Mois : janvier 2011

  • La Russie est toujours pour l’autodétermination (Ministre russe)

    Le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergei Lavrov, a déclaré jeudi, lors d’une conférence de presse, que la Russie appuie une solution au conflit du Sahara Occidental sur la base du respect du droit du peuple sahraoui à la libre détermination.

    « La position de la Russie n’a pas changé par rapport à la question du Sahara Occidental, nous appuyons une solution basée sur une résolution qui est acceptable pour les deux parties et en conformité avec le droit international et qui respecte la volonté du peuple du Sahara Occidental, a affirmé le ministre russe.

    L’agence de presse russe a informé que l’Algérie a accueilli une conférence internationale en septembre passé, « le droit des nations à l’autodétermination : le destin du peuple du Sahara Occidental », réaffirmant à la communauté internationale le droit du peuple sahraoui à « résister à l’occupation de son territoire contre le Royaume du Maroc ».
    Moscou, 15/01/2010
    SPS

  • Les pêcheurs sahraouis expulsés du port de Boujdour protestent toujours

    Pour la troisième journée consécutive, les pêcheurs sahraouis ont manifesté dans le port de Boujdour (ville occupée du Sahara Occidental, ndds), réclamant le droit de pêcher dans leurs propres eaux. Depuis lundi, les policiers marocains empêchent les Sahraouis d’accéder à leurs bateaux.
    Pour protester contre leur exclusion du port de Boujdour, plus de 70 pêcheurs sahraouis se sont réunis au point d’entrée du port à 16h cet après-midi du 12 Janvier. Cela a immédiatement déclenché une réaction violente de la police marocaine, soutenue une nouvelle fois par les colons marocains. Les manifestants affirment qu’ils ont été immédiatement dispersés par la force, et certains, comme Elkharrachi Ebbaha, ont été menacés d’être arrêté.
    Western Sahara Resource Watch a reçu des photos des événements. 
    La police marocaine affirme que les pêcheurs sahraouis n’ont pas les autorisations nécessaires pour pêcher. Mais les pêcheurs sahraouis ripostent que seuls les colons marocains peuvent recevoir les licences accordées par les autorités marocaines.

    « Nous avons à payer 1.500 dirhams (150 €) afin d’obtenir une telle licence » déclare un pêcheur sahraoui. «Nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre ».

    Les pêcheurs sahraouis estiment le nombre de colons marocains qui ont reçu des licences de pêche pour le port de Boujdour à environ 1.000 personnes, alors que pas plus de 10 sahraouis jouissent du même privilège.

    Les pêcheurs se plaignent que les autorités marocaines les empêchent très souvent de pêcher, surtout en cette période où officiellement, la pêche aux coquillages, pieuvres et calamars est autorisée. Le Maroc a déclaré ouverte la période de pêche pour ces espèces le 5 Janvier.

    « Les coquillages sont immédiatement transportés vers les villes marocaines comme Agadir et Casablanca. Nous ne tirons aucun profit d’eux, nous ne pouvons même pas en manger « , ajoute un autre pêcheur. « Les autorités marocaines n’ont pas le droit de nous empêcher l’accès à nos eaux et à nos poissons pour gagner notre vie ».

    WSRW, 15/1/2011  
  • Les laïcs trouvent refuge chez les intégristes

    Les Banou ilmania* trouvent refuge chez les Banou Wahhabe.

    Comme si la chute de son régime n’était pas assez tragique, l’ex-dictateur Ben Ali aurait eu une très grande difficulté pour trouver un pays où se réfugier. Plusieurs pays auraient refusé de l’accueillir y compris la France qui depuis 23 ans le soutenait à bout de bras avec un silence complice sur ses crimes et ses violations des droits de l’homme. Cruel destin pour un dictateur qui a mis à genoux son peuple et créé une illusion d’une Tunisie moderne et prospère.  Sans doute, sa chute a été brutale, mais la réalité qu’il découvre subitement a dû rendre sa débâcle et sa solitude encore plus dures.

