Mois : janvier 2011

  • Le mea culpa du Maroc

    Le gouvernement du Maroc a reconnu officiellement «les crimes contre l’humanité» commis contre le peuple sahraoui et doit en conséquence «répondre» de ses actes devant les tribunaux compétents, a réclamé l’Association des familles des prisonniers et Disparus sahraouis (Afapredesa) dans un communiqué. 

    Citant un rapport publié à la fin de décembre 2010 par Le Conseil royal consultatif pour les droits de l’Homme (Ccdh) du Maroc, où Rabat reconnaît la mort en détention de 350 Sahraouis, dont 14 enfants âgés de 3 mois à 14 ans, des femmes et des vieux, l’Afapredesa estime que ces crimes « décrits dans le rapport» ne peuvent pas être qualifiés autrement que comme des « crimes contre l’humanité » tel que définis par le droit international coutumier, et particulièrement depuis le tribunal de Nuremberg jusqu’au Tribunal pénal international de La Haye. »Ce rapport signé par une institution officielle d’un régime qui a tenté de dissimuler la réalité, pourtant évidente pendant plusieurs décennies, est un aveu d’un génocide perpétré à l’encontre du peuple sahraoui par les forces d’occupation depuis le premier jour de l’invasion militaire marocaine du Sahara Occidental en 1975», relève l’ONG sahraoui qui réclame depuis des décennies de faire la lumière sur plus de 500 disparus sahraouis et autres 151 prisonniers de guerre encore aux mains du Maroc. 

    Pour l’Afapredesa, «cet aveu officiel de Rabat, loin de cicatriser les plaies, décapsule le dossier des disparus que le Maroc a voulu clore» et dissimule mal «une tentative de maintenir l’impunité des auteurs de crimes contre l’humanité commis contre le peuple sahraoui». En conséquence, l’association exige des «réparations et des indemnisations pour les survivants et les familles des victimes de disparitions forcées pour les graves préjudices matériaux et moraux causés» et une investigation «crédible» sur les faits relatifs aux disparitions forcées et autres violations graves commises contre les citoyens sahraouis, qui doit se faire avec «la participation des organisations des droits de l’homme sahraouies, marocaines et internationales ». 

    Elle appelle également à « localiser les dépouilles mortelles et de les remettre aux familles afin de les identifier et de leur assurer une sépulture digne». L’Afapredesa estime enfin que l’ONU, responsable du respect des normes internationales des droits de l’homme, en particulier dans des territoires non autonomes, doit «prendre des mesures à la lumière de la reconnaissance officielle marocaine des crimes commis», et exiger en particulier de l’État marocain de «respecter les droits à la vérité, à la justice et à la réparation pour les personnes touchées par les disparitions forcées et autres crimes contre l’humanité perpétrés au Sahara Occidental».

    Mokhtar Bendib 
    Le Courrier d’Algérie, 19/01/2011
  • Rassemblement devant l’ambassade du Maroc à Bruxelles le 22 janvier

    APPEL 
    Malgré les nombreuses requêtes des associations des droits de l’Homme ainsi que les appels internationaux, les autorités marocaines obstinent à refuser la libération de Chakib El Kheyari et de tous les prisonniers d’opinion. 
     
    Récemment, de nombreuses atteintes aux droits humains ont été constatées au Maroc et surtout au nord. :
     
    – la répression du soulèvement populaire à Boukidan (commune rurale située à une dizaine de kilomètres de la ville d’Al Hoceima);
     
    – la répression des luttes de nombreuses sections de l’association nationale des diplômés chômeurs;
     
    – l’interdiction et la répression des sit-in des sections de l’association marocaine des droits de l’Homme;
     
    – l’interdiction de la tenue du 1er congrès du forum des droits de l’Homme au nord du Maroc;…
     
    Face à cette recrudescence des violations des droits humains,
     
    le Regroupement Démocratique du Rif /Agaw N’Arif organise un rassemblement le samedi 22 janvier 2011 de 14h00 à 16h00 devant l’ambassade du Maroc en Belgique, Bld Saint-Michel, 29 – 1040 Bruxelles
                            
      Soyons nombreux pour :
     
    – exiger la libération de Chakib Elkhayari et de tous les prisonniers d’opinion;
     
    – revendiquer les droits économiques, sociaux et culturels;  
     

    – condamner les nombreuses atteintes aux libertés fondamentales.

