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Drogue : garant du budget marocain |
Mois : janvier 2011
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Les dépenses de compensation passent au double
Les dépenses de compensation destinées à la subvention des produits de base et pétroliers ont atteint 25,9 milliards de dirhams (MMDH ; 1 euro = 11 DH environ) à fin novembre 2010 alors que le gouvernement marocain avait consacré une enveloppe de 14 MMDH dans sa loi de finances 2010, selon la Direction des études et des prévisions financières marocaine (DEPF).Les analystes de la DEPF, qui attribuent cette augmentation à la hausse effrénée des cours du pétrole sur le marché international, soulignent dans leur dernière note de conjoncture que ces dépenses de compensation sont difficiles à estimer pour le Trésor marocain, notamment lorsque le baril moyen est budgétisé dans la loi de finances à 75 dollars (prévision reconduite pour 2011) alors que le prix du brut dépasse ce chiffre (actuellement de 90 dollars).Les dépenses de compensation ont explosé, progressant de 126,4%, accaparant une part du budget ordinaire de 17,6% à fin novembre 2010, indique la DEPF, qui fait remarquer que ces subventions ont tiré vers le haut les dépenses ordinaires, augmentant de 12,6% parrapport à la même période de l’année 2009, pour s’établir à 146,9 MMDH. Les importations de pétrole brut par le Maroc ont atteint, par ailleurs, à fin novembre 2010 en valeur 22,11 MMDH contre 14,63 MMDH à la même période 2009, en progression de 51,1% du fait du renchérissement du prix moyen de la tonne importée de 35,5% (4.733 DH contre 3.494 DH).K. S.Le Temps d’Algérie, 19/01/2011 -
L’Occident, un obstacle à la démocratisation
L’Europe, France en tête, est complice des crimes des dictatures du monde arabe, accuse un journaliste marocain.Les habitants du monde arabe suivent avec grand intérêt et enthousiasme les événements historiques qui ont lieu en Tunisie. Ils s’interrogent sur l’avenir des gouvernements de la région, après le renversement du président Zine El-Abidine Ben Ali en raison de l’injustice politique et sociale qu’il a fait régner pendant plus de vingt ans. Cette révolution met en évidence non seulement le rôle crucial des nouvelles technologies pour mobiliser les peuples, mais aussi le rôle répugnant de l’Occident, qui apporte un soutien inconditionnel à la perpétuation de dictatures moyenâgeuses.Malgré le manque de libertés, l’injustice sociale, les niveaux insupportables de corruption et l’Etat policier, l’Occident n’a cessé de défendre ces régimes. Jusqu’à ce que Ben Ali soit renversé, l’Occident le considérait comme un “élève exemplaire”. Le président français Nicolas Sarkozy a même déclaré en 2008 que la Tunisie vivait en démocratie. Pendant tout le mois qu’a duré le mouvement de protestation, les gouvernements occidentaux, à l’exception des Etats-Unis, ont gardé un silence suspect – la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, a même proposé de conseiller le gouvernement tunisien sur la façon de mettre fin aux manifestations. Une telle attitude met en évidence le deux poids deux mesures de l’Occident quand il s’agit d’exiger la démocratisation de certains pays.
D’un côté, l’Union européenne, France en tête, fait pression sur les présidents ivoirien, soudanais et iranien, et de l’autre elle garde un silence plus que suspect sur ce qui se passe dans le monde arabe, et surtout au Maghreb. Si l’Occident a joué un rôle crucial dans la démocratisation des pays de l’Europe de l’Est, elle fait tout le contraire avec les pays arabes. Non seulement elle soutient les régimes dictatoriaux, mais elle les aide à piller les richesses nationales en leur permettant d’ouvrir des comptes où ils peuvent déposer leur butin et d’acquérir des biens immobiliers et des actions de grandes entreprises européennes. Avec un tel comportement, l’Occident se rend complice par excellence de ces crimes. L’Europe offre également depuis plusieurs années, un autre cadeau à ces dictateurs en refusant d’accorder l’asile politique à ceux qui fuient ces régimes sanglants.Pis, l’Occident ne cesse de répéter qu’il lutte contre les mouvements islamistes et les terroristes, mais les études sociologiques montrent que le fanatisme découle directement de l’injustice sociale et de la corruption de ces régimes dictatoriaux. Malgré cela, l’Occident ferme les yeux sur cette réalité et sur ces faits et se lie avec les dictatures.
