Mois : janvier 2011

  • Négociations Maroc – Polisario : R. A. S.

    Selon une dépêche du site digital des Nations Unies, le Maroc et le Front Polisario ont conclu aujourd’hui, sous les auspices de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross, leur cinquième ronde de conversations informelles sur l’avenir du Sahara Occidental, encore une fois incapables de rapprocher leurs positions.

    « Comme dans les réunions informelles précédentes, les discussions ont eu lieu dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel », a dit Ross à la fin de la réunion, alors qu’il a admis que « chacune des parties continue de repousser les propositions de l’autre ».

    Ross a remarqué que dans cette réunion qui a eue lieu à huit clos dans les installations de l’ONU dans la localité new-yorkaisse de Manhassett (Long Island) « les parties ont à nouveau présenté leurs propositions ».

    « À la fin, chacun continue de repousser la proposition de l’autre comme base unique des futures négociations », a affirmé Ross.


    Rabat insiste pour que sa proposition d’autonomie soit la seule solution du conflit qui dure depuis plus de 30 ans dans l’ex-colonie espagnole, alors que le Polisario défend la célébration d’un référendum avec l’indépendance parmi les options.

    Il paraît qu’avec cette nouvelle rencontre l’ONU cherchait à promouvoir un climat plus propice au dialogue et qui permettrait de surpasser la stagnation des négociations sur le Sahara Occidental.

    Mais quel climat propice peut-on avoir avec un pays qui terrorise quotidiennement la population sahraouie et qui a emprissonné dans les derniers mois plus de 160 sahraouis rien que pour avoir demandé des droits légitimes qui n’ont rien à voir avec le politique? 

    Il est clair que les autorités marocaines, encouragés et appuyés par la France, ne cherchent qu’à gagner du temps pour prolonger le statu quo auquel ils se sont attachés depuis des années convaincues qu’ils finiront par mater la résistance sahraouie.

    Le diplomate onusien parlent encore de mesures de confiance. quelle confiance peut-on faire à un pays qui ne cherche plus qu’à saborder les négociations et retourner à la guerre et qui refuse d’ouvrir des passages dans le mur de défense pour permettre à la population de circuler librement dans leur pays après plus de 35 de séparation?


    La balle se trouve maintenant dans le camp du Conseil de Sécurité qui se réunira au mois d’avril pour se prononcer sur la question.
  • Négociations Maroc – Polisario : R. A. S.

    Selon une dépêche du site digital des Nations Unies, le Maroc et le Front Polisario ont conclu aujourd’hui, sous les auspices de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross, leur cinquième ronde de conversations informelles sur l’avenir du Sahara Occidental, encore une fois incapables de rapprocher leurs positions.

    « Comme dans les réunions informelles précédentes, les discussions ont eu lieu dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel », a dit Ross à la fin de la réunion, alors qu’il a admis que « chacune des parties continue de repousser les propositions de l’autre ».

    Ross a remarqué que dans cette réunion qui a eue lieu à huit clos dans les installations de l’ONU dans la localité new-yorkaisse de Manhassett (Long Island) « les parties ont à nouveau présenté leurs propositions ».

    « À la fin, chacun continue de repousser la proposition de l’autre comme base unique des futures négociations », a affirmé Ross.


    Rabat insiste pour que sa proposition d’autonomie soit la seule solution du conflit qui dure depuis plus de 30 ans dans l’ex-colonie espagnole, alors que le Polisario défend la célébration d’un référendum avec l’indépendance parmi les options.

    Il paraît qu’avec cette nouvelle rencontre l’ONU cherchait à promouvoir un climat plus propice au dialogue et qui permettrait de surpasser la stagnation des négociations sur le Sahara Occidental.

    Mais quel climat propice peut-on avoir avec un pays qui terrorise quotidiennement la population sahraouie et qui a emprissonné dans les derniers mois plus de 160 sahraouis rien que pour avoir demandé des droits légitimes qui n’ont rien à voir avec le politique? 