    Chassé et humilié par son peuple, il n’était pas au bout de sa peine. Quand il prit le chemin de l’exil, il se dirigea vers la France, la première destination à laquelle il a pensé à cause des relations amicales qu’il entretenait avec ses dirigeants. La France représentait pour lui une destination sûre et accueillante présentant de nombreux avantages et de commodités pour lui et sa famille. Mal lui en prit, Sarkozy, son ami d’hier, qui au plus fort de la contestation populaire lui  proposa son savoir-faire antiémeute, lui claqua les portes au nez. C’est là certainement son deuxième coup du sort qui reste pour le moment inexplicable et sur lequel les observateurs français et arabes ne vont pas tarder à analyser. Il est aussi probable que ce refus n’était pas le seul. Ben Ali aurait exprimé depuis son hélicoptère de fortune des demandes express d’asile politique à des pays arabes de la région et aurait essuyé des refus « amicaux » pour des raisons qui peuvent être à priori la peur de la réaction de l’opinion publique et la peur de la contagion. Battu et laminé par les Tunisiens et la disgrâce internationale, le président Ben Ali ressemblait à un pestiféré, il voyait toutes les portes se fermer devant lui. Lui qui était habitué à recevoir les chefs d’Etat avec honneurs et faste, se retrouve du jour au lendemain embarrassant et sans amis. Quelle déchéance !

    Buvant la calice jusqu’à la lie, il trouva un pays qui accepta tant bien que mal de lui accorder l’asile politique: l’Arabie Saoudite !.  Ainsi, le président Ben Ali a élu domicile dans un pays considéré comme le symbole du conservatisme religieux et de l’application de la charia islamique dans sa version la plus dégradante.  Il fut reçu non sans avoir consenti à des conditions humiliantes : ne pas faire de la politique tant qu’il sera sous les ailes protectrices du serviteurs des deux lieux saints.
    Étrange destin, en effet, pour un souverain dont le règne a été marqué par la répression féroce contre les mouvements qui s’inspirent du modèle saoudien. Dans la guerre qui est menée contre l’islamisme politique et le fondamentalisme religieux, l’ex-dictateur tunisien était le dirigeant arabe qui est allé trop loin. Il avait touché aux libertés individuelles jusqu’à interdire le hijab et les barbes et toutes les manifestations dévotionnelles caractéristiques des pays musulmans pour faire de la Tunisie un pays et une société à part où le paysage social ressemble plus à celui d’une société européenne. Si son séjour dans le hijaz se prolonge, sa femme et ses filles vont devoir apprendre à porter le tchador…

    Étrange destin en effet où un autre symbole de la laïcité arabe et coqueluche de l’Occident tombe dans la déchéance et ne trouve de bras ouverts que chez ceux qui représentaient pour lui le mal et la régression des sociétés arabes.
    Quant à l’Euorpe, la France en particulier, après avoir abandonné les peuples arabes à leur triste sort, elle vient de montrer le même visage de mépris pour les dictateurs arabes. L’épopée du peuple tunisien écrite en lettres dorées a permis non seulement de mettre fin à une des grandes dictatures arabes et libérer tous les autres peuples de la peur de leurs régimes autoritaires, mais également elle a permis de dévoiler des vérités oubliées par les dictatures arabes : les Arabes, souverains et peuples, ne sont que des pions pour les puissances étrangères. Une fois un pion tombe, il est très vite oublié. Mais ceci est une autre histoire qui ne concerne plus Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef d’Etat tunisien.
     *: ultra-laïcs
    El Erg Chergui, 15/1/2011 

  • Criminaliser l’apologie du terrorisme

    La chaîne qatarie Al Jazeera s’est une nouvelle fois fait le relais de la propagande terroriste, servie par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb, en diffusant cette semaine l’intégralité d’une bande sonore comportant ce qu’elle considère être la voix d’un émir d’Aqmi, dans laquelle celui-ci revendique l’enlèvement puis l’exécution des deux otages français au Niger. Les téléspectateurs ont été, encore une fois, sidérés de constater avec quelle facilité et quel sentiment d’impunité cette chaîne consent de faire ainsi l’apologie du crime organisé. 
    Fidèle à sa ligne incitatrice à la violence, Al Jazeera ne trouve aucune gêne à s’en faire l’écho, se drapant ainsi derrière l’alibi du droit à l’information. Le fait que cette chaîne entretienne des liens directs avec l’activisme islamiste international n’étonne guère. Elle l’a déjà démontré par la diffusion régulière des messages des chefs d’Al-Qaïda. Mais sa perfidie réside dans cette propension à assimiler l’action de l’islamisme armé dont elle fait gracieusement la promotion à la résistance et au combat contre l’occupation étrangère ou contre «la tyrannie». 
    Ce soutien médiatique dont bénéficient les différents groupes extrémistes, notamment dans les régions du Maghreb et du Sahel, risque de réduire à néant tous les efforts que mènent certains pays ciblés par le terrorisme, l’Algérie en tête, pour criminaliser le paiement des rançons aux terroristes, après les scandales provoqués par l’attitude de certains gouvernements européens – les Allemands avaient ouvert la voie – si prompts à céder au chantage des terroristes pour obtenir la libération de leurs ressortissants, mais peu soucieux des conséquences. Il fallait songer, en parallèle, à criminaliser également l’apologie du terrorisme. M. A.
  • Les USA dénoncent l’impassivité de Rabat dans la lutte contre le narco