El-Houssine Majdoubi, Journaliste marocain, correspondant en Espagne du quotidien panarabe Al-Quds Al-Arabi.El Pais, 20/01/2011 -
Mohamed VI, actionnaire des brasseries au Maroc et de casinos à Macao
CarnetMercredi 19 / Jeudi 20 Janvier 2011 : Nîmes / soleil et mistral :Soleil et mistral sur la garrigue, accentuant l’impression de froid. Au régime sec depuis samedi, après cette périodes de fêtes et d’alcoolémie en tous genres, je ne sors plus de l’Alhambra où je passe mon temps, sans aucun ennui. Et, à la lecture du Dictionnaire Amoureux de l’Italie de Dominique Fernandez, je m’interrogeai sur mon degré de « latinité », que je pensai total. « La pensée de Pascal, écrit Dominique Fernandez, qui exalte l’isolement de la chambre ne pouvait venir que d’un auvergnat.L’italien subit la privation de tout ce qui l’attend au dehors : les échanges de regards, les frôlements, les promesses innombrables du hasard et de la vie. Rester chez soi serait une erreur, une faute, une manifestation d’égoïsme et de mesquinerie. La Place italienne, le lieu où l’on vit, symbolise le programme italien de solidarité affectueuse entre tous les membres de la communauté, autant que la chambre symbolise le programme français d’ascèse individuelle et de perfectionnement par l’effort. » Bon : je dois être un Latino Auvergnat… Y’à pire ! Cependant, abstinent de vin, je me dois honnêtement de dire que çà me déprime sur les bords en m’isolant de mes lieux préférés de débauche vineuse de l’Ecusson, mon centre-ville de Nîmes unique et préféré. Mais, comme dirai mon compère Jp2t, rien de tel qu’une petite cure de jouvence pour repartir du bon pied, et profiter ainsi pleinement de la sixième semaine de l’année qui nous transportera de l’Alhambra à Mogador, dans la douceur de vivre, à l’ombre des remparts d’Essaouira où, noblesse oblige, nous devrons bien faire honneur aux vins les plus représentatifs des terroirs, cépages et Domaines du Maroc. Les blancs se nomment Beauvallon, Guerrouane les trois Domaines, La Gazelle du Mogador, l’Orient du Val d’Argan, et les gris, transparents : Domaine de Sahari, Domaine Rimal, les Raisins Maures d’El Mogador, Larroque ou Volabilia. Rien qu’à l’énoncé de ces domaines, j’imagine en salivant…Je pastille, je tagine, je couscous, j’harira, je tangia, je poissonne sur le grill des produits achetés au Marché aux poissons, je rêve….Tandis que dans le Nouvel Observateur de ce matin, Aboubakr Jamai, le fondateur du » Journal hebdomadaire », dénonce, après la Révolution du Jasmin, les dérives à la tunisienne du monarque Marocain et de la cour : « ce qui est nouveau, c’est que les élites, qui pensent que la démocratie conduirait un état comme le Maroc au chaos, commencent à s’inquiéter. Car les mêmes systèmes autoritaires ont besoin d’être bien gérés. Mohamed VI a commis une série de fautes politiques : il a été actionnaire des brasseries du Maroc et de casinos à Macao, lui le commandeur des croyants ! Les élites marocaines qui jouent aujourd’hui leur survie, doivent choisir : démocratiser ou périr ! Et si le Maroc s’embrase, la disparité des richesses est telle que la révolution y serait beaucoup plus sanglante qu’en Tunisie. » Bigre… J’ai été obligé de négocier pour que rien ne bouge avant la 8ème semaine de l’année. On a topé…CARNET, 20/01/2011 -
Le Front POLISARIO réaffirme que la solution du conflit avec le Maroc passe pour « un référendum d’autodétermination »
Madrid, 20 jan 2011 (SPS). Le représentant du Front Polisario en Espagne, Buchraya Beyoun, a réaffirmé mercredi à Madrid, que la solution au conflit avec le Maroc passe par un « référendum d’autodétermination dans lequel le peuple sahraoui pourrait décider librement de son avenir », dans une déclaration diffusée mercredi par Europa press.M. Beyoun qui réagissait aux déclarations du ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, appelant le Polisario à discuter la proposition d’autonomie proposée par le Maroc, a demandé à l’Espagne d’arrêter de faire de la « publicité » à ce plan marocain, sachant que l’unique solution au conflit réside dans un référendum dans lequel les Sahraouis pourraient déterminer librement leur avenir.
