Mois : janvier 2011

  • Le roi du Maroc à Paris, prépare-t-il sa fuite?

    Maroc – Le Roi Mohamed VI «En Vacances» Subites En France 
    Fin janvier, ce n’est pas la bonne période pour prendre des vacances en France…. Mohamed VI aurait-il peur de quelque chose? Et de quoi?Le discret voyage de Mohamed VI du Maroc dans son château de l’Oise. Prépare-t-il déjà sa fuite? 

    C’est une information qui n’aurait eu aucune importance en temps normal, mais qui surprend en ces temps de révoltes contagieuses dans le monde arabe : le roi du Maroc, Mohammed VI, serait arrivé très discrètement dans la nuit de jeudi à vendredi en France, sans sa famille. Il se trouverait dans le château que la famille royale possède dans l’Oise, à Betz. 

    Ce voyage non annoncé, mais qui a commencé à « fuiter » samedi dans les milieux marocains, notamment à Paris, ouvre la voie à de nombreuses spéculations. Pourquoi, même si le Maroc semble pour le moment épargné par la vague contestatrice partie de Tunisie, le souverain marocain éprouve-t-il le besoin de quitter son royaume et de s’isoler dans sa résidence française ? 

    Le journaliste marocain Ali Lmrabet, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le Journal, croit savoir, sur Facebook, que le roi du Maroc devrait avoir des entretiens « secrets » avec Nicolas Sarkozy sur la situation au Maroc. 

    Le journaliste ajoute : « Des troupes ont été ramenées du Sahara (Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975, ndds) pour être prêtes à…intervenir dans la capitale et à Casablanca ». 
    Rien ne vient confirmer ces informations, ni les raisons d’une telle discrétion.
  • Les engagements des SMA

    Les participants au 10e congrès national des Scouts musulmans algériens (SMA) ont exprimé vendredi à Alger, à l’issue de leurs travaux, leur « plein engagement » à accompagner toutes les initiatives visant à prendre en charge les préoccupations des jeunes et leurs revendications présentes et futures. Dans la déclaration finale du congrès, les délégués ont réaffirmé leur disposition permanente à contribuer, à travers toutes les structures du mouvement scout, à la concrétisation des axes énoncés dans le plan quinquennal de développement. 
    Ils ont, sur un autre plan, exprimé leur satisfaction quant aux résultats du congrès qui a vu Noureddine Benbraham, commandant général des SMA, plébiscité pour un nouveau mandat de cinq ans (2010-2015), soulignant leur engagement à œuvrer avec lui à la mise en œuvre de la stratégie nationale des SMA. Les participants ont mis l’accent sur l’importance de renforcer la présence du mouvement scout dans le milieu des jeunes à travers « l’intensification des actions de proximité ». Ils ont également insisté sur la nécessaire amélioration de la formation spécialisée, l’intensification des activités et la mise en place de cellules d’écoute et de suivi dans le milieu des jeunes. L’importance du soutien matériel et moral au profit des sections scouts, le lancement du projet des clubs de scouts au niveau des établissements scolaires et du projet « Les jeunes s’expriment » dans le cadre d’un forum national, figurent également parmi les recommandations du congrès. 
    Sur le plan international, les congressistes ont exprimé leur soutien aux causes justes dans le monde, notamment celles des peuples sahraoui (peuple du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975, ndds) et palestinien dans leur lutte pour leur droit à l’autodétermination. M. Benbraham, commandant général des SMA, avait souligné lors du congrès l’importance de renforcer la communication comme moyen d’intégration sociale des jeunes et de prévention contre la violence. Il a appelé au dialogue et à la communication collective et de proximité, qui doit commencer au sein de la famille, le quartier et l’école, et dans laquelle doit s’impliquer la société civile. 
    Le commandant général des SMA a proposé aussi la mise en place d’un forum de débat et d’échange avec les jeunes en vue de cerner leurs problèmes et trouver des solutions. D’ailleurs lors des travaux du congrès, de nombreux délégués de wilaya ont averti, dans leurs interventions, que si le jeune n’est pas pris en charge, il peut être la proie de personnes aux desseins inavoués Les orateurs, qui se sont succédé à la tribune, ont été unanimes à souligner l’importance de combattre l’oisiveté et le vide, appelant à la nécessité de canaliser les jeunes dans des mouvements associatifs afin de leur donner la possibilité de s’exprimer « sainement » et de s’épanouir sur tous les plans.
    Par : Ines Amroude 
    Le Midi Libre, 30/01/2011
  • La visite privée du roi Mohamed VI dans son château de Betz affole les journalistes

    Selon plusieurs sources, le roi du Maroc, Mohammed VI, est parti dans la nuit de jeudi à vendredi dans son château à Betz, en France. Dans le contexte explosif en Egypte, de nombreuses hypothèses ont fleurie dans différents médias.