    Wikileaks : Guenaizia aurait révélé à l’assistante du vice secrétaire d’état américain que la Mali est une banque pour les terroristes

    Les USA ont exprimé à l’Algérie leurs inquiétude quant à la souplesse des autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de drogue et la transformation du royaume en lieu de rencontres pour les trafiquants de drogue Colombiens, et de devenir aussi un passage au nord ouest africain ainsi que le bénéfice de l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique de ses revenus.

    Les responsables de l’armée américaine ont indiqué à l’Algérie qu’ils sont au courant de la passivité du Mali dans la participation dans la lutte antiterroriste, et qui a été qualifiée par un général algérien de « banque pour les terroristes »
    Une correspondance classée secrète adressée par l’ambassadeur américaine David Pearce en date du 25 octobre 2009 au secrétariat d’état des affaires étrangères, a indiqué que l’assistante du vice secrétaire d’état américain de la défense en charge de l’Afrique « Vicki Hodislnon » a informé les responsables algériens durant sa visite en Algérie, et à leur tête le ministre délégué auprès du ministère de la défense nationale, le général major Abdelmalek Guenaizia, que les USA sont inquiets que le royaume marocain ne devienne un lieu de rencontre pour les trafiquants de drogue colombiens, dont les revenus sont destinés à l’organisation d’Al Qaida au Maghreb islamique.
    La responsable américaine a affirmé que les autorités marocaines sont très souples avec la situation. Le rapport établi par le site Wikileaks a indiqué que le ministre Abdelmalek Guenaizia a informé la responsable américaine que « le Mali est très passive vis-à-vis du plan de la lutte antiterroriste  dans la région du Sahel. » Le ministre algérien de la défense avait révélé que l’Algérie a respecté ses engagements quant à la formation et l’entrainement de l’armée marocaine, et a contribué pour le règlement de la question des touaregs rebelles, mais que le volet financier n’a pas montré « la bonne volonté » dans la lutte antiterroriste. Le rapport a ajouté que le général Mohamed Allali, directeur d’archivage et de la sécurité extérieure, a révélé que le Mali est souple avec la question de rançon. Le général algérien a qualifié le Mali de « banque de terroristes », affirmant la nécessité de l’élimination de la banque financée par trois grandes familles riches et influentes dans le pouvoir et qui protègent les terroristes.

  • Les pêcheurs sahraouis expulsés du port de Boujdour protestent toujours

    Pour la troisième journée consécutive, les pêcheurs sahraouis ont manifesté dans le port de Boujdour (ville occupée du Sahara Occidental, ndds), réclamant le droit de pêcher dans leurs propres eaux. Depuis lundi, les policiers marocains empêchent les Sahraouis d’accéder à leurs bateaux.
    Pour protester contre leur exclusion du port de Boujdour, plus de 70 pêcheurs sahraouis se sont réunis au point d’entrée du port à 16h cet après-midi du 12 Janvier. Cela a immédiatement déclenché une réaction violente de la police marocaine, soutenue une nouvelle fois par les colons marocains. Les manifestants affirment qu’ils ont été immédiatement dispersés par la force, et certains, comme Elkharrachi Ebbaha, ont été menacés d’être arrêté.
    Western Sahara Resource Watch a reçu des photos des événements. 
    La police marocaine affirme que les pêcheurs sahraouis n’ont pas les autorisations nécessaires pour pêcher. Mais les pêcheurs sahraouis ripostent que seuls les colons marocains peuvent recevoir les licences accordées par les autorités marocaines.

    « Nous avons à payer 1.500 dirhams (150 €) afin d’obtenir une telle licence » déclare un pêcheur sahraoui. «Nous ne pouvons tout simplement pas nous le permettre ».

