Mois : octobre 2010

  • Une synergie de coopération régionale dans la lutte antiterroriste prend forme

    Campagnes médiatiques et manœuvres politiciennes risquent de la saper

    La coopération entre les pays du Sahel pour faire face à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) semble s’accélérer. Mercredi dernier, une réunion technique des chefs des services de renseignement des pays de la région sahélo-saharienne, à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Tchad et le Burkina Faso, s’est tenue à Alger. Elle devrait conduire à la mise en place d’une coopération pour échanger et centraliser les informations sur la nébuleuse. Trois jours avant cette réunion, une autre réunion régionale, celle des chefs d’état-major à Tamanrasset, avait eu lieu. 

    Cette dernière devrait, pour sa part, permettre la mise en œuvre du dispositif régional de lutte contre le terrorisme. Il faut reconnaître que la coopération régionale pour une lutte commune contre le terrorisme a souvent été évoquée par les Etats mais elle n’a jamais été concrétisée. Aujourd’hui et avec la pression menée par l’Aqmi dans le Sahel, une certaine synergie semble se mettre en place mais qui risque, d’ores et déjà, d’être minée par certaines déclarations. 

    La presse française, en évoquant la lutte contre le terrorisme, parle de «chasse gardée algérienne» et soutient, en citant un diplomate africain qui a gardé l’anonymat, que «le Mali, la Mauritanie ou le Niger manquent de moyens. La clé du problème est entre les mains d’Alger, qui semble moins pressé d’agir». Elle affirme que «la susceptibilité» de l’Algérie de voir des forces armées étrangères sur son territoire «n’est pas le seul frein. La mise en place d’une cellule de renseignements basée à Alger se heurtera d’entrée à la volonté de certains d’élargir le cercle à d’autres pays : Maroc, Tchad et Libye. Or l’Algérie, en froid avec le Maroc, se refuse à l’intrusion de Muammar Kadhafi dans ce dossier». 

    Une autre campagne médiatico-politique est menée, depuis peu, en faveur de l’implication du Maroc dans la lutte commune des pays sahélo-sahariens et dans laquelle l’Algérie est accusée d’être le frein majeur à la participation du royaume chérifien au dispositif régional et ce, à cause du conflit du Sahara occidental qui l’oppose à son voisin. Or, et de source proche de ce dossier, il est expliqué que la position algérienne quant au droit à l’autodétermination du Sahara occidental est basée sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et n’est liée ni de près ni de loin à ses conditions de lutte commune dans la région du Sahel. 

    «Les activités d’Al Qaïda sont concentrées dans les territoires sahélo-sahariens et le Maroc n’a pas de frontière dans cette région», a expliqué cette source. Rappelons également que le Maroc n’est pas un membre de l’Union africaine. Les pressions médiatiques se sont multipliées ces derniers jours pour mettre en avant «l’efficacité» et la «discrétion» du Maroc dans la lutte contre l’Aqmi. Un autre article de presse a affirmé que, depuis l’enlèvement des sept otages dans le nord du Niger, «chaque pays du Sahel réagit et fait jouer ses alliances. L’Algérie dit être en mesure de contrer la menace islamiste, mais elle veut le faire seule par des moyens militaires». 

    L’auteur de l’article qui soutient que «le Maroc joue un peu le rôle de joker dans la région» a omis de préciser que le rapprochement nourri par le royaume chérifien avec les puissances étrangères afin, à n’en pas douter, de renforcer sa position dans le conflit du Sahara occidental ouvre grande la porte au risque imminent d’une ingérence étrangère. Ce que l’Algérie refuse catégoriquement. 

    Que vise cette campagne médiatique ? L’isolement de l’Algérie ou intégrer coûte que coûte un pays qui permettra l’implantation des forces étrangères dans la région nord-africaine ? L’Algérie a déjà déclaré par la voix de ses officiels que toute aide allant dans le sens du soutien logistique à cette initiative de lutte commune est la bienvenue. Pour l’action, les pays du Sahel sont capables de relever le défi. 