    Il est clair que les autorités marocaines, encouragés et appuyés par la France, ne cherchent qu’à gagner du temps pour prolonger le statu quo auquel ils se sont attachés depuis des années convaincues qu’ils finiront par mater la résistance sahraouie.

    Le diplomate onusien parlent encore de mesures de confiance. quelle confiance peut-on faire à un pays qui ne cherche plus qu’à saborder les négociations et retourner à la guerre et qui refuse d’ouvrir des passages dans le mur de défense pour permettre à la population de circuler librement dans leur pays après plus de 35 de séparation?


    La balle se trouve maintenant dans le camp du Conseil de Sécurité qui se réunira au mois d’avril pour se prononcer sur la question. 

    Par Diaspora Saharaui
  • Deux terroristes marocains expulsés de l’Italie

    Membres du groupe du 11-M 2004
    Au moment où le Maroc, aidé par le lobby français, essaie d’incriminer les sahraouis pour s’approprier des richesses naturelles du Sahara Occidental, en les traitant de terroristes, ce sont les marocains qui font la une de la presse européenne et mondiale  de par leurs « péripéties » terroristes.

    Après le belgo-marocain Ali Aarrass, extradé par l’Espagne il y a à peine quelques jours, c’est au tour des italiens d’expulser deux terroristes marocains après avoir purgé leur peine en Italie.
    Deux Marocains condamnés pour terrorisme en 2009 en Italie ont été expulsés vers le Maroc vendredi soir après avoir accompli leur peine de prison, a indiqué samedi le ministère de l’Intérieur.  Safika Driss et El Jari Mohamed ont été embarqués dès leur libération sur un vol partant de Rome à destination de Casablanca pour des « raisons d’ordre public et de sécurité nationale », a indiqué le ministère dans un communiqué. 
    Les deux hommes, gardiens d’une mosquée près de Pérouse (nord), « avaient, avec d’autres, créé un centre d’entrainement et de support logistique à des militants jihadistes, leur enseignant les techniques de combat et le maniement des armes et des explosifs », a précisé le ministère.   
    Ils avaient été arrêtés en juillet 2007 et condamnés à trois ans et demi de prison le 19 octobre 2009 par la cour d’assise de Pérouse. 
    Ces faits ajoutés à d’autres plus graves comme les attentats de Madrid en 2004, l’assassinat du commandant Massoud, du cinéaste hollandais Van Gogh, et la liste est longue, constituent des preuves irréfutables que le Maroc est une véritable machine d’exportation de terroristes à cause de la nature de son régime et la précarité imposée aux citoyens marocains. 
    Un conseil aux marocains : il ferait mieux de balayer chez eux avant d’accuser les autres et avant d’accuser les sahraouis de trafic de drogue, le Maroc doit d’abord éradiquer les champs de cannabis de la région de Ketama qui empoisonnent l’Europe et les pays voisins.
  • Communautarisme

