Mois : octobre 2010

  • Un militant franco-tunisien refoulé de Rabat

    Le militant des droits de l’Homme franco-tunisien, Kamel Jendoubi a été refoulé du Maroc «sans aucun motif officiel», ont annoncé, hier, à Paris plusieurs organisations non gouvernementales qui soupçonnent le Royaume chérifien d’avoir agi à la demande de la Tunisie. 

    Kamel Jendoubi, président du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme, a été empêché de débarquer de l’avion qui l’amenait jeudi au Maroc, où il venait recevoir, avec d’autres militants du monde arabe, «un hommage à son action en faveur des droits de l’Homme», expliquent dans un communiqué commun six associations, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh). 

    Il est à signaler que le militant est très critique vis-à-vis du régime tunisien. Ainsi il a été contraint de passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris où il est arrivé vendredi. «Tout laisse à croire que le gouvernement marocain a ainsi répondu aux injonctions du régime tunisien», accusant les ONG. Elles «expriment leur indignation face à une mesure injustifiée et injustifiable et qui démontre les liens policiers qui existent entre les États de la région, au mépris des droits les plus fondamentaux », poursuivent-elles. 

    Cependant, Kamel Jendoubi affirme avoir été «très surpris» d’avoir été refoulé, alors qu’il dit entretenir des rapports réguliers avec les autorités de Rabat, où il se rend régulièrement. «Je ne peux que supposer qu’il y a eu une pression très forte de la Tunisie», a ajouté Kamel Jendoubi, 58 ans, rappelant que les autorités tunisiennes lui refusaient depuis mars 2000 le renouvellement de son passeport.

  • Rachida Dati : De l’inflation à la fellation

    La petite dame de compagnie du compte Sarkozien, la Rachida Dati, elle a eu un lapsus verbal que l’on pourrait très facilement qualifier de « révélateur » pour ceux qui ne le savent pas encore, ça s’est passé lors de son passage sur une émission de Canal +. Et ce n’était pas en ces heures indues où tout, ou presque, est permis. En parlant d’inflation, elle prononce « fellation ».

    Révélateur de la nature de la dame qui a été promue par Sarkozy et décoré par le roi du Maroc avec la plus haute distinction royale, après l’avoir utilisée, à travers ses services secrets, pour accuser José Maria Aznar, l’ancien président de gouvernement espagnol, d’être le père de son enfant. D’ailleurs, tout le monde se pose encore la question. Qui est le père de l’enfant de Rachida Dati? Mystère.

    On se demande si Sarko va envisager de déchoir la Dati de sa nationalité après cette bourde qui fait autant rire que pleurer. 


  • «Payer des rançons aux terroristes est un crime»

    Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne II, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNPPDH), a déclaré que le paiement des rançons aux groupes terroristes en échange de la libération d’otages est un crime et encourage l’activité terroriste.

    F.-Zohra B. – Alger (Le Soir) – Pour l’invité de la Radio Chaîne II, la réaction des pays européens notamment qui traitent avec les groupes terroristes dans le Sahel et payent des rançons à la suite de rapt de personnes est incompréhensible. «Le paiement des rançons est un crime et les pays qui traitent avec les groupes terroristes les encouragent dans leurs activités. A ce propos, la position de l’Algérie est toutefois claire et encouragée par plusieurs pays. Par contre, les actions entreprises par la France ces derniers jours prouvent que ce pays ne respecte pas cette position. Et ce n’est pas une politique raisonnable que de payer des rançons», a déclaré Farouk Ksentini. En réponse aux questions du journaliste de la radio, le président du CNPPDH a déclaré aussi au sujet des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, entrée en vigueur il y a 5 ans, que le texte a atteint ses buts. Il évoquera ainsi «un retour à la paix sociale d’avant les années 1990 ainsi que la prise en charge des victimes du terrorisme et leur dédommagement ». 

    Pour Farouk Ksentini, les actions terroristes qui persistent sont violemment contrées par les services de sécurité qui poursuivent la lutte sur le terrain». Selon le juriste, il y a 9 000 repentis parmi les 17 000 qui ont été au maquis depuis la promulgation de la loi sur la loi sur la réconciliation nationale. Pour Ksentini, les oulémas doivent aussi émettre des fatwas pour appeler les terroristes à cesser les actes de violence qui sont contraires aux préceptes de l’Islam. L’intervenant confirmera, par ailleurs, l’information donnée par l’animateur de l’émission radio concernant des contacts qui auraient été établis avec un certain nombre de terroristes établis à l’étranger. S’agissant de la question sahraouie et de la persistance des agressions menées par le maroc contre le peuple sahraoui, Farouk Ksentini soulignera que l’ère du colonialisme est terminée. «Il est certain que le Sahara occidental sera libre un jour et que le Maroc reviendra à ses frontières initiales», a assuré l’invité de la Radio Chaîne II. 
    F.-Z. B.

