Par Mohamed Zemmour
Le Temps d’Algérie, 16/1/2011
Mois : janvier 2011
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L’accord de pêche entre l’UE et le Maroc pourrait ne pas être renouvelé
Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, incluant l’espace maritime du Sahara occidental, prévu en mars prochain, pourrait ne pas aboutir et fait face à un risque, relève la presse internationale.Le renouvellement de l’accord pour quatre ans risque d’être «bloqué» du fait que Rabat n’a pas encore fourni les informations demandées par l’UE sur «les effets positifs» que doit procurer cet accord sur le bien-être des populations locales, notamment sahraouies, expliquait l’agence italienne ANSA, citée par l’agence sahraouie SPS. En effet, les engagements contenus dans l’accord entre les deux parties devraient «produire des avantages pour les populations locales et, par conséquent, pour les Sahraouis, installées sur les côtes de l’ancienne colonie espagnole», ajoute l’agence italienne.Le Maroc doit au plus tard, avant le 27 février prochain, apporter les précisions nécessaires et les informations «suffisantes», à ce sujet, faute de quoi l’accord risque de ne pas être renouvelé, ce qui conduira au «blocage des 119 licences délivrées aux navires européens (principalement espagnols et italiens) les autorisant à exploiter les ressources halieutiques dans la région. «Pour sortir de l’impasse, la commissaire européenne chargée de la Pêche, Maria Damanaki, a proposé deux options : exclure du nouveau protocole les eaux du Sahara occidental ou poursuivre l’exploitation à travers un accord transitoire avec Rabat», explique la même source.Damanaki a également émis l’idée d’inclure une clause dans le prochain accord sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, ce qui serait une nouveauté dans les accords de pêche que signe l’UE avec ses partenaires. L’accord entre l’UE et le Maroc, «le plus important des accords signés entre Bruxelles et les pays partenaires, prévoit l’octroi de licences (de pêche) en échange d’un financement à hauteur de 36,1 millions d’euros, dont une partie est destinée à améliorer les conditions de vie» des populations vivant sur les façades maritimes concernées.Plusieurs fois, l’an dernier, la Commission européenne avait demandé au Maroc de lui fournir une étude sur l’impact socio-économique de l’accord de pêche sur les populations du Sahara occidental, mais ces appels sont restés sans suite. Un récent rapport du Parlement européen relevait que l’accord de pêche en question ne respectait pas le droit international, précisément parce que les Sahraouis sont exclus des avantages qu’il procure, rappelle-t-on.D’autre part, le droit international exclut les territoires non autonomes, dont le Sahara occidental, sériés par les Nations unies, dans les accords économiques entre partenaires. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le gouvernement de la République arabe sahraouie et le Front Polisario avaient dénoncé dernièrement les manœuvres de l’occupant marocain qui se livre à une vaste entreprise de pillage et d’accaparement effrénés des ressources naturelles du Sahara occidental.Les autorités du Sahara ont lancé un appel pressant à l’Union européenne pour exclure les eaux territoriales de leur pays de tout accord avec le Maroc conformément aux dispositions des conventions et normes internationales. Les autorités marocaines tentent de se dérober et de cacher la vérité à l’aide de faux rapports établis par les différents départements ministériels dans les territoires occupés.C’est ainsi que le ministre marocain de la Pêche avait instruit, lors de sa visite surprise à Agadir au sud du Maroc, les représentants de son département dans les territoires occupés de lui établir des rapports sur les deux ans écoulés dans lesquels ils doivent mentionner que les dividendes de l’accord de pêche avec l’Union européenne bénéficient à la population du territoire. En contrepartie, il leur a demandé d’ouvrir des comptes bancaires pour leur verser de l’argent.Pour sa part, l’ONU avait, en 2002, par le biais de son sous-secrétaire général, affirmé de manière sans équivoque que le Maroc ne peut pas se prévaloir de statut de puissance administrante du Sahara occidental et a qualifié de «violation des lois internationales» toute exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui. -
Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc risque d’être compromis
Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc incluant l’espace maritime du Sahara occidental, prévu en mars prochain, risque d’être compromis. C’est ce qu’a rapporté vendredi dernier l’agence de presse italienne Ansa, reprise hier par l’agence de presse algérienne (APS). Cet accord, selon la même source, risque tout bonnement d’être bloqué. Ses chances d’être reconduit sont sérieusement compromises.