Le responsable sahraoui a admis qu’il n’était pas surpris par les propos de M. Jáuregui parce que « le gouvernement actuel de l’Espagne prouve une fois encore qu’il est du côté marocain » dans ce cas de décolonisation du Sahara occidental.
M. Jáuregui a indiqué que s’il était le leader du Front Polisario, il aurait discuté avec le Maroc sa proposition d’autonomie au Sahara occidental.
Ironique, le diplomate sahraoui s’est félicité de la « chance » pour les Sahraouis de ne pas avoir Jáuregui comme leader du Polisario, et a regretté que les manifestations de la majeure partie des partis politiques espagnols et de la société civile en faveur d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui « n’aient pas ouverts une brèche dans le gouvernement » de José Luis Rodríguez Zapatero.
Enfin, Beyún a appuyé la proposition qui était autrefois celle du chef de la diplomatie espagnole, Mme Trinidad Jimenez, d’élever le niveau politique des réunions du Groupe des Amis du Secrétaire général dont l’Espagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Russie de sorte que ces réunions soient élevées au niveau des ministres ou secrétaires d’État afin de promouvoir un accord entre le Polisario et Rabat. (SPS)
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Un prisonnier politique sahraoui jugé par une cour martiale à Rabat
Rabat 20 Jan 2011 (SPS) Un prisonnier politique sahraoui, Cheikh Banga (22 ans), a été présenté mercredi devant une cour martiale à Rabat après 70 jours de détention à la prison de Salé-Rabat (Maroc) en l’absence des avocats de la défense, a indiqué un communiqué officiel sahraoui.Le prisonnier, arrêté après le démantèlement sanglant du camp de Gdeim Izik, (dans la banlieue d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ndds) le 8 octobre 2010, a refusé de répondre aux questions du juge en l’absence de ses avocats, qui n’ont pas été avisé de la date de son procès, a ajouté la même source. Le jugement sera reporté à vendredi, a-t-on indiqué.
Ils sont vingt prisonniers politiques sahraouis détenus à la prison de Salé-Rabat qui seront traduits devant un tribunal militaire à la suite de leur participation aux événements de Gdeim Izik.