    Beaucoup de gens ont souri tandis que d’autres ont fait la grimace face aux propos de Brigitte Bardot concernant la maltraitance des animaux par les hommes pervers. S’il est vrai que dans certaines cultures, l’animal est placé bien en dessous de l’humain, dans certaines, il est son égal et dans d’autres, il lui est supérieur. Comme il est vrai aussi que dans l’expansion de l’homme, les premières victimes sont aussi les animaux qui voient au fil du temps leur aire géographique et leur espace vital se restreindre de plus en plus (encore que je suis heureux d’apprendre que les fermiers australiens laissent les perroquets piller leurs récoltes et ne se hasardent pas à tuer ces psittacidés…). 
    Tout est affaire de culture, comme le dirait l’auteur des Lettres persanes. Mais n’oublions pas d’ajouter aussi que la géopolitique s’invite souvent dans les réactions, dans les attitudes de certains gouvernements face au comportement des groupes humains envers d’autres. On se souvient bien de la campagne médiatique menée contre Milosevic: cela a provoqué une solidarité générale dans le monde envers ces pauvres Kosovars persécutés par un tyran sanguinaire. La même opération fut répétée avec les Kurdes. Comme il fallait abattre ce sanguinaire despote que fut Saddam Hussein, il fallait noircir au maximum l’image du personnage qui ne se pliait pas au lobby texan du pétrole. Pourtant les Kurdes sont répartis sur cinq frontières, et c’étaient les Kurdes vivant en Irak qui avaient le meilleur statut. Mais allez donc demander aux chevaliers des droits de l’homme pourquoi le traitement réservé à Saddam serait différent de celui accordé aux Turcs ou aux Iraniens. 
    Les voies de la géopolitique, sans être impénétrables, n’en sont pas moins scandaleuses et que c’est toujours la loi du plus fort qui est toujours la meilleure: je vais vous le démontrer tout de suite. Les récents attentats criminels perpétrés ces derniers temps contre des chrétiens en Irak puis en Egypte ont ému la communauté internationale tout entière. Des condamnations nettes ont été proférées de toutes parts par des gouvernants et des représentants de la société civile contre ces actes barbares, quel que soit leur bord. Sa Sainteté le pape a même appelé à une protection des chrétiens du Moyen-Orient. Sarkozy, le grand expulseur de Roms et d’Africains, lui a aussitôt emboîté le pas dans la même direction. Il a même ouvert ses hermétiques frontières à ses coreligionnaires arabes, les accueillant à bras ouverts, encourageant par là un exode communautaire pour le moins anachronique. (Le Vatican, n’ayant pas d’espace géographique assez large, n’a pu ouvrir que ses frontières spirituelles…).

    C’est ce qu’on appelle un réflexe communautariste qui est par ailleurs condamné par Sarkozy et ses amis quand il s’exprime sur les bantoustans parisiens. On oublie souvent que durant les «dictatures» de Nasser et de Saddam, les Coptes et les chrétiens d’Irak étaient des citoyens à part entière et que c’est l’intervention de l’armée américaine qui a ouvert la boîte de Pandore dans le monde musulman. Pire, on finit par s’apercevoir que la vie d’un chrétien au Moyen-Orient a plus de valeur que celle d’un musulman en Palestine, au Sahara occidental ou en Irak. Ouvrir son coeur à une partie de l’humanité seulement, c’est cela le communautarisme.
    Selim M’SILI
  • Le Sahara Occidental revient sur le devant de l’actualité internationale

    Le Sahara Occidental est à nouveau sur le devant de l’actualité internationale, après le début, hier à Mahhasset, (New York), de la cinquième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc. Cette rencontre, tout comme celles qui l’ont précédées, se déroule à huis-clos, sous les  auspices de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Outre les délégations des deux parties, y sont également présents les observateurs de l’Algérie et de la Mauritanie.
     
    Le représentant de la délégation Sahraouie, M. Boukhari a, à la veille de ces entretiens, appelé à une implication majeure du Conseil de sécurité de l’ONU pour la protection des droits de l’homme dans les territoires sous domination Marocaine et à la réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997 « les seuls à avoir été acceptés par le Front Polisario et le Maroc ».
    La révolte du peuple Sahraoui contre l’occupation Marocaine et les atteintes aux droits de l’homme qui  sont quotidiennement constatées au Sahara Occidental va, par ailleurs, faire l’objet demain, l’objet d’un débat au sein de l’intergroupe parlementaire Italien d’amitié avec le peuple sahraoui.
    Ce débat, auquel prendront part des parlementaires, des représentants des jeunes de partis politiques, des observateurs internationaux, sera notamment, axé sur la révolte des Sahraouis du « camp de la liberté », démantelé par la force en novembre dernier, près d’El-Ayoun occupée.
    L’Association nationale Italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, (ANSPS), qui a initié ce débat, signale que l’attaque par l’armée Marocaine de ce camp, « où se trouvaient 20.000 personnes, s’est déroulée « avec une violence inouïe » et qu’à ce jour, « on ne connaît par le nombre des morts parce que les territoires Ssahraouis sont restés blindés par le Maroc ».
    D’un autre coté, l’organisation Américaine des droits de l’homme, Robert F. Kennedy, a relevé la situation « alarmante des droits de l’homme au Sahara Occidental » et appelé à la mise en place « urgente » d’un mécanisme de protection des droits humains au sein de la MINURSO.
    « La torture, les arrestations et les détentions arbitraires, le non-respect des procédures pénales et la répression des civils par les forces du gouvernement Marocain deviennent très fréquentes au Sahara Occidental », souligne-t-elle dans un communiqué publié à l’issue d’une enquête effectuée en janvier en cours à El-Ayoun, capitale occupée du Sahara Occidental.
    La délégation de cette organisation déclare avoir examiné au cours de son séjour dans les territoires Sahraouis occupés, « les cas de violations des droits de l’homme que commettent les forces de sécurité Marocaines contre les Sahraouis ».
    « Les preuves de la répression, des restrictions de la liberté d’expression et de la discrimination économique et sociale des Sahraouis ainsi que la violence de l’Etat (marocain) sont emblématiques de la situation des droits de l’homme », observent en outre les membres de la délation Américaine.
    Radio Algérie, 23/01/2011
  • La CIA serait derrière l’assassinat de Carrero Blanco en 1973, selon un nouveau livre

