Mois : janvier 2011

  • John Brennan n’a pas cité le Maroc parmi les pays menacés par Al-Qaïda

    Encore une fois, Washington confirme son rapprochement avec Alger, et les émissaires du président Américain Barak Obama intensifient leurs visites en Algérie.

    Mais la majorité de ces responsables américains relève du créneau sécuritaire. Donc, les Etats-Unis sont intéressés beaucoup plus par le rôle stratégique que peut jouer l’Algérie dans la répression de la  montée du terrorisme dans la région du Sahel, une région dont les enjeux géo-stratégiques et économiques sont énormes pour les puissances mondiales comme la France et les Etats-Unis.

    Le conseiller principal du président des Etats-Unis pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, John Brennan, également ex-secrétaire général  de la CIA, est depuis deux jours en Algérie et a eu des entretiens avec le président Bouteflika.  Le timing de cette visite est très sensible après les évènements que la Tunisie vient de connaître et le départ du pion de l’Elysée, Ben Ali.

    Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue au siége de l’ambassade des Etats- Unis à Alger, le responsable américain répètera à plusieurs reprises qu’«El Qaïda est une menace transnationale, une menace au-delà des frontières des pays de la région. Les pays doivent tous coopérer entre eux, au plan national et international. C’est une menace sérieuse à l’intérieur du Sahel mais aussi en Algérie, au Niger, en Mauritanie et au Mali, donc pour toute la région».

    Cependant il n’a pas mentionné le Maroc en tant que pays menacé par Al-Qaïda. Pourtant, depuis plus de deux ans, nous assistons à toute une série de communiqués émis à Rabat annonçant des démantèlements de plusieurs réseaux terroristes au Maroc et au Sahara Occidental, le dernier en date la presse marocaine et internationale en parlent encore et qui essaie de lier le Front Polisario et les sahraouis à la nébuleuse qui a choisi domicile auprès de la République d’ATT.

    John Brennan, n’est-il pas au courant des communiqués marocains ou simplement il n’y croit pas? Pourtant, s’il y avait une véritable menace pour Rabat, les USA seraient les premiers à en réagir, la monarchie alaouite étant un fidèle allié de Washington.

    Voilà une preuve encore de la mythomanie marocaine et son usage de l’épouvantail du terrorisme pour contrecarrer les multiples échecs du Maroc dans sa tentative de gagner le soutien de la communauté internationale à sa fausse proposition d’autonomie que les sahraouis n’accepteront jamais.

  • Le Front Polisario appelle à une intervention « urgente » de l’Onu

    Le Front Polisario a appelé l’Onu à une intervention « urgente » pour mettre un terme aux actes continus de « répression, torture, arrestations et saccage de maisons » perpétrés par les forces marocaines contre les civils Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion du bureau de son Secrétariat national, cité par l’agence de presse sahraouie SPS, le Front Polisario a estimé que la cessation de la politique de répression exercée par les forces marocaines est l’une des conditions impératives à la mise en place d’un « climat favorable aux négociations avec le Maroc ». 
    Le Front Polisario a, dans ce cadre, sollicité l’intervention urgente de l’Onu pour permettre l’accès des médias et observateurs internationaux aux territoires sahraouis, envoyer une mission internationale pour enquêter sur les évènements de Gdeim Izik et élargir les prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) à la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés. »Toute volonté de coopération effective avec le secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel doit se traduire sur le terrain par la libération par les autorités marocaines de tous les détenus politiques sahraouis et l’arrêt des graves violations des droits de l’Homme aue Sahara occidental », a souligné le bureau du Secrétariat national du Front Polisario. 
    Selon la même source, le bureau a également examiné, lors de sa réunion, l’invitation adressée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross, aux deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) à prendre part au prochain round de négociations prévu à partir du 21 de ce mois à New York. 
    Le Midi Libre, 18/1/2011
  • Pauvre Amr Moussa