    La Tribune
    Source : Fibladi, 2/0/2010
  • Un acteur espagnol accuse le Gouvernement Zapatero d’être complice du « terrorisme d’état » exercé par el Maroc au Sahara occidental

    Tenerife (archipel des Canaries), 02/10/2010 (SPS) l’acteur espagnol, Willy Toledo, a accusé le Gouvernement Zapatero d’être complice et collaborateur nécessaire de « terrorisme d’état » exercé par el Maroc au Sahara occidental, dans une conférence de presse qu’il a tenu vendredi à Tenerife au retour d’une escale à El Aaiun où il été sauvagement violenté par les forces d’occupation marocaines.

    « Le Gouvernement espagnol est complice et collaborateur nécessaire du terrorisme d’état qui est exercé contre nos frères sahraouis », a dit M. Toledo qui a été agressé dans la capitale sahraouie aux côtés de sept autres observateurs internationaux ayant accompagnés un groupe de 24 activistes sahraouis de droits de retour d’une conférence internationale tenue à Alger sous le thème « droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui »

    « Au Sahara occidental il est en train de se produire le plus méprisable de terrorisme d’Etat. Les pays qui abritent ou occultent ces attitudes du gouvernement marocain sont des partenaires complices ou nécessaires de terrorisme d’Etat », s’est indigné M. Toledo, qui souffre d’une fracture à la main lors de cette intervention brutale de la police marocaine à l’aéroport de la capitale sahraouie occupée.

    L’acteur espagnol a en outre relaté sa participation à une marche silencieuse aux côtés d’une centaine de Sahraouis, la bouche recouverte d’un ruban. Une attitude qui « a laissé perplexe la police », précisant qu’il s’agit d’une « nouvelle méthode de lutte qui a donné ses fruits ». Ce fut « un silence poignant qui a duré environ 30 minutes », a-t-il ajouté.

    Pour M. Toledo, « c’était une victoire aussi bien la manifestation silencieuse ou l’entrée à El Aaiun de 73 militants sahraouis, en provenance d’Alger, qui indiquent sur leurs cartes d’entrée la nationalité sahraouie sans être nullement inquiétés par la police. C’est la plus grande victoire qu’ils ont obtenue ces jours-ci », s’est-il félicité.

    L’acteur espagnol, qui a interprété plusieurs films de renommée nationale et internationale, a estimé que « le Maroc a perdu, il n’a plu rien à faire parce qu’il n’y a pas un seul pays qui appuie sa politique au Sahara occidental ».

    Désormais, selon Toledo, « il n’y a plus de retour en arrière, l’indépendance du Sahara occidental est acquise. Nous pouvons profiter de la fin du régime criminel du Maroc », a-t-il martelé.

    Les forces de répression marocaines avaient agressé « sauvagement » mercredi dernier, des observateurs internationaux, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme « Maity » membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur, l’Uruguayen, José Morales, rappelle-t-on. (SPS) 

  • Quand terrorisme ne doit pas rimer avec résistance

    L’effervescence qui caractérise l’actualité sécuritaire de ces derniers jours a remis, plus que jamais, l’organisation terroriste El Qaïda sur le devant de la scène. Même si celle-ci n’a jamais cessé, depuis son existence, de faire parler d’elle à travers des actions aussi spectaculaires que terrifiantes, elle n’avait sans doute pas mis le monde en alerte comme elle le fait en ce moment depuis les mémorables attentats du 11 septembre 2001. 

    Les activités d’El Qaïda au Maghreb dans la région du Sahel ont, en effet, mis le monde en état d’alerte d’autant plus élevé que les disciples de Ben Laden «s’amusent» presque, sommes-nous tentés de dire, à faire des annonces pour de prochaines actions et à diffuser des fausses alertes pour un effet de psychose garanti. Face à cette actualité, une réunion d’urgence a été convoquée par l’Algérie à Tamanrasset, réunissant les états-majors de son armée, ainsi que ceux du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Le but étant de réfléchir et de parvenir à une stratégie commune en matière de lutte contre le terrorisme transnational. 

    Paris, qui espère récupérer des griffes d’El Qaïda ses quatre otages sains et saufs, multiplie les démarches avec les pays pouvant être directement ou indirectement concernés par le dénouement de ce nouvel épisode d’enlèvements. Se pose alors la problématique du consensus quant à la démarche à suivre par les Etats qui partent en guerre contre El Qaïda, les uns prônant une internationalisation de l’affaire, les autres, comme c’est le cas pour l’Algérie, optant pour une gestion plus restreinte tout en accueillant toutes les aides logistiques, militaires et autres émanant des puissances occidentales. 

