Mois : janvier 2011

  • Le parti italien Gauche, écologie et liberté appelle à la fin des persécutions du peuple sahraoui

    ROME, 19 jan 2011 (SPS) Le parti italien « Sinistra, Ecologia e liberta » a plaidé pour l’arrêt des persécutions des populations sahraouies et des militants des droits de l’homme, dans les territoires sahraouis occupés, selon une déclaration de ce parti dans la région d’Emilie-Romagne, reçue mercredi à Rome.

    Le texte rendu public à l’issue du Congrès régional du parti tenu récemment, à Rimini (Emilie-Romagne) appelle à « mettre fin à la persécution des citoyens sahraouis » et exprime sa solidarité aux familles des victimes lors du démantèlement en novembre, du camp sahraoui de la liberté, près d’El Aaiun occupée.

    A ce sujet, le parti réaffirme sa « ferme condamnation de l’attaque militaire marocaine du camp érigé par les citoyens sahraouis près d’El Aaiun, au Sahara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc », appelant également, à la « cessation de la violence contre les détenus sahraouis et au respect des droits de la défense pendant les procès et des droits humains systématiquement violés par le Maroc ».

    Dans ce cadre, le Congrès régional préconise que le Conseil de sécurité de l’ONU, à travers la MINURSO, « veille au respect des droits de l’homme » dans les territoires sahraouis occupés et à l’application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental, notamment « la tenue du référendum » d’autodétermination.

    Il exhorte par ailleurs, l’Union européenne et l’Italie à « suspendre tous les accords commerciaux avec le Maroc, dont l’exploitation des ressources sahraouies (halieutiques, phosphates, minéraux rares, etc.), jusqu’à ce que la question de la souveraineté soit décidée par un référendum, au Sahara occidental, tel que défini par le droit international ».

    Le congrès demande aussi au gouvernement italien et ceux d’autres pays, que soit exigé du Maroc « le respect des droits de l’homme, avant la conclusion d’accords, tant bilatéraux qu’avec l’Union européenne », selon la déclaration.

    Enfin, le parti indique qu’il « se bat pour les droits de tous les peuples et pour la résolution pacifique des conflits, notamment de la question palestinienne, pour la coexistence et l’amitié entre les peuples et pour que la région de Méditerranée devienne une zone de paix et de prospérité pour tous », conclut le texte.(SPS)

  • Moubarak loge dans un palais de feu

    Sans doute le pays le plus mal à l’aise  par rapport à ce qui se passe en Tunisie est bel et bien l’Egypte. Cela même si les troubles qui secouent actuellement la Jordanie et les divers problèmes que connaissent le Koweit, la Syrie et le Maroc et dans d’autres états devraient pousser leurs dirigeants à avoir les chocottes. 

    L’Egypte, pays usurpateur, érigé en leader de la communauté arabe alors que ses relations sont normalisées avec l’entité sioniste et qu’il est même devenu le complice de certains de ses crimes commis contre le peuple de Palestine, a définitivement pris la mouche, montant sur ses grands chevaux par la voix de son chef de la diplomatie, montrant à quel point son président, arrive au pouvoir, via un pronunciamiento pour s’y maintenir depuis trois décennies instaurant un état d’urgence  permanent et affamant son peuple est certainement le plus menacé et le plus fragilisé de tous les dirigeants arabes par le magnifique exemple Tunisien …  Après lui, vient juste après le roi Mohamed VI (roi du Maroc, pays qui occupe et viole quotidiennement les droits de l’homme au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 et 1979, ndds).  Mais ceci est une autre affaire …   
    Réflexion, 20/1/2011        