    Le soir d’Algérie, 2/10/2010   
  • Répression marocaine contre des Sahraouis et des observateurs étrangers

    Les forces  marocaines ont fait usage de la force contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits de l’homme, à l’aéroport d’El-Ayoune, au Sahara Occidental sous occupation marocaine. De retour d’Alger où ils ont pris part à une conférence internationale sur «le droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui», des Sahraouis et des militants étrangers pour la cause sahraouie les, se sont fait matraquer par les forces d’occupation marocaine, du fait de la ferme  position des  Sahraouis et des activistes étrangers, dont des Espagnols, pour le respect et l’application du droit internationale relatif à l’autodétermination du peuple sahraoui, l’unique solution pour la  décolonisation du Sahara Occidental. 

    Le  ministère sahraoui des Territoires occupés a indiqué que  les éléments de la police marocaine ont torturé les observateurs internationaux, dont les Espagnols Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme Maity, membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’observateur international de l’Uruguay, José Morales et l’acteur Willy Toledo qui souffre d’une fracture au niveau de sa main droite et s’est vu confisquer son téléphone cellulaire alors qu’il tentait de prendre des photos. 

    Le défenseur sahraoui des droits de l’homme, Mohamed Mayara, a été également battu par les forces d’occupation marocaines et souffre de blessures au visage alors que la militante Sultana Khaya a été elle aussi agressée. Un autre défenseur sahraoui et ancien prisonnier politique, El-Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé tandis que le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme Sidi Mohamed Daddach a été assiégé par des agents de la police marocaine, en raison du rassemblement d’un groupe d’observateurs internationaux et de citoyens sahraouis pour accueillir la délégation des militants sahraouis des droits de l’homme et des militants étrangers soutenant la cause sahraouie.     
    Horizons, 2/10/2010
  • Sahara Occidental : Reprise des pourparlers sur fond de violence ?

    Christopher Ross, l’envoyé spécial des Nations unies sera-t-il entendu ?

    Le Maroc et le Front Polisario reprendront, lundi prochain, leurs pourparlers sur l’avenir du Sahara Occidental, selon Miguel Angel Moratinos, le ministre des Affaires étrangères espagnol. 


    Christopher Ross, l’envoyé spécial des Nations unies, qui attend une réponse du Conseil de sécurité à sa demande d’un soutien franc à sa démarche et une réaction des amis du Sahara Occidental à sa lettre où il dénonçait le manque de sérieux des autorités marocaines dans les négociations, sera-t-il entendu avant que l’explosive situation actuelle dans les territoires occupés ne devienne ingérable ? Dernière répression en date ? Elle a eu lieu mercredi dernier à l’aéroport d’El Ayoun qui est depuis juin dernier sous «haute surveillance de plus de deux cents policiers marocains». 25 militants sahraouis, dont le militant des droits humains, Mohamed Mayara et l’activiste Sultana Khaya, un Uruguayen (José Morales) et plusieurs Espagnols dont Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran Canaria, Mme Maity, membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur Willy Toledo, ont été «violentés sauvagement par des policiers qui étaient en attente à l’aéroport». Le tort de ces Sahraouis ? Ils avaient participé à une conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, cas du Sahara Occidental, organisée la semaine dernière à Alger. Selon SPS, l’agence de presse sahraouie, des militants des droits de l’Homme qui ont voulu servir de bouclier humain à leurs camarades qui revenaient d’Alger ont été blessés aussi.

    Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine. Celle-ci a assiégé aussi le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Sidi Mohamed Daddach. Comme il l’a fait en juillet dernier, le président Mohamed Abdelaziz a appelé Ban Ki-moon le Secrétaire général de l’ONU pour lui demander de doter la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental «de prérogatives pour assurer la protection des droits de l’Homme» dans la dernière colonie d’Afrique. «Les autorités d’occupation marocaines persistent dans leurs pratiques de répression et de violations massives des droits de l’homme, et continuent de plus belle les menaces et autres intimidations affirmées dans le discours du roi du Maroc le 6 novembre 2009, caractérisé par le chauvinisme et l’hostilité», écrit-il dans sa lettre.

    Horizons, 2/10/2010

  • Un militant franco-tunisien refoulé de Rabat

    Le militant des droits de l’Homme franco-tunisien, Kamel Jendoubi a été refoulé du Maroc «sans aucun motif officiel», ont annoncé, hier, à Paris plusieurs organisations non gouvernementales qui soupçonnent le Royaume chérifien d’avoir agi à la demande de la Tunisie. 