    Attention ! L’unanimisme est une arme fatale. La blague de la journée nous est venue du secrétaire  général de la ligue arabe, le bonhomme s’est senti dans l’obligation de réagir à ce qui s’est passé en Tunisie. Et devinez un  peu la teneur de son appel. 
    Notre Egyptien de SG de la ligue arabe prend note de la fuite de Zine-Elabidine Benali et souhaite voir  le choix du peuple Tunisien  respecté ! Franchement, il aurait pu trouver autre chose, du genre, espérer le retour de la paix civile, la fin des violences et le retour de la  sérénité… des trucs qui veulent dire tout et  n’importe quoi, qui ne le mouillent pas trop et surtout ne provoquent pas de fou  rire dans les capitales   occidentales, asiatiques et, bien sûr arabes, mais le bonhomme a senti la nécessité de dire quelques chose de précis. Il voulait sans doute se la jouer moderne. 
    Et bien oui ! Notre Amr Moussa régional à la tête de la ligue arabe, bien avant la naissance du fils de mon voisin qu’à décroché l’année dernière son diplôme d’Etat, voulait  que sa voix soit aussi audible que celle d’Obama, il a réussi sur ce point. 
    Réflexion, 18/1/2011
  • Le Front Polisario appelle à une intervention "urgente" de l’Onu

    Le Front Polisario a appelé l’Onu à une intervention « urgente » pour mettre un terme aux actes continus de « répression, torture, arrestations et saccage de maisons » perpétrés par les forces marocaines contre les civils Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion du bureau de son Secrétariat national, cité par l’agence de presse sahraouie SPS, le Front Polisario a estimé que la cessation de la politique de répression exercée par les forces marocaines est l’une des conditions impératives à la mise en place d’un « climat favorable aux négociations avec le Maroc ». 
    Le Front Polisario a, dans ce cadre, sollicité l’intervention urgente de l’Onu pour permettre l’accès des médias et observateurs internationaux aux territoires sahraouis, envoyer une mission internationale pour enquêter sur les évènements de Gdeim Izik et élargir les prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) à la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés. »Toute volonté de coopération effective avec le secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel doit se traduire sur le terrain par la libération par les autorités marocaines de tous les détenus politiques sahraouis et l’arrêt des graves violations des droits de l’Homme aue Sahara occidental », a souligné le bureau du Secrétariat national du Front Polisario. 
    Selon la même source, le bureau a également examiné, lors de sa réunion, l’invitation adressée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross, aux deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) à prendre part au prochain round de négociations prévu à partir du 21 de ce mois à New York. 
    Le Midi Libre, 18/1/2011
  • Ajournement du procès d’un défenseur sahraoui des droits de l’homme

    Casablanca (Maroc) 18/01/2011 (SPS) Le tribunal marocain de Casablanca a reporté lundi jusqu’au 21 janvier, le procès du défenseur sahraoui des droits de l’homme et prisonnier politique, Hadi Ahmed Mahmoud El Kainan, a-t-on appris de sources judiciaires sahraouies.

    L’activiste sahraoui des droits humains a été arrêté le 18 octobre 2009 pour ses opinions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental (occupé par le Maroc depuis plus de 35 ans, ndds) et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Ce report est le sixième du genre pour cet activiste sahraoui, dont le dernier était en date du 14 décembre dernier. (SPS)

  • Début des préparatifs pour la célébration du 35ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie

    Chahid El Hafed, 18/01/2011 (SPS) Le coup d’envoi des festivités célébrant du 35e anniversaire de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique, a été donné lundi par le comité préparatoire de cet anniversaire au niveau des wilayas et des institutions nationales.

    Une déclaration a été lue par le comité préparatoire au cours des réunions organisées dans toutes les wilayas, afin de souligner l’importance que représente cet événement pour le peuple sahraoui.

    Selon le comité, l’événement aura lieu en deux étapes, la première dans les camps de réfugiés sahraouis à la wilaya de Smara, qui abritera la onzième édition du « Sahara Marathon », alors que la deuxième étape sera organisé à la localité de Tifariti (dans les territoires libérés du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975 et 1979, ndds) et sera caractérisée par des défilés militaires et culturels.

    La République arabe sahraouie démocratique a été proclamée le 27 février 1976 à la région de Bir Lehlu, au lendemain du retrait de l’occupation espagnole. Actuellement elle est reconnue par plus de quatre-vingts pays et elle est membre à part entière de l’Union africaine. (SPS)

  • Addi Ou Bihi ou la révolte berbère

    L’armée d’Addi Oubihi
    Quelques mois après l’indépendance, ce berbère du Tafilalet, serviteur agité du protectorat francais, peut-être manipulé par la monarchie, prend les armes contre le gouvernement de l’Istiqlal. Récit.