  • Répression : Le Polisario interpelle l’Onu

    Le Front Polisario a appelé l’Onu à une intervention urgente pour mettre un terme aux actes continus de répression, torture, arrestations et saccage de maisons perpétrés par les forces marocaines contre les civils Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion du bureau de son secrétariat national, cité par l’agence de presse sahraouie SPS, le Front Polisario a estimé que la cessation de la politique de répression exercée par les forces marocaines est l’une des conditions impératives à la mise en place d’un climat favorable aux négociations avec le Maroc. 
    Le Front Polisario a, dans ce cadre, sollicité l’intervention urgente de l’Onu pour permettre l’accès des médias et observateurs internationaux aux territoires sahraouis, envoyer une mission internationale pour enquêter sur les évènements de Gdeim Izik et élargir les prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental) à la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés. « Toute volonté de coopération effective avec le secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel doit se traduire sur le terrain par la libération par les autorités marocaines de tous les détenus politiques sahraouis et l’arrêt des graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental », a souligné le bureau du secrétariat national du Front Polisario. Selon la même source, le bureau a également examiné lors de sa réunion l’invitation adressée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross, aux deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) à prendre part au prochain round de négociations prévu à partir du 21 janvier à New York. 
    D’autre part, le coup d’envoi des festivités célébrant le 35e anniversaire de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique (Rasd) a été donné lundi par le comité préparatoire de cet anniversaire au niveau des wilayas et des institutions nationales. Une déclaration a été lue par le comité préparatoire au cours des réunions organisées dans toutes les wilayas, afin de souligner l’importance que représente cet événement pour le peuple sahraoui. Selon le comité, l’événement aura lieu en deux étapes : la première dans les camps de réfugiés sahraouis à la wilaya de Smara, qui abritera la onzième édition du Sahara Marathon, alors que la deuxième étape sera organisée dans la localité de Tifariti libérée et sera caractérisée par des défilés militaires et culturels. La République arabe Sahraouie démocratique, faudrait-il le noter, a été proclamée le 27 février 1976 à la région de Bir Lehlu, au lendemain du retrait de l’occupation espagnole. Actuellement elle est reconnue par plus de quatre-vingts pays et elle est membre à part entière de l’Union africaine.
    AJOURNEMENT DU PROCÈS D’UN DÉTENU SAHRAOUI

    Par ailleurs, le tribunal marocain de Casablanca a reporté jusqu’au 21 janvier le procès du défenseur sahraoui des droits de l’homme et prisonnier politique, Hadi Ahmed Mahmoud El Kainan, a indiqué l’agence Sahara presse service, citant des sources judiciaires sahraouies. Pour rappel, l’activiste sahraoui des droits humains a été arrêté le 18 octobre 2009 pour ses opinions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ce report est le sixième du genre pour cet activiste sahraoui, dont le dernier en date du 14 décembre dernier.

     Farid H. 
    Le Courrier d’Algérie, 19/1/2011

  • Le Pérou pour une solution dans le cadre de l’ONU

    Algérie-Pérou : la coopération dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture mise en exergue

    L’Algérie et le Pérou soulignent “les perspectives prometteuses” pour le développement de leur coopération, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, à l’issue de la visite officielle en Algérie du ministre des Relations extérieures, M. José Antonio Garcia Belaunde.

    Le chef de la diplomatie péruvienne a ainsi exprimé “l’intérêt de son pays de développer et de diversifier davantage la participation de Sonatrach au Pérou et souhaité une coopération bilatérale dans le secteur minier et des énergies renouvelables”, indique un communiqué commun rendu public mardi.