    La lutte contre le terrorisme transcontinental suppose, par ailleurs, de se concerter sur la question du paiement des rançons auquel notre pays s’oppose farouchement au moment où d’autres s’y sont soumis en vue de sauver leurs compatriotes, objet de chantage de la part d’El Qaïda. 

    Dans ce climat de terreur généralisé, de vigilance et de suspicion extrêmes, les amalgames et les extrêmes prennent vite le dessus sur la pondération, la raison et le jugement. Comme ceux qui consistent à mettre dans le même registre terrorisme et islam et à considérer tous les musulmans comme de dangereux terroristes potentiels. Ou encore ceux qui assimilent les mouvements de libération et de résistance face à l’occupant à de ténébreux groupuscules terroristes. C’est le cas déjà de la résistance palestinienne face à l’occupation israélienne, ce pays ayant su mettre à son profit la nature de l’activisme de la branche armée du Hamas pour crier au danger terroriste et faire oublier la cause originelle du peuple palestinien : celle de la libération des territoires occupés. C’est sans doute cette préoccupation qui fera placer le thème de la conférence internationale abritée en début de semaine sur le conflit du Sahara occidental sous le thème générique du «droit des peuples à la résistance» au lieu et place de «l’autodétermination». Ce pays, sous occupation marocaine, fait partie du Maghreb arabe, une région aux confins du Sahel, terrain de prédilection des opérations d’El Qaïda. Cela nous rappelle les accusations de la France coloniale à l’activisme du Front de libération nationale (FLN), qualifié de terroriste alors que la finalité en avait été de reconquérir la libération et l’indépendance de l’Algérie de l’empire colonial français. Quant aux méthodes adoptées pour y parvenir, que d’aucuns avaient jugées condamnables, c’est un autre sujet de… polémique. 

    Par Mekioussa Chekir

  • Que cherche le Mali ?

    Le président du Mali, Amadou Toumani Touré, revient à la charge pour tenir un discours qui remet en cause l’engagement des sept pays sahélo-sahariens pour lutter ensemble contre le terrorisme. Toumani Touré estime que «les forces terroristes actuelles ne sont pas au-dessus de nos capacités. Il faut un plan sous-régional» et répète : «Mon pays est otage et victime. Ces gens ne sont pas maliens. Ils sont venus du Maghreb avec des idées que nous ne connaissons pas.» 

    Pour le président malien, «le problème, c’est le déficit de coopération régionale. Chacun se plaint du voisin, et les actions isolées sont vouées à rester ponctuelles». Parlant du lieu où les otages seraient détenus, Toulani Touré déclare que «c’est aussi le sud de l’Algérie, l’est de la Mauritanie et l’ouest du Niger». Il a affirmé que la réunion des états-majors des quatre pays, dimanche dernier, «n’est qu’un des volets d’un plan plus global qu’il faudrait mettre en place», et rappelé qu’une réunion des services de renseignement s’était tenue à Alger. «J’ai appelé, en septembre 2006, à une conférence sahélo-sahélienne pour la paix et le développement, en présence des chefs d’Etat», rappelle-t-il. «Or, personne ne m’a écouté depuis quatre ans, quatre années de perdues». 

    Le président malien se présente comme victime mais on ne sait de qui ou de quoi. S’il fait allusion à la présence de l’Aqmi sur son territoire, l’Algérie est-elle responsable de cet état de fait ? L’intrusion des terroristes du GSPC ne date pas d’hier. Elle remonte à la fin des années quatre-vingt-dix. La nébuleuse terroriste ne s’est pas installée au Mali et au Niger uniquement pour fuir les forces de sécurité algériennes. Elle y a trouvé un filon de trafic de drogue et d’armes et un immense espace qui échappe au contrôle des pouvoirs malien et nigérien. Un accord a été conclu au début des années 2000 avec les cartels d’Amérique latine et les mafias, russe et turque, pour convoyer les passeurs de la cocaïne en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe via le Moyen-Orient. Pourquoi le Mali n’a-t-il pas combattu ces réseaux avant leur jonction avec les terroristes «venus du Maghreb» ? 

