Mois : octobre 2010

  • Le déshonneur des autorités marocaines

    Unanimes, les défenseurs des droits d’homme ont condamné avec vigeur la décision des autorités marocaines de refouler Kamel Jendoubi, président du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme sans aucun motif officiel.
    Une décision qualifiée de non sens, et qui ne peut s’expliquer ,de leur point de vue ,que par la volonté de répondre positivement aux désiratas du régime Tunisien, dont Kamel Jendoubi est l’un des opposants les plus intransigeants.
    Selon plusieurs associations de droits de l’Homme signataires d’un communiqué conjoint dénnoncant la décision de Rabat , tout laisse à croire que le gouvernement marocain a ainsi répondu aux injonctions du régime tunisien.
    En tout cas ce n’est pas la premiére fois que Rabat répond favorablement a des requétes semblables.
    Le gouvernement marocain a decidé ,en mai 2008, l’arret , sans fournir aucune explication, du journal d’information quotidien consacré a l’actualité du Maghreb que la chaine Aljazeera diffusait depuis la capitale du Maroc. Tunis aurait exprimé a Rabat son mécontement et desacord avec la couverture de la situation politique en Tunisie et surtout le passage reiteré sur Aljazeera de farouches opposants au régime du président Zain al abidin Ben Ali.
    Tunis aurait exprimé a Rabat son mécontement et désaccord avec la couverture de la situation politique en Tunisie et surtout le passage reiteré sur Aljazeera de farouches opposants au régime du président Zain al abidin Ben Ali.
    Jendoubi qui bénéficie de la double nationalité, française et tunisienne, devait participer à un séminaire organisé a Rabat par l’organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH) et recevoir avec d’autres militants de la région un hommage pour son engagement en faveur des droits humains.
    Cet infatigable militant a du passer la nuit dans l’avion avant de repartir pour Paris. Pour ces ONG, cet incident prouve encore une fois l’existence de liens policiers entre les services de securité des pays de la région du Maghreb aux mépris des droits les plus fondamentaux. Indignés par cette décision injuste et injustifiée, ces militants des droits de lhomme appellant le gouvernement francais a intervenir de maniére pressante auprés des autorités marocaines et tunisiennes afin de cesser ces mesures d’intimidation et ont exhorté lunion europeene qui a accordé au Royaume du Maroc le statut avancé a exiger le respect de ses engagements notamment en matiére de droits humains.
    Une réunion sur la situation des droits de l’Homme au Maroc doit avoir lieu prochainement entre la commission européene et les autorités marocaines .
    Guinguinbali, 3/10/2010

  • La position de Cuba de soutien à la lutte du peuple sahraoui demeure « inchangée » (responsable cubain)

    Chahid El Hafed, 03/10/2010 (SPS) Le coordonnateur du Comité central du Parti communiste cubain chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Abelardo Rafael Cueto, a réitéré la position de Cuba en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance, précisant que c’est une question de « principe ».

    M. Cueto a indiqué samedi, lors d’une réunion avec le Premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar au siège de la Primature de la République sahraouie, que « la position de son pays de la question du Sahara occidental demeure ferme et stable, en tant que question de principe au sein de la politique étrangère cubaine ».

    « Nous continuerons à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance », a ajouté le responsable cubain dans une déclaration à la presse. 

    « La République de Cuba défendra la cause sahraouie dans tous les forums internationaux et continuera à fournir l’assistance nécessaire au peuple sahraoui dans les domaines sociaux, économiques et scientifiques », a-t-on souligné de même source.

    Pour sa part, le Premier ministre sahraouie a qualifié les relations entre le Cuba et la République sahraouie, d’ »excellentes » et se développent, a-t-il dit, notamment dans les domaines de l’éducation, la santé et des missions médicales activant dans les camps des réfugiés sahraouis.

    M. Cueto est arrivé samedi matin à El Aaiun, première étape de sa visite à la RASD, où il a été reçu par le wali, Mohamed lamine Dedi entouré des membres du conseil régional, avant de visiter quelques établissements sociaux à la wilaya d’El Aaiun.

    Il s’est également entretenu avec les ministres, de la Défense nationale, de la Santé publique et des territoires occupés et des communautés, respectivement : Mohamed Lamine Bouhali, Sid’Ahmed Tayeb et Khalil sidi M’Hamed. Il a en outre visité le siège de l’Association des familles des détenus et des disparus sahraouis (Afapredesa).