    Le premier à avoir révélé cette information serait Ali Lmrabet sur son mur Facebook. Elle a ensuite été reprise par différents sites arabophones, Rue89, et le quotidien espagnol El Pais.

    Si Ali Lmrabet et Pierre Haski de Rue89 analyse cette info comme une conséquence direct des révoltes en Tunisie et plus récemment en Egypte, Ignacio Cembrero d’El Pais parle plutôt de vacances. Ce dernier avance même que le roi considèrerait que le Maroc ne devrait pas être touché par les révoltes populaires dans le monde arabe.

    Pourtant, le journaliste précise également qu’aucune personne de sa famille ne l’accompagnait. La théorie des vacances semble donc peu probable.

    Ali Lmrabet parle quant à lui d’un voyage du roi dans le but de s’entretenir avec Nicolas Sarkozy, sur les récents troubles en Tunisie et en Egypte et la situation au Maroc. Toujours selon les mêmes sources, le journaliste marocain avance un redéploiement des troupes positionnées au Sahara (Sahara Occidental, ndds), vers les villes de Rabat et de Casablanca.

    Le site d’information marocain en langue arabe Hespress, annonce quant à lui q’une délégation de sécuritaires aurait accompagné le roi. Ce qui confirmerait le lien entre ce voyage et les derniers évènements dans le monde arabe.

    Ce n’est pas la première fois que le roi Mohammed VI est en visite privée dans son château de Betz. Mais dans le contexte actuel, chaque geste, chaque action dans un pays arabe donne lieu à de multiples interprétations et extrapolations. Pour l’instant, la situation au Maroc reste stable.
    Egalité et Réconciliation, 30/01/2011

  • Touriste : « Beaucoup de contrôles de police au Sahara Occidental »

    Sahara Occidental

    Samedi 6 novembre,
    6h du mat petit déjeuner,en route pour Tarfaya par la plage (route des épaves : cimetière de grands bateaux). Et nous voiçi dans le Sahara Occidental, pique nique au bord de l’eau, baignade au dessert:eau 20à25°, température de l’air 30°de moyenne avec un grand bleu.
    On repart par la plage sur La’Youn.Fin d’après midi bivouac vers Boujdour.
    Dimanche 7 novembre,
    8h du mat,d épart pour Dakhla; 450 km de route car aucun intérêt.
    15h arrivés sur la presque île de Dakhla; spot pour le skayt surf avec des km de plages de sable blanc à perte de vue. Il faut savoir que en Afrique à part quelques touristes, personne se baigne, et les plages sont désertes : à part quelques villages de pêcheurs. C’est pour cela qu’il n’y a aucune restriction pour rouler le long de la plage et dont l’intérêt d’avoir un 4×4. Quelques courses en ville et bivouac dans la baie.
    Lundi 8novembre,
    8h du mat, départ pour la frontière mauritaniène: 400km de route et la chaleur commence 40°. On rencontre beaucoup de controles police dans la zone du Sahara Occidental. A16h passage de la frontière, 18h30 sortie enfin des controles: c’est l’Afrique bon! no stress. Nous voila à Nouâdhibou, obtion tente mauritaniène au camping de la baie du lévrier renomé par les baroudeurs en 4×4.
    Négoce d’assurance pour les véhicules sous la tente. 
  • Rabat fait pression sur Madrid à cause des demandeurs d’asile sahraouis

    Le feuilleton hispano-marocain continue. Pour l’énième fois, le Maroc convoque l’ambassadeur d’Espagne.