    Par Souleiman Bencheikh

    A l’automne 1956, le Maroc a déjà fini de fêter son indépendance. La lutte pour le pouvoir a pris le pas sur l’union sacrée des forces vives de la nation. Si Mohammed Ben Youssef, qui prendra officiellement le titre de roi en août 1957, est revenu de son exil à Madagascar auréolé de prestige, c’est l’Istiqlal qui tient encore le Maroc.  Le parti d’Ahmed Balafrej et Allal El Fassi (qui retourne de son exil cairote en mars 1956) quadrille en effet le pays et remplit le vide laissé par le départ de l’administration francaise. Dans les faits, l’Istiqlal partage le pouvoir avec la monarchie. Les autres partis, organisés ou non, comme le PDI et le futur Mouvement populaire ont peur que les partisans de Ben Barka – El Fassi établissent une dictature en marginalisant le Roi ou même en le faisant abdiquer comme cela est arrivé dans d’autres pays arabes. On oublie ainsi souvent que l’Istiqlal et la monarchie ne sont pas les seuls acteurs de l’histoire tourmentée de notre indépendance. Maâti Monjib écrit ainsi dans La monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir (L’Harmattan, 1992),  que « l’affaire Addi Ou Bihi met en lumière l’attitude d’un tiers actif – mais à peine perceptible – sur la scène politique marocaine. Un tiers qui se fixe comme objectif d’empêcher l’Istiqlal de s’établir au pouvoir et donner ainsi la preuve qu’il est capable de faire régner l’ordre et la stabilité. Ce tiers mystérieux n’est autre que la France, ou plutôt une certaine France qui digère mal « l’abandon du Maroc » aux mains des « tueurs de l’Istiqlal » ».

    Le seigneur du Tafilalet
     
    Addi Ou Bihi est l’un de ces « nobles » berbères dont le pouvoir est désormais menacé, sur leurs propres terres, par l’effort centralisateur de l’Istiqlal. Grands propriétaires terriens ou grands éleveurs « régnant » sur l’Atlas depuis des siècles, ils craignent de se voir un jour dépouillés de leurs richesses par l’Istiqlal qui prône justement une vaste réforme agraire. Aux « bourgeois anti-francais » de Fès s’oppose ainsi une élite berbère que le protectorat avait déjà tenté d’apprivoiser. Car il n’y a pas eu que le Dahir berbère de 1930 : les autorités francaises ont également fait le pari d’une politique des grands caids. Dans les années 1940, Addi Ou Bihi est ainsi un caid puissant qui administre une immense région s’étallant sur une partie du Haut Atlas, jusqu’aux confins du désert, en plein « Maroc inutile ». Autant dire que le protectorat lui laisse une complète liberté de manœuvre.

    Mais à la fin des années 1940, les choses commencent à se corser pour l’impétueux Addi Ou Bihi. Ses relations avec les autorités du protectorat ne tardent pas à se détériorer. Il accepte mal la division de son territoire en quatre caidats et encore moins l’octroi à ses trois nouveaux collègues de la Légion d’Honneur que lui seul devait recevoir. Pour Ali Sékou Ouilani, qui a vécu ces événements et rapporte l’anecdote suivante, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : « La veille de la cérémonie de remise des médailles Addi ou Bihi a appelé son berger et lui a demandé de lui ramener pour le lendemain à la première heure le plus poilu de ses chiens. Le jour dit, il a attendu que le commandant francais soit en face de lui pour passer au cou du chien le cordon de la Légion d’Honneur ». Addi Ou Bihi est évidemment démis de ses fonctions de caid, et est même interné quelque temps à l’hôpital psychiatrique de Berrechid.

    Pourtant, à quelque chose malheur est bon : cette brouille avec les autorités francaises et l’internement qui a suivi ont peut-être évité à Addi Ou Bihi de figurer parmi les signataires du document demandant la destitution et la déportation de Mohammed Ben Youssef. Addi Ou Bihi est ainsi l’un des rares caids du protectorat à avoir refusé de soutenir le sultan fantoche Mohammed Ben Arafa. Du coup, l’indépendance acquise, c’est presque en récompense et comme pour réparer une erreur, qu’il est nommé gouverneur du Tafilalet par Mohammed V.

