Mois : octobre 2010

  • Plus de la moitié des fédérations sportives marocaines ne sont pas couvertes par une assurance sportive

    Les fédérations continuent de demander au ministère de prendre en charge l’assurance des sportifs, alors que celui-ci appelle à l’application pure et simple des lois en vigueur dans ce domaine qui stipulent que chaque club qui perçoit une assurance sur toute licence livrée doit la verser à la fédération qui la verse à son tour à l’assureur.

    Seules 22 fédérations sportives sur les 45 existantes au Maroc sont couvertes par une assurance sportive et seulement 190.985 sportifs ont bénéficié d’une assurance lors de l’exercice 2009/2010, a-t-on appris hier à Rabat. Une journée d’information et d’évaluation sur l’assurance sportive organisée à Bouznika (40 km au sud de Rabat) par le ministère de la Jeunesse et des Sports marocain a levé le voile sur plusieurs anomalies qui grèvent cette assurance mise en place il y a deux ans. 

    La première d’entre elles est celle du mode de règlement non encore clarifié. En effet, les fédérations continuent de demander au ministère de prendre en charge l’assurance des sportifs, alors que celui-ci appelle à l’application pure et simple des lois en vigueur dans ce domaine qui stipulent que chaque club qui perçoit une assurance sur toute licence livrée doit la verser à la fédération qui la verse à son tour à l’assureur. De plus, cette assurance dont le taux de couverture est de 20 dirhams par an et par personne ne couvre que 6.023 encadrants, arbitres et entraîneurs alors qu’ils sont eux aussi susceptibles d’être victimes d’accidents lors de leur travail, a-t-on indiqué. 

    Au cours de cette journée l’accent a été mis sur la nécessité de situer les responsabilités des uns et des autres (ministre, fédérations, comité olympique, ligue) pour que les sportifs marocains aient une vraie assurance qui les protège. Il a été également question d’une culture de solidarité pour que l’ensemble des sportifs, dirigeants et entraineurs puisent être pris en charge en cas de problème de santé. Enfin, il a été question de la mobilisation de fonds conséquents pour que les primes en cas de problème soit substantielles, et ce, en commençant par le doublement du taux de couverture qui est actuellement de 20 DH (2,4 US dollar) par adhèrent. 
    APS
    Le Midi Libre, 30/9/2010
  • Réda Malek : « les USA ont demandé l’aide de l’Algérie en échange d’un soutien à la cause sahraouie ».

    Invité au forum d’Ech-Chourouk, Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis a révélé que le président Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Réda Malek, ancien ambassadeur d’Algérie à Washington a révélé que les États-Unis d’Amérique avaient demandé l’aide de l’Algérie à résoudre la question des otages américains enlevés en Iran lors de la révolution islamique en 1979 en échange d’un soutien de Washington à la cause sahraouie (conflit du Sahara Occidental qui oppose le Maroc et le Front Polisario, ndds).

    Invité au forum d’Ech Chourouk Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt a révélé que l’ancien président américain Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Il a notamment déclaré: « Carter a demandé une médiation Algérie. Je lui ai répondu que allions réfléchir au sujet mais il revenu à la charge en me disant clairement :« aidez-nous à résoudre ce problème et nous nous engageons à soutenir le Front Polisario dans son différend avec le Royaume du Maroc « 

    L’ancien membre du HCE était aussi à l’époque chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran aux Etats-Unis a évoqué à cette occasion l’isolement qu’il faisait l’objet après le succès de la révolution iranienne. Des milliers d’étudiants iraniens vivaient aussi des moments difficiles en raison de la nouvelle situation. C’est ce qui a amené l’Algérie à ouvrir une annexe à son ambassade à Washington en vue de résoudre les problèmes des ressortissants iraniens et surtout après que les autorités américaines aient fermés l’ambassade iranienne.

    Réda Malek avait alors rencontré le président Iranien Mohamed Ali Rajaï et lui a offert sa médiation pour résoudre la question des otages, mais le responsable iranien a d’emblée rejeté l’offre au début, décrivant l’Amérique comme le Grand Satan préférant parler de la révolution algérienne. Toutefois, les conseils du diplomate algérien arriveront à convaincre l’Iran de ne pas s’isoler du monde et de respecter les avis de la communauté internationale.