    Le président malien estime que les réunions des experts sont insuffisantes, et regrette que son appel à un sommet régional n’ait pas lieu. Face au danger du terrorisme, des sommets ont eu lieu par le passé et rien n’a été fait concrètement. Alors pourquoi attendre un sommet si les experts militaires et civils disposent déjà de tous les pouvoirs pour mettre en place un plan de lutte antiterroriste ? A moins que Toumani Touré aspire à se placer en leader régional de la lutte contre l’Aqmi et tienne à son sommet auquel il inviterait qui il veut juste pour la parade. Manifestement, la situation sécuritaire actuelle dans la région du Sahel arrange les calculs politiques du président malien qui préfère le tapage médiatique à l’action sur le terrain. 

    Par Abdelkrim Ghezali 

  • Une synergie de coopération régionale dans la lutte antiterroriste prend forme

    Campagnes médiatiques et manœuvres politiciennes risquent de la saper

    La coopération entre les pays du Sahel pour faire face à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) semble s’accélérer. Mercredi dernier, une réunion technique des chefs des services de renseignement des pays de la région sahélo-saharienne, à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Tchad et le Burkina Faso, s’est tenue à Alger. Elle devrait conduire à la mise en place d’une coopération pour échanger et centraliser les informations sur la nébuleuse. Trois jours avant cette réunion, une autre réunion régionale, celle des chefs d’état-major à Tamanrasset, avait eu lieu. 

    Cette dernière devrait, pour sa part, permettre la mise en œuvre du dispositif régional de lutte contre le terrorisme. Il faut reconnaître que la coopération régionale pour une lutte commune contre le terrorisme a souvent été évoquée par les Etats mais elle n’a jamais été concrétisée. Aujourd’hui et avec la pression menée par l’Aqmi dans le Sahel, une certaine synergie semble se mettre en place mais qui risque, d’ores et déjà, d’être minée par certaines déclarations. 

    La presse française, en évoquant la lutte contre le terrorisme, parle de «chasse gardée algérienne» et soutient, en citant un diplomate africain qui a gardé l’anonymat, que «le Mali, la Mauritanie ou le Niger manquent de moyens. La clé du problème est entre les mains d’Alger, qui semble moins pressé d’agir». Elle affirme que «la susceptibilité» de l’Algérie de voir des forces armées étrangères sur son territoire «n’est pas le seul frein. La mise en place d’une cellule de renseignements basée à Alger se heurtera d’entrée à la volonté de certains d’élargir le cercle à d’autres pays : Maroc, Tchad et Libye. Or l’Algérie, en froid avec le Maroc, se refuse à l’intrusion de Muammar Kadhafi dans ce dossier». 

    Une autre campagne médiatico-politique est menée, depuis peu, en faveur de l’implication du Maroc dans la lutte commune des pays sahélo-sahariens et dans laquelle l’Algérie est accusée d’être le frein majeur à la participation du royaume chérifien au dispositif régional et ce, à cause du conflit du Sahara occidental qui l’oppose à son voisin. Or, et de source proche de ce dossier, il est expliqué que la position algérienne quant au droit à l’autodétermination du Sahara occidental est basée sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et n’est liée ni de près ni de loin à ses conditions de lutte commune dans la région du Sahel. 

    «Les activités d’Al Qaïda sont concentrées dans les territoires sahélo-sahariens et le Maroc n’a pas de frontière dans cette région», a expliqué cette source. Rappelons également que le Maroc n’est pas un membre de l’Union africaine. Les pressions médiatiques se sont multipliées ces derniers jours pour mettre en avant «l’efficacité» et la «discrétion» du Maroc dans la lutte contre l’Aqmi. Un autre article de presse a affirmé que, depuis l’enlèvement des sept otages dans le nord du Niger, «chaque pays du Sahel réagit et fait jouer ses alliances. L’Algérie dit être en mesure de contrer la menace islamiste, mais elle veut le faire seule par des moyens militaires». 