    Officiellement, pour protester contre les informations de médias espagnols faisant état de mouvements de troupes marocaines en prévision de possibles manifestations suite aux troubles en Egypte et Tunisie. Mais cette raison est écartée parce que cette information a été diffusée en premier par un médias français et relayée par de nombreuses autres dans ce pays. Cependant, Rabat n’a pas rappelé son ambassadeur en France.

    La méthode de pression pratiquée par le Maroc contre l’Espagne est de n’avouer la véritable raison que sur la table des négociations.

    Le gouvernement marocain est fâché contre Madrid suite à sa décision d’accepter la recevabilité des dossiers de 5 jeunes sahraouis débarqués aux Îles Canaries dans une embarcation de fortune. Ils font partie d’un groupe de 22 sahraouis qui avaient demandé l’asile aux autorités espagnoles suite à leurs participation dans le camp de Gdeym Izik et leur persécution par la police marocaine.

    Si Madrid accepte d’octroyer le statut de réfugié politique aux 5 jeunes sahraouis, cela voudrait dire que l’Espagne reconnaît que le Maroc viole les droits humains au Sahara Occidental. Une gifle au régime marocain.

    Sur la table de négociation, les autorités marocaines vont faire pression pour que Madrid revienne dans sa décision et procède à l’expulsion des sahraouis.

  • Ligue Arabe : le Maroc peut-il se révolter ? (1)

    Suite à la révolution tunisienne et aux manifestations qui embrasent l’Egypte, le Yémen et la Jordanie connaissent aussi des incidents. Peut-il y avoir une révolution dans tous les pays arabes, du Maroc à la Syrie, en passant par l’Algérie, la Libye ou les émirats arabes ? Petits descriptifs de ces états arabes, de leur régime politique et de leur situation économique. Le Maroc peut-il se révolter ? 
    Quels sont les pays de la Ligue Arabe ?
     
    Voici, par ordre chronologique d’adhésion, les 22 pays de la Ligue Arabe : Egypte – Irak – Liban – Arabie Saoudite – Syrie – Jordanie – Yémen – Libye – Soudan – Maroc – Tunisie – Koweït – Algérie – Bahreïn – Qatar – Emirats arabes unis – Oman – Mauritanie – Somalie – Autorité palestinienne – Djibouti – Comores
    Certaines populations pourraient prochainement être tentées par la révolution « à la Tunisienne »…
    Maroc : le Maroc est bordé par l’Atlantique et la Méditerranée et est frontalier de l’Algérie et de la Mauritanie. Le Maroc compte 32 millions d’habitants et sa capitale est Rabat. Le régime politique est une monarchie constitutionnelle ou plutôt une monarchie héréditaire avec comme roi, Mohammed VI qui a de très nombreux pouvoirs et qui nomme le premier ministre. Ancien protectorat français et espagnol, le Maroc est la 2me puissance économique du Maghreb derrière l’Algérie et la 2me place boursière africaine derrière celle du Cap en Afrique du Sud.
    Problèmes et atouts du Maroc : le Sahara occidental contrôlé par le Maroc mais dont la souveraineté n’est pas reconnue par l’ONU. L’économie du Maroc est tirée par le tourisme et l’agriculture avec un PIB par habitant en constante augmentation et par l’implantation d’entreprises européennes profitant de bas salaires et d’une politique fiscale attrayante. Pourtant, le chômage important (entre 9 et 15 % selon les chiffres) et il existe une forte économie parallèle avec le travail au noir donc peu de protections sociales. On note de grandes différences entre les plus pauvres et les plus riches, entre les stations de vacances pour les occidentaux et les villages pauvres. Comme en Tunisie, l’on trouve au Maroc plus de 100 000 jeunes diplômés et chômeurs. Si le travail des enfants est interdit, il perdure encore dans les quartiers pauvres et les villages isolés du Maroc. Le Maroc est aussi le plus grand producteur mondial de cannabis ce qui entraîne des trafics en tout genre. 
    Les Marocains peuvent-ils se révolter ?
     