    Suffrage Universel, 19/01/2011

  • Diplomate danois rencontre un parti royaliste au Sahara Occidental occupé

    Selon les dépêches, Michael Bennett Jensen, conseiller à l’ambassade danoise à Rabat, a salué, hier, les projets de développement réalisés dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Jensen a rencontré des représentants du Parti Authenticité et Modernité lundi dernier à El Aaiun (Laayoune), après quoi il s’est dit « impressionné par le niveau de développement connu à Laayoune. »

    Le Parti Authenticité et Modernité a été créé, en 2008, par l’ancien ministre de l’Intérieur Fouad Ali El Himma, ami d’enfance du Roi Mohammed VI, apparemment dans une tentative des alliés du roi Mohammed VI de renforcer son pouvoir. Le Secrétaire général du parti, Mohamed Cheikh Biadillah, est un ancien ministre de la santé.

    Le Parti Authenticité et Modernité a reçu plus de votes que tout autre parti dans les élections locales du Maroc en 2009  en critiquant les violations des droits et la corruption, et en essayant de convaincre le peuple du Sahara occidental qu’ils n’ont pas besoin d’indépendance, car le Maroc est en mutation.

    Selon Ali Salem Essalek, un activiste pro-Polisario, les partisans du Front Polisario  avaient jugé les élections locales illégitimes et, par conséquent, les ont boycottées. « Ils parlent de changement, mais la réalité au Sahara occidental est différente puisque la répression et les violations des droits sont monnaie courante, dit-il.

    Le PAM reconnaît même que les raisons de sa forte campagne au Sahara occidental a été une tentative de saper les tentatives du Polisario d’arracher un référendum sur le statut du Sahara occidental. Selon Mohamed Reguibi , membre du parti, «si le soutien du PAM se renforce assez ici, la direction du Polisario serait obligée de trouver un compromis avec le Maroc.  »

    Que l’ambassade du Danemark à Rabat soit en contact avec un parti politique marocain qui fait campagne dans les territoires occupés du Sahara Occidental pour tenter de saper les efforts légitimes pour parvenir à un référendum sur le statut du Sahara occidental sanctionné par l’ONU, est manifestement contraire à la position du gouvernement danois de vouloir travailler pour une solution au conflit du Sahara occidental par le biais de l’ONU. C’est aussi contraire au contenu de la lettre de la ministre danoise des Affaires étrangères, envoyée à Africa Contact le 15 Décembre 2010, où elle était « profondément préoccupée » par la situation au Sahara Occidental.

    Aaiun (Laayoune) se trouve dans une zone qui est internationalement reconnue, notamment par le Danemark, comme étant un territoire occupé. L’ambassade du Danemark aurait dû, donc, être un peu plus prudente dans ses déclarations positives sur la prétendue évolution de la région ou dans ses liens avec un parti politique qui souhaite maintenir le statu quo au Sahara occidental. Surtout que c’est un fait bien connu que le Maroc utilise les déclarations positives sur ses territoires occupés dans sa propagande pour avoir le Sahara occidental officiellement inclus dans un Maroc plu grand. Et compte tenu aussi de la situation en Tunisie, qui pourrait facilement se propager à ses voisins, et où la ministre danoise des Affaires étrangères Lene Espersen envisage apporter une aide financière aux mouvements populaires.

    Africa Contact a envoyé une lettre à l’ambassade du Danemark à Rabat, au Maroc, en leur demandant les raisons pour lesquelles ils louent les développements dans les territoires occupés du Sahara Occidental et rencontrent des représentants du Parti Authenticité et Modernité. 