    L’auteur de l’article qui soutient que «le Maroc joue un peu le rôle de joker dans la région» a omis de préciser que le rapprochement nourri par le royaume chérifien avec les puissances étrangères afin, à n’en pas douter, de renforcer sa position dans le conflit du Sahara occidental ouvre grande la porte au risque imminent d’une ingérence étrangère. Ce que l’Algérie refuse catégoriquement. 

    Que vise cette campagne médiatique ? L’isolement de l’Algérie ou intégrer coûte que coûte un pays qui permettra l’implantation des forces étrangères dans la région nord-africaine ? L’Algérie a déjà déclaré par la voix de ses officiels que toute aide allant dans le sens du soutien logistique à cette initiative de lutte commune est la bienvenue. Pour l’action, les pays du Sahel sont capables de relever le défi. 

    La Tribune
    Source : Fibladi, 2/0/2010
  • Les maisons d’activistes sahraouis à El Aaiun assiégées

    El Aaiun (territoires occupés), 01/10/2010 (SPS) Les maisons des activistes sahraouis des droits humains à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ont été littéralement assiégées pour empêcher des réceptions populaires traditionnellement organisées au retour de leurs compatriotes et en l’honneur des observateurs étrangers qui les accompagnent, a constaté le correspondant de la SPS.


    Toutes les rues qui mènent à ces maisons ont été bouclées et un hélicoptère tournoie autour du quartier pour renseigner sur le mouvement des populations qui n’a cependant pas été empêchée d’organiser un sit-in devant la maison de M. Sidi Mohamed Lemjeid où était réceptionné un groupe des activistes sahraouis de droits humains récemment venus d’Alger où il ont participé à une conférence internationale sur le droits du peuple sahraoui à la résistance.


    Les forces de sécurité marocaines avaient fait mercredi usage de la force contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits humains sahraouis, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme Maity membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’observateur international de l’Uruguay, José Morales et l’acteur, Willy Toledo, qui a subi une fracture au niveau de sa main droite et s’est vu confisquer son téléphone cellulaire alors qu’il tentait de prendre des photos. 


    Le défenseur sahraoui des droits humains, Mohamed Mayara a été également battu par les forces de sécurité marocaines et souffre de blessures au visage alors que la militante, Sultana Khaya, a été elle aussi blessée par un objet contondant, probablement une « injection » sur sa jambe droite, qui a lui occasionné des douleurs aiguës. 


    Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé tandis que le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Sidi Mohamed Deddech a été assiégé par des déploiements des agents de la police du Maroc, en raison du rassemblement d’un groupe d’observateurs internationaux et des citoyens sahraouis pour accueillir la délégation de droits de l’homme qui revenaient d’Alger. (SPS)

  • Un acteur espagnol accuse le Gouvernement Zapatero d’être complice du « terrorisme d’état » exercé par el Maroc au Sahara occidental

    Tenerife (archipel des Canaries), 02/10/2010 (SPS) l’acteur espagnol, Willy Toledo, a accusé le Gouvernement Zapatero d’être complice et collaborateur nécessaire de « terrorisme d’état » exercé par el Maroc au Sahara occidental, dans une conférence de presse qu’il a tenu vendredi à Tenerife au retour d’une escale à El Aaiun où il été sauvagement violenté par les forces d’occupation marocaines.

    « Le Gouvernement espagnol est complice et collaborateur nécessaire du terrorisme d’état qui est exercé contre nos frères sahraouis », a dit M. Toledo qui a été agressé dans la capitale sahraouie aux côtés de sept autres observateurs internationaux ayant accompagnés un groupe de 24 activistes sahraouis de droits de retour d’une conférence internationale tenue à Alger sous le thème « droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui »

    « Au Sahara occidental il est en train de se produire le plus méprisable de terrorisme d’Etat. Les pays qui abritent ou occultent ces attitudes du gouvernement marocain sont des partenaires complices ou nécessaires de terrorisme d’Etat », s’est indigné M. Toledo, qui souffre d’une fracture à la main lors de cette intervention brutale de la police marocaine à l’aéroport de la capitale sahraouie occupée.

    L’acteur espagnol a en outre relaté sa participation à une marche silencieuse aux côtés d’une centaine de Sahraouis, la bouche recouverte d’un ruban. Une attitude qui « a laissé perplexe la police », précisant qu’il s’agit d’une « nouvelle méthode de lutte qui a donné ses fruits ». Ce fut « un silence poignant qui a duré environ 30 minutes », a-t-il ajouté.