Le renouvellement de l’accord pour quatre ans, explique-t-on, risque d’être «bloqué» du fait que Rabat n’a pas encore fourni les informations demandées par l’UE sur «les effets positifs» que doit procurer cet accord sur le bien-être des populations locales, notamment sahraouies, expliquait l’agence.En effet, les engagements contenus dans l’accord entre les deux parties devraient «produire des avantages pour les populations locales et, par conséquent, pour les Sahraouis installées sur les côtes de l’ancienne colonie espagnole», ajoute l’agence italienne. Le Maroc doit au plus tard, avant le 27 février prochain, apporter les précisions nécessaires et les informations «suffisantes» à ce sujet ; faute de quoi, l’accord risque de ne pas être renouvelé, ce qui conduira au «blocage des 119 licences délivrées aux navires européens, principalement espagnols et italiens, les autorisant à exploiter les ressources halieutiques dans la région. «Pour sortir de l’impasse, la commissaire européenne chargée de la pêche Maria Damanaki a proposé deux options : exclure du nouveau protocole les eaux du Sahara occidental ou poursuivre l’exploitation à travers un accord transitoire avec Rabat», explique encore l’agence de presse italienne. Damanaki a également émis l’idée d’inclure une clause dans le prochain accord sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, ce qui serait une nouveauté dans les accords de pêche que signe l’UE avec ses partenaires.L’accord entre l’UE et le Maroc, «le plus important des accords signés entre Bruxelles et les pays partenaires, prévoit l’octroi de licences de pêche en échange d’un financement à hauteur de 36,1 millions d’euros, dont une partie est destinée à améliorer les conditions de la vie» des populations vivant sur les façades maritimes concernées. Plusieurs fois, l’an dernier, la Commission européenne avait demandé au Maroc de lui fournir une étude sur l’impact socio-économique de l’accord de pêche sur les populations du Sahara, mais ces appels sont restés sans suite.Un récent rapport du Parlement européen relevait que l’accord de pêche en question ne respectait pas le droit international, précisément parce que les Sahraouis sont exclus des avantages qu’il procure, rappelle-t-on. Il faut noter que le droit international exclut les territoires non autonomes, dont le Sahara occidental, sériés par les Nations unies, dans les accords économiques, entre différents partenaires.Par Ghada HamroucheLa Tribune dAlgérie, 15/1/2011 -
Menace terroriste : le cri de désespoir du Maroc
Le Maroc, devant la pression internationale et l’échec de sa proposition d’autonomie, avait parié sur le statu-quo pour mater la résistance sahraouie. Seulement, en 2005 s’est déclenché l’Intifada dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la lutte s’est déplacée du camp diplomatique au camp des droits de l’homme, sortant la cause sahraouie de l’oubli. Jusqu’au point qu’une délégation du Parlement Européen avait été envoyée à El Aaiun pour rendre un rapport détaillée de la situation. Un rapport qui n’avait rien de favorable au Maroc. Sans oublier les nombreux rapports et communiqués des principales organisations internationales des DH : Amnesty International, HRW, Conseil des DH de l’ONU.Ainsi le statu quo s’est retourné contre Rabat qui avait décidé de serrer l’étau dans les villes sous son contrôle. Les autorités marocaines soupçonnaient Tamek, Dahan Et Naciri d’être les meneurs de cette rébellion contre l’occupant. Ils seront arrêtés en octobre 2009 et en novembre de la même années, Aminatou Haidar sera déportée vers l’Espagne sans succès grâce à sa grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote.
Les décideurs marocains étaient loin de penser que les sahraouis étaient encore capables de prendre des initiatives pour dénoncer l’occupation. L’installation fortuite du camp de Gdeym Izik était un coup mortel pour le gouvernement marocain. D’autres camps ont été repoussées dans les villes de Dakhla, Boujdour et Smara à coup de matraques.