    Kamel Jendoubi, président du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme, a été empêché de débarquer de l’avion qui l’amenait jeudi au Maroc, où il venait recevoir, avec d’autres militants du monde arabe, «un hommage à son action en faveur des droits de l’Homme», expliquent dans un communiqué commun six associations, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh). 

    Il est à signaler que le militant est très critique vis-à-vis du régime tunisien. Ainsi il a été contraint de passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris où il est arrivé vendredi. «Tout laisse à croire que le gouvernement marocain a ainsi répondu aux injonctions du régime tunisien», accusant les ONG. Elles «expriment leur indignation face à une mesure injustifiée et injustifiable et qui démontre les liens policiers qui existent entre les États de la région, au mépris des droits les plus fondamentaux », poursuivent-elles. 

    Cependant, Kamel Jendoubi affirme avoir été «très surpris» d’avoir été refoulé, alors qu’il dit entretenir des rapports réguliers avec les autorités de Rabat, où il se rend régulièrement. «Je ne peux que supposer qu’il y a eu une pression très forte de la Tunisie», a ajouté Kamel Jendoubi, 58 ans, rappelant que les autorités tunisiennes lui refusaient depuis mars 2000 le renouvellement de son passeport.

  • Sahara occidental: appel à la création d’un mécanisme permettant aux sahraouis de profiter de leurs richesses

    CORDOBA – Le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a appelé, jeudi à l’ONU, à la création d’un mécanisme « devant permettre aux réfugies sahraouis de profiter des richesses du Sahara occidental et de ses ressources naturelles », a indiqué vendredi l’Agence d’ information sahraouie (SPS). 
     
    Le président du CRS, Bouhoubeini Yahya Bouhoubeinia a indiqué à ce propos que « la situation des camps des réfugiés demeure oubliée par les grandes puissances et les médias ». « La solution de ce conflit qui a duré 35 ans, dépend de la volonté des parties, et en particulier la partie marocaine », a estimé le responsable sahraoui dans une déclaration a l’agence de presse espagnole, (EFE). 
     
    Il a exhorté à cet effet la communauté internationale à faire pression sur le Maroc afin de permettre au peuple sahraoui de choisir son destin par la voie d’un referendum sous les auspices de l’ONU. (APS)
  • Rachida Dati : De l’inflation à la fellation

    La petite dame de compagnie du compte Sarkozien, la Rachida Dati, elle a eu un lapsus verbal que l’on pourrait très facilement qualifier de « révélateur » pour ceux qui ne le savent pas encore, ça s’est passé lors de son passage sur une émission de Canal +. Et ce n’était pas en ces heures indues où tout, ou presque, est permis. En parlant d’inflation, elle prononce « fellation ».

    Révélateur de la nature de la dame qui a été promue par Sarkozy et décoré par le roi du Maroc avec la plus haute distinction royale, après l’avoir utilisée, à travers ses services secrets, pour accuser José Maria Aznar, l’ancien président de gouvernement espagnol, d’être le père de son enfant. D’ailleurs, tout le monde se pose encore la question. Qui est le père de l’enfant de Rachida Dati? Mystère.

    On se demande si Sarko va envisager de déchoir la Dati de sa nationalité après cette bourde qui fait autant rire que pleurer. 


  • Sahara Occidental : Reprise des pourparlers sur fond de violence ?

    Christopher Ross, l’envoyé spécial des Nations unies sera-t-il entendu ?

    Le Maroc et le Front Polisario reprendront, lundi prochain, leurs pourparlers sur l’avenir du Sahara Occidental, selon Miguel Angel Moratinos, le ministre des Affaires étrangères espagnol. 


    Christopher Ross, l’envoyé spécial des Nations unies, qui attend une réponse du Conseil de sécurité à sa demande d’un soutien franc à sa démarche et une réaction des amis du Sahara Occidental à sa lettre où il dénonçait le manque de sérieux des autorités marocaines dans les négociations, sera-t-il entendu avant que l’explosive situation actuelle dans les territoires occupés ne devienne ingérable ? Dernière répression en date ? Elle a eu lieu mercredi dernier à l’aéroport d’El Ayoun qui est depuis juin dernier sous «haute surveillance de plus de deux cents policiers marocains». 25 militants sahraouis, dont le militant des droits humains, Mohamed Mayara et l’activiste Sultana Khaya, un Uruguayen (José Morales) et plusieurs Espagnols dont Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran Canaria, Mme Maity, membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur Willy Toledo, ont été «violentés sauvagement par des policiers qui étaient en attente à l’aéroport». Le tort de ces Sahraouis ? Ils avaient participé à une conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, cas du Sahara Occidental, organisée la semaine dernière à Alger. Selon SPS, l’agence de presse sahraouie, des militants des droits de l’Homme qui ont voulu servir de bouclier humain à leurs camarades qui revenaient d’Alger ont été blessés aussi.

    Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine. Celle-ci a assiégé aussi le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Sidi Mohamed Daddach. Comme il l’a fait en juillet dernier, le président Mohamed Abdelaziz a appelé Ban Ki-moon le Secrétaire général de l’ONU pour lui demander de doter la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental «de prérogatives pour assurer la protection des droits de l’Homme» dans la dernière colonie d’Afrique. «Les autorités d’occupation marocaines persistent dans leurs pratiques de répression et de violations massives des droits de l’homme, et continuent de plus belle les menaces et autres intimidations affirmées dans le discours du roi du Maroc le 6 novembre 2009, caractérisé par le chauvinisme et l’hostilité», écrit-il dans sa lettre.

    Horizons, 2/10/2010

  • Me Farouk Ksentini au «Forum du jeudi» : L’expropriation des Algériens au Maroc et la Charte de la réconciliation ravivent le débat

    Intervenant sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, dans le cadre du «Forum du jeudi», le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini a évoqué plusieurs questions d’actualité dont l’expropriation d’Algériens au Maroc et la Charte de la réconciliation nationale.

    Concernant l’affaire d’Algériens expropriés de leurs terres agricoles dans les années 1970, Me Ksentini a affirmé que le royaume marocain s’est conduit d’une manière «irrationnelle avec l’Algérie dans l’affaire de l’expropriation des terres agricoles de ressortissants algériens, dans les années 1970, en refusant d’indemniser les victimes au moment où dans d’autres cas, des ressortissants étrangers ont été indemnisés». Appelant à des négociations entre les deux pays autour de cette question, tout en séparant «cette affaire de la question du Sahara occidental».
    Dans ce même contexte, il a soulevé la question du trafic de drogue qui, a-t-il dit, est en train de causer des «ravages» au sein de la jeunesse. 


    Me Ksentini s’est interrogé, dans le même cadre, sur les raisons du «silence» observé par les pays européens dans le dossier du «trafic de drogue à partir du Maroc», estimant qu’ «une levée de boucliers aurait été vite diligentée, si l’Algérie était à l’origine de ce trafic». 

    S’agissant des allégations entretenues par des médias marocains autour de la «prétendue» arrestation de journalistes marocains en Algérie, le président de la CNCPPDH a souligné qu’il s’agit d’une campagne de presse pour «faire diversion des difficultés que connaît actuellement la monarchie dans le dossier des droits de l’homme au Sahara occidental». «Des instances et des organisations internationales ont condamné le Maroc» pour ses agissements dans les territoires sahraouis occupés», a-t-il encore relevé. 

    Appelant le Maroc à faire preuve de «rationalité» dans le conflit qui l’oppose au Front Polisario, Me Ksentini a souligné que «l’époque du colonialisme est révolue».

    Dans un autre volet, celui du dossier des disparus, Me Farouk Ksentini a souligné que cette question est exploitée par des parties étrangères. Il dira : «Il y a des parties étrangères, et même des Etats, qui depuis longtemps cherchent, à travers des ONG et des associations, telle la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), à exploiter le dossier des disparus pour porter atteinte à l’image de l’Algérie». «Dans les années 1990, a rappelé Me Ksentini, la FIDH «s’était trompée dans son analyse quand elle avait assimilé la lutte menée par les forces de sécurité en Algérie contre le terrorisme à une attaque contre la démocratie. L’Etat algérien luttait légitimement et continue à le faire contre le terrorisme», a-t-il encore souligné. Dans un autre chapitre, Me Ksentini a affirmé que «la position de l’Algérie à propos de la criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes est juste» et recueille «le soutien de la majorité des pays». 

    Abordant la question de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, votée le 29 septembre 2005, Me Ksentini affirme que «cinq ans après sa mise en œuvre, je considère que la politique de la réconciliation nationale a atteint ses objectifs, avec le retour de la paix civile et de la stabilité». 

    Me Ksentini a relevé que «la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a pris en charge la question de l’indemnisation, sur les plans moral et matériel, de toutes les victimes de la tragédie nationale», affirmant qu’«il est temps de tourner cette page noire et de s’occuper des véritables problèmes relatifs au chômage, au développement et au malaise social».

    Horizons, 2/10/2010