    Avant la révolution tunisienne de ces dernières semaines, beaucoup pensaient que les Marocains allaient les premiers se révolter. En effet, il s’agit d’un pays très pauvre, quoi qu’on en pense, avec 3 000 dollars de revenus par an et par habitant mais c’est une moyenne car 7 millions de personnes vivent avec 2 dollars par jour, 90 % des habitants ont moins de 270 euros par mois. On note aussi de très fortes inégalités. Les premières manifestations étudiantes datent de 2004 au Maroc et ont été réprimées devant le Parlement. Les jeunes diplômés se rassemblent fréquemment pour demander des emplois. Déjà, en 2007, plusieurs d’entre eux avaient essayé de s’immoler par le feu, soit bien avant les événements de Tunisie. Les émeutes de la faim ont aussi ébranlé le Maroc en 2007 et le gouvernement avait subventionné les produits de première nécessité (le pain, l’huile, le sucre) mais aussi l’essence. En 2009, des violences ont éclaté à Sidi Ifni et aussi à Casablanca, la plus grande ville économique du royaume du Maroc. Fin 2010, c’était au tour de Al Hoceima, de Mohammedia , de Tinghir ou de Laâyoun au Sahara occidental de connaître des manifestations violentes et des affrontements avec la police. Tous ces mouvements sont pour l’instant disséminés sans de vraie coordination générale au pays. La croissance de 4 % du pays n’est pas suffisante pour offrir du travail aux jeunes diplômés et en outre, les récoltes ont été mauvaises en 2010. Ainsi, le climat social s’aggrave au Maroc.

    Cela dit, le roi Mohammed VI rassemble quand même le peuple car il fait beaucoup au plan social et la presse semble libre au Maroc, au contraire de la Tunisie. Les efforts du roi sont cependant encore insuffisants car très peu de personnes cotisent pour leur retraite par exemple ou sont couvertes par une assurance maladie. On reproche aussi au roi et à ses conseillers de concentrer les pouvoirs et les politiques sont déconsidérés avec une très forte abstention lors d’élections. C’est ainsi que l’on note une poussée du PJD (parti de la justice et du développement), un parti islamiste modéré qui reconnaît pourtant la prédominance du roi. Seule, l’association islamiste « justice et bienfaisance » s’oppose au roi.
    Rien ne dit donc qu’une révolte des Marocains soit impossible car, si on ne peut comparer le régime politique marocain au système mis en place par Ben Ali en Tunisie, les motifs de mécontentements sont nombreux au Maroc.
    CDpresse, 30/01/2011
  • Agriculture illégale au Sahara Occidental

    Ferme de tomates à Dajla
    Au cours des dernières années, le Maroc a déplacé des milliers de colons pour qu’ils travaillent dans les plantations de fruits et légumes des territoires occupés. Le nouvel engagement agricole est une partie de la stratégie du Maroc pour coloniser les régions du sud du Sahara Occidental.

    L’agriculture a connu un essor lors de ces dernières années dans la région de Dakhla, dans le sud-ouest du Sahara Occidental occupé.

    La propagande officielle marocaine catégorise les activités agricoles par « développement des provinces du sud ». Toutefois, ce «développement» est réalisé sans la participation du peuple sahraoui et ne lui apporte rien.

    Un rapport du Centre Régional d’Investissement (CRI) de Dakhla est ainsi libellé: « La création d’entreprises agro-industrielles a fait de rapides progrès au cours des dernières années. En fait, le potentiel agricole de cette région essentiellement désertique n’est pas négligeable et promet des bénéfices lucratifs pour les investisseurs. »

    Le CRI estime à 1 million d’acres la zone dédiée à la production agricole au Sahara Occidental. À ce jour, plus de 529,5 ha sont exploités en six larges zones irriguées d’environ 1,434 hectares, situées dans un rayon de 70 kilomètres autour de la ville de Dakhla. Cinq de ces zones sont équipées de serres et de systèmes d’irrigation qui produisent de bonne qualité de cultures hors sol. Le CRI déclare que «des capitaux financiers considérables sont disponibles et offre d’excellentes opportunités d’investissement dans l’agriculture sous serre. »

    Tomates, concombres et melons produits sur des terres occupées, arrivent sur les marchés européens, nord-américain et de l’ex URSS. Jusqu’à 6 000 personnes sont employées dans le secteur de la tomate dans la région de Dakhla, au Sahara Occidental occupé. La plupart des employés sont d’origine marocaine.