    L’Algérie et le Pérou ont également souligné l’intérêt de l’approfondissement de la coopération dans le développement de la production de pomme de terre, dans les prochaines années, “pour contribuer à l’augmentation de la production de la pomme de terre en Algérie”.
    Le communiqué commun fait état, par ailleurs, du rôle du secteur privé dans la promotion de la coopération entre les deux pays et relève que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et son homologue péruvien, M.José Antonio Garcia Belaunde, ont exhorté la communauté d’affaires algérienne et péruvienne à “explorer activement et à saisir les opportunités offertes par chaque pays”.
    Les deux ministres ont également souligné “l’importance” du forum d’affaires Amérique du Sud-Pays arabes qui se tiendra en marge du sommet Amérique du Sud-Pays arabes (ASPA) prévu en février à Lima.
    Ils ont réitéré leur engagement à promouvoir la coopération sud-sud et à oeuvrer pour le maintien et le renforcement du dialogue “permanent et constructif”, engagé dans le cadre du processus de l’ASPA.
    Dans le cadre de ce prochain rendez-vous, M. Medelci “s’est engagé à promouvoir une participation active et élargie des entrepreneurs algériens”, poursuit le communiqué commun.
    “M. Medelci a réitéré l’estime du gouvernement algérien au gouvernement du président Alan Garcia pour les grands acquis réalisés dans les domaines économique et social qui se reflètent par la croissance soutenue de l’économie péruvienne, malgré la conjoncture mondiale, et qui ont permis de réduire notablement la pauvreté et conforter la confiance des investisseurs dans le modèle économique péruvien”, ajoute-t-on de même source.
    Concernant la question du Sahara occidental, le ministre péruvien a exprimé l’appui de son pays aux efforts déployés dans le cadre des Nations unies et sous la supervision du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel “afin de parvenir à une solution juste, durable et définitive qui garantit l’autodétermination du peuple sahraoui”.
    M. José Antonio Garcia Belaunde a séjourné à Alger du 15 au 16 janvier 2011.
    APS
  • Le mea culpa du Maroc

    Le gouvernement du Maroc a reconnu officiellement «les crimes contre l’humanité» commis contre le peuple sahraoui et doit en conséquence «répondre» de ses actes devant les tribunaux compétents, a réclamé l’Association des familles des prisonniers et Disparus sahraouis (Afapredesa) dans un communiqué. 

    Citant un rapport publié à la fin de décembre 2010 par Le Conseil royal consultatif pour les droits de l’Homme (Ccdh) du Maroc, où Rabat reconnaît la mort en détention de 350 Sahraouis, dont 14 enfants âgés de 3 mois à 14 ans, des femmes et des vieux, l’Afapredesa estime que ces crimes « décrits dans le rapport» ne peuvent pas être qualifiés autrement que comme des « crimes contre l’humanité » tel que définis par le droit international coutumier, et particulièrement depuis le tribunal de Nuremberg jusqu’au Tribunal pénal international de La Haye. »Ce rapport signé par une institution officielle d’un régime qui a tenté de dissimuler la réalité, pourtant évidente pendant plusieurs décennies, est un aveu d’un génocide perpétré à l’encontre du peuple sahraoui par les forces d’occupation depuis le premier jour de l’invasion militaire marocaine du Sahara Occidental en 1975», relève l’ONG sahraoui qui réclame depuis des décennies de faire la lumière sur plus de 500 disparus sahraouis et autres 151 prisonniers de guerre encore aux mains du Maroc. 

    Pour l’Afapredesa, «cet aveu officiel de Rabat, loin de cicatriser les plaies, décapsule le dossier des disparus que le Maroc a voulu clore» et dissimule mal «une tentative de maintenir l’impunité des auteurs de crimes contre l’humanité commis contre le peuple sahraoui». En conséquence, l’association exige des «réparations et des indemnisations pour les survivants et les familles des victimes de disparitions forcées pour les graves préjudices matériaux et moraux causés» et une investigation «crédible» sur les faits relatifs aux disparitions forcées et autres violations graves commises contre les citoyens sahraouis, qui doit se faire avec «la participation des organisations des droits de l’homme sahraouies, marocaines et internationales ». 

    Elle appelle également à « localiser les dépouilles mortelles et de les remettre aux familles afin de les identifier et de leur assurer une sépulture digne». L’Afapredesa estime enfin que l’ONU, responsable du respect des normes internationales des droits de l’homme, en particulier dans des territoires non autonomes, doit «prendre des mesures à la lumière de la reconnaissance officielle marocaine des crimes commis», et exiger en particulier de l’État marocain de «respecter les droits à la vérité, à la justice et à la réparation pour les personnes touchées par les disparitions forcées et autres crimes contre l’humanité perpétrés au Sahara Occidental».