    Le lendemain, Rajaï a pris contact avec Réda Malek se déclarant prêt à traiter avec une médiation de l’Algérie. Les négociations ont réussi à aboutir au but recherché c’est-à-dire à la libération des otages américains. Sans le respect de l’Iran pour la révolution algérienne, ce processus aurait, d’après Réda Malek, échoué.

    Par Mohamed Meslem version française M.-C.L.

    Echourouk Online, 29/9/2010
  • Une conférence pour rétablir la vérité

    «J’ai été témoin à Laâyoune de la démolition de maisons de Sahraouis. Cela m’a rappelé le regroupement forcé de la population noire par le régime de l’apartheid des années 1950», a témoigné un ancien responsable de la Minurso.

    Le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Abdelkader Taleb Omar, a souligné, hier, samedi, à Alger, que le choix du cas de son pays comme thème de la conférence internationale sur Le droit des peuples à la résistance était à même de rétablir les faits face à l’opinion publique internationale. Il a ajouté dans une allocution prononcée à l’ouverture de cette rencontre de deux jours à laquelle prennent part plus de 70 résistants sahraouis, militants des droits de l’homme et des représentants d’associations de soutien à la cause sahraouie, que «le régime royal au Maroc joue toutes les cartes pour cacher sa véritable image en tant que force d’occupation répressive et inique». Il s’est dit convaincu que cette conférence «contribuera à mettre à nu les allégations mensongères de l’occupant et de ses alliés» grâce, notamment, à la participation d’un nombre important d’activistes sahraouis dont la plupart ont subi toutes les formes de répression et de torture. 

    Le Premier ministre sahraoui a affirmé, à cet effet, que la répression n’avait pas touché uniquement les Sahraouis, mais même certains défenseurs des droits de l’Homme. M. Taleb Omar a précisé que 500 personnes enlevées sont portées disparues, ajoutant que l’on recense également 151 prisonniers de guerre et d’autres encore qui sont détenus dans les prisons marocaines. 

    «J’ai été témoin à Laâyoune de la démolition de maisons de Sahraouis. Cela m’a rappelé le regroupement forcé de la population noire par le régime de l’apartheid des années 1950 (…) Les Sahraouis ont protesté et leurs protestations ont été accueillies avec une opposition rigide. Ils ont été battus et des bulldozers ont été utilisés pour démolir leurs maisons», a dit l’ancien chef de la direction du personnel militaire (CMPO) de la Minurso, le général Esegbuyota Okiti, qui a dénoncé la répression «féroce» exercée par le Maroc contre la résistance pacifique du peuple sahraoui des territoires occupés. «Certains Sahraouis ont été même battus d’une manière inhumaine. Nous ne pouvions rien faire étant donné que notre mandat n’inclut pas la surveillance des violations des droits de l’Homme», a-t-il poursuivi. 

    Abondant dans le même sens, l’ambassadeur d’Afrique du Sud et représentant de ce pays auprès de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Joseph Kotane, a affirmé que «le peuple sahraoui subit la même infamie» que le peuple d’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. Par ailleurs, les participants à cette conférence ont dénoncé les positions de certaines puissances occidentales dans le processus de règlement du conflit. 

    Dans ce sens, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Autriche, Erwin Lanc, a rappelé la position de l’Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara occidental, qui a livré le territoire au Maroc.

    Algeria ISP, 27/9/2010
  • Ksentini : Le royaume Maroc s’est conduit d’une manière « irrationnelle »

    Le royaume marocain s’est conduit d’une manière « irrationnelle » avec l’Algérie, en particulier dans l’affaire d’Algériens expropriés de leurs terres agricoles dans les années 1970, a affirmé, jeudi à Alger, le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini.

    Le président de la CNCPPDH, qui intervenait à l’émission « Forum du jeudi » de la chaîne II de la Radio nationale, a affirmé que « le royaume du Maroc s’est comporté d’une manière irrationnelle avec l’Algérie, dans l’affaire de l’expropriation des terres agricoles de ressortissants algériens, dans les années 1970, en refusant d’indemniser les victimes au moment où dans d’autres cas, des ressortissants étrangers ont été indemnisés ».

