Mois : janvier 2011

  • La volonté du peuple sahraoui pour son autodétermination « n’a jamais failli ni faibli » (association)

    Paris, 22/01/2011 (SPS) L’Association française des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) a souligné samedi que la volonté du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance « n’a jamais failli ni faibli ».

    Dans un communiqué rendu public à l’occasion du début de la cinquième réunion informelle entre le Front le Polisario et le Maroc à Manhasset, près de New York, l’association a affirmé que l’occupation coloniale marocaine vieille de 35 ans, « n’a pu empêcher l’expression d’une résistance sahraouie continue, qui a trouvé en octobre 2010 des formes massives et spécifiques » avec l’organisation d’un camp de la liberté, près de la ville occupée d’El Aaiun, rassemblant 20.000 Sahraouis.

    Elle a appelé, dans ce contexte, à la « libération immédiate » des 160 prisonniers d’opinion sahraouis arrêtés après le démantèlement du camp de Gdeim Izik (près d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndds) et sur lesquels ne pèse aucune charge.

    Concernant la réunion informelle de Manhasset, l’AARASD a formulé le souhait que cette rencontre puisse permettre d’aboutir à de « véritables négociations » entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario). (SPS)

  • Une délégation des défenseurs sahraouis droits humains entamera samedi une visite dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed, 22/01/2011 (SPS) Une délégation composée de 13 des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental entamera à partir de samedi, une visite aux camps de réfugiés sahraouis.

    Les membres de la délégation veulent transmettre un message de défi au Maroc, selon lequel « les autorités marocaines ne peuvent d’aucune manière empêcher les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental de communiquer avec leurs frères dans les camps de réfugiés », estimant que le Front Polisario demeure l’unique représentant légitime du peuple sahraoui.

    Ils ont enfin réaffirmé la détermination des masses sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental à poursuivre l’Intifada pacifique contre l’occupation jusqu’à la victoire et l’indépendance.

    La délégation est arrivée vendredi soir à Alger où elle a été reçue par l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali et le ministre des territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’Etranger, Khalil Sidi Mohamed
    (SPS)

  • On gomme le point de départ ?

    Ahmed Boukhari, représentant du Front Poliario à l’ONU et membre de la délégation sahraouie qui participe actuellement à New York à la 5e réunion informelle avec le Maroc, est revenu sur la répression marocaine à Gdeïm Izik et à El-Ayoun en novembre dernier, ce qui, selon lui, «plaide pour un implication majeure du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés». 
    Dans sa déclaration reprise par l’agence de presse sahraouie SPS, Boukhari parlait aussi d’une «réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997 qui, affirmait-il, sont les seuls accords acceptés par le Front Polisario et le Maroc et endossés par le Conseil de sécurité». Côté Maroc, on nous affirme que Rabat compte régler le conflit du Sahara occidental sur la base de l’initiative d’autonomie, et que, dans le même temps, il «rejette toute tentative visant à torpiller le processus de négociations ou à le ramener à la case de départ». Drôle. Devrait-on gommer le point de départ ? 

    L’invasion militaire de 1975, le marché mafioso qui partageait le territoire entre le royaume et la Mauritanie, l’exil forcé des populations sahraouies, leur bombardement au napalm par les FAR dans le désert, les réponses héroïques de l’ALPS en réponse à des lâchetés qui se poursuivent encore ? Au Maroc, on parle encore de la souveraineté sur le Sahara occidental comme une chose acquise alors que personne ne lui reconnaît un centimètre carré de souveraineté sur ce territoire. Un territoire où existe un peuple avec une identité propre qu’il a tenu à préserver à partir de moyens nuls, hormis sa volonté. Sinon, il aurait bien pu suivre les traces du peuple Guanche pour se faire espagnol. N’était cette volonté, il n’aurait pu combattre successivement l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc appuyé y compris militairement par la France et Israël. Le point de départ reste la décolonisation d’un territoire classé non autonome à travers un référendum d’autodétermination. Au Soudan, on a bien séparé un pays uni, à travers une consultation référendaire, voudrait-on au Maghreb unir deux pays distincts sans référendum ? 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 23/01/2011
  • La volonté du peuple sahraoui pour son autodétermination "n’a jamais failli ni faibli" (association)

    Paris, 22/01/2011 (SPS) L’Association française des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD) a souligné samedi que la volonté du peuple sahraoui pour son autodétermination et son indépendance « n’a jamais failli ni faibli ».