    La révolte d’un féodal
     
    Au départ, les relations d’Addi Ou Bihi avec le pouvoir central du Maroc nouvellement indépendant sont plus que cordiales. Le ministère de l’Intérieur est occupé par l’un de ses proches, Lahcen Lyoussi, lui aussi berbère et originaire du Tafilalet. Mais le limogeage de Lyoussi et son remplacement par l’istiqlalien Driss M’hammedi changent la donne : « Addi n’accepte plus de recevoir aucun ordre de personne ; au Tafilalet, il est chez lui et n’entend pas voir son pouvoir amoindri par les missives d’un ministre de Rabat qui est, péché suprême, membre de l’Istiqlal », écrit Maâti Monjib. Dès lors, Addi Ou Bihi se retranche dans sa province et y instaure un ordre anti-istiqlalien en emprisonnant les membres du parti d’Allal El Fassi présents dans la région.

    La tension monte encore d’un cran à la fin de l’année 1956. Lyoussi, le ministre déchu, organise des rassemblements anti-istiqlaliens dans le Moyen Atlas. Encouragé par ce dernier et rassuré par la présence de dirigeants du Parti pour la démocratie et l’indépendance (PDI, rival de l’Istiqlal), Addi Ou Bihi franchit le rubicon et décide de boycotter Rabat. Il dresse des barrages sur les routes menant à son fief et arrête même le juge et le commissaire de police : pour lui, ces deux personnalités n’ont aucune raison d’être dans le Tafilalet puisqu’il peut se charger tout seul de l’ordre de la province.

    En fait, explique Maâti Monjib, « la rébellion d’Addi, qui éclate au grand jour en janvier 1957, n’est qu’une partie d’un plan d’insurrection anti-Istiqlal mis au point par l’ex-ministre de l’Intérieur Lyoussi et soutenu par le Commandement supérieur des forces militaires francaises stationnées au Maroc ». Car c’est bien l’armée francaise qui fournit aux rebelles armes et munitions. Le général Divary, commandant des troupes francaises stationnées dans la région de Fès, participe même aux rassemblements anti-istiqlaliens organisés par Lyoussi. D’ailleurs, lors de son procès, Addi Ou Bihi reconnaîtra avoir eu plusieurs entretiens avec Divary.

    La fin d’un caid
     
    La révolte régionaliste d’Addi Ou Bihi, qui trouve son origine autant dans le Maroc précolonial divisé en bled siba et bled Makhzen que dans la politique du protectorat, fait long feu. Ignace Dalle, auteur des Trois rois, la monarchie marocaine de l’indépendance à nos jours (Fayard, 2004), écrit : « Lâché par des troupes excédées par ses méthodes brutales, la révolte d’Addi Ou Bihi tourne court. En 48 heures, les Forces armées royales, commandées par Moulay Hassan, mettent fin à la rébellion. Dans les principaux centres du Tafilalet, les Berbères viennent acclamer le prince, qu’accompagnent les ministres de la Défense, Mohammed Zeghari et de l’Intérieur Driss M’hammedi, le ministre de l’Information, Ahmed Reda Guédira, ainsi que Lahcen Lyoussi et le directeur général de la Sûreté, Mohammed Laghzaoui ».

    Le rôle qu’a joué la monarchie dans la révolte d’Addi Ou Bihi est justement plus qu’ambigu. Sans doute ni Mohammed V ni le prince héritier n’ont-ils ouvertement appuyé la sédition d’Addi. Il n’empêche que les événements profitent à la monarchie qui voit là l’occasion de rappeler qu’elle est le seul ciment national et le seul pouvoir légitime, à même de rétablir l’ordre. D’ailleurs, une fois roi, Hassan II semble garder un souvenir plutôt positif d’Addi Ou Bihi. Dans Le défi, il écrit ainsi : « Addi Ou Bihi était un vieux et brave baroudeur, rusé et retors, que les Français avaient arrêté et déporté. Les prétentions et exactions d’une tendance extrémiste de l’Istiqlal l’avaient exaspéré. Il s’était révolté, devait-il m’affirmer, pour que l’autorité royale fût respectée ».