    Un livre situe la CIA derrière l’assassinat de Carrero à cause de sa position sur le Sahara Occidental.

    La CIA aurait été derrière l’assassinat de l’ancien Chef du Gouvernement Luis Carrero Blanco à cause, parmi d’autres motifs, de son opposition à livrer le Sahara Occidental au Maroc, selon le livre d’Eduardo Soto « Voyage vers l’abandon. Pourquoi ne permettent-ils pas au Sahara d’être libre ».


    L’auteur, juriste international expert en droits de l’homme, analyse dans cet oeuvrage la situation du peuple sahraoui et affirme que les derniers évènements violents au Sahara Occidental peuvent être la fusée d’une étape beaucoup plus dur.

    L’objectif de son travail, déclara-t-il à EFE, est de diffuser la vérité sur la situation d’un peuple qui est assez inconnu en Espagne.


    L’oeuvre fait un parcours historique où il rappelle les positions opposées au début des années 1970 entre l’Espagne et les États-Unis sur l’avenir du Sahara Occidental.

    L’homme fort de Franco à l’époque, Carrero Blanco, s’opposait à la livraison au Maroc voulue par l’administration américaine pour consolider la monarchie alaouite et garder une bonne relation avec elle.

    Dans ce contexte, l’auteur souligne que les États-Unis considéraient Carrero comme un obstacle face à ses intérêts dans cette affaire et dans d’autres, et que son secrétaire d’État Henry Kissinger l’a constaté dans la réunion qu’il a eue avec lui à Madrid le 19 novembre 1973.


    Un jour après, l’amiral a été assassiné par ETA dans un attentat qui, rappelle-t-il, a eu lieu tout près de l’ambassade américaine, où il assure que la station de la CIA, dotée d’équipements de haute technologie, pourrait avoir détecté des mouvements suspects comme l’excavation du tunnel où a été placé l’explosif contre Carrero.

    Pour étayer sa théorie, il s’en remet aux témoignages du magistrat instructeur du meurtre, Luis de la Torre, qui, quelques années après, a signalé dans cette direction après avoir vérifié les entraves mises à son enquête.


    Soto-Trillo a mis l’accent sur ce qu’il considère comme un « abandon » du Sahara de la part de l’Espagne et sur les violents évènements qui ont eu lieu, au mois de novembre, dans la région, lorsque la Police marocaine a démantelé un campement sahraoui à El Aaiun qui a déchaîné une vague de violence sans précédents depuis que l’Espagne s’est retirée de ce territoire il y a 35 ans.

    Pour lui, cela n’est que le début de ce que le peuple sahraoui est prêt à faire pour arracher l’autodétermination, tout comme il augure que les événements qui vécus par la Tunisie pour abattre la dictature vont s’étendre à d’autres régions de l’Afrique du nord.