    Dans un communiqué rendu public à l’occasion du début de la cinquième réunion informelle entre le Front le Polisario et le Maroc à Manhasset, près de New York, l’association a affirmé que l’occupation coloniale marocaine vieille de 35 ans, « n’a pu empêcher l’expression d’une résistance sahraouie continue, qui a trouvé en octobre 2010 des formes massives et spécifiques » avec l’organisation d’un camp de la liberté, près de la ville occupée d’El Aaiun, rassemblant 20.000 Sahraouis.

    Elle a appelé, dans ce contexte, à la « libération immédiate » des 160 prisonniers d’opinion sahraouis arrêtés après le démantèlement du camp de Gdeim Izik (près d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndds) et sur lesquels ne pèse aucune charge.

    Concernant la réunion informelle de Manhasset, l’AARASD a formulé le souhait que cette rencontre puisse permettre d’aboutir à de « véritables négociations » entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario). (SPS)

  • Une délégation des défenseurs sahraouis droits humains entamera samedi une visite dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed, 22/01/2011 (SPS) Une délégation composée de 13 des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental entamera à partir de samedi, une visite aux camps de réfugiés sahraouis.

    Les membres de la délégation veulent transmettre un message de défi au Maroc, selon lequel « les autorités marocaines ne peuvent d’aucune manière empêcher les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental de communiquer avec leurs frères dans les camps de réfugiés », estimant que le Front Polisario demeure l’unique représentant légitime du peuple sahraoui.

    Ils ont enfin réaffirmé la détermination des masses sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental à poursuivre l’Intifada pacifique contre l’occupation jusqu’à la victoire et l’indépendance.

    La délégation est arrivée vendredi soir à Alger où elle a été reçue par l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali et le ministre des territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’Etranger, Khalil Sidi Mohamed
    (SPS)

  • On gomme le point de départ ?

    Ahmed Boukhari, représentant du Front Poliario à l’ONU et membre de la délégation sahraouie qui participe actuellement à New York à la 5e réunion informelle avec le Maroc, est revenu sur la répression marocaine à Gdeïm Izik et à El-Ayoun en novembre dernier, ce qui, selon lui, «plaide pour un implication majeure du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés». 
    Dans sa déclaration reprise par l’agence de presse sahraouie SPS, Boukhari parlait aussi d’une «réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997 qui, affirmait-il, sont les seuls accords acceptés par le Front Polisario et le Maroc et endossés par le Conseil de sécurité». Côté Maroc, on nous affirme que Rabat compte régler le conflit du Sahara occidental sur la base de l’initiative d’autonomie, et que, dans le même temps, il «rejette toute tentative visant à torpiller le processus de négociations ou à le ramener à la case de départ». Drôle. Devrait-on gommer le point de départ ? 

    L’invasion militaire de 1975, le marché mafioso qui partageait le territoire entre le royaume et la Mauritanie, l’exil forcé des populations sahraouies, leur bombardement au napalm par les FAR dans le désert, les réponses héroïques de l’ALPS en réponse à des lâchetés qui se poursuivent encore ? Au Maroc, on parle encore de la souveraineté sur le Sahara occidental comme une chose acquise alors que personne ne lui reconnaît un centimètre carré de souveraineté sur ce territoire. Un territoire où existe un peuple avec une identité propre qu’il a tenu à préserver à partir de moyens nuls, hormis sa volonté. Sinon, il aurait bien pu suivre les traces du peuple Guanche pour se faire espagnol. N’était cette volonté, il n’aurait pu combattre successivement l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc appuyé y compris militairement par la France et Israël. Le point de départ reste la décolonisation d’un territoire classé non autonome à travers un référendum d’autodétermination. Au Soudan, on a bien séparé un pays uni, à travers une consultation référendaire, voudrait-on au Maghreb unir deux pays distincts sans référendum ? 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 23/01/2011
  • 5e round des négociations Maroc-Polisario : Seul un référendum…