La détermination et l’inventivité dont ont fait preuve les sahraouis dans leur mouvement de revendication sociale pacifique, extrême violence utilisée par le pouvoir marocain pour en finir avec le camp de GDEIM IZIK, les nombreux drapeaux sahraouis et les nombreuses manifestations de solidarité avec le Front Polisario qui se sont exprimés dans les rues de El Aaiun, ont assurément constitué un tournant dans l’histoire du Sahara Occidental.
Ces évènements signent ensuite un grave échec pour le Maroc, qui avait réussi à faire croire ces dernières décennies, que sa stratégie d’intégration économique du Sahara occidental portait ses fruits, tant par sa politique de peuplement du sahara occidental, la mise en tourisme de ce territoire, notamment à Dakhla, enfin par sa politique à la fois d’intégration des ex-exilés de Tindouf que d’intégration des populations du sahara occidental au développement économique.
Le black out médiatique qui s’en est suivi laissait craindre le pire. Le 8 novembre, les forces d’occupation ont procédé, d’une manière extrêmement violente au démantèlement du camp. Les réaction de condamnation sur la scène internationale ont été unanimes. Le Front Polisario n’est pas tombé dans le piège de la provocation en s’attachant au principe des négociations et de recherche d’une solution pacifique sous les auspices de l’ONU.
Le résultat de cette « opération » n’a récolté que la désapprobation de la communauté internationale qui a demandé une enquête internationale pour clarifier les faits.
Depuis, Rabat est à la recherche d’une justification de ses méfaits. Le montage vidéo produit par les services marocains ne rien donnant, Rabat avancera de nouveau l’argument du terrorisme pour inculper ceux qu’il accuse d’être derrière l’organisation du camp Gdeym Izik. Les récents rapports de Wikileaks dénonçant la corruption et le trafic illégal au sein de l’armée vont être utilisés comme argument pour donner une nouvelle version digne des romans d’Agatha Christie. Une version aussi fantomatique que délirante pour accuser de terrorisme les sahraouis que le Makzen soupçonne d’être derrière Gdeym Izik.
Encore une fois, Rabat passe à côté de la raison et la poussière du désert saharien l’empêche de voir la réalité en face. Celle de se tenir à la légalité et donner aux sahraouis ce qui leur appartient.
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Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc risque d’être compromis
Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc incluant l’espace maritime du Sahara occidental, prévu en mars prochain, risque d’être compromis. C’est ce qu’a rapporté vendredi dernier l’agence de presse italienne Ansa, reprise hier par l’agence de presse algérienne (APS). Cet accord, selon la même source, risque tout bonnement d’être bloqué. Ses chances d’être reconduit sont sérieusement compromises.