    Les entretiens ont porté sur la situation qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental, les derniers développements de la cause sahraouie et les voies et moyens de développer les relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines. (SPS)

  • Le président de la République entame une visite à la région autonome de Castilla y León

    Castilla y León (Espagne), 02/10/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz est arrivé samedi à Valladolid, capitale de la région autonome de Castilla y León (Espagne), dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation du président du gouvernement de cette région, Juan Vicente Herrera Campo, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle.

    M. Abdelaziz s’entretiendra avec le président Juan Vicente Herrera, afin de l’informer des derniers développements de la question du Sahara occidental et exprimer ses remerciements et sa gratitude au parlement régional, à la société civile, aux associations solidaires avec le peuple sahraoui et à la population de Castilla y Léon pour la solidarité et la coopération au profit des réfugiés sahraouis depuis de nombreuses années.

    Pendant son séjour, le président de la République visitera également des institutions espagnoles dans cette région autonome et saisira l’occasion pour rencontrer les responsables et les représentants de la société civile et du mouvement de solidarité avec la cause sahraouie.

    Le président sahraoui et la délégation qui l’accompagne dans cette visite la deuxième du genre depuis 2006 dans cette région par le conseiller du gouvernement régional de Castilla y León, Cesar Antonio Beltran.

    La délégation est composée des membres du Secrétariat national (SN) du Front Polisario, Salek Baba Hassana, Fatma El Mehdi et Bouchraya Hamoudi Beyoun, respectivement : ministre de la coopération, SG de l’Union nationale des femmes sahraouies et représentant du Front Polisario en Espagne, ainsi que Abdalahi Elarbi, représentant du Polisario à Castilla Leon accompagné de ses collaborateurs. (SPS).

  • Les services secrets marocains et leurs guerres secrètes contre l’Algérie : l’impasse du Polisario et la manipulation de l’opinion publique

    En fait, le renseignement marocain est arrivé à une impasse, née en réalité d’une position « de principe » qui ne permet aucune concession, à savoir garder le Sahara sous domination. Un responsable des services secrets marocains avait dit textuellement : « Le Polisario sans l’Algérie ne peut rien faire, et partant de ce constat, il est impératif soit d’attiser les tensions entre les deux parties, soit de tenter de « casser le maillon fort » de l’équation, à savoir l’Algérie ».

    Depuis que j’ai dévoilé les dessous de la ville de Dakhla sur les pages d’Echorouk, j’ai décidé de dire tout ce que je connais sur le Makhzen et les services secrets marocains, après trois années passées à les étudier de près. Non pas en divulguant des informations qui ont été dites ça et là, ni en reprenant l’historique de l’appareil du renseignement du Palais royal, mais en mettant sur la place publique mon expérience personnelle et des informations que j’ai puisé dans le fonds secret des renseignements marocains et dans les étapes importantes d’un périple qui ne doit pas être mis aux oubliettes de l’Histoire. Je pars aussi dans mes propos à partir d’entrées dont j’ai eu un accès privilégié, et non pas à partir d’un esprit vindicatif, d’un règlement de comptes comme pourraient l’interpréter certains. Mon témoignage n’est pas non plus un motif pour être mis sous les sunlights des querelles qui secouent la région maghrébine, ni une « mission commandée » menée pour le compte d’un service secret, mais simplement – et humblement- une mission journalistique pour percer à jour des vérités cachées concernant un service secret qui a eu, et qui a son influence et ses coups fourrés dans le cours de la politique de la région et même au-delà.

    Auparavant, mes critiques envers le Polisario, concernant la situation des droits de l’Homme, a été utilisé à tort et à travers, et j’estime –avec toute la moralité et le professionnalisme qui siéent à un homme dans pareille situation- que le temps est d’en parler ouvertement, d’autant plus que le temps passe et que l’homme n’est pas le gérant de sa propre destinée, mais je me dois aussi de dissocier le peuple marocain frère de ce que je vais porter sur ses services comme jugements, lesquels jugements ne pourraient que ravir les ennemis.
    Mon périple journalistique a été suivi de près, et dès le début, par Echorouk, à travers son directeur Ali Fodhil, et, en fait, mes reportages à Dakhla étaient destinées à Echorouk, qui avait donné à mon travail toute l’importance qui lui seyait.