    «Le peuple sahraoui a les mêmes droits à s’autodéterminer que ceux de la Namibie en 1989, du peuple du Timor-Est en 2000 et du Sud-Soudan en 2011», affirme Boukhari Ahmed, le représentant du Front Polisario à l’ONU. 
    «La délégation sahraouie prend part à cette 5e réunion informelle avec le même esprit de coopération sincère avec les efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, tout en étant profondément attachée aux droits sacrés de notre peuple à l’autodétermination et à l’indépendance », déclare M. Boukhari Ahmed juste avant le début de la réunion qui se tient en présence des représentants de l’Algérie et de la Mauritanie. 

    Comme la quasi-totalité des « intéressés » par la question sahraouie, il estime que ce 5e rendez-vous informel ne peut être comme les précédents : il se tient à la lumière de la « répression » menée à partir du 8  novembre dernier par les forces marocaines contre les 20.000 Sahraouis du camp de Gdeim Izik, du référendum d’autodétermination du Sud-Soudan qui s’est déroulé avec succès du 9 au 15 janvier. Selon le diplomate sahraoui, ces « deux messages » démontrent le bien-fondé de l’attachement du Front Polisario à la voie référendaire, « la voie la plus démocratique pour répondre aux aspirations légitimes d’un peuple de décider de son avenir », explique-t-il et plaident pour une « implication majeure du Conseil de sécurité pour la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et la réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997, les seuls accords acceptés par le Front Polisario et le Maroc et endossés par le Conseil de sécurité ». 

    M. Boukhari y voit même en « les événements actuels en Tunisie  un troisième message. « Ils offrent, dit-il, une occasion au Maroc pour répondre aux aspirations socio-économiques et démocratiques » de son peuple qui « tôt ou tard, le peuple marocain prendra conscience de la vérité historique »  et se débarrasser d’un projet expansionniste sans lendemain qui a hypothéqué l’avenir du pays, entaché profondément sa crédibilité internationale et semé la méfiance et la tension dans la région. 

    Une région où la France et l’Espagne manœuvrent pour « imposer » la proposition d’autonomie marocaine aux Sahraouis. En manque d’arguments, la ministre des Affaires étrangères espagnole, Mme Trinidad Jiménez, est allée jusqu’à « inventer » un « oui, mais » du Front Polisario à ce plan marocain. Selon elle, le mouvement sahraoui  reconnaît que l’organisation du référendum est « complexe ». « Contrairement à ce qu’affirme Mme Jimenez, la position claire et explicite du Front Polisario est basée sur un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui qui constitue la voie idoine conforme au droit, à la démocratique et à la transparence pour résoudre le conflit du Sahara occidental », lui réplique M. Mohamed Salem Ould Salek, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, appelant l’Espagne à assumer les responsabilités qui lui incombent dans sa colonie, celle qu’elle a cédée à l’occupation militaire marocaine le 31 octobre 1975. 

    « La question du Sahara occidental est inscrite depuis 1966, comme une question de décolonisation », devant être résolue conformément à de la Charte des Nations unies et la Résolution historique 1514, qui stipule « l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, à travers l’exercice de leur droit inaliénable à l’autodétermination », rappelle-t-il. Dans les territoires sahraouis occupés, six femmes ont été blessées vendredi lors d’une manifestation pacifique organisée au quartier populaire «Lehcheicha» à El Aaiun occupée pour réclamer la lumière sur la mort violente d’un jeune Sahraoui, Saïd Dambar (26 ans), abattu à bout portant d’une balle à la tête par un policier marocain le 23 décembre dernier. 
    Djamel B.  
    Horizons, 23/01/2011
  • 5e round des négociations Maroc-Polisario : Seul un référendum…

    «Le peuple sahraoui a les mêmes droits à s’autodéterminer que ceux de la Namibie en 1989, du peuple du Timor-Est en 2000 et du Sud-Soudan en 2011», affirme Boukhari Ahmed, le représentant du Front Polisario à l’ONU. 
    «La délégation sahraouie prend part à cette 5e réunion informelle avec le même esprit de coopération sincère avec les efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, tout en étant profondément attachée aux droits sacrés de notre peuple à l’autodétermination et à l’indépendance », déclare M. Boukhari Ahmed juste avant le début de la réunion qui se tient en présence des représentants de l’Algérie et de la Mauritanie. 