Le renouvellement de l’accord pour quatre ans, explique-t-on, risque d’être «bloqué» du fait que Rabat n’a pas encore fourni les informations demandées par l’UE sur «les effets positifs» que doit procurer cet accord sur le bien-être des populations locales, notamment sahraouies, expliquait l’agence.En effet, les engagements contenus dans l’accord entre les deux parties devraient «produire des avantages pour les populations locales et, par conséquent, pour les Sahraouis installées sur les côtes de l’ancienne colonie espagnole», ajoute l’agence italienne. Le Maroc doit au plus tard, avant le 27 février prochain, apporter les précisions nécessaires et les informations «suffisantes» à ce sujet ; faute de quoi, l’accord risque de ne pas être renouvelé, ce qui conduira au «blocage des 119 licences délivrées aux navires européens, principalement espagnols et italiens, les autorisant à exploiter les ressources halieutiques dans la région. «Pour sortir de l’impasse, la commissaire européenne chargée de la pêche Maria Damanaki a proposé deux options : exclure du nouveau protocole les eaux du Sahara occidental ou poursuivre l’exploitation à travers un accord transitoire avec Rabat», explique encore l’agence de presse italienne. Damanaki a également émis l’idée d’inclure une clause dans le prochain accord sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, ce qui serait une nouveauté dans les accords de pêche que signe l’UE avec ses partenaires.L’accord entre l’UE et le Maroc, «le plus important des accords signés entre Bruxelles et les pays partenaires, prévoit l’octroi de licences de pêche en échange d’un financement à hauteur de 36,1 millions d’euros, dont une partie est destinée à améliorer les conditions de la vie» des populations vivant sur les façades maritimes concernées. Plusieurs fois, l’an dernier, la Commission européenne avait demandé au Maroc de lui fournir une étude sur l’impact socio-économique de l’accord de pêche sur les populations du Sahara, mais ces appels sont restés sans suite.Un récent rapport du Parlement européen relevait que l’accord de pêche en question ne respectait pas le droit international, précisément parce que les Sahraouis sont exclus des avantages qu’il procure, rappelle-t-on. Il faut noter que le droit international exclut les territoires non autonomes, dont le Sahara occidental, sériés par les Nations unies, dans les accords économiques, entre différents partenaires.Par Ghada HamroucheLa Tribune dAlgérie, 15/1/2011 -
Menace terroriste : le cri de désespoir du Maroc
Le Maroc, devant la pression internationale et l’échec de sa proposition d’autonomie, avait parié sur le statu-quo pour mater la résistance sahraouie. Seulement, en 2005 s’est déclenché l’Intifada dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la lutte s’est déplacée du camp diplomatique au camp des droits de l’homme, sortant la cause sahraouie de l’oubli. Jusqu’au point qu’une délégation du Parlement Européen avait été envoyée à El Aaiun pour rendre un rapport détaillée de la situation. Un rapport qui n’avait rien de favorable au Maroc. Sans oublier les nombreux rapports et communiqués des principales organisations internationales des DH : Amnesty International, HRW, Conseil des DH de l’ONU.Ainsi le statu quo s’est retourné contre Rabat qui avait décidé de serrer l’étau dans les villes sous son contrôle. Les autorités marocaines soupçonnaient Tamek, Dahan Et Naciri d’être les meneurs de cette rébellion contre l’occupant. Ils seront arrêtés en octobre 2009 et en novembre de la même années, Aminatou Haidar sera déportée vers l’Espagne sans succès grâce à sa grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote.
Les décideurs marocains étaient loin de penser que les sahraouis étaient encore capables de prendre des initiatives pour dénoncer l’occupation. L’installation fortuite du camp de Gdeym Izik était un coup mortel pour le gouvernement marocain. D’autres camps ont été repoussées dans les villes de Dakhla, Boujdour et Smara à coup de matraques.
La détermination et l’inventivité dont ont fait preuve les sahraouis dans leur mouvement de revendication sociale pacifique, extrême violence utilisée par le pouvoir marocain pour en finir avec le camp de GDEIM IZIK, les nombreux drapeaux sahraouis et les nombreuses manifestations de solidarité avec le Front Polisario qui se sont exprimés dans les rues de El Aaiun, ont assurément constitué un tournant dans l’histoire du Sahara Occidental.
Ces évènements signent ensuite un grave échec pour le Maroc, qui avait réussi à faire croire ces dernières décennies, que sa stratégie d’intégration économique du Sahara occidental portait ses fruits, tant par sa politique de peuplement du sahara occidental, la mise en tourisme de ce territoire, notamment à Dakhla, enfin par sa politique à la fois d’intégration des ex-exilés de Tindouf que d’intégration des populations du sahara occidental au développement économique.
Le black out médiatique qui s’en est suivi laissait craindre le pire. Le 8 novembre, les forces d’occupation ont procédé, d’une manière extrêmement violente au démantèlement du camp. Les réaction de condamnation sur la scène internationale ont été unanimes. Le Front Polisario n’est pas tombé dans le piège de la provocation en s’attachant au principe des négociations et de recherche d’une solution pacifique sous les auspices de l’ONU.
