Mois : janvier 2011

  • Mme Jiménez falsifie les données et s’aligne sur la position du Maroc (Ould Salek)

    Bir Lehlu (territoires libérés), 21 jan 2011 (SPS) Les déclarations de la ministre des Affaires étrangères espagnoles, Mme Trinidad Jiménez, selon lesquelles le Front Polisario reconnaît que l’organisation du référendum au Sahara occidental est « complexe », sont « sans fondement » et reflètent clairement l’alignement de Madrid sur les thèses marocaines, a indiqué le Gouvernement sahraoui dans un communiqué.

    « Contrairement à ce qu’affirme Mme Jimenez, la position claire et explicite du Front Polisario est basée sur un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui qui constitue la voie idoine conforme au droit, à la démocratique et à la transparence, pour résoudre le conflit du Sahara occidental », a souligné le ministre des Affaires étrangères sahraouies, M. Mohamed Salem Ould Salek, dans une déclaration écrite parvenue à SPS.

    Dans une interview reprises par des médias espagnols, Mme Jimenez a affirmé que le Front Polisario reconnaît que l’organisation du référendum est « complexe parce qu’il (Polisario) n’est pas en condition de présenter un recensement » de la population sahraouie.

    « Il n’y a pas de difficultés ou d’obstacles devant le référendum d’autodétermination au Sahara occidental, sauf celles inhérentes à l’absence de volonté politique de la puissance occupante, le Royaume du Maroc, soutenue dans son intransigeance, malheureusement, par certaines parties tierces », a rétorqué M. Ould Salek.

    La tentative de Mme Jiménez, « identique » à celle déployée par le gouvernement marocain pour « contourner » le référendum d’autodétermination au Sahara occidental, ne peut être classé dans la case de la « neutralité positive » et encore moins dans « rôle constructif » de l’Etat espagnole, dont se targue la ministre, puisqu’il s’agit là clairement d’une tentative de « confiscation des droits et de la volonté du peuple sahraoui », a-t-il martelé.

    « Aussi, a-t-il ajouté, le refus de l’Espagne d’assumer les responsabilités qui lui incombent à ce jour dans la décolonisation de sa colonie, le Sahara occidental, qui a été soumis à l’occupation militaire marocaine le 31 Octobre 1975, ne peut en aucun cas être avancé comme une justification ou une excuse, pouvant empêche l’application du Droit internationale, qui ne souffre nullement de péremption ou de manœuvres ».

    Le gouvernement sahraoui rappelle à cet égard que la question du Sahara occidental est inscrite depuis les années soixante du siècle dernier, comme « une question de décolonisation », devant être résolue conformément à de la Charte des Nations Unies et la Résolution historique 1514, qui stipule « l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, à travers l’exercice de leur droit inaliénable à l’autodétermination ». (SPS)

  • Une délégation du mouvement associatif achève une visite aux camps des réfugiés sahraouis

    ROME – Une délégation du mouvement associatif solidaire avec le peuple sahraoui, de la ville italienne de Fuccehio (Florence), a achevé une visite de plusieurs jours dans les camps des réfugiés sahraouis, a-t-on appris jeudi auprès de l’administration provinciale de Florence. 
    « La ville de Fuccehio est depuis 1997, jumelée avec le camp sahraoui de Bir Enzaran (wilaya de Dakhla) et offre un soutien aux réfugiés sahraouis et à la cause pour laquelle ils se battent depuis plus de trente-cinq ans. 
    Les camps de réfugiés sahraouis se trouvent près de la ville de Tindouf depuis que le Maroc a envahi le Sahara Occidental en 1975 et 1979 suite au retrait du colonisateur espagnol.
    La société italienne se trouve à l’avant-garde, après l’Espagne, en solidarité et soutien politique et humanitaire aux réfugiés sahraouis.
  • L’Europe n’a pas de position dans le conflit du Sahara Occidental

    Débat entre Lady Ashton et Gilles Pargneaux – Situation sécuritaire au Sahel et au Sahara Occidental

    A l’occasion de la session plénière de Strasbourg du mercredi 19 janvier 2011, Lady Ashton, Vice-Présidente de la Commission européenne et Haut-Représentant de l’UE pour les affaires étrangères, et Gilles Pargneaux, député européen, ont évoqué les enjeux de sécurité au Sahel, en lien notamment avec l’exécution des deux otages français enlevés au Niger, ainsi que les risques d’extension des activités terroristes au Sahara Occidental. Lady Ashton, en réponse aux interrogations de l’eurodéputé sur la position européenne vis-à-vis du projet marocain d’autonomie du Sahara occidental pour stabiliser la région, a souligné que cette question figurerait prochainement à l’agenda de la réunion au Conseil des ministres européens des affaires étrangères.