    Sur le seuil du renseignement marocain

    Tous les services de renseignement du monde travaillent en secret pour sécuriser les structures de l’Etat et assurer les intérêts de leur pays. Il est évident aussi que ces services possèdent leurs appareils légitimes et légaux et leurs méthodes illégales et illégitimes. Beaucoup d’entre elles « opèrent un sale boulot », comme les assassinats, les liquidations, la désinformation -pour justifier une politique injuste, dompter des adversaires ou imposer un agenda défini. Sous ces derniers qualificatifs, on peut placer le Mossad, ou encore la CIA, lesquels mènent en Palestine, en Irak et en Afghanistan un travail de ce genre.

    Toutefois, lorsqu’un service secret est en situation d’occupant, il est plus dangereux encore, car il se trouve dans une position indélicate. A partir de là, on peut mieux appréhender la position des services secrets marocains, lesquels vivent une véritable impasse au sujet du Sahara Occidentale, que l’ONU place sous le volet de « liquidation d’occupation » et que la communauté internationale qualifie de « dernière colonie en Afrique ».

    Pour se tirer d’embarras, les services secrets marocains travaillent sur deux fronts. Le premier est le front « Algérie », de par sa position de pays inflexiblement allié au Sahara Occidentale, le second étant celui de la communauté internationale et du contexte régional. Ce qui nous intéresse ici, évidemment, est le volet relatif à l’Algérie. Nous allons révéler des choses qui se situent bien loin de ce que la position officielle du Maroc, et même les propos du Palais royal, affichent.

    En fait, le renseignement marocain est arrivé à une impasse, née en réalité d’une position « de principe » qui ne permet aucune concession, à savoir garder le Sahara sous domination. Un responsable des services secrets marocains avait dit textuellement : « Le Polisario sans l’Algérie ne peut rien faire, et partant de ce constat, il est impératif soit d’attiser les tensions entre les deux parties, soit de tenter de « casser le maillon fort » de l’équation, à savoir l’Algérie ».

    Partant de là, il est devenu clair que les services marocains s’y est investi à fond dans cette mission, quitte à commettre assassinats ciblés, oppression des opposants et du peule sahraoui, écrivant par ces actions un long registre, très riche en violations des droits de l’Homme, que ce soit au Rif, dans les territoires occupés ou dans certaines villes marocaines même. Ces mêmes services se sont aussi hasardés dans des aventures gravissimes, que ce soit pour liquider des opposants politiques ou pour se débarrasser de complices des putschs militaires manqués contre le roi. Le registre va de Ben Barka à Hichem El Mandari, en passant par Oufkir et les détenus de la triste prison de Tazmamart.

    Dans ses priorités, le renseignement marocain se concentre sur l’Algérie, mais aussi sur l’Espagne et la Mauritanie, et ce pour des raisons stratégiques, dont les enjeux seront clarifiées plus loin…
    Echourouk Online, 3/10/2010
  • Selon l’acteur Willy Toledo : L’Espagne complice de la répression marocaine

    L’acteur espagnol,Willy Toledo, a accusé le gouvernement Zapatero d’être complice et un collaborateur nécessaire de « terrorisme d’État » exercé par le Maroc au Sahara Occidental, dans une conférence de presse qu’il a tenu vendredi à Tenerife au retour d’une escale à El Ayoun où il été sauvagement violenté par les forces d’occupation marocaines. 

    « Le gouvernement espagnol est complice et collaborateur nécessaire du terrorisme d’état qui est exercé contre nos frères sahraouis », a dit W.Toledo qui a été agressé dans la capitale sahraouie aux côtés de sept autres observateurs internationaux ayant accompagné un groupe de 24 activistes sahraouis de droits de retour d’une conférence internationale tenue à Alger sous le thème « Droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui ». « Au Sahara Occidental il est en train de se produire le plus méprisable des terrorismes d’État. 

    Les pays qui abritent ou occultent ces attitudes du gouvernement marocain sont des partenaires complices ou nécessaires au terrorisme d’État », s’est indigné W. Toledo, qui souffre d’une fracture à la main lors de cette intervention brutale de la police marocaine à l’aéroport de la Capitale sahraouie occupée. L’acteur espagnol a en outre relaté sa participation à une marche silencieuse aux côtés d’une centaine de Sahraouis, la bouche recouverte d’un ruban. Une attitude qui « a laissé perplexe la police », précisant qu’il s’agit d’une « nouvelle méthode de lutte qui a donné ses fruits ». Ce fut « un silence poignant qui a duré environ 30 minutes », a-til ajouté. 