Ils souffrent de mauvais traitements, des tortures, viols et privation des droits fondamentaux tels que le traitement médical en raison de leurs positions politiques sur la question du Sahara occidental. (SPS)
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Le régime marocain, orphelin de Ben Ali
Au royaume chérifien, il règne un calme précaire depuis le 14 janvier. Dans la soirée de ce vendredi, de nombreux marocains ont fêté la chute du despote de Carthage dans les bars de Casablanca ou Rabat, mais les démonstrations de joie, pourtant sincères, s’arrêtent là. C’est que le makhzen guette. La veille, des dizaines d’activistes avaient organisé un sit-in de solidarité populaire devant l’ambassade de Tunisie, ils ont été chassés à coups de matraques par la police de Mohammed VI. Dès l’annonce de la fuite de Ben Ali, ces mêmes irréductibles sont revenus, victorieux, devant l’ambassade, reçus cette fois-ci par des policiers d’apparence affable. Manifestement, la révolution tunisienne dérange au Maroc. Aucune déclaration officielle du gouvernement, aucun parti politique n’a osé se prononcer, et à de rares exceptions près, ce qui reste encore de la presse marocaine a préféré regarder ailleurs. Les trois chaînes nationales, quant à elles, ont imperturbablement ouvert leurs journaux télévisés sur les activités royales, comme cela se fait depuis que la télévision a vu le jour sous Hassan II.Est-ce le calme avant la tempête? La panique dissimulée des officiels marocains pourrait le laisser croire, car au royaume chérifien, le régime de Ben Ali était érigé en modèle. A son avènement en juillet 1999, Mohammed VI, jeune monarque en manque d’assurance, soucieux de donner des gages de changement, avait parlé de “nouveau concept d’autorité” pour rompre avec les pratiques policières du régime de son père. Mais les attentats islamistes du 16 mai 2003 à Casablanca sont venus marquer un tournant dans la politique marocaine. Le roi avait alors annoncé dans un célèbre discours “la fin de l’ère du laxisme”. Depuis, le régime marocain n’a cessé de prendre une tournure résolument “Benalienne”.Lire la suite sur Vox Maroc, 20/01/2011 -
L’Africom s’exerce avec les troupes du Sahel et quelques Européens
L’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas vont participer à un exercice commun au Sénégal en février-mars avec les Américains d’Africom et les Canadiens ainsi que des unités de pays africains du Sahel et de l’ouest (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Tchad, Nigeria et Sénégal).Dénommé Flintlock 2011, cet exercice annuel a pour objectif, disent ses promoteurs, d’assurer la formation des forces armées de ces pays à renforcer leur sécurité et de limiter la contrebande d’armes, des biens et des personnes. L’exercice avait été mené au Mali en 2008 et au Burkina Faso en 2010. -
Le Front POLISARIO réaffirme que la solution du conflit avec le Maroc passe pour "un référendum d’autodétermination"
Madrid, 20 jan 2011 (SPS). Le représentant du Front Polisario en Espagne, Buchraya Beyoun, a réaffirmé mercredi à Madrid, que la solution au conflit avec le Maroc passe par un « référendum d’autodétermination dans lequel le peuple sahraoui pourrait décider librement de son avenir », dans une déclaration diffusée mercredi par Europa press.M. Beyoun qui réagissait aux déclarations du ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, appelant le Polisario à discuter la proposition d’autonomie proposée par le Maroc, a demandé à l’Espagne d’arrêter de faire de la « publicité » à ce plan marocain, sachant que l’unique solution au conflit réside dans un référendum dans lequel les Sahraouis pourraient déterminer librement leur avenir.
Le responsable sahraoui a admis qu’il n’était pas surpris par les propos de M. Jáuregui parce que « le gouvernement actuel de l’Espagne prouve une fois encore qu’il est du côté marocain » dans ce cas de décolonisation du Sahara occidental.
M. Jáuregui a indiqué que s’il était le leader du Front Polisario, il aurait discuté avec le Maroc sa proposition d’autonomie au Sahara occidental.
Ironique, le diplomate sahraoui s’est félicité de la « chance » pour les Sahraouis de ne pas avoir Jáuregui comme leader du Polisario, et a regretté que les manifestations de la majeure partie des partis politiques espagnols et de la société civile en faveur d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui « n’aient pas ouverts une brèche dans le gouvernement » de José Luis Rodríguez Zapatero.