    Comme la quasi-totalité des « intéressés » par la question sahraouie, il estime que ce 5e rendez-vous informel ne peut être comme les précédents : il se tient à la lumière de la « répression » menée à partir du 8  novembre dernier par les forces marocaines contre les 20.000 Sahraouis du camp de Gdeim Izik, du référendum d’autodétermination du Sud-Soudan qui s’est déroulé avec succès du 9 au 15 janvier. Selon le diplomate sahraoui, ces « deux messages » démontrent le bien-fondé de l’attachement du Front Polisario à la voie référendaire, « la voie la plus démocratique pour répondre aux aspirations légitimes d’un peuple de décider de son avenir », explique-t-il et plaident pour une « implication majeure du Conseil de sécurité pour la protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et la réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997, les seuls accords acceptés par le Front Polisario et le Maroc et endossés par le Conseil de sécurité ». 

    M. Boukhari y voit même en « les événements actuels en Tunisie  un troisième message. « Ils offrent, dit-il, une occasion au Maroc pour répondre aux aspirations socio-économiques et démocratiques » de son peuple qui « tôt ou tard, le peuple marocain prendra conscience de la vérité historique »  et se débarrasser d’un projet expansionniste sans lendemain qui a hypothéqué l’avenir du pays, entaché profondément sa crédibilité internationale et semé la méfiance et la tension dans la région. 

    Une région où la France et l’Espagne manœuvrent pour « imposer » la proposition d’autonomie marocaine aux Sahraouis. En manque d’arguments, la ministre des Affaires étrangères espagnole, Mme Trinidad Jiménez, est allée jusqu’à « inventer » un « oui, mais » du Front Polisario à ce plan marocain. Selon elle, le mouvement sahraoui  reconnaît que l’organisation du référendum est « complexe ». « Contrairement à ce qu’affirme Mme Jimenez, la position claire et explicite du Front Polisario est basée sur un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui qui constitue la voie idoine conforme au droit, à la démocratique et à la transparence pour résoudre le conflit du Sahara occidental », lui réplique M. Mohamed Salem Ould Salek, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, appelant l’Espagne à assumer les responsabilités qui lui incombent dans sa colonie, celle qu’elle a cédée à l’occupation militaire marocaine le 31 octobre 1975. 

    « La question du Sahara occidental est inscrite depuis 1966, comme une question de décolonisation », devant être résolue conformément à de la Charte des Nations unies et la Résolution historique 1514, qui stipule « l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, à travers l’exercice de leur droit inaliénable à l’autodétermination », rappelle-t-il. Dans les territoires sahraouis occupés, six femmes ont été blessées vendredi lors d’une manifestation pacifique organisée au quartier populaire «Lehcheicha» à El Aaiun occupée pour réclamer la lumière sur la mort violente d’un jeune Sahraoui, Saïd Dambar (26 ans), abattu à bout portant d’une balle à la tête par un policier marocain le 23 décembre dernier. 
    Djamel B.  
    Horizons, 23/01/2011
  • Madrid emprende campaña contra el referéndum