    Vaincu, Addi Ou Bihi est jugé et condamné. Il mourra en prison quelques années plus tard. Certains de ses partisans affirment encore qu’il a été empoisonné mais, selon toute vraisemblance, ses conditions de détention auraient été plutôt « agréables ». L’échec de la révolte d’Addi Ou Bihi clôt finalement le chapitre des seigneurs féodaux et annonce l’avènement d’un Maroc centralisé et moderne. Le colonel Belarbi qui prend la relève d’Addi Ou Bihi après son arrestation a d’ailleurs conscience du nouveau chapitre qui s’ouvre. Dans son discours aux chefs de tribus et aux notables de la région présents lors de la cérémonie de prise de fonction, il affirme : « Comprenez messieurs que le temps des fusils que vous connaissez est révolu. Le fusil de notre temps est le stylo ! ». La page des seigneurs féodaux est donc tournée, place désormais aux intellectuels bourgeois de l’Istiqlal !
  • CODAPSO : Rapport sur la situation des prisonniers sahraouis dans les géoles marocaines

    Le Codapso, Comité de Defensa del Derecho de Autodeterminacion del Pueblo del Sahara Occidental,vient de sortir son nouveau rapport sur la situation des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines.
     » La situation des prisonniers politiques sahraouis dans  la prison noire de El Aaiun / Sahara Occidental comme dans la prison locale de Salé / Maroc, est une situation catastrophique, inquiétante, et qui nécessite une réaction internationale urgente. Notamment car ils sont exposés aux mains des gardiens des deux centres pénitenciers». Voici le contenu du rapport :

    El Aaiun : le 18 Janvier 2011,
    La situation des détenues politiques Sahraouis dans la prison noir de El Aaiun / Sahara Occidental comme dans la prison locale de Salé / Maroc, est une situation catastrophique, inquiétante, et qui nécessite une réaction internationale urgente. Notamment en ce qu’ils sont exposés quotidiennement aux mains des gardiens des deux centres pénitenciers.

    La plupart des sahraouis détenus ont déclaré leur vulnérabilité à diverses formes de torture, le viol et les traitements dégradants et atteinte à la dignité de l’homme par la police pendant leurs détention provisoire dans les centres d’interrogation à El Aaiun d’une part, et par la politique raciste et systématique de l’administration général du département des prisons et de réinsertion marocaine d’autre part selon le témoignage de deux avocats de la défense Maitres : Rguibi Lahbib et Bazaid Lehmad après leurs visite au prisonniers dans la prison locale de Salé, et dans lequel ils ont divulgués que sept (7)prisonniers sahraouis ont été soumis à la torture, le viol et les mauvais traitements, et qui sont messieurs :
    1- Hassan Dah : 23 ans, ex détenue politique : Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par la police marocaine dans la ville d’El Aaiun.

    2- Mohamed bachir boutenguiza : 37 ans, ex prisonnier politique, brutalement torturé, et violer par une barre de fer introduits dans l’anus par la police, et qu’il souffre d’une hémorragie massive dont ses effets jusqu’à présent, selon son avocat et sa famille.
    3- Daich Daf : 32 ans, père d’un enfant et membre du Comité de dialogue du camp Gdeim Izik : Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par la police marocaine dans la ville d’El Aaiun.
    4- Abdallahi toubali : 30 ans, membre du Comité de dialogue du camp Gdeim Izik : Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par la police marocaine dans la ville d’El Aaiun.
    5- Houssein Zawi : 36 ans, membre du Comité de dialogue du camp Gdeim Izik : Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par la police marocaine dans la ville d’El Aaiun.
    6- Mohamed Ayoubi : 55 ans, il souffre des troubles psychiques: Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par les services sécuritaires marocaine lors du démantèlement du Camp dans la ville d’El Aaiun.
    7- Abdallahi Lekhfawni : 37ans : membre coopérateur du comité du dialogue du Gdeim Izik, Brutalement torturé, violé par matraque introduits dans l’anus par les services sécuritaires marocaine.
    Et c’est le cas pour les autres prisonniers politiques sahraouis dans le même établissement pénitencier qui ont été soumis à la torture physique et psychique et non le viol, dont il y’as encore 13 détenues sahraouis politiques dont les noms :
    8- Asfari Naama : 40 ans activistes sahraoui des droits de l’homme, et ex prisonnier de conscience à plusieurs reprises.
    9- Mohamed Bouryal : 40 ans, membre du comité du dialogue.
    10-Mohamed Bani : 41 ans.
    11-Sidi Abderahman Zayou : 37ans.
    12-Ahmed Sbai : 39 ans, ex détenue politique et activiste sahraoui des droits de l’homme.
    13-Sidi Abdallah Abhah : 35 ans.
    14-Abdel jalil Laaroussi : 32 ans.