    Pour W.Toledo, « c’était une victoire aussi bien la manifestation silencieuse que l’entrée à El Ayoun de 73 militants sahraouis, en provenance d’Alger, qui indiquent sur leurs cartes d’entrée la nationalité sahraouie sans être nullement inquiétés par la police. C’est la plus grande victoire qu’ils ont obtenue ces jours-ci », s’estil félicité. L’acteur espagnol, qui a interprété plusieurs films de renommée nationale et internationale, a estimé que « le Maroc a perdu, il n’a plus rien à faire parce qu’il n’y a pas un seul pays qui appuie sa politique au Sahara Occidental ». Désormais, selon Toledo, « il n’y a plus de retour en arrière, l’indépendance du Sahara Occidental est acquise. Nous pouvons profiter de la fin du régime criminel du Maroc », a-t-il martelé. 

    Les forces de répression marocaines avaient agressé « sauvagement » mercredi dernier, des observateurs internationaux, dont les Espagnols, Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran Canaria, Mme « Maity » membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur, l’Uruguayen, José Morales, rappelle-t-on. À cet égard le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a dénoncé,, auprès des Nations unies, «la violence et l’agressivité» de la police marocaine contre un groupe d’Espagnols et de Sahraouis à l’aéroport d’El Ayoun. Dans une lettre adressée au secrétaire Général de l’ONU,M. Abdelaziz a indiqué que des observateurs internationaux et un groupe de 24 militants sahraouis des droits humains, au retour d’une conférence internationale à Alger, ont été «violentés par des policiers qui étaient en attente à l’aéroport ». 

    Les observateurs internationaux s’étaient rendus à El Ayoun lundi dernier avec un premier groupe de militants sahraouis de retour d’Alger, pour servir de «boucliers humains» contre d’éventuelles représailles marocaines. «Les autorités d’occupation marocaines persistent dans leurs pratiques de répression et de violations massives des droits de l’homme et continuent de plus belle les menaces et autres intimidations affirmées dans le discours du roi du Maroc le 6 novembre 2009 caractérisé par le chauvinisme et l’hostilité», a indiqué le président sahraoui. Devant cette énième aggravation, le Front Polisario rappelle une nouvelle fois l’urgente nécessite de doter la Minurso de prérogatives pour assurer la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés», a alerté le président Abdelaziz. Il a enfin appelé à la libération immédiate du prisonnier politique Mohamed Yahia Iza Hafed et de tous les prisonniers politiques sahraouis et de révéler le sort de plus de 500 civils disparus et de 151 prisonniers de guerre sahraouis détenus par l’État marocain

    M. B. 
  • Lutte antiterroriste au Sahel : Le jeu trouble de Rabat et Paris

    Au lendemain de la réunion -plus que réussie- à Alger des chefs des services de renseignement d’Algérie, de Mauritanie, du Niger, du Mali, du Tchad, de Lybie et du Burkina Faso, la machine à propagande marocaine et ses relais médiatiques français s’est déchainée pour réduire l’importance et l’impact de cette rencontre, qui a notamment abouti à la mise en place, dans un premier temps, d’un Centre de collecte des informations sur le terrorisme dans la région du Sahel et les mettre à la disposition du Centre opérationnel militaire du Sahel basé à Tamanrasset. 

    La réunion s’est tenue précisément dans la foulée de celle du comité des chefs d’état-major des pays frontaliers de la région du Sahel, seuls concernés par les actions à entreprendre pour contrer les agissements de la bande terroriste d’Aqmi. Avant la réunion des services de renseignement le Maroc, comme à son habitude a tenté vainement de s’inviter à une rencontre, qui ne le concerne ni de près ni de loin. Faut-il de nouveau faire une leçon de géographie aux gouvernants de Rabat et leur rappeler que le Maroc n’est pas frontalier et ne fait pas partie de la région sahélienne. Qui plus est, il n’est pas membre de l’Union africaine, puisque il occupe militairement un pays africain la Rasd et a quitté naguère, l’OUA en raison de l’admission du jeune État sahraoui. 