    El lunes, la pareja real española ofrecía la recepción tradicional a los miembros del cuerpo diplomático que acuden para felicitarle con ocasión del año nuevo. Un apretón de manos muy protocolario pero  » caluroso » del rey y de la reina con sus invitados, seguido a veces de intercambios de algunas palabras de cortesia, de acuerdo con los usos diplomáticos.
    La estrella del día en el palacio real
    Pasa a menudo en circunstancias semejantes que un diplomático arrebate la « vedette » a sus colegas cuando rey Juan Carlos le estrecha la mano un poco más de tiempo. En este caso fue con el embajador de Túnez, muy cortejado, del que todo el mundo podia adivinar el tema de conversación.
    El personaje del día alrededor del cual se formaba un pequeño círculo de « amigos » que querían inquirir sobre la situación que prevale en su país, no era el sin embargo, sino el nuevo embajador de Marruecos. Un « diplomático » de otro género objeto de miradas discretas, incluso de cuchicheos, en esta inmensa sala de recepción del palacio de La Zarzuela, porque no tenía ningun rasgo común con el que le había precedido en este cargo, Omar Azziman, antiguo ministro de la Justicia y al que todo el mundo reconocía su valor de diplomático de carrera. Se trata del tránsfuga del Frente Polisario, Ahmedu Souilem, al que el rey Mohammed VI escogió para representar a Marruecos en España, hace ahora más de un año, y que acababa apenas de llegar a su nuevo cargo.
    El nuevo embajador « marroqui »
    El « Marroquí » no necesitaba hacerse recordar, a través de la invitación que le envió el protocolo real español, que el porte del redingote o del traje tradicional es obligatorio en esta ceremonia.
     » ¡ Aqui esta la novia! « , anuncia un fotógrafo en voz baja, acompañada de un pequeño codazo a su colega, designando a Ahmedu Souilem, que llevaba el traje tradicional marroquí, barnus, chach estambul y babuchas de Marrakech.
    Una escena que contiene una buena dosis cómica que tenia lugar bajo la mirada medio curiosa medio divertida de los diplomáticos y el « cotilleo » inevitable de ciertos colegas. Indignado por este espectáculo, otro periodista que conoció al ex-diplomático saharaui cuando « lucía » orgullosamente la gandura saharaui en los campos de refugiados de Tindouf « , tuvo esta mala reflexión :  » Una marioneta¡ Deberia estar al lado de sus camarads en Manhasset! « 
    El Rey Mohammed VI había tardado más de un año para autorizar a Souilem a ir a su nuevo cargo en Madrid. Las autoridades españolas, por su parte, habían sentido un cierto malestar a raiz de esta  » elección del rey  » que no es fortuita. El tránsfuga de la Frente Polisario está allí para una sola misión : Defender el plan marroquí de autonomía para el Sáhara occidental. Para el resto de los expedientes que envenenan regularmente las relaciones entre Madrid y Rabat (cooperación, droga, inmigración, Ceuta y Melilla), deja a su ayudante en la embajada marroquí, un diplomático de carrera, ocuparse de eso.
    Él, su misión es llevar a cabo, con la ayuda de la diplomacia española, una campaña de propaganda para la promoción del plan marroquí. Para eso Madrid no esperó hasta su llegada a Madrid, para empezar este trabajo mucho antes del comienzo de la quinta ronda de negociaciones informales entre Marruecos y el Frente Polisario, el viernes en Manhasset, cerca de Nueva York, bajo los auspicios de las Naciones Unidas.
    Negociaciones en Manhasset
    « Fuentes » cercanas a la ONU, como en el pasado, han escogido ser optimistas, sin razones aparentes, diciendo que el enviado personal del secretario general de las Naciones Unidas para el Sáhara occidental, Christopher Ross, todavia « confia » en que las dos partes implicadas en el conflicto saharaui acabarán por crear un  » clima favorable  » susceptible de permitir sobrepasar las  » grandes dificultades que paralizan su diálogo « .
    No se registra ninguna flexibilidad en las posturas actuales ya que, según las raras noticias que filtraban de este encuentro a puerta cerrada, Rabat quiere todavía imponer su plan de autonomía como base única para las negociaciones mientras que el Frente Polisario insiste en el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y el respeto de la legalidad internacional. En la celebracion de un referéndum.