    Commentaire de Diaspora Saharaui :

    Les dépêches de la MAP en anglais sont souvent un ramassis de mensonges. Mais, cette fois-ci, si la nouvelle est mensongère ne pourra passer inaperçue car Africa Contact, une  ONG de poids au Danemark est intervenue, ce qui pourrait engendrer un conflit diplomatique entre le Maroc et le Danemark.

    Etant donné que, dans des cas pareils, les fonctionnaires de la MAP prennent toujours le soin d’effacer les dépêches dénoncées, nous avons gardé une capture d’écran de la dépêche.
  • Diplomate danois rencontre un parti royaliste au Sahara Occidental occupé

    Selon les dépêches, Michael Bennett Jensen, conseiller à l’ambassade danoise à Rabat, a salué, hier, les projets de développement réalisés dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Jensen a rencontré des représentants du Parti Authenticité et Modernité lundi dernier à El Aaiun (Laayoune), après quoi il s’est dit « impressionné par le niveau de développement connu à Laayoune. »

    Le Parti Authenticité et Modernité a été créé, en 2008, par l’ancien ministre de l’Intérieur Fouad Ali El Himma, ami d’enfance du Roi Mohammed VI, apparemment dans une tentative des alliés du roi Mohammed VI de renforcer son pouvoir. Le Secrétaire général du parti, Mohamed Cheikh Biadillah, est un ancien ministre de la santé.

    Le Parti Authenticité et Modernité a reçu plus de votes que tout autre parti dans les élections locales du Maroc en 2009  en critiquant les violations des droits et la corruption, et en essayant de convaincre le peuple du Sahara occidental qu’ils n’ont pas besoin d’indépendance, car le Maroc est en mutation.

    Selon Ali Salem Essalek, un activiste pro-Polisario, les partisans du Front Polisario  avaient jugé les élections locales illégitimes et, par conséquent, les ont boycottées. « Ils parlent de changement, mais la réalité au Sahara occidental est différente puisque la répression et les violations des droits sont monnaie courante, dit-il.

    Le PAM reconnaît même que les raisons de sa forte campagne au Sahara occidental a été une tentative de saper les tentatives du Polisario d’arracher un référendum sur le statut du Sahara occidental. Selon Mohamed Reguibi , membre du parti, «si le soutien du PAM se renforce assez ici, la direction du Polisario serait obligée de trouver un compromis avec le Maroc.  »

    Que l’ambassade du Danemark à Rabat soit en contact avec un parti politique marocain qui fait campagne dans les territoires occupés du Sahara Occidental pour tenter de saper les efforts légitimes pour parvenir à un référendum sur le statut du Sahara occidental sanctionné par l’ONU, est manifestement contraire à la position du gouvernement danois de vouloir travailler pour une solution au conflit du Sahara occidental par le biais de l’ONU. C’est aussi contraire au contenu de la lettre de la ministre danoise des Affaires étrangères, envoyée à Africa Contact le 15 Décembre 2010, où elle était « profondément préoccupée » par la situation au Sahara Occidental.

    Aaiun (Laayoune) se trouve dans une zone qui est internationalement reconnue, notamment par le Danemark, comme étant un territoire occupé. L’ambassade du Danemark aurait dû, donc, être un peu plus prudente dans ses déclarations positives sur la prétendue évolution de la région ou dans ses liens avec un parti politique qui souhaite maintenir le statu quo au Sahara occidental. Surtout que c’est un fait bien connu que le Maroc utilise les déclarations positives sur ses territoires occupés dans sa propagande pour avoir le Sahara occidental officiellement inclus dans un Maroc plu grand. Et compte tenu aussi de la situation en Tunisie, qui pourrait facilement se propager à ses voisins, et où la ministre danoise des Affaires étrangères Lene Espersen envisage apporter une aide financière aux mouvements populaires.