    Il raconte aussi avec beaucoup de détails la grève de la faim de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar en signe de proteste pour qu’ils la laissent retourner à El Aaiun.

    Trillo-Soto raconte son interview avec elle il y a à peine quelques mois où l’activiste lui a expliqué la nécessité que des observateurs internationaux se déplacent au Sahara Occidental pour protéger son peuple de ce qu’elle qualifie « une atmosphère de peur et de répression, de violation des droits de l’homme de la forme la plus subtile et personnalisée » de la part du Maroc.

  • Le Sahara Occidental revient sur le devant de l’actualité internationale

    Le Sahara Occidental est à nouveau sur le devant de l’actualité internationale, après le début, hier à Mahhasset, (New York), de la cinquième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc. Cette rencontre, tout comme celles qui l’ont précédées, se déroule à huis-clos, sous les  auspices de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Outre les délégations des deux parties, y sont également présents les observateurs de l’Algérie et de la Mauritanie.
     
    Le représentant de la délégation Sahraouie, M. Boukhari a, à la veille de ces entretiens, appelé à une implication majeure du Conseil de sécurité de l’ONU pour la protection des droits de l’homme dans les territoires sous domination Marocaine et à la réactivation du processus d’application du plan de règlement de 1991 et des accords de Houston de 1997 « les seuls à avoir été acceptés par le Front Polisario et le Maroc ».
    La révolte du peuple Sahraoui contre l’occupation Marocaine et les atteintes aux droits de l’homme qui  sont quotidiennement constatées au Sahara Occidental va, par ailleurs, faire l’objet demain, l’objet d’un débat au sein de l’intergroupe parlementaire Italien d’amitié avec le peuple sahraoui.
    Ce débat, auquel prendront part des parlementaires, des représentants des jeunes de partis politiques, des observateurs internationaux, sera notamment, axé sur la révolte des Sahraouis du « camp de la liberté », démantelé par la force en novembre dernier, près d’El-Ayoun occupée.
    L’Association nationale Italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, (ANSPS), qui a initié ce débat, signale que l’attaque par l’armée Marocaine de ce camp, « où se trouvaient 20.000 personnes, s’est déroulée « avec une violence inouïe » et qu’à ce jour, « on ne connaît par le nombre des morts parce que les territoires Ssahraouis sont restés blindés par le Maroc ».
    D’un autre coté, l’organisation Américaine des droits de l’homme, Robert F. Kennedy, a relevé la situation « alarmante des droits de l’homme au Sahara Occidental » et appelé à la mise en place « urgente » d’un mécanisme de protection des droits humains au sein de la MINURSO.
    « La torture, les arrestations et les détentions arbitraires, le non-respect des procédures pénales et la répression des civils par les forces du gouvernement Marocain deviennent très fréquentes au Sahara Occidental », souligne-t-elle dans un communiqué publié à l’issue d’une enquête effectuée en janvier en cours à El-Ayoun, capitale occupée du Sahara Occidental.
    La délégation de cette organisation déclare avoir examiné au cours de son séjour dans les territoires Sahraouis occupés, « les cas de violations des droits de l’homme que commettent les forces de sécurité Marocaines contre les Sahraouis ».
    « Les preuves de la répression, des restrictions de la liberté d’expression et de la discrimination économique et sociale des Sahraouis ainsi que la violence de l’Etat (marocain) sont emblématiques de la situation des droits de l’homme », observent en outre les membres de la délation Américaine.
    Radio Algérie, 23/01/2011
  • La CIA serait derrière l’assassinat de Carrero Blanco en 1973, selon un nouveau livre

    Un livre situe la CIA derrière l’assassinat de Carrero à cause de sa position sur le Sahara Occidental.

    La CIA aurait été derrière l’assassinat de l’ancien Chef du Gouvernement Luis Carrero Blanco à cause, parmi d’autres motifs, de son opposition à livrer le Sahara Occidental au Maroc, selon le livre d’Eduardo Soto « Voyage vers l’abandon. Pourquoi ne permettent-ils pas au Sahara d’être libre ».