    C’est ainsi qu’il a plaidé pour des négociations entre les deux pays autour de cette question, appelant les autorités marocaines à « séparer cette affaire de la question du Sahara occidental ».

    Il a également soulevé, dans ce contexte, la question du trafic de drogue qui, a-t-il dit, est en train de causer des « ravages » au sein de la jeunesse.

    « Il est impératif d’aller vers une solution dans ce dossier », a-t-il encore ajouté.

    Me Ksentini s’est interrogé, dans le même cadre, sur les raisons du « silence » observé par les pays européens dans le dossier du « trafic de drogue à partir du Maroc », estimant qu’ »une levée de boucliers aurait été vite diligentée, si l’Algérie était à l’origine de ce trafic ».

    S’agissant des allégations entretenues par des médias marocains autour de la « prétendue » arrestation de journalistes marocains en Algérie, le président

    de la CNCPPDH a souligné qu’il s’agit d’une campagne de presse diligentée contre l’Algérie pour « faire diversion des difficultés que connaît, ctuellement, la monarchie dans le dossier des droits de l’homme au Sahara occidental ».

    « Des instances et des organisations internationales ont condamné le Maroc » pour ses agissements dans les territoires sahraouis occupés, a-t-il encore relevé.

    Appelant le Maroc à faire preuve de « rationalité » dans le conflit qui l’oppose au Front Polisario, Me Ksentini a souligné que « l’époque du colonialisme est révolue ».
  • Ksentini : Le royaume Maroc s’est conduit d’une manière "irrationnelle"

    Le royaume marocain s’est conduit d’une manière « irrationnelle » avec l’Algérie, en particulier dans l’affaire d’Algériens expropriés de leurs terres agricoles dans les années 1970, a affirmé, jeudi à Alger, le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini.

    Le président de la CNCPPDH, qui intervenait à l’émission « Forum du jeudi » de la chaîne II de la Radio nationale, a affirmé que « le royaume du Maroc s’est comporté d’une manière irrationnelle avec l’Algérie, dans l’affaire de l’expropriation des terres agricoles de ressortissants algériens, dans les années 1970, en refusant d’indemniser les victimes au moment où dans d’autres cas, des ressortissants étrangers ont été indemnisés ».

    C’est ainsi qu’il a plaidé pour des négociations entre les deux pays autour de cette question, appelant les autorités marocaines à « séparer cette affaire de la question du Sahara occidental ».

    Il a également soulevé, dans ce contexte, la question du trafic de drogue qui, a-t-il dit, est en train de causer des « ravages » au sein de la jeunesse.

    « Il est impératif d’aller vers une solution dans ce dossier », a-t-il encore ajouté.

    Me Ksentini s’est interrogé, dans le même cadre, sur les raisons du « silence » observé par les pays européens dans le dossier du « trafic de drogue à partir du Maroc », estimant qu’ »une levée de boucliers aurait été vite diligentée, si l’Algérie était à l’origine de ce trafic ».

    S’agissant des allégations entretenues par des médias marocains autour de la « prétendue » arrestation de journalistes marocains en Algérie, le président

    de la CNCPPDH a souligné qu’il s’agit d’une campagne de presse diligentée contre l’Algérie pour « faire diversion des difficultés que connaît, ctuellement, la monarchie dans le dossier des droits de l’homme au Sahara occidental ».

    « Des instances et des organisations internationales ont condamné le Maroc » pour ses agissements dans les territoires sahraouis occupés, a-t-il encore relevé.

    Appelant le Maroc à faire preuve de « rationalité » dans le conflit qui l’oppose au Front Polisario, Me Ksentini a souligné que « l’époque du colonialisme est révolue ».
  • Le Parti travailliste britannique réitère son soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui

    Manchester, 30/09/2010 (SPS) Le député du Parti travailliste britannique, Mike Gips , a réitéré son soutien aux efforts des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, a-t-on appris jeudi de source proche de la représentation du Front Polisario en Grande-Bretagne.