    La culture agricole au milieu d’un désert exige une technologie avancée. Pourtant, dans la région de Dakhla, les plantes sont cultivées sous serre, hors sol et nourries avec des solutions d’éléments nutritifs. Pour l’irrigation, l’eau est tirée de 300 à 600 mètres de profondeur, d’une importante nappe souterraine d’eau fossile non-renouvelable.

    En décembre 2008, le magazine marocain TelQuel a révélé que le roi du Maroc était propriétaire d’entreprises dans le secteur de la tomate au Sahara Occidental occupé. L’un des grands producteurs actifs dans la zone contestée est la société française, Azura, dont les produits sont disponibles dans toute l’Europe.

    wsrw.org, 29 janvier 2011
  • Le roi Mohamed VI a peur

    Le syllogisme boiteux de la presse française pour épargner ses amis au Maroc est tombé verticalement avec les dernières mesures de compensation prises par le gouvernement marocain pour alléger le poids de la hausse des prix sur le marché.

    Certaines sources croient savoir que des conseillers du Premier Ministre ont contacté les diplômes chômeurs qui, depuis des années, se donnent rendez-vous tous les jours devant le siège du Parlement marocain à Rabat, pour leur promettre une embauche dans un délai de vingt jours.

    De faits qui prouvent la similitude de la situation au Maroc et en Tunisie et que la contagion est bel et bien beaucoup plus que probable. On ajoute à cela les conclusions des rapports de l’ONU selon lesquels le pays a un indice de développement humain (IDH) inférieur aux autres pays du Maghreb. L’alphabétisation, presque achevée en Tunisie, ne dépasse pas 56% des habitants au Maroc. En plus, selon le magazine Forbes, la famille royale marocaine est à la tête d’une fortune estimée à plus de 2,5 milliards de dollars. Une somme que beaucoup jugent même sous-estimée.

    Les Marocains ont longtemps considéré que les Tunisiens étaient les «faiblards» du monde arabe; incapables qu’ils étaient selon eux de se mobiliser collectivement et d’être à la hauteur de leurs discours… Alors, les marocains seront-ils à la hauteur maintenant pour se débarrasser des prédateurs qui les obligent à vivre dans la précarité malgré les richesses du pays?

    En tout cas, Mohamed VI panique et se trouve, depuis hier, en France pour demander des conseils parce que des vacances dans cette période de révolution populaire dans le monde arabe s’avèrent dépourvues de sens.

    La Françafrique est menacée après la chute de Ben Ali et Paris a des soucis après avoir vu ce despote détrôné comme ça après des années de bons et loyaux services.

    A présent, c’est l’heure de mettre un plan de sauvetage pour Mohamed VI et ses courtisans dont les intérêts sont très entrecroisées entre les niveaux les plus hauts des deux états. Les résidences que les hauts dignitaires français possèdent au Maroc se trouvent en danger et Sarkozy ne pourra plus passer ses vacances dans les palais du souverain marocain.

    Après Ben Ali, un autre allié du régime marocain, Hosni Moubarak, est en train de faire ses valises. Ce n’est plus qu’une question de jours.

    Et dire, qu’hier, la presse marocaine se vantait des déclarations faites par Ben Ali, révélées par Wikileaks, sur « l’impossibilité d’un Sahara Occidental indépendant ».

    Il convient de rappeler à ceux qui soutiennent l’extermination du peuple sahraoui que celui-ci a montré, pendant les 35 années dernières, une capacité de résistance et de détermination sans égal qui commence à donner ses fruits, et que cette capacité se trouve aujourd’hui renforcée par la tournure des évènements et la force du droit consacrée dans l’inviolabilité du principe d’autodétermination.

    Aujourd’hui, le roi Mohamed VI a peur. Incapable d’assumer les conséquences de sa politique désastreuse, il croit pouvoir trouver le salut à Paris, au lieu d’entreprendre des véritables réformes pour soulager les souffrances du peuple marocain. Cela s’appelle la fuite en avant.
  • Un nouveau livre sur la géopolitique de la région édité

    Un livre qui traite des transformations récentes dans les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et le conflit du Sahara occidental, a été édité récemment aux USA. Ce livre est écrit par dix-huit chercheurs maghrébins, européens et américains. L’équipe d’experts internationaux, qui a participé à l’écriture de ce livre, est dirigée par l’Algérien Yahia H. Zoubir (Institut Euromed, Ecole de management de Marseille) et l’Espagnol Haizam Amirah-Fernandez (Institut royal pour les études stratégiques internationales, Madrid). Ces experts sont présentés dans la préface de l’ouvrage intitulé “Afrique du Nord : politiques, région et limites des transformations”. 
     