    Gilles Pargneaux a ainsi posé à Madame Catherine Ashton, dans le cadre de leurs débats, la question suivante : « Nous savons la porosité des frontières entre le Mali et le Sud Algérien, nous savons que, au-delà du Sahel, le Sahara occidental peut-être, demain aussi, source d’insécurité, au même titre que le Sahel aujourd’hui. En conséquence, pouvez-vous nous dire si vous envisagez d’adopter des initiatives notamment pour répondre au plan d’autonomie tel que le Royaume du Maroc l’a présenté devant l’ONU, et qui permettrait, je le crois, de sécuriser la zone et d’établir le dialogue nécessaire avec notamment les autorités algériennes? ».

    Lady Ashton a répondu à la question de l’eurodéputé dans les termes suivants : « Ce sont des propositions que nous devons regarder de près. Je dois voir à qui l’on peut au mieux accorder notre soutien. Je suis toute à fait consciente, au vu de mes conversations avec les honorables Parlementaires, que ces questions, en particulier celles du Sahara Occidental, sont devenues centrales. Nous devons adopter une approche exhaustive. Nous allons continuer à travailler sur ce sujet. Cela fera partie des discussions que nous aurons au sein du Conseil des Affaires Etrangères, mais c’est également des points que nous soumettrons de nouveau au Parlement européen pour être certains que nous nous y prenons correctement ».

    Source : Gilles Pargneaux, 21/01/2011

  • Réponse de l’ambassade danoise visite conseiller danois à El Aaiun

    L’ONG danoise Africa Contact a questionné l’ambassade danoise sur la visite récente du conseiller Michaël Bennett Jensen à la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, territoire en litige depuis plus de 35 ans.

    Voici la réponse de l’ambassadeur danois à Rabat, M. Lars Vissing :
    « M. Bennett Jensen a visité Laâyoune dans une mission de rassemblement des faits de La situation au Sahara Occidental. Comme vous savez que le Danemark supporte(soutient) les pourparlers informels actuels des parties dans le cadre de L’ONU et il n’y a aucun changement de la politique danoise vis-à- vis du Sahara Occidental. L’Ambassade ne coopère pas avec les partis politiques au Maroc. »     

    Source : Afrika Kontakt, 21/01/2011
  • L’Europe n’a pas de position dans le conflit du Sahara Occidental

    Débat entre Lady Ashton et Gilles Pargneaux – Situation sécuritaire au Sahel et au Sahara Occidental

    A l’occasion de la session plénière de Strasbourg du mercredi 19 janvier 2011, Lady Ashton, Vice-Présidente de la Commission européenne et Haut-Représentant de l’UE pour les affaires étrangères, et Gilles Pargneaux, député européen, ont évoqué les enjeux de sécurité au Sahel, en lien notamment avec l’exécution des deux otages français enlevés au Niger, ainsi que les risques d’extension des activités terroristes au Sahara Occidental. Lady Ashton, en réponse aux interrogations de l’eurodéputé sur la position européenne vis-à-vis du projet marocain d’autonomie du Sahara occidental pour stabiliser la région, a souligné que cette question figurerait prochainement à l’agenda de la réunion au Conseil des ministres européens des affaires étrangères.

    Gilles Pargneaux a ainsi posé à Madame Catherine Ashton, dans le cadre de leurs débats, la question suivante : « Nous savons la porosité des frontières entre le Mali et le Sud Algérien, nous savons que, au-delà du Sahel, le Sahara occidental peut-être, demain aussi, source d’insécurité, au même titre que le Sahel aujourd’hui. En conséquence, pouvez-vous nous dire si vous envisagez d’adopter des initiatives notamment pour répondre au plan d’autonomie tel que le Royaume du Maroc l’a présenté devant l’ONU, et qui permettrait, je le crois, de sécuriser la zone et d’établir le dialogue nécessaire avec notamment les autorités algériennes? ».

    Lady Ashton a répondu à la question de l’eurodéputé dans les termes suivants : « Ce sont des propositions que nous devons regarder de près. Je dois voir à qui l’on peut au mieux accorder notre soutien. Je suis toute à fait consciente, au vu de mes conversations avec les honorables Parlementaires, que ces questions, en particulier celles du Sahara Occidental, sont devenues centrales. Nous devons adopter une approche exhaustive. Nous allons continuer à travailler sur ce sujet. Cela fera partie des discussions que nous aurons au sein du Conseil des Affaires Etrangères, mais c’est également des points que nous soumettrons de nouveau au Parlement européen pour être certains que nous nous y prenons correctement ».

    Source : Gilles Pargneaux, 21/01/2011

  • Réponse de l’ambassade danoise visite conseiller danois à El Aaiun

    L’ONG danoise Africa Contact a questionné l’ambassade danoise sur la visite récente du conseiller Michaël Bennett Jensen à la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, territoire en litige depuis plus de 35 ans.