    La lutte contre le terrorisme et le grand banditisme au Sahel se fait dans un cadre strictement africain et conformément aux recommandations de l’Union africaine en la matière. Alors que cherche le Maroc tourné résolument vers l’Otan et l’Union européenne? Veut-il jouer la partition du dernier rempart de l’Occident en Afrique ou plus prosaïquement faire oublier son occupation du Sahara Occidental et la féroce répression qu’il exerce quotidiennement contre les Sahraouis de l’intérieur ! 

    Le régime marocain ne veut-il pas aussi réitérer son interventionnisme militaire dans la région comme il l’a fait naguère au Congo et ainsi jeter de l’huile sur le feu et faciliter des interventions militaires extérieures à la région? Interventions militaires dont la région n’en veut pas puisqu’elle est en mesure de compter sur ses propres forces. D’où le rôle moteur de l’Algérie, locomotive de la stratégie de lutte contre le terrorisme dans la sous-région du Sahel. C’est pourquoi il est convenu d’impulser l’action du Centre opérationnel militaire conjoint de Tamanrasset, dont la création a été décidée au mois d’août 2009 et de dépasser des divergences parfois attisées par des pays qui veulent torpiller une action concertée et se donner le beau rôle. 

    Force est de constater qu’il y a des pays dont le Maroc qui essayent vainement de torpiller toute initiative de pacification de la région du Sahel, peut-être dans le but de faciliter l’intervention étrangère, afin surtout de chercher désespérément des appuis à leur aventure coloniale au Sahara Occidental. 

    Débordé par la résistance populaire sahraouie notamment à El Ayoun, ayant lamentablement échoué dans ses tentatives de faire passer les Sahraouis pour des terroristes, ce qui prête à rire au sein des institutions internationales, le Maroc et il faut bien le reconnaître a ses inconditionnels en France, accrocs au syndrome et aux délices de Marrakech, à l’image du président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblé française, en sont réduits à s’en prendre au succès de l’Algérie et à la cohésion des pays de la région .

    Mokhtar B. 
  • La position de Cuba de soutien à la lutte du peuple sahraoui demeure « inchangée » (responsable cubain)

    Chahid El Hafed, 03/10/2010 (SPS) Le coordonnateur du Comité central du Parti communiste cubain chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Abelardo Rafael Cueto, a réitéré la position de Cuba en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance, précisant que c’est une question de « principe ».

    M. Cueto a indiqué samedi, lors d’une réunion avec le Premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar au siège de la Primature de la République sahraouie, que « la position de son pays de la question du Sahara occidental demeure ferme et stable, en tant que question de principe au sein de la politique étrangère cubaine ».

    « Nous continuerons à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance », a ajouté le responsable cubain dans une déclaration à la presse. 

    « La République de Cuba défendra la cause sahraouie dans tous les forums internationaux et continuera à fournir l’assistance nécessaire au peuple sahraoui dans les domaines sociaux, économiques et scientifiques », a-t-on souligné de même source.

    Pour sa part, le Premier ministre sahraouie a qualifié les relations entre le Cuba et la République sahraouie, d’ »excellentes » et se développent, a-t-il dit, notamment dans les domaines de l’éducation, la santé et des missions médicales activant dans les camps des réfugiés sahraouis.

    M. Cueto est arrivé samedi matin à El Aaiun, première étape de sa visite à la RASD, où il a été reçu par le wali, Mohamed lamine Dedi entouré des membres du conseil régional, avant de visiter quelques établissements sociaux à la wilaya d’El Aaiun.

    Il s’est également entretenu avec les ministres, de la Défense nationale, de la Santé publique et des territoires occupés et des communautés, respectivement : Mohamed Lamine Bouhali, Sid’Ahmed Tayeb et Khalil sidi M’Hamed. Il a en outre visité le siège de l’Association des familles des détenus et des disparus sahraouis (Afapredesa).

    Les entretiens ont porté sur la situation qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental, les derniers développements de la cause sahraouie et les voies et moyens de développer les relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines. (SPS)

  • La position de Cuba de soutien à la lutte du peuple sahraoui demeure "inchangée" (responsable cubain)

    Chahid El Hafed, 03/10/2010 (SPS) Le coordonnateur du Comité central du Parti communiste cubain chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Abelardo Rafael Cueto, a réitéré la position de Cuba en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance, précisant que c’est une question de « principe ».