    Les pêcheurs sahraouis estiment le nombre de colons marocains qui ont reçu des licences de pêche pour le port de Boujdour à environ 1.000 personnes, alors que pas plus de 10 sahraouis jouissent du même privilège.

    Les pêcheurs se plaignent que les autorités marocaines les empêchent très souvent de pêcher, surtout en cette période où officiellement, la pêche aux coquillages, pieuvres et calamars est autorisée. Le Maroc a déclaré ouverte la période de pêche pour ces espèces le 5 Janvier.

    « Les coquillages sont immédiatement transportés vers les villes marocaines comme Agadir et Casablanca. Nous ne tirons aucun profit d’eux, nous ne pouvons même pas en manger « , ajoute un autre pêcheur. « Les autorités marocaines n’ont pas le droit de nous empêcher l’accès à nos eaux et à nos poissons pour gagner notre vie ».

    WSRW, 15/1/2011  
  • Les laïcs trouvent refuge chez les intégristes

    Les Banou ilmania* trouvent refuge chez les Banou Wahhabe.

    Comme si la chute de son régime n’était pas assez tragique, l’ex-dictateur Ben Ali aurait eu une très grande difficulté pour trouver un pays où se réfugier. Plusieurs pays auraient refusé de l’accueillir y compris la France qui depuis 23 ans le soutenait à bout de bras avec un silence complice sur ses crimes et ses violations des droits de l’homme. Cruel destin pour un dictateur qui a mis à genoux son peuple et créé une illusion d’une Tunisie moderne et prospère.  Sans doute, sa chute a été brutale, mais la réalité qu’il découvre subitement a dû rendre sa débâcle et sa solitude encore plus dures.

    Chassé et humilié par son peuple, il n’était pas au bout de sa peine. Quand il prit le chemin de l’exil, il se dirigea vers la France, la première destination à laquelle il a pensé à cause des relations amicales qu’il entretenait avec ses dirigeants. La France représentait pour lui une destination sûre et accueillante présentant de nombreux avantages et de commodités pour lui et sa famille. Mal lui en prit, Sarkozy, son ami d’hier, qui au plus fort de la contestation populaire lui  proposa son savoir-faire antiémeute, lui claqua les portes au nez. C’est là certainement son deuxième coup du sort qui reste pour le moment inexplicable et sur lequel les observateurs français et arabes ne vont pas tarder à analyser. Il est aussi probable que ce refus n’était pas le seul. Ben Ali aurait exprimé depuis son hélicoptère de fortune des demandes express d’asile politique à des pays arabes de la région et aurait essuyé des refus « amicaux » pour des raisons qui peuvent être à priori la peur de la réaction de l’opinion publique et la peur de la contagion. Battu et laminé par les Tunisiens et la disgrâce internationale, le président Ben Ali ressemblait à un pestiféré, il voyait toutes les portes se fermer devant lui. Lui qui était habitué à recevoir les chefs d’Etat avec honneurs et faste, se retrouve du jour au lendemain embarrassant et sans amis. Quelle déchéance !

    Buvant la calice jusqu’à la lie, il trouva un pays qui accepta tant bien que mal de lui accorder l’asile politique: l’Arabie Saoudite !.  Ainsi, le président Ben Ali a élu domicile dans un pays considéré comme le symbole du conservatisme religieux et de l’application de la charia islamique dans sa version la plus dégradante.  Il fut reçu non sans avoir consenti à des conditions humiliantes : ne pas faire de la politique tant qu’il sera sous les ailes protectrices du serviteurs des deux lieux saints.
    Étrange destin, en effet, pour un souverain dont le règne a été marqué par la répression féroce contre les mouvements qui s’inspirent du modèle saoudien. Dans la guerre qui est menée contre l’islamisme politique et le fondamentalisme religieux, l’ex-dictateur tunisien était le dirigeant arabe qui est allé trop loin. Il avait touché aux libertés individuelles jusqu’à interdire le hijab et les barbes et toutes les manifestations dévotionnelles caractéristiques des pays musulmans pour faire de la Tunisie un pays et une société à part où le paysage social ressemble plus à celui d’une société européenne. Si son séjour dans le hijaz se prolonge, sa femme et ses filles vont devoir apprendre à porter le tchador…