Le résultat de cette « opération » n’a récolté que la désapprobation de la communauté internationale qui a demandé une enquête internationale pour clarifier les faits.
Depuis, Rabat est à la recherche d’une justification de ses méfaits. Le montage vidéo produit par les services marocains ne rien donnant, Rabat avancera de nouveau l’argument du terrorisme pour inculper ceux qu’il accuse d’être derrière l’organisation du camp Gdeym Izik. Les récents rapports de Wikileaks dénonçant la corruption et le trafic illégal au sein de l’armée vont être utilisés comme argument pour donner une nouvelle version digne des romans d’Agatha Christie. Une version aussi fantomatique que délirante pour accuser de terrorisme les sahraouis que le Makzen soupçonne d’être derrière Gdeym Izik.
Encore une fois, Rabat passe à côté de la raison et la poussière du désert saharien l’empêche de voir la réalité en face. Celle de se tenir à la légalité et donner aux sahraouis ce qui leur appartient.
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Maroc: verdict du procès de 7 militants sahraouis le 28 janvier
Le verdict du procès de sept militants sahraouis a été reporté dans la nuit de vendredi à samedi par le tribunal de Casablanca au 28 janvier après une audience de plusieurs heures au cours de laquelle trois inculpés ont été longuement entendus, a constaté un journaliste de l’AFP.L’audience, commencé vendredi à 14H00 GMT, s’est terminée samedi matin.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca à leur retour de Tindouf, dans le sud algérien, place forte du mouvement pour l’indépendance du Sahara occidental, le Polisario. Ils sont accusés « d’atteinte à la sécurité intérieure » du Maroc.Trois sont en détention et quatre -dont une femme, Dakcha Lachguer- laissés libres sont poursuivis mais n’étaient pas présents à l’audience.
Le juge a posé plusieurs questions sur les séjours des militants sahraouis à Tindouf, en Algérie, avant leur arrestation, et la « nature de leur voyage ». « Nous ne sommes pas des espions. Nous sommes des militants et défendons pacifiquement la cause sahraouie », a notamment répondu l’un des militants.
« Si ces militants faisaient de l’espionnage au profit du Polisario, les autorités marocaines n’auraient pas trouvé avec eux 100 euros et quelques dinars algériens », a dit Me Mohammed Sebbar, l’un des avocats de la défense.
Selon les observateurs internationaux présents à l’audience, il y avait « moins de tension cette fois au tribunal par rapport aux audiences précédentes », grâce notamment à la présence d’avocats.
Amnesty International avait appelé en novembre « les autorités marocaines à libérer les trois activistes sahraouis » encore détenus.
Dans un premier temps, le tribunal militaire de Rabat avait poursuivi les militants « pour espionnage » avant de se déclarer incompétent le 25 septembre.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame un référendum d’autodétermination, sous l’égide de l’ONU.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d’indépendance.
Ennaharonline, 15/1/2011
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Maroc: verdict du procès de 7 militants sahraouis le 28 janvier
Le verdict du procès de sept militants sahraouis a été reporté dans la nuit de vendredi à samedi par le tribunal de Casablanca au 28 janvier après une audience de plusieurs heures au cours de laquelle trois inculpés ont été longuement entendus, a constaté un journaliste de l’AFP.L’audience, commencé vendredi à 14H00 GMT, s’est terminée samedi matin.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca à leur retour de Tindouf, dans le sud algérien, place forte du mouvement pour l’indépendance du Sahara occidental, le Polisario. Ils sont accusés « d’atteinte à la sécurité intérieure » du Maroc.Trois sont en détention et quatre -dont une femme, Dakcha Lachguer- laissés libres sont poursuivis mais n’étaient pas présents à l’audience.
Le juge a posé plusieurs questions sur les séjours des militants sahraouis à Tindouf, en Algérie, avant leur arrestation, et la « nature de leur voyage ». « Nous ne sommes pas des espions. Nous sommes des militants et défendons pacifiquement la cause sahraouie », a notamment répondu l’un des militants.