    M. Cueto a indiqué samedi, lors d’une réunion avec le Premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar au siège de la Primature de la République sahraouie, que « la position de son pays de la question du Sahara occidental demeure ferme et stable, en tant que question de principe au sein de la politique étrangère cubaine ».

    « Nous continuerons à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance », a ajouté le responsable cubain dans une déclaration à la presse. 

    « La République de Cuba défendra la cause sahraouie dans tous les forums internationaux et continuera à fournir l’assistance nécessaire au peuple sahraoui dans les domaines sociaux, économiques et scientifiques », a-t-on souligné de même source.

    Pour sa part, le Premier ministre sahraouie a qualifié les relations entre le Cuba et la République sahraouie, d’ »excellentes » et se développent, a-t-il dit, notamment dans les domaines de l’éducation, la santé et des missions médicales activant dans les camps des réfugiés sahraouis.

    M. Cueto est arrivé samedi matin à El Aaiun, première étape de sa visite à la RASD, où il a été reçu par le wali, Mohamed lamine Dedi entouré des membres du conseil régional, avant de visiter quelques établissements sociaux à la wilaya d’El Aaiun.

    Il s’est également entretenu avec les ministres, de la Défense nationale, de la Santé publique et des territoires occupés et des communautés, respectivement : Mohamed Lamine Bouhali, Sid’Ahmed Tayeb et Khalil sidi M’Hamed. Il a en outre visité le siège de l’Association des familles des détenus et des disparus sahraouis (Afapredesa).

    Les entretiens ont porté sur la situation qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental, les derniers développements de la cause sahraouie et les voies et moyens de développer les relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines. (SPS)

  • Le président de la République entame une visite à la région autonome de Castilla y León

    Castilla y León (Espagne), 02/10/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz est arrivé samedi à Valladolid, capitale de la région autonome de Castilla y León (Espagne), dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation du président du gouvernement de cette région, Juan Vicente Herrera Campo, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle.

    M. Abdelaziz s’entretiendra avec le président Juan Vicente Herrera, afin de l’informer des derniers développements de la question du Sahara occidental et exprimer ses remerciements et sa gratitude au parlement régional, à la société civile, aux associations solidaires avec le peuple sahraoui et à la population de Castilla y Léon pour la solidarité et la coopération au profit des réfugiés sahraouis depuis de nombreuses années.

    Pendant son séjour, le président de la République visitera également des institutions espagnoles dans cette région autonome et saisira l’occasion pour rencontrer les responsables et les représentants de la société civile et du mouvement de solidarité avec la cause sahraouie.

    Le président sahraoui et la délégation qui l’accompagne dans cette visite la deuxième du genre depuis 2006 dans cette région par le conseiller du gouvernement régional de Castilla y León, Cesar Antonio Beltran.

    La délégation est composée des membres du Secrétariat national (SN) du Front Polisario, Salek Baba Hassana, Fatma El Mehdi et Bouchraya Hamoudi Beyoun, respectivement : ministre de la coopération, SG de l’Union nationale des femmes sahraouies et représentant du Front Polisario en Espagne, ainsi que Abdalahi Elarbi, représentant du Polisario à Castilla Leon accompagné de ses collaborateurs. (SPS).

  • Les services secrets marocains et leurs guerres secrètes contre l’Algérie : l’impasse du Polisario et la manipulation de l’opinion publique

    En fait, le renseignement marocain est arrivé à une impasse, née en réalité d’une position « de principe » qui ne permet aucune concession, à savoir garder le Sahara sous domination. Un responsable des services secrets marocains avait dit textuellement : « Le Polisario sans l’Algérie ne peut rien faire, et partant de ce constat, il est impératif soit d’attiser les tensions entre les deux parties, soit de tenter de « casser le maillon fort » de l’équation, à savoir l’Algérie ».