    Africa Contact a envoyé une lettre à l’ambassade du Danemark à Rabat, au Maroc, en leur demandant les raisons pour lesquelles ils louent les développements dans les territoires occupés du Sahara Occidental et rencontrent des représentants du Parti Authenticité et Modernité. 


    Commentaire de Diaspora Saharaui :

    Les dépêches de la MAP en anglais sont souvent un ramassis de mensonges. Mais, cette fois-ci, si la nouvelle est mensongère ne pourra passer inaperçue car Africa Contact, une  ONG de poids au Danemark est intervenue, ce qui pourrait engendrer un conflit diplomatique entre le Maroc et le Danemark.

    Etant donné que, dans des cas pareils, les fonctionnaires de la MAP prennent toujours le soin d’effacer les dépêches dénoncées, nous avons gardé une capture d’écran de la dépêche.
  • Après la Tunisie, la France prête à répéter la même erreur avec le Maroc

    Il suffit de jeter un coup d’oeil aux contenus des différentes publications de la presse française pour se rendre compte que la France est prête à répéter avec le roi Mohamed VI la même erreur commise avec le monstre de la Tunisie, Ben Ali.

    Partout nous lisons la même formule : « Le Maroc ce n’est pas la même chose que la Tunisie ou l’Algérie ». Les lobbys du royaume de la corruption et de la répression sont actifs pour défendre le despotisme du régime de Mohamed VI, au prix de faire tomber la France dans la même position gênante lors de la révolution du jasmin.

    Ce lobby n’a rien compris ou fait semblant de ne rien comprendre de la leçon que le peuple tunisien nous a donnée.

    A titre d’exemple, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération qui dans un article publié le 17 janvier 2011 dans la une de son journal défende cette idée d’un « Maroc différend » qui ne risque rien pour le moment. Il y insert les portraits de Ben Ali avec une photo barrée, de Hosni Moubarak, Bouteflika, Kadhafi, Al Assad et le roi Abdala II de Jordanie. Par contre, celle de Mohamed VI n’y figure pas. Peut-être qu’il trouve que le dictateur marocain n’est pas arabe, il se peut qu’il lui trouve des racines amazighs. Il nous dit que le roi alaouite est hors danger de cette vague de révolte populaire qui risque de contaminer toute l’Afrique du Nord.

    Cette idée est devenue presque unanime dans les médias français. Il faut reconnaître que le lobby pro-marocain en France fait du bon travail, mais ce n’est pas cela qui empêchera le peuple marocain de se soulever contre la dictature la plus ancienne de la région.

  • Pourquoi le Maroc a partagé le Sahara avec la Mauritanie?

    Les nouveaux thuriféraires du roi Mohamed VI défendent à mort la « marocanité » du Sahara Occidental et, comme leur maître, la couronne alaouite, pour eux, la question de « l’intégrité territoriale » est sacrée.

    Cependant, ni le roi ni ses nouveaux courtisants, les néo-makhzéniens, la classe intellectuelle marocaine, n’ont jamais expliqué pourquoi le Maroc, qui « va de Tanger à Lagüera » a décidé de fermer l’oeil sur la région de Rio de Oro qui avait été occupée par la Mauritanie.

    Si le royaume alaouite tient autant à ses « frontières historiques », pourquoi avoir laissé la moitié du territoire du Sahara Occidental au régime de Mokhtar Ould Daddah?

    Si le Maroc reconnaissait que cette partie du territoire sahraoui appartenait à la RIM, alors pourquoi l’avoir envahie aussitôt après le retrait mauritanien?

    Question « d’intégrité territoriale » ou défense des intérêts de l’OTAN contre le socialisme algérien?