    La partida, sin embargo, no se juega en Manhasset sino en otra parte. Alrededor de esta fórmula-clave, el gobierno español sacó esta semana el gran juego, en apoyo por supuesto a las tesis marroquíes. La Jefe de la diplomacia española, Sra Trinidad Jimenez, hizo la venta de puerta en puerta para que el grupo de  » Amigos del Sáhara occidental « , todos los países occidentales miembros del Consejo de seguridad, Rusia a parte, para intentar imponer el plano marroquí. Era uno de los objetivos prioritarios de su visita, hace una semana, a Moscú dónde las autoridades rusas comprendieron rápidamente el juego al cual se entrega el gobierno socialista español, en vísperas de la cita de Manhassat.
    Jimenez : la « ducha fria » de Moscu
    Incluso antes de que ponga sobre la mesa el plan marroquí, su colega ruso, Serguei Lavrov, le pregunta si el gobierno español cambió o no de postura en la cuestión del Sáhara occidental. El Jefe de la diplomacia rusa, de golpe, le recuerda que Moscú, por su parte, no cambió la suya sobre este conflicto y que sigue defendiendo una solución « mutuamente aceptable » por las partes implicadas en este conflicto, Marruecos y el Frente Polisario,  » en el respeto del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación  » y  » conforme a las resoluciones del Consejo de seguridad de la ONU « , es decir, la postura de un referéndum libre.
    Cogida de improviso, Trinidad Jimenez que acaba de ordenar la expulsión de dos  » espías rusos  » de España, se pega una verdadera ducha fría. Delante de los periodistas intenta minimizar este « fracaso » alegando que en el curso de sus conversaciones con el Sr. Lavrov,  » no se hablado de referéndum en concreto », en la antigua colonia española, más bien de las « dificultades y del bloqueo de las negociaciones alrededor del problema del Sáhara occidental debido a las divergencias entre las posiciones de Marruecos y del Frente Polisario « .
    De vuelta a Madrid
    Insiste en una entrevista con la radio Cadena Cope en las  » dificultades de un referéndum para el Sáhara occidental « . Después de haber reconocido que « existe, por cierto, una resolución de las Naciones Unidas », como se lo había recordado, indirectamente, el Sr. Lavrov, que preve la organización de un referéndum en la antigua colonia española, esta miembro del lobby promarroquí afirma que  » hasta el Frente Polisario admite que la celebracion de tal consulta popular es más compleja, hoy, que no lo era hace 15 años, debido a las divergencias de puntos de vista sobre los criterios de identificación de los electores « .
    Deja entender, pues, que el referéndum no es la unica técnica para el ejercicio del derecho a la autodeterminación en el Sáhara occidental, y recuerda que su gobierno se mueve « activamente » con la esperanza de acercar las posiciones actuales con vistas a un acuerdo entre Marruecos y el Frente Polisario  » que sería, concluyó,  » la mejor solución « . Siempre teniendo como base el plan marroquí.
    « Yo, si fuera saharaui… »
    La víspera, el ministro español de la presidencia, Ramón Jauregui, otra figura del mismo lobby, sostenía delante de la prensa que el plan marroquí de autonomía para el Sáhara occidental presentaba más ventajas que el modelo de autonomía en Cataluña.
    Incluso se atreverá a  » dar un consejo a los saharauis  » invitándolos a  » aceptar esta solución que vale más que el sufrimiento de tres décadas en el desierto « . El Sr. Jauregui ya ha sido vivamente criticado por los partidos de oposición y la sociedad civil por haber hecho estas mismas declaraciones al día siguiente de brutal asalto al campamento de Gdeim Izik, el 8 de noviembre de 2010.
    Para los responsables saharauis, el verdadero bloqueo de las negociaciones de Manhasset es, por supuesto, francés, pero también español.
    El delegado del Frente Polisario en Nueva York, Ahmed Bujari, advirtió que  » el gobierno español busca reforzar la posición de Marruecos a través de este tipo de declaraciones « , a hacer presión pues, sobre Manhasset.
     » Lo mejor para el gobierno español es mostrar, a veces, cierta retención », dirá, lo que llevara al Partido socialista español a mandar una invitación al Frente Polisario para una  » reunión de alto nivel « , el próximo mes. Unas explicaciones en perspectivas.
    A. Hamid
    Traduccion de Diaspora Saharaui
  • Madrid emprende campaña contra el referéndum

