’est pas dans un cas d’empêchement provisoire. Il a quitté le pays et laissé son pouvoir vacant. Il ne l’a pas délégué. Les tenants du régime ont usé de cet artifice pour éviter l’application de l’article 57 de la Constitution tunisienne. Celui-ci dispose qu’en cas de « vacance de la Présidence de la République pour cause de décès, démission ou empêchement absolu, le président de la Chambre des Députés est immédiatement investi des fonctions de Président de la République par intérim pour une période variant entre 45 jours au moins et 60 jours au plus. (…) Durant cette même période des élections présidentielles sont organisées pour élire un nouveau Président de la République pour un mandat de cinq ans ». 
    Le régime tunisien semble tout faire pour éviter que l’article le plus pertinent de la constitution ne s’applique. Aller aux urnes dans 45 à 60 jours est une épreuve intenable pour le parti au pouvoir. Les premières réactions de l’opposition sont très hostiles à cette manœuvre du régime
    Maghreb Emergent, 14/1/2011
  • L’émissaire du Président sahraoui reçu à Nouakchott par le Président Ould Abdelaziz

    Nouakchott, 14 jan 2010 M. Khalil Sidi Mhamed, ministre des territoires occupés et de la diaspora a été reçu jeudi à Nouakchott, par le Président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz auquel il a remis un message de son homologue sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué une source officielle sahraouie.

    Dans une déclaration à la presse, M. Khalil a indiqué que le message du président sahraoui a trait aux récents développements de la cause sahraouie, dans la région et au niveau international et en particulier les négociations en cours entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc », a précisé la même source.

    La réunion a été assistée par M. Malainine Toumi, chargé de mission à la Présidence de la République islamique de Mauritanie, a-t-on indiqué.

    La Mauritanie participera, en tant que pays observateur, dans les rencontres informelles prévues le 21 et 22 janvier à Manhasset, entre le Front Polisario et le Maroc, dans le cadre des efforts des Nations Unies visant à trouver une solution définitive au conflit du Sahara Occidental.

    Source : SPS
  • 15 lycéens sahraouis blessés dans de « violents » affrontements avec des lycéens marocains à Smara

    SMARA (territoires occupés) 14 jan 2011 (SPS) Des « violents » affrontements entre deux groupes de lycéens sahraouis et marocains ont eu lieu dans un lycée de la ville occupée de Smara (ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndds) ont fait 15 blessés parmi les Sahraouis.

    Un collectif de militants sahraouis des droits de l’homme a indiqué jeudi dans un communiqué qu’ »un groupe important d’enfants de colons marocains s’est rassemblé dans la cour du lycée et a commencé à scander des slogans « racistes et provocants », ce qui a amené un groupe de lycéens sahraouis à scander des slogans appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

    « Les enfants des colons marocains ont alors jeté des pierres et ont eu recours à la violence, causant des blessures, plus ou moins graves, aux lycéens sahraouis, ce qui a nécessité le transfert de certains d’entre eux à l’hôpital », a souligné le communiqué.

    Le collectif a appelé, dans son communiqué, l’Etat marocain à « la nécessité de garantir aux étudiants sahraouis le droit à l’instruction et à la vie et de préserver leur intégrité physique », outre « la protection des civils sahraouis et la garantie de leur droit à l’autodétermination ». (SPS)

  • L’émissaire du Président sahraoui reçu à Nouakchott par le Président Ould Abdelaziz

    Nouakchott, 14 jan 2010 M. Khalil Sidi Mhamed, ministre des territoires occupés et de la diaspora a été reçu jeudi à Nouakchott, par le Président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz auquel il a remis un message de son homologue sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué une source officielle sahraouie.

    Dans une déclaration à la presse, M. Khalil a indiqué que le message du président sahraoui a trait aux récents développements de la cause sahraouie, dans la région et au niveau international et en particulier les négociations en cours entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc », a précisé la même source.

    La réunion a été assistée par M. Malainine Toumi, chargé de mission à la Présidence de la République islamique de Mauritanie, a-t-on indiqué.

    La Mauritanie participera, en tant que pays observateur, dans les rencontres informelles prévues le 21 et 22 janvier à Manhasset, entre le Front Polisario et le Maroc, dans le cadre des efforts des Nations Unies visant à trouver une solution définitive au conflit du Sahara Occidental.

    Source : SPS