    Mokhtar Bendib 
    Le Courrier d’Algérie, 19/01/2011
  • Les Américains appuient le processus de paix onusien

    Il faut s’attendre néanmoins à des retrouvailles difficiles entre le Front Polisario et le Maroc.
    Les Etats-Unis, qui se situent dans une dynamique de soutien à la liberté des peuples, pèseront-ils de tout leur poids pour influencer ce nouveau round de négociations? Depuis Washington, Barack Obama a tenu à saluer «le courage et la dignité des Tunisiens» qui venaient de mettre fin à près d’un demi-siècle de dictature en chassant Zine El Abidine Benali du pouvoir.

    Le président américain, qui est tout auréolé du prix Nobel de la paix, ne peut que logiquement soutenir la résolution 1920 adoptée le 30 avril 2010 et qui garantit au peuple sahraoui le droit de s’exprimer librement quant à son avenir. Faut-il y lire un signe qui en prend le chemin dans les récentes déclarations du porte-parole du département d’Etat, qui a réaffirmé mardi que les Etats-Unis poursuivaient leur appui au processus de l’ONU sur le dossier du Sahara occidental? «Nous continuons à soutenir le processus en cours des Nations unies en ce qui concerne le Sahara occidental. Il est à rappeler qu’à travers toutes ses résolutions, le processus de l’ONU sur le Sahara occidental a constamment réaffirmé la volonté des Nations unies d’aider les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a rappelé Philipp Crowley, lors de son briefing quotidien.

    Le statu quo est intolérable, avait déclaré de son côté, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental à la veille de la reprise de la 4e session des pourparlers informels qui se sont achevés sans aucune avancée, le 18 décembre, à Grentree dans la banlieue newyorkaise de Manhasset, aux Etats-Unis.

    Il faut souligner que le pouvoir marocain, qui ne jure que par son plan d’autonomie, estime que la tenue d’un référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination est «inapplicable». L’assaut sanglant contre le «camp de la liberté» près d’Al Aâyoune, le 8 novembre 2010 mené par les forces d’occupation marocaines, a donné un autre tournant au conflit. «L’attaque de Gdeim Izik nous porte à croire que le pire reste à venir», a souligné Mohamed Abdelaziz. «Vous pouvez imaginer les conséquences fâcheuses que connaîtrait la région si le gouvernement marocain ne cédait pas à la volonté populaire sahraouie et à la volonté de la communauté internationale d’organiser un référendum d’autodétermination et approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU en 1991», a averti le président sahraoui dans une lettre ouverte adressée à Mohammed VI.

    «Le Maroc continuera à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale sans renoncer au moindre pouce de son Sahara», avait indiqué le souverain marocain au mois de juillet 2010, à l’occasion de la célébration du 11e anniversaire de son accession au trône. Il faut s’attendre à des retrouvailles difficiles entre le Front Polisario et le Maroc.
    Mohamed TOUATI
  • Le parti italien Gauche, écologie et liberté appelle à la fin des persécutions du peuple sahraoui

    ROME, 19 jan 2011 (SPS) Le parti italien « Sinistra, Ecologia e liberta » a plaidé pour l’arrêt des persécutions des populations sahraouies et des militants des droits de l’homme, dans les territoires sahraouis occupés, selon une déclaration de ce parti dans la région d’Emilie-Romagne, reçue mercredi à Rome.

    Le texte rendu public à l’issue du Congrès régional du parti tenu récemment, à Rimini (Emilie-Romagne) appelle à « mettre fin à la persécution des citoyens sahraouis » et exprime sa solidarité aux familles des victimes lors du démantèlement en novembre, du camp sahraoui de la liberté, près d’El Aaiun occupée.

    A ce sujet, le parti réaffirme sa « ferme condamnation de l’attaque militaire marocaine du camp érigé par les citoyens sahraouis près d’El Aaiun, au Sahara occidental occupé depuis 1975 par le Maroc », appelant également, à la « cessation de la violence contre les détenus sahraouis et au respect des droits de la défense pendant les procès et des droits humains systématiquement violés par le Maroc ».

    Dans ce cadre, le Congrès régional préconise que le Conseil de sécurité de l’ONU, à travers la MINURSO, « veille au respect des droits de l’homme » dans les territoires sahraouis occupés et à l’application des résolutions onusiennes sur le Sahara occidental, notamment « la tenue du référendum » d’autodétermination.