    Étrange destin en effet où un autre symbole de la laïcité arabe et coqueluche de l’Occident tombe dans la déchéance et ne trouve de bras ouverts que chez ceux qui représentaient pour lui le mal et la régression des sociétés arabes.
    Quant à l’Euorpe, la France en particulier, après avoir abandonné les peuples arabes à leur triste sort, elle vient de montrer le même visage de mépris pour les dictateurs arabes. L’épopée du peuple tunisien écrite en lettres dorées a permis non seulement de mettre fin à une des grandes dictatures arabes et libérer tous les autres peuples de la peur de leurs régimes autoritaires, mais également elle a permis de dévoiler des vérités oubliées par les dictatures arabes : les Arabes, souverains et peuples, ne sont que des pions pour les puissances étrangères. Une fois un pion tombe, il est très vite oublié. Mais ceci est une autre histoire qui ne concerne plus Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef d’Etat tunisien.
     *: ultra-laïcs
    El Erg Chergui, 15/1/2011 

  • Les USA dénoncent l’impassivité de Rabat dans la lutte contre le narco

    Wikileaks : Guenaizia aurait révélé à l’assistante du vice secrétaire d’état américain que la Mali est une banque pour les terroristes

    Les USA ont exprimé à l’Algérie leurs inquiétude quant à la souplesse des autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de drogue et la transformation du royaume en lieu de rencontres pour les trafiquants de drogue Colombiens, et de devenir aussi un passage au nord ouest africain ainsi que le bénéfice de l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique de ses revenus.

    Les responsables de l’armée américaine ont indiqué à l’Algérie qu’ils sont au courant de la passivité du Mali dans la participation dans la lutte antiterroriste, et qui a été qualifiée par un général algérien de « banque pour les terroristes »
    Une correspondance classée secrète adressée par l’ambassadeur américaine David Pearce en date du 25 octobre 2009 au secrétariat d’état des affaires étrangères, a indiqué que l’assistante du vice secrétaire d’état américain de la défense en charge de l’Afrique « Vicki Hodislnon » a informé les responsables algériens durant sa visite en Algérie, et à leur tête le ministre délégué auprès du ministère de la défense nationale, le général major Abdelmalek Guenaizia, que les USA sont inquiets que le royaume marocain ne devienne un lieu de rencontre pour les trafiquants de drogue colombiens, dont les revenus sont destinés à l’organisation d’Al Qaida au Maghreb islamique.
    La responsable américaine a affirmé que les autorités marocaines sont très souples avec la situation. Le rapport établi par le site Wikileaks a indiqué que le ministre Abdelmalek Guenaizia a informé la responsable américaine que « le Mali est très passive vis-à-vis du plan de la lutte antiterroriste  dans la région du Sahel. » Le ministre algérien de la défense avait révélé que l’Algérie a respecté ses engagements quant à la formation et l’entrainement de l’armée marocaine, et a contribué pour le règlement de la question des touaregs rebelles, mais que le volet financier n’a pas montré « la bonne volonté » dans la lutte antiterroriste. Le rapport a ajouté que le général Mohamed Allali, directeur d’archivage et de la sécurité extérieure, a révélé que le Mali est souple avec la question de rançon. Le général algérien a qualifié le Mali de « banque de terroristes », affirmant la nécessité de l’élimination de la banque financée par trois grandes familles riches et influentes dans le pouvoir et qui protègent les terroristes.