    M. Mike a fait ces déclarations au cours d’un atelier consacré à la position du parti sur les questions internationales en marge du congrès annuel du parti qui s’est tenu à Manchester, a indiqué la même source.

    Par ailleurs, une délégation sahraouie a participé à ce congrès du Parti travailliste britannique, qui a élu Edward Samuel Miliband, comme nouveau chef du parti.

    La délégation sahraouie a informé les participants des violations systématiques des droits de l’homme infligées par les autorités marocaines à l’encontre des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. (SPS)
  • Agression marocaine contre des observateurs internationaux à la ville occupée d’El Aaiun

    El Aaiun (territoires occupés) 30/09/2010 (SPS) Les autorités marocaines ont procédé mercredi, à l’aéroport d’El Aaiun , à une agression contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits humains sahraouis, de retour d’Alger où ils avaient participé à une conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, « cas du peuple sahraoui « , a-t-on appris auprès du ministère des territoires occupés et des communautés.

    Les forces de répression marocaines ont torturé « sauvagement » les observateurs internationaux, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme « Maity » membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur, Willy Toledo, qui a subi une fracture au niveau de sa main droite et confisqué de son téléphone cellulaire.

    Un autre observateur international de l’Uruguay, José Morales, a été lui aussi tabassé, a ajouté la même source. 

    Du côté sahraoui, le défenseur sahraouis des droits humains, Mohamed Mayara a été également été battu par les forces de répression marocaines, souffrant de blessures au niveau du visage , alors que la militante, Sultana Khaya a été elle aussi blessé par un coup de couteau et d’une « injection » sur sa jambe droite, selon la même source.

    Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé pendant plusieurs heures avant d’être libérés, a indiqué la même source.

    Le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme des droits de l’homme, Sidi Mohamed Daddach a été assiégé par des déploiements des agents de la police marocaine, en raison du rassemblement d’ un groupe d’observateurs internationaux et des citoyens sahraouis pour accueillir la délégation de droits de l’homme qui revenaient d’Alger, a conclu la même source. (SPS)
  • Nouvelle rencontre entre le Polisario et le Maroc lundi prochain

    Le Maroc et le Front Polisario reprendront, lundi prochain, le dialogue direct à l’ONU sur l’avenir du Sahara Occidental, selon le ministre des µAffaires Etrangères espagnol Miguel Angel Moratinos dans une déclaration faite devant la Commission des AE du Parlement espagnol.
    Moratinos a assuré que l’Espagne « poussera »  le processus de négociation et signalé la nécessité que les relations entre le Maroc et l’Algérie s’améliorent pour favoriser la stabilité dans la région.
    Les derniers contacts entre les deux parties sahraouis et marocaine ont eu lieu au mois de mars dernier dans le Comté de Wischester, à New York.
    L’Envoyé Spécial de l’ONU, Christopher Ross avait envoyé une lettre au dénommé « club d’amis » pour dénoncer le manque de sérieux des autorités marocaines dans les négociations.
    Le Maroc travaille pour maintenir le statu quo qui lui permet de continuer à occuper le territoire et à spolier ses richesses.
    Source : La Razon.es, 1/10/2010
  • Réda Malek : « les USA ont demandé l’aide de l’Algérie en échange d’un soutien à la cause sahraouie ».

    Invité au forum d’Ech-Chourouk, Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis a révélé que le président Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Réda Malek, ancien ambassadeur d’Algérie à Washington a révélé que les États-Unis d’Amérique avaient demandé l’aide de l’Algérie à résoudre la question des otages américains enlevés en Iran lors de la révolution islamique en 1979 en échange d’un soutien de Washington à la cause sahraouie (conflit du Sahara Occidental qui oppose le Maroc et le Front Polisario, ndds).