    L’Afrique du Nord, dans cette anthologie, est considérée dans sa conception géopolitique anglo-saxonne, qui exclut l’Egypte. «Les obstructions à l’unification (du Maghreb) ont miné la capacité des pays de la région à négocier en tant que bloc, provoquant une isolation économique et une marginalisation politique, accentuée par les effets de la mondialisation», écrit Miguel Hernando de Larramendi. L’UMA (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), née en 1989, est au point mort à cause, principalement, du conflit du Sahara occidental, estime le professeur espagnol, qui enseigne l’histoire arabe contemporaine à l’université de Tolède.
     
    L’auteur prévoit dans son analyse que le renforcement de l’intégration régionale apportera des “retombées substantielles” : augmentation de la croissance économique, baisse du chômage et une capacité plus grande à négocier avec l’Union européenne. «Mais ceci demeure incertain tant que le conflit du Sahara occidental demeure non-résolu», analyse-t-il. “Plus de seize ans ont passé depuis que le Maroc et le Front Polisario ont signé un accord de cessez-le-feu, mais le référendum d’autodétermination au Sahara occidental n’a toujours pas vu le jour et la situation est dans une impasse», constate-t-il. Dans un autre chapitre intitulé “Politique de réformes en Algérie”, Ahmed Aghrout, chercheur à l’Université de Salford au Royaume-Uni, conclut que «l’Algérie est en train d’émerger de la situation chaotique dans laquelle elle se trouvait durant la dernière décennie». «Actuellement, il y a une nouvelle stabilité dans le pays et un soulagement considérable au sein de la société (parce que) la sécurité est, dans l’essentiel, restaurée», relève-t-il. 
     
    M. Aghrout estime cependant qu’aussi importants soient les progrès réalisés pour assurer une transition politique en douceur après la décennie de violence, des “défis majeures” demeurent, notamment la poursuite de la réforme des institutions de l’Etat et du secteur économique, notamment bancaire. L’universitaire estime impératif que le programme actuel d’investissements publics réussisse à extraire le pays d’une dépendance quasi-totale envers l’exportation des hydrocarbures.
    Synthèse Ali Rochdi
    Le Maghreb, 29/01/2011
  • Arrivée du président de la République à Addis pour prendre part au 16ème sommet de l’Union africaine

    Addis-Abeba (Ethiopie) 29/01/2011 (SPS) le président de la République, Mohamed Abdelaziz est arrivé samedi matin, à Addis-Abeba, pour participer aux travaux du 16ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine qui se tiendra du 30 au janvier 2011 à la capitale éthiopienne, a-t-on indiqué de source proche de la délégation présidentielle.

    A son arrivée à Addis-Abeba, le président, Mohamed Abdelaziz a été accueilli par la ministre des Affaires étrangères du gouvernement fédéral en Ethiopie, Dr. Shiferaw Tekele Marie en compagnie du commissaire de l’UA chargée des ressources humaines, des sciences et de la technologie, le professeur, John Biereisen et du directeur du protocole auprès du MAE de l’Éthiopie, M. Sharif Kerry en plus de plusieurs responsables éthiopiens et africains.

    Ont été présents du côté sahraoui, le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek et l’ambassadeur auprès de l’Éthiopie et Représentant permanent auprès de l’Union africaine, M. Sidi Mohamed Oumar entouré de ses collaborateurs, a souligné la même source.

    Le président de la République et la délégation qui l’accompagne assistera samedi, à la cérémonie de présentation du livre « Rêve d’Afrique », a-t-on ajouté de même source.

    La délégation accompagnant le président de la République est composée des membres du Secrétariat national du Front Polisario, M’Hamed Khadad et Mohamed Lamine Ahmed, respectivement : coordonnateur sahraoui avec la mission des nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) et conseiller à la Présidence de la République, ainsi que M. Abdati Breika, également conseiller à la Présidence. (SPS)