    L’auteur, juriste international expert en droits de l’homme, analyse dans cet oeuvrage la situation du peuple sahraoui et affirme que les derniers évènements violents au Sahara Occidental peuvent être la fusée d’une étape beaucoup plus dur.

    L’objectif de son travail, déclara-t-il à EFE, est de diffuser la vérité sur la situation d’un peuple qui est assez inconnu en Espagne.


    L’oeuvre fait un parcours historique où il rappelle les positions opposées au début des années 1970 entre l’Espagne et les États-Unis sur l’avenir du Sahara Occidental.

    L’homme fort de Franco à l’époque, Carrero Blanco, s’opposait à la livraison au Maroc voulue par l’administration américaine pour consolider la monarchie alaouite et garder une bonne relation avec elle.

    Dans ce contexte, l’auteur souligne que les États-Unis considéraient Carrero comme un obstacle face à ses intérêts dans cette affaire et dans d’autres, et que son secrétaire d’État Henry Kissinger l’a constaté dans la réunion qu’il a eue avec lui à Madrid le 19 novembre 1973.


    Un jour après, l’amiral a été assassiné par ETA dans un attentat qui, rappelle-t-il, a eu lieu tout près de l’ambassade américaine, où il assure que la station de la CIA, dotée d’équipements de haute technologie, pourrait avoir détecté des mouvements suspects comme l’excavation du tunnel où a été placé l’explosif contre Carrero.

    Pour étayer sa théorie, il s’en remet aux témoignages du magistrat instructeur du meurtre, Luis de la Torre, qui, quelques années après, a signalé dans cette direction après avoir vérifié les entraves mises à son enquête.


    Soto-Trillo a mis l’accent sur ce qu’il considère comme un « abandon » du Sahara de la part de l’Espagne et sur les violents évènements qui ont eu lieu, au mois de novembre, dans la région, lorsque la Police marocaine a démantelé un campement sahraoui à El Aaiun qui a déchaîné une vague de violence sans précédents depuis que l’Espagne s’est retirée de ce territoire il y a 35 ans.

    Pour lui, cela n’est que le début de ce que le peuple sahraoui est prêt à faire pour arracher l’autodétermination, tout comme il augure que les événements qui vécus par la Tunisie pour abattre la dictature vont s’étendre à d’autres régions de l’Afrique du nord.


    Il raconte aussi avec beaucoup de détails la grève de la faim de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar en signe de proteste pour qu’ils la laissent retourner à El Aaiun.

    Trillo-Soto raconte son interview avec elle il y a à peine quelques mois où l’activiste lui a expliqué la nécessité que des observateurs internationaux se déplacent au Sahara Occidental pour protéger son peuple de ce qu’elle qualifie « une atmosphère de peur et de répression, de violation des droits de l’homme de la forme la plus subtile et personnalisée » de la part du Maroc.

  • Entretien René Schwok (2ème partie)

    René Schwok, titulaire de la Chaire Jean Monnet «Union européenne: politique et institutions» à l’Institut européen à Genève. Il enseigne également au Département de science politique.

    Portugal, Espagne, Grèce; divers aspects de l’autoritarisme.

    On note un certain optimisme. On se dit: «on en est sorti!»
    Mais en même temps, apparaissent un certain nombre de phénomènes qui, si poussés à l’extrême, pourraient devenir dangereux: «les populismes».
    La montée des populismes est inquiétante. Et visiblement, un pays qui a 700 ans de démocratie disent certains, 150 ans disent d’autres, la Suisse n’est pas à l’abri des populismes.
    Un ambassadeur a été frappé de voir à quel point la Suisse n’est pas immunisée contre le populisme.
    Est-ce un populisme d’un nouveau type? Sans vouloir banaliser ce populisme, est-ce un populisme antidémocratique? Peut-être pas!