    Il exhorte par ailleurs, l’Union européenne et l’Italie à « suspendre tous les accords commerciaux avec le Maroc, dont l’exploitation des ressources sahraouies (halieutiques, phosphates, minéraux rares, etc.), jusqu’à ce que la question de la souveraineté soit décidée par un référendum, au Sahara occidental, tel que défini par le droit international ».

    Le congrès demande aussi au gouvernement italien et ceux d’autres pays, que soit exigé du Maroc « le respect des droits de l’homme, avant la conclusion d’accords, tant bilatéraux qu’avec l’Union européenne », selon la déclaration.

    Enfin, le parti indique qu’il « se bat pour les droits de tous les peuples et pour la résolution pacifique des conflits, notamment de la question palestinienne, pour la coexistence et l’amitié entre les peuples et pour que la région de Méditerranée devienne une zone de paix et de prospérité pour tous », conclut le texte.(SPS)

  • Moubarak loge dans un palais de feu

    Sans doute le pays le plus mal à l’aise  par rapport à ce qui se passe en Tunisie est bel et bien l’Egypte. Cela même si les troubles qui secouent actuellement la Jordanie et les divers problèmes que connaissent le Koweit, la Syrie et le Maroc et dans d’autres états devraient pousser leurs dirigeants à avoir les chocottes. 

    L’Egypte, pays usurpateur, érigé en leader de la communauté arabe alors que ses relations sont normalisées avec l’entité sioniste et qu’il est même devenu le complice de certains de ses crimes commis contre le peuple de Palestine, a définitivement pris la mouche, montant sur ses grands chevaux par la voix de son chef de la diplomatie, montrant à quel point son président, arrive au pouvoir, via un pronunciamiento pour s’y maintenir depuis trois décennies instaurant un état d’urgence  permanent et affamant son peuple est certainement le plus menacé et le plus fragilisé de tous les dirigeants arabes par le magnifique exemple Tunisien …  Après lui, vient juste après le roi Mohamed VI (roi du Maroc, pays qui occupe et viole quotidiennement les droits de l’homme au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 et 1979, ndds).  Mais ceci est une autre affaire …   
    Réflexion, 20/1/2011        

  • Répression : Le Polisario interpelle l’Onu

    Le Front Polisario a appelé l’Onu à une intervention urgente pour mettre un terme aux actes continus de répression, torture, arrestations et saccage de maisons perpétrés par les forces marocaines contre les civils Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion du bureau de son secrétariat national, cité par l’agence de presse sahraouie SPS, le Front Polisario a estimé que la cessation de la politique de répression exercée par les forces marocaines est l’une des conditions impératives à la mise en place d’un climat favorable aux négociations avec le Maroc. 
    Le Front Polisario a, dans ce cadre, sollicité l’intervention urgente de l’Onu pour permettre l’accès des médias et observateurs internationaux aux territoires sahraouis, envoyer une mission internationale pour enquêter sur les évènements de Gdeim Izik et élargir les prérogatives de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental) à la protection et la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés. « Toute volonté de coopération effective avec le secrétaire général de l’Onu et son envoyé personnel doit se traduire sur le terrain par la libération par les autorités marocaines de tous les détenus politiques sahraouis et l’arrêt des graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental », a souligné le bureau du secrétariat national du Front Polisario. Selon la même source, le bureau a également examiné lors de sa réunion l’invitation adressée par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross, aux deux parties en conflit (Front Polisario et Maroc) à prendre part au prochain round de négociations prévu à partir du 21 janvier à New York. 
    D’autre part, le coup d’envoi des festivités célébrant le 35e anniversaire de la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique (Rasd) a été donné lundi par le comité préparatoire de cet anniversaire au niveau des wilayas et des institutions nationales. Une déclaration a été lue par le comité préparatoire au cours des réunions organisées dans toutes les wilayas, afin de souligner l’importance que représente cet événement pour le peuple sahraoui. Selon le comité, l’événement aura lieu en deux étapes : la première dans les camps de réfugiés sahraouis à la wilaya de Smara, qui abritera la onzième édition du Sahara Marathon, alors que la deuxième étape sera organisée dans la localité de Tifariti libérée et sera caractérisée par des défilés militaires et culturels. La République arabe Sahraouie démocratique, faudrait-il le noter, a été proclamée le 27 février 1976 à la région de Bir Lehlu, au lendemain du retrait de l’occupation espagnole. Actuellement elle est reconnue par plus de quatre-vingts pays et elle est membre à part entière de l’Union africaine.
    AJOURNEMENT DU PROCÈS D’UN DÉTENU SAHRAOUI