« Si ces militants faisaient de l’espionnage au profit du Polisario, les autorités marocaines n’auraient pas trouvé avec eux 100 euros et quelques dinars algériens », a dit Me Mohammed Sebbar, l’un des avocats de la défense.
Selon les observateurs internationaux présents à l’audience, il y avait « moins de tension cette fois au tribunal par rapport aux audiences précédentes », grâce notamment à la présence d’avocats.
Amnesty International avait appelé en novembre « les autorités marocaines à libérer les trois activistes sahraouis » encore détenus.
Dans un premier temps, le tribunal militaire de Rabat avait poursuivi les militants « pour espionnage » avant de se déclarer incompétent le 25 septembre.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame un référendum d’autodétermination, sous l’égide de l’ONU.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d’indépendance.
Ennaharonline, 15/1/2011
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« Nuestro amigo Ben Ali »
Ben Ali se encuentra probablemente en « escala urgente » en Arabia Saudita, pero no en el exilio. Arabia Saudita no es la tierra de acogida sino de tránsito que buscaba, en la precipitación, este general-presidente que gobernó Túnez de una mano de hierro durante 23 años, antes de abandonar su país a la manera del Shah de Irán, dejando cara a cara su pueblo y su policía.El ya ex-presidente debe reflexionar, de momento, sobre el país de refugio donde podría disfrutar de una vida feliz con su familia, gracias a la riqueza mal adquirida por su familia durante su poder absoluto. Su sueño, no es Yeddah donde su avión tuvo, finalmente, la autorización para aterrizar después de varias horas de vagabundeo sin destino conocido. Es sin duda en París dónde le habría gustado establecerse con su familia.
Ben Ali debe reflexionar sin duda también sobre el sentido verdadero de la amistad de los dirigentes del país dónde hizo su carrera militar y que aseguró su promoción política hasta darle el empujon necesario para apoderarse del asiento de Habib Burguiba que la vejez habia convertido en un nino.
Debe, sobre todo, interrogarse sobre el sentido de la amistad, la dosis de sinceridad en política, los elogios con los que lo cubría generosamente Chirac después de que Sarkozy le hubiera significado, en pleno vuelo sobre el Mediterráneo, que no era bienvenido en Francia. En este campo y en el de la hospitalidad, debe reconocer que el país árabe que aceptó recibirlo se adelanta de lejos sobre Occidente.La amistad de Francia con Ben Ali, es el amor de los turistas franceses por su litoral, de las empresas francesas por sus bonitos negocios en este país del Magreb, del gobierno de París por su antigua y fiel colonia y por el lugar que tiene en su política exterior.
Ben Ali, Bongo, Bokasa y los otros…
Jean Bedel Bokassa, autoproclamado « emperador » de la república centro-africana no es más « primo » de Chirac que Omar Bango es su amigo.El expresidente de Gabón, la última muralla del antiguo imperio colonial francés en África, conocio algo de eso en vísperas de su muerte.
Sufriendo de un cáncer en estado avanzado, verá como lo negaran, a finales del 2009, el visado de entrada en Francia y morirá en una clínica privada en Cataluña. Sarkozy tenía sin duda buenas razones para no recibir a este fiel entre los fieles de su país que se ha vuelto intratable desde que un magistrado amenazara con examinarle por un asunto de corrupción si pisaba el suelo francés.
¿Ingratitud? ¡ Sin duda! ¿ Corrupción? ¡ Seguro! Ambos argumentos pesaron en la decisión del Elíseo para no recibir a Ben Ali. Nunca se sabe, en Paris, un pequeño juez podría indagar en los negocios de » Ben Ali-Trabelsi » donde las empresas francesas tuvieron la mayor parte del pastel. Estos negocios sucios suben, a menudo, muy alto. Sarkozy no necesita un tal escándalo en vísperas de las elecciones del 2012, y menos todavía de dar a su país la imagen de tierra del exilio que acoge, a la vez, a los opositores como a los déspotas de sus países de origen, pero de donde son eyectados los sin papeles sin ninguna consideración.