    LIRE LA SUITE…

     

     

  • De comment le pacifisme du Polisario a déjoué les plans franco-marocains

    Ne pouvant nullement se justifier en face de la communauté internationale qui s’est lassé de les entendre dire des sornettes à longueur des années, à défaut d’arguments pour justifier une occupation illégale, le roi Mohamed VI a perdu l’espoir de garder encore prisonnier tout un peuple et ses représentants légitimes et surtout de voir le rêve du grand Maroc de son défunt père, s’évaporer et s’effriter de jour en jour, en face des pressions d’une opinion mondiale qui ne désire guère se taire sur l’oppression du peuple sahraoui, et une communauté internationale attachée au principe universel d’autodétermination.

    L’Amérique d’Obama, découvrant le jeu de l’Élysée visant à maintenir le monopole des entreprises françaises en Afrique du Nord (Maroc, Mauritanie, Tunisie, Sénégal, Burkina Fasso, Mali, Niger, Tchad, Côte d’Ivoire) et l’apparition d’une nouvelle puissance économique mondiale, la Chine, et constatant que ses intérêts sont menacés dans un continent qui regorge de ressources naturelles, a décide de se débarrasser des pions de la France, le Maroc en premier, malgré les pressions exercées par le lobby pro-marocain dans le pays de l’Oncle Sam. Par conséquent, son alignement inconditionnel avec Rabat a été remplacé par une politique équilibrée avec tous les pays du Maghreb.

    Si la présence française se maintient  par des coups d’Etat (Mauritanie, Niger, Guinée) les USA portent leur espoir sur des changements démocratiques à l’instar de ce qui est arrivé en Tunisie.

    Le président Sarkozy qui a vu son projet de l’union pour la méditerranée prendre de l’eau de partout, et qui ne parvient plus à convaincre personne, n’ayant pu rien obtenir, sur le plan politique et économique, de cette Algérie insoumise et jalouse de ses richesses, a décidé de défendre, coûte que coûte, ses pions à Rabat dans leur projet de déstabilisation de la région, à commencer par le maintien du statu quo au Sahara Occidental moyennant son droit au veto contre les propositions du Conseil de Sécurité visant à assurer aux sahraouis, après plus de 35 ans de souffrances, un minimum de droits : la levée de la répression exercée sur eux dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    En panne sèche d’idées, l’argument de la lutte contre le terrorisme et le chantage deviennent pour la France et le Maroc le seul cheval de bataille. Première victime : l’Espagne, menacée au nord, dans ses frontières avec le pays des gaulois, par l’indépendantisme basque, et au sud par l’immigration et le narcotrafic, dont le royaume chérifien est devenu une plaque tournante. Au point, que les gouvernants espagnols doivent se rendre à Paris à chaque fois que le dossier du Sahara Occidental est discuté dans un Conseil de Sécurité désireux de mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré.

    Au moment où les câbles américains diffusés par Wikileaks ont révélé que le président algérien a déclaré que son pays ne permettra jamais des incursions militaires contre le Maroc à partir du territoire algérien, des informations qui restent à vérifier, le roi Mohamed VI annonce son intention d’attaquer les territoires sahraouis libérés et s’en prend violemment à plus de 20.000 sahraouis concentrés pacifiquement pour demander leurs droits sociaux légitimes, et cela quelques heures avant le départ des négociations entre les deux parties à New York. Des négociations appuyées par un Conseil de Sécurité qui n’a nullement l’intention d’imposer le plan d’autonomie proposé par le Maroc.

    Pour les conseillers de Mohamed VI, ceux à Paris notamment, il ne reste plus qu’à étendre le mur de défense jusqu’aux frontières algériennes et forcer le Front Polisario à se replier en Algérie. Ainsi, Rabat participerait activement dans l’offensive que la France mène au Sahel pour défendre ses intérêts au nom de la guerre contre le terrorisme. Et pourquoi pas en provoquant un affrontement avec l’Algérie que le roi Mohamed VI ne cesse d’accuser d’être son principal ennemi? 

    L’Hexagone n’a pas d’autre moyen pour maintenir sa présence dans la région et le Maroc a perdu tout espoir d’annexer le Sahara Occidental par la voix pacifique. Un éventuel boycott des négociations par les sahraouis aurait largement arrangé leurs plans.