    Invité au forum d’Ech Chourouk Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt a révélé que l’ancien président américain Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Il a notamment déclaré: « Carter a demandé une médiation Algérie. Je lui ai répondu que allions réfléchir au sujet mais il revenu à la charge en me disant clairement :« aidez-nous à résoudre ce problème et nous nous engageons à soutenir le Front Polisario dans son différend avec le Royaume du Maroc « 

    L’ancien membre du HCE était aussi à l’époque chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran aux Etats-Unis a évoqué à cette occasion l’isolement qu’il faisait l’objet après le succès de la révolution iranienne. Des milliers d’étudiants iraniens vivaient aussi des moments difficiles en raison de la nouvelle situation. C’est ce qui a amené l’Algérie à ouvrir une annexe à son ambassade à Washington en vue de résoudre les problèmes des ressortissants iraniens et surtout après que les autorités américaines aient fermés l’ambassade iranienne.

    Réda Malek avait alors rencontré le président Iranien Mohamed Ali Rajaï et lui a offert sa médiation pour résoudre la question des otages, mais le responsable iranien a d’emblée rejeté l’offre au début, décrivant l’Amérique comme le Grand Satan préférant parler de la révolution algérienne. Toutefois, les conseils du diplomate algérien arriveront à convaincre l’Iran de ne pas s’isoler du monde et de respecter les avis de la communauté internationale.

    Le lendemain, Rajaï a pris contact avec Réda Malek se déclarant prêt à traiter avec une médiation de l’Algérie. Les négociations ont réussi à aboutir au but recherché c’est-à-dire à la libération des otages américains. Sans le respect de l’Iran pour la révolution algérienne, ce processus aurait, d’après Réda Malek, échoué.

    Par Mohamed Meslem version française M.-C.L.

    Echourouk Online, 29/9/2010
  • Réda Malek : "les USA ont demandé l’aide de l’Algérie en échange d’un soutien à la cause sahraouie".

    Invité au forum d’Ech-Chourouk, Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis a révélé que le président Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Réda Malek, ancien ambassadeur d’Algérie à Washington a révélé que les États-Unis d’Amérique avaient demandé l’aide de l’Algérie à résoudre la question des otages américains enlevés en Iran lors de la révolution islamique en 1979 en échange d’un soutien de Washington à la cause sahraouie (conflit du Sahara Occidental qui oppose le Maroc et le Front Polisario, ndds).

    Invité au forum d’Ech Chourouk Réda Malek qui était ambassadeur aux Etats-Unis au début des années quatre-vingt a révélé que l’ancien président américain Jimmy Carter avait souhaité à l’époque que l’Algérie joue le rôle de médiateur dans la libération des 52 diplomates américains enlevés par des étudiants iraniens.

    Il a notamment déclaré: « Carter a demandé une médiation Algérie. Je lui ai répondu que allions réfléchir au sujet mais il revenu à la charge en me disant clairement :« aidez-nous à résoudre ce problème et nous nous engageons à soutenir le Front Polisario dans son différend avec le Royaume du Maroc « 

    L’ancien membre du HCE était aussi à l’époque chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran aux Etats-Unis a évoqué à cette occasion l’isolement qu’il faisait l’objet après le succès de la révolution iranienne. Des milliers d’étudiants iraniens vivaient aussi des moments difficiles en raison de la nouvelle situation. C’est ce qui a amené l’Algérie à ouvrir une annexe à son ambassade à Washington en vue de résoudre les problèmes des ressortissants iraniens et surtout après que les autorités américaines aient fermés l’ambassade iranienne.

    Réda Malek avait alors rencontré le président Iranien Mohamed Ali Rajaï et lui a offert sa médiation pour résoudre la question des otages, mais le responsable iranien a d’emblée rejeté l’offre au début, décrivant l’Amérique comme le Grand Satan préférant parler de la révolution algérienne. Toutefois, les conseils du diplomate algérien arriveront à convaincre l’Iran de ne pas s’isoler du monde et de respecter les avis de la communauté internationale.

    Le lendemain, Rajaï a pris contact avec Réda Malek se déclarant prêt à traiter avec une médiation de l’Algérie. Les négociations ont réussi à aboutir au but recherché c’est-à-dire à la libération des otages américains. Sans le respect de l’Iran pour la révolution algérienne, ce processus aurait, d’après Réda Malek, échoué.

    Par Mohamed Meslem version française M.-C.L.

    Echourouk Online, 29/9/2010