    Pour M. Toledo, « c’était une victoire aussi bien la manifestation silencieuse ou l’entrée à El Aaiun de 73 militants sahraouis, en provenance d’Alger, qui indiquent sur leurs cartes d’entrée la nationalité sahraouie sans être nullement inquiétés par la police. C’est la plus grande victoire qu’ils ont obtenue ces jours-ci », s’est-il félicité.

    L’acteur espagnol, qui a interprété plusieurs films de renommée nationale et internationale, a estimé que « le Maroc a perdu, il n’a plu rien à faire parce qu’il n’y a pas un seul pays qui appuie sa politique au Sahara occidental ».

    Désormais, selon Toledo, « il n’y a plus de retour en arrière, l’indépendance du Sahara occidental est acquise. Nous pouvons profiter de la fin du régime criminel du Maroc », a-t-il martelé.

    Les forces de répression marocaines avaient agressé « sauvagement » mercredi dernier, des observateurs internationaux, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme « Maity » membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur, l’Uruguayen, José Morales, rappelle-t-on. (SPS) 

  • Un acteur espagnol accuse le Gouvernement Zapatero d’être complice du "terrorisme d’état" exercé par el Maroc au Sahara occidental

    Tenerife (archipel des Canaries), 02/10/2010 (SPS) l’acteur espagnol, Willy Toledo, a accusé le Gouvernement Zapatero d’être complice et collaborateur nécessaire de « terrorisme d’état » exercé par el Maroc au Sahara occidental, dans une conférence de presse qu’il a tenu vendredi à Tenerife au retour d’une escale à El Aaiun où il été sauvagement violenté par les forces d’occupation marocaines.

    « Le Gouvernement espagnol est complice et collaborateur nécessaire du terrorisme d’état qui est exercé contre nos frères sahraouis », a dit M. Toledo qui a été agressé dans la capitale sahraouie aux côtés de sept autres observateurs internationaux ayant accompagnés un groupe de 24 activistes sahraouis de droits de retour d’une conférence internationale tenue à Alger sous le thème « droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui »

    « Au Sahara occidental il est en train de se produire le plus méprisable de terrorisme d’Etat. Les pays qui abritent ou occultent ces attitudes du gouvernement marocain sont des partenaires complices ou nécessaires de terrorisme d’Etat », s’est indigné M. Toledo, qui souffre d’une fracture à la main lors de cette intervention brutale de la police marocaine à l’aéroport de la capitale sahraouie occupée.

    L’acteur espagnol a en outre relaté sa participation à une marche silencieuse aux côtés d’une centaine de Sahraouis, la bouche recouverte d’un ruban. Une attitude qui « a laissé perplexe la police », précisant qu’il s’agit d’une « nouvelle méthode de lutte qui a donné ses fruits ». Ce fut « un silence poignant qui a duré environ 30 minutes », a-t-il ajouté.

    Pour M. Toledo, « c’était une victoire aussi bien la manifestation silencieuse ou l’entrée à El Aaiun de 73 militants sahraouis, en provenance d’Alger, qui indiquent sur leurs cartes d’entrée la nationalité sahraouie sans être nullement inquiétés par la police. C’est la plus grande victoire qu’ils ont obtenue ces jours-ci », s’est-il félicité.

    L’acteur espagnol, qui a interprété plusieurs films de renommée nationale et internationale, a estimé que « le Maroc a perdu, il n’a plu rien à faire parce qu’il n’y a pas un seul pays qui appuie sa politique au Sahara occidental ».

    Désormais, selon Toledo, « il n’y a plus de retour en arrière, l’indépendance du Sahara occidental est acquise. Nous pouvons profiter de la fin du régime criminel du Maroc », a-t-il martelé.

    Les forces de répression marocaines avaient agressé « sauvagement » mercredi dernier, des observateurs internationaux, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme « Maity » membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur, l’Uruguayen, José Morales, rappelle-t-on. (SPS) 

  • Les maisons d’activistes sahraouis à El Aaiun assiégées

    El Aaiun (territoires occupés), 01/10/2010 (SPS) Les maisons des activistes sahraouis des droits humains à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ont été littéralement assiégées pour empêcher des réceptions populaires traditionnellement organisées au retour de leurs compatriotes et en l’honneur des observateurs étrangers qui les accompagnent, a constaté le correspondant de la SPS.