Los « amigos le dan la espalda
Francia debió observar pues un silencio perturbador durante las matanzas de Sidi Bouzid y de Túnez. La rebelión popular en Túnez permitió a la vez descubrir la gestión escandalosa de la ahora « era Ben Ali », pero también sobre las razones del silencio de Francia y el resto de países de la Unión Europea frente a la represión sanguinaria en Túnez.
El gobierno de Zapatero, donador de lecciones en materia de defensa de los derechos humanos allí dónde España tiene menos interés posible, observó un gran mutismo frente a lo que pasa en este país magrebí.
Solo los tuyos pueden traicionarte
Grandes intereses están, todavía, en juego allí. En 2010, la presidencia española de la Unión Europea había hecho un forcing para que los « 27 » otorguen a Túnez el ventajoso « estatuto avanzado » con la UE, un privilegio del que sólo goza Marruecos hasta ahora. Un régimen también despótico como el de Ben Ali (que viola diariamente los derechos humanos tanto en Marruecos como en el Sahara Occidental, ndds)
En septiembre pasado, el gobierno español había abortado la preparación por una organización civil canadiense de una conferencia internacional en Madrid sobre los derechos humanos en Túnez, negando el visado de entrada a la oposición tunecina.
Al igual que Francia, España y el resto de los países europeos « amigos » de Túnez habian dado la espalda al pueblo tunecino en los momentos más difíciles, cuando manifestaba su cólera contra una feroz dictadura, y hoy al mismo Ben Ali.
De su exilio no elegido, en Yeddah, esperando el exilio dorado, el ex-presidente tunecino debe meditar sobre este adagio muy francés: » La traicion solo puede venir de los tuyos « . Los suyos, ya no son los tunecinos que le retiraron su confianza. Eso, sin duda lo ha comprendido. Es Francia, y con ella toda la Europa Occidental. Estos « amigos » a los que sirvió. Esto, debe haberlo comprendido también.
H.A.Le Temps d’Algérie, 15/1/2011 -
"Nuestro amigo Ben Ali"
Ben Ali se encuentra probablemente en « escala urgente » en Arabia Saudita, pero no en el exilio. Arabia Saudita no es la tierra de acogida sino de tránsito que buscaba, en la precipitación, este general-presidente que gobernó Túnez de una mano de hierro durante 23 años, antes de abandonar su país a la manera del Shah de Irán, dejando cara a cara su pueblo y su policía.El ya ex-presidente debe reflexionar, de momento, sobre el país de refugio donde podría disfrutar de una vida feliz con su familia, gracias a la riqueza mal adquirida por su familia durante su poder absoluto. Su sueño, no es Yeddah donde su avión tuvo, finalmente, la autorización para aterrizar después de varias horas de vagabundeo sin destino conocido. Es sin duda en París dónde le habría gustado establecerse con su familia.
Ben Ali debe reflexionar sin duda también sobre el sentido verdadero de la amistad de los dirigentes del país dónde hizo su carrera militar y que aseguró su promoción política hasta darle el empujon necesario para apoderarse del asiento de Habib Burguiba que la vejez habia convertido en un nino.
Debe, sobre todo, interrogarse sobre el sentido de la amistad, la dosis de sinceridad en política, los elogios con los que lo cubría generosamente Chirac después de que Sarkozy le hubiera significado, en pleno vuelo sobre el Mediterráneo, que no era bienvenido en Francia. En este campo y en el de la hospitalidad, debe reconocer que el país árabe que aceptó recibirlo se adelanta de lejos sobre Occidente.La amistad de Francia con Ben Ali, es el amor de los turistas franceses por su litoral, de las empresas francesas por sus bonitos negocios en este país del Magreb, del gobierno de París por su antigua y fiel colonia y por el lugar que tiene en su política exterior.
Ben Ali, Bongo, Bokasa y los otros…
Jean Bedel Bokassa, autoproclamado « emperador » de la república centro-africana no es más « primo » de Chirac que Omar Bango es su amigo.El expresidente de Gabón, la última muralla del antiguo imperio colonial francés en África, conocio algo de eso en vísperas de su muerte.