    Voici la réponse de l’ambassadeur danois à Rabat, M. Lars Vissing :
    « M. Bennett Jensen a visité Laâyoune dans une mission de rassemblement des faits de La situation au Sahara Occidental. Comme vous savez que le Danemark supporte(soutient) les pourparlers informels actuels des parties dans le cadre de L’ONU et il n’y a aucun changement de la politique danoise vis-à- vis du Sahara Occidental. L’Ambassade ne coopère pas avec les partis politiques au Maroc. »     

    Source : Afrika Kontakt, 21/01/2011
  • Polisario-Maroc: 5e réunion informelle vendredi à New York

    Les travaux de la cinquième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc débuteront vendredi à New York, sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. La réunion durera trois jours en présence des représentants des deux pays observateurs, à savoir l’Algérie et la Mauritanie. M. Ross avait indiqué, à l’issue du dernier round de négociations, que le Front Polisario et le Maroc avaient proposé des idées concrètes qui seront développées lors des deux prochaines sessions des prochains pourparlers informels de janvier et de mars.
    Il avait, toutefois, souligné que les propositions des deux parties avaient de nouveau été présentées, ajoutant qu’à la fin de la réunion, « chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir ».
     »Toujours dans le cadre de la mise en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant le processus de négociations en cours, les parties se sont engagées dans des discussions approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans le processus de négociations en 2011, sur la base de rencontres régulières », avait-il ajouté.
    En outre, M. Ross avait appelé les deux parties à créer un  »climat de confiance et une atmosphère propice au progrès des négociations et à éviter tout ce qui pourrait nuire au processus de négociations ».
    Le Conseil de sécurité avait demandé dans sa résolution (1871) au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966.
  • Polisario-Maroc: 5e réunion informelle vendredi à New York

    Les travaux de la cinquième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc débuteront vendredi à New York, sous les auspices de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. La réunion durera trois jours en présence des représentants des deux pays observateurs, à savoir l’Algérie et la Mauritanie. M. Ross avait indiqué, à l’issue du dernier round de négociations, que le Front Polisario et le Maroc avaient proposé des idées concrètes qui seront développées lors des deux prochaines sessions des prochains pourparlers informels de janvier et de mars.
    Il avait, toutefois, souligné que les propositions des deux parties avaient de nouveau été présentées, ajoutant qu’à la fin de la réunion, « chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir ».
     »Toujours dans le cadre de la mise en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant le processus de négociations en cours, les parties se sont engagées dans des discussions approfondies sur des approches innovantes afin de construire une nouvelle dynamique dans le processus de négociations en 2011, sur la base de rencontres régulières », avait-il ajouté.
    En outre, M. Ross avait appelé les deux parties à créer un  »climat de confiance et une atmosphère propice au progrès des négociations et à éviter tout ce qui pourrait nuire au processus de négociations ».
    Le Conseil de sécurité avait demandé dans sa résolution (1871) au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966.
  • Les dépenses de compensation passent au double

    Drogue : garant du budget marocain
    Les dépenses de compensation destinées à la subvention des produits de base et pétroliers ont atteint 25,9 milliards de dirhams (MMDH ; 1 euro = 11 DH environ) à fin novembre 2010 alors que le gouvernement marocain avait consacré une enveloppe de 14 MMDH dans sa loi de finances 2010, selon la Direction des études et des prévisions financières marocaine (DEPF).

    Les analystes de la DEPF, qui attribuent cette augmentation à la hausse effrénée des cours du pétrole sur le marché international, soulignent dans leur dernière note de conjoncture que ces dépenses de compensation sont difficiles à estimer pour le Trésor marocain, notamment lorsque le baril moyen est budgétisé dans la loi de finances à 75 dollars (prévision reconduite pour 2011) alors que le prix du brut dépasse ce chiffre (actuellement de 90 dollars).

    Les dépenses de compensation ont explosé, progressant de 126,4%, accaparant une part du budget ordinaire de 17,6% à fin novembre 2010, indique la DEPF, qui fait remarquer que ces subventions ont tiré vers le haut les dépenses ordinaires, augmentant de 12,6% par

    rapport à la même période de l’année 2009, pour s’établir à 146,9 MMDH. Les importations de pétrole brut par le Maroc ont atteint, par ailleurs, à fin novembre 2010 en valeur 22,11 MMDH contre 14,63 MMDH à la même période 2009, en progression de 51,1% du fait du renchérissement du prix moyen de la tonne importée de 35,5% (4.733 DH contre 3.494 DH).
    K. S.
    Le Temps d’Algérie, 19/01/2011
  • Orly : Des passagers s’opposent à l’expulsion de clandestins vers le Maroc

    L’avion de la compagnie Royal Air Maroc, reliant Orly à Casablanca, devait décoller mercredi matin à 9h25. C’était sans compter sur la fronde de passagers qui ont refusé de s’asseoir, “par solidarité“, protestant contre l’expulsion de deux sans-papiers.

    Ces derniers ont finalement été débarqués avant que l’avion ne reparte vers 11 heures.

    C’est le fruit de la politique de Sarkozy avec les immigrés marocains, et c’est aussi sa façon de remercier le roi du Maroc, Mohamed VI, pour les belles vacances que le président français et son épouse passent dans les palais royaux alaouites.