    Depuis que j’ai dévoilé les dessous de la ville de Dakhla sur les pages d’Echorouk, j’ai décidé de dire tout ce que je connais sur le Makhzen et les services secrets marocains, après trois années passées à les étudier de près. Non pas en divulguant des informations qui ont été dites ça et là, ni en reprenant l’historique de l’appareil du renseignement du Palais royal, mais en mettant sur la place publique mon expérience personnelle et des informations que j’ai puisé dans le fonds secret des renseignements marocains et dans les étapes importantes d’un périple qui ne doit pas être mis aux oubliettes de l’Histoire. Je pars aussi dans mes propos à partir d’entrées dont j’ai eu un accès privilégié, et non pas à partir d’un esprit vindicatif, d’un règlement de comptes comme pourraient l’interpréter certains. Mon témoignage n’est pas non plus un motif pour être mis sous les sunlights des querelles qui secouent la région maghrébine, ni une « mission commandée » menée pour le compte d’un service secret, mais simplement – et humblement- une mission journalistique pour percer à jour des vérités cachées concernant un service secret qui a eu, et qui a son influence et ses coups fourrés dans le cours de la politique de la région et même au-delà.

    Auparavant, mes critiques envers le Polisario, concernant la situation des droits de l’Homme, a été utilisé à tort et à travers, et j’estime –avec toute la moralité et le professionnalisme qui siéent à un homme dans pareille situation- que le temps est d’en parler ouvertement, d’autant plus que le temps passe et que l’homme n’est pas le gérant de sa propre destinée, mais je me dois aussi de dissocier le peuple marocain frère de ce que je vais porter sur ses services comme jugements, lesquels jugements ne pourraient que ravir les ennemis.
    Mon périple journalistique a été suivi de près, et dès le début, par Echorouk, à travers son directeur Ali Fodhil, et, en fait, mes reportages à Dakhla étaient destinées à Echorouk, qui avait donné à mon travail toute l’importance qui lui seyait.

    Sur le seuil du renseignement marocain

    Tous les services de renseignement du monde travaillent en secret pour sécuriser les structures de l’Etat et assurer les intérêts de leur pays. Il est évident aussi que ces services possèdent leurs appareils légitimes et légaux et leurs méthodes illégales et illégitimes. Beaucoup d’entre elles « opèrent un sale boulot », comme les assassinats, les liquidations, la désinformation -pour justifier une politique injuste, dompter des adversaires ou imposer un agenda défini. Sous ces derniers qualificatifs, on peut placer le Mossad, ou encore la CIA, lesquels mènent en Palestine, en Irak et en Afghanistan un travail de ce genre.

    Toutefois, lorsqu’un service secret est en situation d’occupant, il est plus dangereux encore, car il se trouve dans une position indélicate. A partir de là, on peut mieux appréhender la position des services secrets marocains, lesquels vivent une véritable impasse au sujet du Sahara Occidentale, que l’ONU place sous le volet de « liquidation d’occupation » et que la communauté internationale qualifie de « dernière colonie en Afrique ».

    Pour se tirer d’embarras, les services secrets marocains travaillent sur deux fronts. Le premier est le front « Algérie », de par sa position de pays inflexiblement allié au Sahara Occidentale, le second étant celui de la communauté internationale et du contexte régional. Ce qui nous intéresse ici, évidemment, est le volet relatif à l’Algérie. Nous allons révéler des choses qui se situent bien loin de ce que la position officielle du Maroc, et même les propos du Palais royal, affichent.

    En fait, le renseignement marocain est arrivé à une impasse, née en réalité d’une position « de principe » qui ne permet aucune concession, à savoir garder le Sahara sous domination. Un responsable des services secrets marocains avait dit textuellement : « Le Polisario sans l’Algérie ne peut rien faire, et partant de ce constat, il est impératif soit d’attiser les tensions entre les deux parties, soit de tenter de « casser le maillon fort » de l’équation, à savoir l’Algérie ».

    Partant de là, il est devenu clair que les services marocains s’y est investi à fond dans cette mission, quitte à commettre assassinats ciblés, oppression des opposants et du peule sahraoui, écrivant par ces actions un long registre, très riche en violations des droits de l’Homme, que ce soit au Rif, dans les territoires occupés ou dans certaines villes marocaines même. Ces mêmes services se sont aussi hasardés dans des aventures gravissimes, que ce soit pour liquider des opposants politiques ou pour se débarrasser de complices des putschs militaires manqués contre le roi. Le registre va de Ben Barka à Hichem El Mandari, en passant par Oufkir et les détenus de la triste prison de Tazmamart.

    Dans ses priorités, le renseignement marocain se concentre sur l’Algérie, mais aussi sur l’Espagne et la Mauritanie, et ce pour des raisons stratégiques, dont les enjeux seront clarifiées plus loin…
    Echourouk Online, 3/10/2010