    15-Mohamed Tahlil : 29 ans ; ex détenue politique et activiste sahraoui des droits humain.
    16-Mohamed Lamine Hadi : 26 ans, activiste sahraoui des droits humain.
    17-Taki Machdoufi : 25 ans.
    18-Bachir Khada : 24 ans, activiste sahraoui des droits de l’homme.
    19-Cheikh Banga : 21 ans, activiste sahraoui des droits de l’homme.
    20-Lemjayed Sidahmed : Activiste sahraoui des droits de l’homme.
    D’autres prisonniers politiques souffrent du même traitement, le traitement dégradant de la vie humaine, la torture de toute sorte, l’humiliation, ainsi que d’autre formes du traitement inhumain, dont ils souffrent plus de 130 détenues sahraouis dans la prison noir de El Aaiun(tous arrêtés après les évènements du 8 novembre, et après le démantèlement du camp de Gdeim Izik, dont six (6) femmes (deux ont été relâchés le 12 janvier 2011, Mme. Fatimato Sabi 44ans, et Mme. Zahra Lansari 40 ans).
    Selon le témoignage de plusieurs familles pour le Codapso, elles ont tous confirmés que leurs proches sont mal traiter, et que leurs situation est extrêmement désastreuse et très inquiétante dont plusieurs souffrent des maladies chroniques causés par la torture dans les centres d’interrogations et aussi à cause de l’administration pénitencier sous la direction du directeur Mr. Abdel-ilah Zanfouri (fameux tortionnaire et ex directeur du couloir de la mort dans la prison central de Kenitra / Maroc).
    Non seulement les prisonnier qui souffrent mais aussi leurs familles lors des visites à leurs proches, car eux aussi souffrent du mal traitement autant que visiteurs par les gardiens de cette horrible prison.
    Ce traitement inhumain qui est contre les lois et les conventions internationales, et même contre l’ensemble de règles minima pour le traitement des détenus, dont les articles indiquent :
    Article 6. Chapitre 1 : les règles suivantes s’appliquent de manière impartiale et ne peut y avoir aucune discrimination de race, de couleur, de sexe, de religion, d’opinion politique ou toute autre opinion, l’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou autre statut.
    Article 17, chapitre 1 : Tout détenu n’est pas autorisé à porter des vêtements spéciaux doivent être fournis avec des vêtements adaptés au climat et suffisant pour maintenir la santé. Ne doit en aucune façon que ces vêtements sont dégradants ou humiliants.
    Article 35, Chapitre 1 : fournir à chaque détenu, à l’entrée de la prison, des informations écrites concernant la réglementation applicable à sa catégorie de prisonniers, et sur les règles de la discipline dans la prison, et autorisé des méthodes pour obtenir des renseignements et formuler des plaintes, et sur toutes autres questions qui lui sont nécessaires pour lui permettre de connaître ses droits et devoirs des deux, et s’ajuster en fonction de la prison à vie.
    Article 37 : Les détenus doivent être autorisés, sous la supervision nécessaires pour communiquer avec leur famille et les amies confiances, à intervalles réguliers, par correspondance qu’en recevant des visites semblables.
    Article : 39. Doit être mis à la disposition des prisonniers, continuent à voir régulièrement sur le cours des événements d’intérêt dans les journaux quotidiens ou publications périodiques ou spéciaux délivrés par l’administration pénitentiaire ou à écouter des stations de radio ou de conférences, ou tout autre moyen similaire permises par le département, ou être soumis à la surveillance.
    Et même selon la déclaration universelle des droits de l’homme qui explique bien les droits des individus :
    Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
    Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
    Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
    Article 6 : Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
    Article 7 : Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
    Article 8 : Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
    Article 9 : Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
    Article 10 : Toute personne à droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
    Article 11 : Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.

    Article 12 : Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
    Bien que le Codapso lance son appel urgent pour :
    1- Ouvrir une enquête sur la torture, les actes de viole, et les traitements inhumains commis par les autorités marocaines contre les détenus  politiques sahraouis.
    2- Appel aux organisations internationales des droits de l’homme pour dénoncer les mauvais traitements des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.
    3- Faire pression sur le Maroc afin de respecter les droits de l’homme au Sahara Occidental / Zone sous control du Maroc.
    4- L’application des résolutions de la légitimité internationale, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
    5- La condamnation des restrictions systématiques contre les militants, ainsi que les citoyens sahraouis.
    6- La solidarité absolue avec les détenues de conscience Sahraouis.
    7- Notre appel à la communauté internationale pour élargir les pouvoirs du MINURSO dans la surveillance des droits de l’homme.