Enfin, Beyún a appuyé la proposition qui était autrefois celle du chef de la diplomatie espagnole, Mme Trinidad Jimenez, d’élever le niveau politique des réunions du Groupe des Amis du Secrétaire général dont l’Espagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Russie de sorte que ces réunions soient élevées au niveau des ministres ou secrétaires d’État afin de promouvoir un accord entre le Polisario et Rabat. (SPS)
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Un prisonnier politique sahraoui jugé par une cour martiale à Rabat
Rabat 20 Jan 2011 (SPS) Un prisonnier politique sahraoui, Cheikh Banga (22 ans), a été présenté mercredi devant une cour martiale à Rabat après 70 jours de détention à la prison de Salé-Rabat (Maroc) en l’absence des avocats de la défense, a indiqué un communiqué officiel sahraoui.Le prisonnier, arrêté après le démantèlement sanglant du camp de Gdeim Izik, (dans la banlieue d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ndds) le 8 octobre 2010, a refusé de répondre aux questions du juge en l’absence de ses avocats, qui n’ont pas été avisé de la date de son procès, a ajouté la même source. Le jugement sera reporté à vendredi, a-t-on indiqué.
Ils sont vingt prisonniers politiques sahraouis détenus à la prison de Salé-Rabat qui seront traduits devant un tribunal militaire à la suite de leur participation aux événements de Gdeim Izik.
Ils souffrent de mauvais traitements, des tortures, viols et privation des droits fondamentaux tels que le traitement médical en raison de leurs positions politiques sur la question du Sahara occidental. (SPS)
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Les Américains appuient le processus de paix onusien
Les Etats-Unis, qui se situent dans une dynamique de soutien à la liberté des peuples, pèseront-ils de tout leur poids pour influencer ce nouveau round de négociations? Depuis Washington, Barack Obama a tenu à saluer «le courage et la dignité des Tunisiens» qui venaient de mettre fin à près d’un demi-siècle de dictature en chassant Zine El Abidine Benali du pouvoir.
Le président américain, qui est tout auréolé du prix Nobel de la paix, ne peut que logiquement soutenir la résolution 1920 adoptée le 30 avril 2010 et qui garantit au peuple sahraoui le droit de s’exprimer librement quant à son avenir. Faut-il y lire un signe qui en prend le chemin dans les récentes déclarations du porte-parole du département d’Etat, qui a réaffirmé mardi que les Etats-Unis poursuivaient leur appui au processus de l’ONU sur le dossier du Sahara occidental? «Nous continuons à soutenir le processus en cours des Nations unies en ce qui concerne le Sahara occidental. Il est à rappeler qu’à travers toutes ses résolutions, le processus de l’ONU sur le Sahara occidental a constamment réaffirmé la volonté des Nations unies d’aider les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a rappelé Philipp Crowley, lors de son briefing quotidien.
Le statu quo est intolérable, avait déclaré de son côté, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental à la veille de la reprise de la 4e session des pourparlers informels qui se sont achevés sans aucune avancée, le 18 décembre, à Grentree dans la banlieue newyorkaise de Manhasset, aux Etats-Unis.
Il faut souligner que le pouvoir marocain, qui ne jure que par son plan d’autonomie, estime que la tenue d’un référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination est «inapplicable». L’assaut sanglant contre le «camp de la liberté» près d’Al Aâyoune, le 8 novembre 2010 mené par les forces d’occupation marocaines, a donné un autre tournant au conflit. «L’attaque de Gdeim Izik nous porte à croire que le pire reste à venir», a souligné Mohamed Abdelaziz. «Vous pouvez imaginer les conséquences fâcheuses que connaîtrait la région si le gouvernement marocain ne cédait pas à la volonté populaire sahraouie et à la volonté de la communauté internationale d’organiser un référendum d’autodétermination et approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU en 1991», a averti le président sahraoui dans une lettre ouverte adressée à Mohammed VI.
«Le Maroc continuera à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale sans renoncer au moindre pouce de son Sahara», avait indiqué le souverain marocain au mois de juillet 2010, à l’occasion de la célébration du 11e anniversaire de son accession au trône. Il faut s’attendre à des retrouvailles difficiles entre le Front Polisario et le Maroc.Mohamed TOUATIL’Expression Online, 20/1/2011