    Une question qui mérité réponse des nouveaux hypocrites de la classe politique marocaine qui se laissent porter par la propagande mensongère des rois les plus sanguinaires et les plus corrompus de l’histoire moderne.
  • Le parti des communistes italiens soutient l’autodétermination du peuple sahraoui

    ROME – Le Parti des communistes italiens (Refondation communiste) réaffirme son « plein soutien » au droit du peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidiental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, ndds) à l’autodétermination conformément à la résolution 1514 des Nations Unies, a indiqué, mercredi à Rome, le responsable des relations extérieures du parti, Fabio Amato. 
    « La position de Rifondazione Comunista qui est commune à celle de toutes les forces communistes et progressistes dans le monde (envers la question sahraouie) est le plein appui à la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit légitime à l’autodétermination, à travers un référendum », a souligné Amato dans un texte transmis à l’APS.    

  • Quand Libération épargne Mohammed VI

    La une du quotidien Libération du lundi 17 janvier 2011 a pour titre : Monde arabe, à qui le tour ? Six portraits de grands « amis de la démocratie » sont affichés :
    Il y a celui de :
     
    – Zine el-Abidine Ben Ali (photo barrée)
    – Hosni Moubarak
    – Abdelaziz Bouteflika
    – Mouammar Kadhafi
    – Bachar al-Assad
    – le roi Abdallah II de Jordanie.

    On ressent une certaine jubilation à contempler cette une et ses tristes mines. Mais il y a tout de même une gêne. Dans cette galerie, il manque un portrait, celui du roi Mohammed VI du Maroc. Pourquoi pas lui aussi ? Parce que c’est un roi ? Alors pourquoi la présence du bien discret Abdallah II ?

    La raison est simple. L’exemple de la Tunisie n’a pas encore été suffisamment médité. Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération fait partie de ces journalistes qui nous expliquent que le « Maroc, ce n’est pas la même chose que la Tunisie ou l’Algérie ». Il faut dire que les lobbyistes du royaume savent y faire. Dans quelques années, on se souviendra de cette une et on demandera à Joffrin pourquoi il avait ménagé M-VI…

    Akram Belaïd,
    Lignes quotidiennes, 19/1/2011
  • Pourquoi le Maroc a partagé le Sahara avec la Mauritanie?

    Les nouveaux thuriféraires du roi Mohamed VI défendent à mort la « marocanité » du Sahara Occidental et, comme leur maître, la couronne alaouite, pour eux, la question de « l’intégrité territoriale » est sacrée.

    Cependant, ni le roi ni ses nouveaux courtisants, les néo-makhzéniens, la classe intellectuelle marocaine, n’ont jamais expliqué pourquoi le Maroc, qui « va de Tanger à Lagüera » a décidé de fermer l’oeil sur la région de Rio de Oro qui avait été occupée par la Mauritanie.

    Si le royaume alaouite tient autant à ses « frontières historiques », pourquoi avoir laissé la moitié du territoire du Sahara Occidental au régime de Mokhtar Ould Daddah?

    Si le Maroc reconnaissait que cette partie du territoire sahraoui appartenait à la RIM, alors pourquoi l’avoir envahie aussitôt après le retrait mauritanien?

    Question « d’intégrité territoriale » ou défense des intérêts de l’OTAN contre le socialisme algérien?

    Une question qui mérité réponse des nouveaux hypocrites de la classe politique marocaine qui se laissent porter par la propagande mensongère des rois les plus sanguinaires et les plus corrompus de l’histoire moderne.
  • Le parti des communistes italiens soutient l’autodétermination du peuple sahraoui

    ROME – Le Parti des communistes italiens (Refondation communiste) réaffirme son « plein soutien » au droit du peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidiental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, ndds) à l’autodétermination conformément à la résolution 1514 des Nations Unies, a indiqué, mercredi à Rome, le responsable des relations extérieures du parti, Fabio Amato. 
    « La position de Rifondazione Comunista qui est commune à celle de toutes les forces communistes et progressistes dans le monde (envers la question sahraouie) est le plein appui à la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit légitime à l’autodétermination, à travers un référendum », a souligné Amato dans un texte transmis à l’APS.