    Liste des détenus politiques sahraouis dans la prison noir de El Aaiun /Sahara Occidental :
    Avant le 08 Novembre 2010:
    1 – Bachri Ben Taleb.
    2 – Cheikh Amidane.
    3 – Alaoui Sidi Mohamed laghdaf.
    4 – Alaoui Salek.
    5 – Hammadi Hemdaity.
    6 – Ahmed Daoudi .
    7 – ELGARHI Zubair.
    Après le 8 Novembre 2010 :

    des femmes détenues dans cette prison :
    01-Fatimatou Sabi (relâchée le 12/01/2011).
    02 – Ansari zahra (relâchée le 12/01/2011).
    03 – Hayat Rguibi.
    04 – Nguiya Hawassi.
    05- Jouda Oum Al fadli.
    06- Lalla Khaidouma (ghaliya) Joumani.
    Noms complet des autres prisonniers politiques :
    1 – Aberkan
    Mohammed Mahfod.
    2. – Yaya Bachir.
    3. – Mowahad Khatari.
    4. – Mohammed Salem Lemrabet.
    5. – Rguibi Lkadi.
    6. – Salek Bouchana.
    7. – Abid Mohammed.
    8. – Ahmed Daddah .
    9. – Rguibi
    Mohammed Zein.
    10. – Naji Ahmed.
    11. – Salami Ali Baiba.
    12. – Sami Solh Abdeslam.
    13. – Hmaimid Hammadi.
    14. – Jamal boufarra.
    15. – Berkouz Habib.
    16. – Aamar Abderahman.
    17. – Din Mohamed Lamine.
    18. – Hamoud Lili.
    19. – Marzouk Mohamed Lamine.
    20. – Bab Allah Yaakoub.
    21. – Kaihal Mohamed.
    22. – Assri Salama.
    23. – Rachdi Ahmed.
    24. – Tchiti Moulay Ahmed.
    25. – Helmi Issam.
    26. – Dah Mohammed Embarak.
    27. – Tawazon Salem.
    28. – Hamad Hussein.
    29. – Assri Hussein.
    30. – Mohammed Marhome.
    31. – Ahmed Babaite.
    32. – Salama Amidane.
    33. – Lebaihi Mohamed.
    34. – Ali Salem Ddorachad.
    35. – Louchaa Maa.
    36. – Bartaa Abdallah.
    37. – Jafari Ahmad Fal .
    38. – Borhimi Mahmoud.
    39. – Ajwad Kaziza.
    40. – Toumi Ahmed.
    41. – Hanin Mustapha .
    42. – Tolba Saad bouh.
    43. – Laabidi Salek.
    44. – Nourdine Wjaje.
    45. – Abd elhay Nassri.
    46. – Brahim Raha.
    47. – Ahrayem Ahmed.
    48. – Aharayem Mahmoud.
    49. – Ahrarayem Mahamed Fadel.
    50. – Lamaaiti Omar.
    51. – Hussein Al Miri.
    52. -Lehkmaich Houssein.
    53. – Bakai Firassa.
    54. – Sami Solh Ibrahim.
    55. – Tanji Ahmed.
    56. – Rahali Bechraya.
    57. – Lekhlifi Dahman.
    58. – Azergui Mehdi .
    59. – Ahmed Moussaoui .
    60. – Saadi Hamma.
    61. – Saadi Bassiri.
    62. – Lekhlifi sidi Brahim.
    63. – Limam Hadi.
    64. – Sahel Legazel.
    65. -Mohamed Salem Sidamar.
    66. – Lehbib Dah.
    67. – Salek Lamaadal.
    68. – Bashir Braik.
    69. – Sidi Ahmed Belmaki.
    70. – Zein Ibrahim al-Khalil.
    71. – Mustafa Rami.
    72. – Salek Daoudi.
    73. – Tariq Dakhil.
    74. -Aliyen Toubali.
    75. – Sidi Mohamed Haiba.
    76. – Ismail Amouri .
    77. – Said Daali.
    78. – Hussein Hamdan.
    79. – Ramadan Cbik.
    80. – Mohammed Almzarid.
    81. – Mustafa Barbare.
    82. – Moulod Alaoui.
    83. – Lekwara Ahmed.
    84. – Mohamed Ali Lekwara
    85. – Sidi Mbarek Chakoul.
    86. -Bchairna maalainin.
    87. – Dimani Najem.
    88. – Mohammed Boaz.
    89. – M’Hamed Laakik.
    90. – Jamal Bouaida.
    91. – Babait Sidi Brahim.
    92. – Hassan Banha.
    93. – Hamdan Ibrahim.
    94. – Ibrahim al-Ismaili.
    95. – Baiba Khaddad.
    96. – Indore Omar.
    97. – Hussein Dada.
    98. – Mohamed Salem Al Busaidi.
    99. – Hammad Ahl Zayaar.
    100. – Mohamed Embarek Lafkir.
    101 – Imad Nrajah.
    102 – Lkhair Hicham.
    103 – Abd al-Wahhab Maiofe.
    104 – Ali Lmir.
    105 – Ali Krayfa.
    106 – Bechraya Najem.
    107 – Sayf Din Samman.
    108- Boujemaa bougharioun.
    109 – Kadlouli Laroussi.
    110 – Naji Mohammad.
    111 – Mohammad Ali Sid Zein.
    112 – Mrayzigue Khatar.
    113 – Yahdih Lebaihi.
    114 – Hussein Ndour.
    115 – Lbrasse Mustafa.
    116 – Gali Mrabih.
    117 – Ghailani Salem.
    118 – Bouderbala Hanafi.
    119 – Sidati Mohammed Hammadi.
    Comme nous signalons qu’il y’as encore d’autres prisonniers ……………..
    Liste des prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans la prison
    locale de Salé au Maroc :
    1 – Asfari Naama.
    2 – Ahmad Sbaai.
    3 – Khfaoni Abdallahy.
    4 – Zayou Sidi Abdel Rahman.
    5 – Toubali Abdullah.
    6 – Hussein Zaoui.
    7 – Mohamed Bouriale.
    8 – Daich Dafe.
    9 – Cheikh Bangua.
    10 – Abdul Jalil Mraimade.
    11 – Bani Mohammed.
    12 – Tahlil Mohammed.
    13 – Hassan Dah.
    14 – Khada Bashir.
    15 – Taki Machdoufi.
    16 – Mohammed Bashir Boutenguiza.
    17 – Sidi Abdellah Abhah.
    18 – Mohamed Lamine Hadi.
    19 – Mohammed Al Ayoubi .
    20- Lemjayed Sidahmed.
    Par le Comité Sahraoui de la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.
    CODAPSO.