  • Tunisie : La peur change de camp

    La jeunesse et le peuple tunisien sont en train de s’émanciper du talon de fer qui leur est imposé depuis si longtemps. Enfin, la peur change de camp. Après avoir dû céder du terrain jour après jour, le dictateur Ben Ali a pris la fuite. Ceci ne doit pas être un faux semblant où des marionnettes politiques et même militaires seraient chargées de faire survivre un régime politique de répression et de régression sociale. Il faut immédiatement que les policiers cessent de tirer sur les jeunes et la population à Tunis. L’Union Européenne et le gouvernement français doivent le réclamer avec insistance et de manière urgente au lieu des propos de langue de bois que vient de rendre publics la Présidence de la République.
    Une nouvelle fois, nous saluons le courage et la détermination du peuple tunisien, des forces démocratiques et progressistes, des mouvements pour les droits de l’Homme. Plus que jamais nous les accompagnons dans leur exigence d’obtenir un processus démocratique avec des élections libres, la liberté de la presse,  la liberté de circuler, le droit de se réunir…  Ce sont les conditions pour préparer une transition démocratique à partir du débat populaire.
    L’Union Européenne ne se sera encore pas grandie dans ce processus. Les autorités françaises auront soutenu jusqu’au bout l’insoutenable, allant jusqu’à proposer d’ajouter des balles françaises aux balles tunisiennes pour armer les fusils qui répriment le peuple de Tunisie. Une nouvelle fois notre pays s’est déconsidéré. A cette heure nous n’avons pas d’information sur la venue du dictateur tunisien à Paris. Si tel était le cas, ce serait une nouvelle faute lourde. Ce serait prendre parti pour ce pouvoir tunisien corrompu et répressif contre le peuple.
    Au contraire, que les autorités européennes et françaises gèlent les avoirs de la famille Ben Ali et restituent cet argent au peuple. Qu’une commission d’enquête internationale sur les assassinats  qui ont été commis ces derniers jours soit mise en place rapidement. Que les institutions internationales aident  au processus démocratique en Tunisie si les organisations démocratiques de ce pays le réclament.
    Saint-Denis, le 14/01/2011 à 20h40
    Patrick Lehyaric, 14/1/2011 .
  • Le Makhzen terrorise les militants solidaires latino-américains

    Des camarades du Honduras intimidés et harcelés après leur participation au 17e FMJEE

    Mme Lozano, n’a pas été arrêté ou harcelé à l’aéroport à son retour de Pretoria, mais une fois qu’elle est arrivée chez elle, son père l’a averti que pendant les fête, la famille recevait des menaces de mort par des appels provenant de numéros de téléphone inconnus, en particulier contre elle parce que, comme les appels dit, elle a osé participer au 17e FMJEE. Depuis, Lozano a dû changer son numéro de téléphone, et son organisation tente de découvrir qui se cache derrière ces actes d’intimidation.

    Il est inacceptable que de tels actes soient commis à l’encontre de jeunes militants et militantes simplement parce qu’ils osent dire la vérité, ou exprimer leurs opinions politiques. La jeunesse progressiste du monde est appelé à se positionné fortement contre ce genre d’intimidation et le harcèlement, et des actions concrètes de solidarité avec Mme Lozano tout comme avec d’autres participants et participantes au festival comme ceux et celles du Sahara Occidental sont absolument nécessaires.

    Ces actions contre l’intimidation peuvent se traduire par des campagnes de lettres aux ministères des Affaires étrangères dans tous les pays, aux ambassades du Maroc et aux ambassades du Honduras, aux organisations des droits humains dans les différents pays (en particulier les branches d’Amnesty International, Human Rights Watch, Frontline , et autres grandes organisations du genre), au Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unis (Il y aura tenue d’une session en Février-Mars), les partis politiques (en particulier dans les gouvernements et les partis progressistes), les syndicats, tous les médias possibles, et les organisations de la jeunesse et des étudiantes et étudiants. Dans de telles lettres, des informations détaillées doivent être données sur les actes d’intimidation et des exigences claires doivent être écrites: pour mettre fin au harcèlement, pour la libération des prisonniers, pour la protection et la surveillance du respect des droits de l’homme au Sahara occidental par exemple (où la mission de l’ONU est la seule dans le monde qui ne possède pas un tel mandat), pour demander aux Nations Unies de faire des enquêtes sur ces allégations.

    Les organisations de la jeunesse et des étudiants et étudiantes peuvent aussi faire plus. D’abord en démarrant des campagnes de solidarité pour sensibiliser la population aux différents problèmes des victimes d’intimidation. Ensuite, il peut être très convaincante dans le cas des régimes oppressifs que les jeunes et les étudiants organisent des manifestations ou des sit-in devant les ambassades de ces régimes et leur remettre des lettres de protestation pour leur faire savoir que tout le monde est au courant des crimes qu’ils commettent.

    Des mesures s’imposent pour lutter contre l’impérialisme, l’occupation et ces régimes oppressifs qui refusent de respecter notre humanité et nos droits. Les criminels et les régimes oppressifs craignent la libre information. Nous allons donc travailler ensemble pour faire les trembler de peur et de « Faisons échec à l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale» par l’action et non par des mots et de rêves.
    Hasta la victoria siempre!

    Pour prendre contact avec Mme Lozano sur son e-mail à coordonner les actions de soutien et de toute autre aide possible pour protéger sa vie. (Grecia Lozano, 00504-98532981, grecia.lozano @ hotmail.com).
    Traduction Jeunesse Militante