    Toutes les rues qui mènent à ces maisons ont été bouclées et un hélicoptère tournoie autour du quartier pour renseigner sur le mouvement des populations qui n’a cependant pas été empêchée d’organiser un sit-in devant la maison de M. Sidi Mohamed Lemjeid où était réceptionné un groupe des activistes sahraouis de droits humains récemment venus d’Alger où il ont participé à une conférence internationale sur le droits du peuple sahraoui à la résistance.


    Les forces de sécurité marocaines avaient fait mercredi usage de la force contre des observateurs internationaux et des activistes sahraouis des droits humains sahraouis, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran canaria, Mme Maity membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’observateur international de l’Uruguay, José Morales et l’acteur, Willy Toledo, qui a subi une fracture au niveau de sa main droite et s’est vu confisquer son téléphone cellulaire alors qu’il tentait de prendre des photos. 


    Le défenseur sahraoui des droits humains, Mohamed Mayara a été également battu par les forces de sécurité marocaines et souffre de blessures au visage alors que la militante, Sultana Khaya, a été elle aussi blessée par un objet contondant, probablement une « injection » sur sa jambe droite, qui a lui occasionné des douleurs aiguës. 


    Un autre défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier politique, El Mami Amar Salem, a été arrêté par la police marocaine et interrogé tandis que le domicile du défenseur sahraoui des droits de l’homme, Sidi Mohamed Deddech a été assiégé par des déploiements des agents de la police du Maroc, en raison du rassemblement d’un groupe d’observateurs internationaux et des citoyens sahraouis pour accueillir la délégation de droits de l’homme qui revenaient d’Alger. (SPS)

  • «Payer des rançons aux terroristes est un crime»

    Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne II, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNPPDH), a déclaré que le paiement des rançons aux groupes terroristes en échange de la libération d’otages est un crime et encourage l’activité terroriste.

    F.-Zohra B. – Alger (Le Soir) – Pour l’invité de la Radio Chaîne II, la réaction des pays européens notamment qui traitent avec les groupes terroristes dans le Sahel et payent des rançons à la suite de rapt de personnes est incompréhensible. «Le paiement des rançons est un crime et les pays qui traitent avec les groupes terroristes les encouragent dans leurs activités. A ce propos, la position de l’Algérie est toutefois claire et encouragée par plusieurs pays. Par contre, les actions entreprises par la France ces derniers jours prouvent que ce pays ne respecte pas cette position. Et ce n’est pas une politique raisonnable que de payer des rançons», a déclaré Farouk Ksentini. En réponse aux questions du journaliste de la radio, le président du CNPPDH a déclaré aussi au sujet des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, entrée en vigueur il y a 5 ans, que le texte a atteint ses buts. Il évoquera ainsi «un retour à la paix sociale d’avant les années 1990 ainsi que la prise en charge des victimes du terrorisme et leur dédommagement ». 

    Pour Farouk Ksentini, les actions terroristes qui persistent sont violemment contrées par les services de sécurité qui poursuivent la lutte sur le terrain». Selon le juriste, il y a 9 000 repentis parmi les 17 000 qui ont été au maquis depuis la promulgation de la loi sur la loi sur la réconciliation nationale. Pour Ksentini, les oulémas doivent aussi émettre des fatwas pour appeler les terroristes à cesser les actes de violence qui sont contraires aux préceptes de l’Islam. L’intervenant confirmera, par ailleurs, l’information donnée par l’animateur de l’émission radio concernant des contacts qui auraient été établis avec un certain nombre de terroristes établis à l’étranger. S’agissant de la question sahraouie et de la persistance des agressions menées par le maroc contre le peuple sahraoui, Farouk Ksentini soulignera que l’ère du colonialisme est terminée. «Il est certain que le Sahara occidental sera libre un jour et que le Maroc reviendra à ses frontières initiales», a assuré l’invité de la Radio Chaîne II. 
    F.-Z. B.

    Le soir d’Algérie, 2/10/2010