  • Ajournement du procès d’un défenseur sahraoui des droits de l’homme

    Casablanca (Maroc) 18/01/2011 (SPS) Le tribunal marocain de Casablanca a reporté lundi jusqu’au 21 janvier, le procès du défenseur sahraoui des droits de l’homme et prisonnier politique, Hadi Ahmed Mahmoud El Kainan, a-t-on appris de sources judiciaires sahraouies.

    L’activiste sahraoui des droits humains a été arrêté le 18 octobre 2009 pour ses opinions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental (occupé par le Maroc depuis plus de 35 ans, ndds) et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Ce report est le sixième du genre pour cet activiste sahraoui, dont le dernier était en date du 14 décembre dernier. (SPS)

  • Début des préparatifs pour la célébration du 35ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie

    Chahid El Hafed, 18/01/2011 (SPS) Le coup d’envoi des festivités célébrant du 35e anniversaire de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique, a été donné lundi par le comité préparatoire de cet anniversaire au niveau des wilayas et des institutions nationales.

    Une déclaration a été lue par le comité préparatoire au cours des réunions organisées dans toutes les wilayas, afin de souligner l’importance que représente cet événement pour le peuple sahraoui.

    Selon le comité, l’événement aura lieu en deux étapes, la première dans les camps de réfugiés sahraouis à la wilaya de Smara, qui abritera la onzième édition du « Sahara Marathon », alors que la deuxième étape sera organisé à la localité de Tifariti (dans les territoires libérés du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975 et 1979, ndds) et sera caractérisée par des défilés militaires et culturels.

    La République arabe sahraouie démocratique a été proclamée le 27 février 1976 à la région de Bir Lehlu, au lendemain du retrait de l’occupation espagnole. Actuellement elle est reconnue par plus de quatre-vingts pays et elle est membre à part entière de l’Union africaine. (SPS)