    El lunes, la pareja real española ofrecía la recepción tradicional a los miembros del cuerpo diplomático que acuden para felicitarle con ocasión del año nuevo. Un apretón de manos muy protocolario pero  » caluroso » del rey y de la reina con sus invitados, seguido a veces de intercambios de algunas palabras de cortesia, de acuerdo con los usos diplomáticos.
    La estrella del día en el palacio real
    Pasa a menudo en circunstancias semejantes que un diplomático arrebate la « vedette » a sus colegas cuando rey Juan Carlos le estrecha la mano un poco más de tiempo. En este caso fue con el embajador de Túnez, muy cortejado, del que todo el mundo podia adivinar el tema de conversación.
    El personaje del día alrededor del cual se formaba un pequeño círculo de « amigos » que querían inquirir sobre la situación que prevale en su país, no era el sin embargo, sino el nuevo embajador de Marruecos. Un « diplomático » de otro género objeto de miradas discretas, incluso de cuchicheos, en esta inmensa sala de recepción del palacio de La Zarzuela, porque no tenía ningun rasgo común con el que le había precedido en este cargo, Omar Azziman, antiguo ministro de la Justicia y al que todo el mundo reconocía su valor de diplomático de carrera. Se trata del tránsfuga del Frente Polisario, Ahmedu Souilem, al que el rey Mohammed VI escogió para representar a Marruecos en España, hace ahora más de un año, y que acababa apenas de llegar a su nuevo cargo.
    El nuevo embajador « marroqui »
    El « Marroquí » no necesitaba hacerse recordar, a través de la invitación que le envió el protocolo real español, que el porte del redingote o del traje tradicional es obligatorio en esta ceremonia.
     » ¡ Aqui esta la novia! « , anuncia un fotógrafo en voz baja, acompañada de un pequeño codazo a su colega, designando a Ahmedu Souilem, que llevaba el traje tradicional marroquí, barnus, chach estambul y babuchas de Marrakech.
    Una escena que contiene una buena dosis cómica que tenia lugar bajo la mirada medio curiosa medio divertida de los diplomáticos y el « cotilleo » inevitable de ciertos colegas. Indignado por este espectáculo, otro periodista que conoció al ex-diplomático saharaui cuando « lucía » orgullosamente la gandura saharaui en los campos de refugiados de Tindouf « , tuvo esta mala reflexión :  » Una marioneta¡ Deberia estar al lado de sus camarads en Manhasset! « 
    El Rey Mohammed VI había tardado más de un año para autorizar a Souilem a ir a su nuevo cargo en Madrid. Las autoridades españolas, por su parte, habían sentido un cierto malestar a raiz de esta  » elección del rey  » que no es fortuita. El tránsfuga de la Frente Polisario está allí para una sola misión : Defender el plan marroquí de autonomía para el Sáhara occidental. Para el resto de los expedientes que envenenan regularmente las relaciones entre Madrid y Rabat (cooperación, droga, inmigración, Ceuta y Melilla), deja a su ayudante en la embajada marroquí, un diplomático de carrera, ocuparse de eso.
    Él, su misión es llevar a cabo, con la ayuda de la diplomacia española, una campaña de propaganda para la promoción del plan marroquí. Para eso Madrid no esperó hasta su llegada a Madrid, para empezar este trabajo mucho antes del comienzo de la quinta ronda de negociaciones informales entre Marruecos y el Frente Polisario, el viernes en Manhasset, cerca de Nueva York, bajo los auspicios de las Naciones Unidas.
    Negociaciones en Manhasset
    « Fuentes » cercanas a la ONU, como en el pasado, han escogido ser optimistas, sin razones aparentes, diciendo que el enviado personal del secretario general de las Naciones Unidas para el Sáhara occidental, Christopher Ross, todavia « confia » en que las dos partes implicadas en el conflicto saharaui acabarán por crear un  » clima favorable  » susceptible de permitir sobrepasar las  » grandes dificultades que paralizan su diálogo « .
    No se registra ninguna flexibilidad en las posturas actuales ya que, según las raras noticias que filtraban de este encuentro a puerta cerrada, Rabat quiere todavía imponer su plan de autonomía como base única para las negociaciones mientras que el Frente Polisario insiste en el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y el respeto de la legalidad internacional. En la celebracion de un referéndum.