    Par ailleurs, le tribunal marocain de Casablanca a reporté jusqu’au 21 janvier le procès du défenseur sahraoui des droits de l’homme et prisonnier politique, Hadi Ahmed Mahmoud El Kainan, a indiqué l’agence Sahara presse service, citant des sources judiciaires sahraouies. Pour rappel, l’activiste sahraoui des droits humains a été arrêté le 18 octobre 2009 pour ses opinions politiques en faveur de l’indépendance du Sahara Occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ce report est le sixième du genre pour cet activiste sahraoui, dont le dernier en date du 14 décembre dernier.

     Farid H. 
    Le Courrier d’Algérie, 19/1/2011

  • Le Pérou pour une solution dans le cadre de l’ONU

    Algérie-Pérou : la coopération dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture mise en exergue

    L’Algérie et le Pérou soulignent “les perspectives prometteuses” pour le développement de leur coopération, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, à l’issue de la visite officielle en Algérie du ministre des Relations extérieures, M. José Antonio Garcia Belaunde.

    Le chef de la diplomatie péruvienne a ainsi exprimé “l’intérêt de son pays de développer et de diversifier davantage la participation de Sonatrach au Pérou et souhaité une coopération bilatérale dans le secteur minier et des énergies renouvelables”, indique un communiqué commun rendu public mardi.

    L’Algérie et le Pérou ont également souligné l’intérêt de l’approfondissement de la coopération dans le développement de la production de pomme de terre, dans les prochaines années, “pour contribuer à l’augmentation de la production de la pomme de terre en Algérie”.
    Le communiqué commun fait état, par ailleurs, du rôle du secteur privé dans la promotion de la coopération entre les deux pays et relève que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et son homologue péruvien, M.José Antonio Garcia Belaunde, ont exhorté la communauté d’affaires algérienne et péruvienne à “explorer activement et à saisir les opportunités offertes par chaque pays”.
    Les deux ministres ont également souligné “l’importance” du forum d’affaires Amérique du Sud-Pays arabes qui se tiendra en marge du sommet Amérique du Sud-Pays arabes (ASPA) prévu en février à Lima.
    Ils ont réitéré leur engagement à promouvoir la coopération sud-sud et à oeuvrer pour le maintien et le renforcement du dialogue “permanent et constructif”, engagé dans le cadre du processus de l’ASPA.
    Dans le cadre de ce prochain rendez-vous, M. Medelci “s’est engagé à promouvoir une participation active et élargie des entrepreneurs algériens”, poursuit le communiqué commun.
    “M. Medelci a réitéré l’estime du gouvernement algérien au gouvernement du président Alan Garcia pour les grands acquis réalisés dans les domaines économique et social qui se reflètent par la croissance soutenue de l’économie péruvienne, malgré la conjoncture mondiale, et qui ont permis de réduire notablement la pauvreté et conforter la confiance des investisseurs dans le modèle économique péruvien”, ajoute-t-on de même source.
    Concernant la question du Sahara occidental, le ministre péruvien a exprimé l’appui de son pays aux efforts déployés dans le cadre des Nations unies et sous la supervision du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel “afin de parvenir à une solution juste, durable et définitive qui garantit l’autodétermination du peuple sahraoui”.
    M. José Antonio Garcia Belaunde a séjourné à Alger du 15 au 16 janvier 2011.
    APS