Sufriendo de un cáncer en estado avanzado, verá como lo negaran, a finales del 2009, el visado de entrada en Francia y morirá en una clínica privada en Cataluña. Sarkozy tenía sin duda buenas razones para no recibir a este fiel entre los fieles de su país que se ha vuelto intratable desde que un magistrado amenazara con examinarle por un asunto de corrupción si pisaba el suelo francés.
¿Ingratitud? ¡ Sin duda! ¿ Corrupción? ¡ Seguro! Ambos argumentos pesaron en la decisión del Elíseo para no recibir a Ben Ali. Nunca se sabe, en Paris, un pequeño juez podría indagar en los negocios de » Ben Ali-Trabelsi » donde las empresas francesas tuvieron la mayor parte del pastel. Estos negocios sucios suben, a menudo, muy alto. Sarkozy no necesita un tal escándalo en vísperas de las elecciones del 2012, y menos todavía de dar a su país la imagen de tierra del exilio que acoge, a la vez, a los opositores como a los déspotas de sus países de origen, pero de donde son eyectados los sin papeles sin ninguna consideración.
Los « amigos le dan la espalda
Francia debió observar pues un silencio perturbador durante las matanzas de Sidi Bouzid y de Túnez. La rebelión popular en Túnez permitió a la vez descubrir la gestión escandalosa de la ahora « era Ben Ali », pero también sobre las razones del silencio de Francia y el resto de países de la Unión Europea frente a la represión sanguinaria en Túnez.
El gobierno de Zapatero, donador de lecciones en materia de defensa de los derechos humanos allí dónde España tiene menos interés posible, observó un gran mutismo frente a lo que pasa en este país magrebí.
Solo los tuyos pueden traicionarte
Grandes intereses están, todavía, en juego allí. En 2010, la presidencia española de la Unión Europea había hecho un forcing para que los « 27 » otorguen a Túnez el ventajoso « estatuto avanzado » con la UE, un privilegio del que sólo goza Marruecos hasta ahora. Un régimen también despótico como el de Ben Ali (que viola diariamente los derechos humanos tanto en Marruecos como en el Sahara Occidental, ndds)
En septiembre pasado, el gobierno español había abortado la preparación por una organización civil canadiense de una conferencia internacional en Madrid sobre los derechos humanos en Túnez, negando el visado de entrada a la oposición tunecina.
Al igual que Francia, España y el resto de los países europeos « amigos » de Túnez habian dado la espalda al pueblo tunecino en los momentos más difíciles, cuando manifestaba su cólera contra una feroz dictadura, y hoy al mismo Ben Ali.
De su exilio no elegido, en Yeddah, esperando el exilio dorado, el ex-presidente tunecino debe meditar sobre este adagio muy francés: » La traicion solo puede venir de los tuyos « . Los suyos, ya no son los tunecinos que le retiraron su confianza. Eso, sin duda lo ha comprendido. Es Francia, y con ella toda la Europa Occidental. Estos « amigos » a los que sirvió. Esto, debe haberlo comprendido también.
H.A.Le Temps d’Algérie, 15/1/2011 -
La Russie est toujours pour l’autodétermination (Ministre russe)
Le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergei Lavrov, a déclaré jeudi, lors d’une conférence de presse, que la Russie appuie une solution au conflit du Sahara Occidental sur la base du respect du droit du peuple sahraoui à la libre détermination.« La position de la Russie n’a pas changé par rapport à la question du Sahara Occidental, nous appuyons une solution basée sur une résolution qui est acceptable pour les deux parties et en conformité avec le droit international et qui respecte la volonté du peuple du Sahara Occidental, a affirmé le ministre russe.
L’agence de presse russe a informé que l’Algérie a accueilli une conférence internationale en septembre passé, « le droit des nations à l’autodétermination : le destin du peuple du Sahara Occidental », réaffirmant à la communauté internationale le droit du peuple sahraoui à « résister à l’occupation de son territoire contre le Royaume du Maroc ».
Moscou, 15/01/2010
SPS