    La partida, sin embargo, no se juega en Manhasset sino en otra parte. Alrededor de esta fórmula-clave, el gobierno español sacó esta semana el gran juego, en apoyo por supuesto a las tesis marroquíes. La Jefe de la diplomacia española, Sra Trinidad Jimenez, hizo la venta de puerta en puerta para que el grupo de  » Amigos del Sáhara occidental « , todos los países occidentales miembros del Consejo de seguridad, Rusia a parte, para intentar imponer el plano marroquí. Era uno de los objetivos prioritarios de su visita, hace una semana, a Moscú dónde las autoridades rusas comprendieron rápidamente el juego al cual se entrega el gobierno socialista español, en vísperas de la cita de Manhassat.
    Jimenez : la « ducha fria » de Moscu
    Incluso antes de que ponga sobre la mesa el plan marroquí, su colega ruso, Serguei Lavrov, le pregunta si el gobierno español cambió o no de postura en la cuestión del Sáhara occidental. El Jefe de la diplomacia rusa, de golpe, le recuerda que Moscú, por su parte, no cambió la suya sobre este conflicto y que sigue defendiendo una solución « mutuamente aceptable » por las partes implicadas en este conflicto, Marruecos y el Frente Polisario,  » en el respeto del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación  » y  » conforme a las resoluciones del Consejo de seguridad de la ONU « , es decir, la postura de un referéndum libre.
    Cogida de improviso, Trinidad Jimenez que acaba de ordenar la expulsión de dos  » espías rusos  » de España, se pega una verdadera ducha fría. Delante de los periodistas intenta minimizar este « fracaso » alegando que en el curso de sus conversaciones con el Sr. Lavrov,  » no se hablado de referéndum en concreto », en la antigua colonia española, más bien de las « dificultades y del bloqueo de las negociaciones alrededor del problema del Sáhara occidental debido a las divergencias entre las posiciones de Marruecos y del Frente Polisario « .
    De vuelta a Madrid
    Insiste en una entrevista con la radio Cadena Cope en las  » dificultades de un referéndum para el Sáhara occidental « . Después de haber reconocido que « existe, por cierto, una resolución de las Naciones Unidas », como se lo había recordado, indirectamente, el Sr. Lavrov, que preve la organización de un referéndum en la antigua colonia española, esta miembro del lobby promarroquí afirma que  » hasta el Frente Polisario admite que la celebracion de tal consulta popular es más compleja, hoy, que no lo era hace 15 años, debido a las divergencias de puntos de vista sobre los criterios de identificación de los electores « .
    Deja entender, pues, que el referéndum no es la unica técnica para el ejercicio del derecho a la autodeterminación en el Sáhara occidental, y recuerda que su gobierno se mueve « activamente » con la esperanza de acercar las posiciones actuales con vistas a un acuerdo entre Marruecos y el Frente Polisario  » que sería, concluyó,  » la mejor solución « . Siempre teniendo como base el plan marroquí.
    « Yo, si fuera saharaui… »
    La víspera, el ministro español de la presidencia, Ramón Jauregui, otra figura del mismo lobby, sostenía delante de la prensa que el plan marroquí de autonomía para el Sáhara occidental presentaba más ventajas que el modelo de autonomía en Cataluña.
    Incluso se atreverá a  » dar un consejo a los saharauis  » invitándolos a  » aceptar esta solución que vale más que el sufrimiento de tres décadas en el desierto « . El Sr. Jauregui ya ha sido vivamente criticado por los partidos de oposición y la sociedad civil por haber hecho estas mismas declaraciones al día siguiente de brutal asalto al campamento de Gdeim Izik, el 8 de noviembre de 2010.
    Para los responsables saharauis, el verdadero bloqueo de las negociaciones de Manhasset es, por supuesto, francés, pero también español.
    El delegado del Frente Polisario en Nueva York, Ahmed Bujari, advirtió que  » el gobierno español busca reforzar la posición de Marruecos a través de este tipo de declaraciones « , a hacer presión pues, sobre Manhasset.
     » Lo mejor para el gobierno español es mostrar, a veces, cierta retención », dirá, lo que llevara al Partido socialista español a mandar una invitación al Frente Polisario para una  » reunión de alto nivel « , el próximo mes. Unas explicaciones en perspectivas.
    A. Hamid
    Traduccion de Diaspora Saharaui