Mois : octobre 2010
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La Mali se soustrait aux accords de Tamanrasset : Bamako abritera un « sommet des puissants » les 14 et 15 octobre
Dernier écart, tant sur le plan politique et diplomatique que sur le plan militaire et sécuritaire, Bamako ouvre ses portes au G8 les 14 et 15 octobre. La réunion, qualifiée de « groupe d’action anti-terroriste » créé dans le cadre du G8 se réunira à Bamako pour étudier le renforcement des capacités des pays du Sahel contre la menace terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.Au risque de se mettre sur le dos Alger, qui depuis plus de vingt années, gère ses conflits avec les rebelles du nord pour remettre tout le monde sur la table des négociations, Bamako continue à ouvrir toutes grandes ses portes aux puissances étrangères pour gagner leur faveur et leur argent, tout en se complaisant dans son rôle hasardeux et sournois de « négociateur privilégié » des groupes de preneurs d’otages se réclamant d’Al Qaida au Maghreb.Dernier écart, tant sur le plan politique et diplomatique que sur le plan militaire et sécuritaire, Bamako ouvre ses portes au G8 les 14 et 15 octobre. La réunion, qualifiée de « groupe d’action anti-terroriste » créé dans le cadre du G8 se réunira à Bamako pour étudier le renforcement des capacités des pays du Sahel contre la menace terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.C’est en tout cas ce qu’indique le Quai d’Orsay lundi, en précisant que la « France participera à la réunion du ‘Counter-terrorism action group’ à Bamako », a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. Ce groupe a été créé à l’initiative de la France durant la présidence française du G8 en 2003. Il vise « au renforcement des capacités des pays de la région à lutter contre le terrorisme », a expliqué le porte-parole. « La France plaide depuis longtemps pour un engagement accru de ceux-ci et un renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel », a précisé M. Valero.Le Mali, qui est partie prenante des accords militaires de Tamanrasset, lesquels accords contraignent les pays membres, à savoir l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, à coordonner leurs efforts pour endiguer le fléau terroriste. Le Niger a déjà établi une base pour des militaires français, le Mali ouvre grandes ses portes à tout le monde, ou presque, alors que la Mauritanie s’est brusquement engagée dans une position critique envers Alger, tout en mettant ses troupes au service de la France. Ces revirements spectaculaires de la part des ces trois pays mettent le Sahel tout simplement…sur une poudrière.Echourouk Online, 5/10/2010 -
Comme ça, on s’invite ?
Mais pourquoi s’amuse-t-on à venir chercher ce traître à Akid-Lotfi, puisque les Marocains eux-mêmes reconnaissent qu’il a été arrêté à Lemheiriz, dans une région sous contrôle du Polisario.
Des sujets marocains se sont invités hier au poste-frontalier Akid-Lotfi afin de nous dire leur nouvel amour pour la gent des harkis. Nos voisins rejoignent ainsi la France officielle, seul pays jusqu’ici à glorifier la trahison. « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es », dit le proverbe. Cependant, l’initiative marocaine d’Akid-Lotfi ne surprend pas tellement, le mauvais virage étant déjà annoncé à demi-mot dans le sillage de la bruyante mobilisation orchestrée par le makhzen autour de Mustafa Salma, ex-policier de la RASD, passé chez lui avec l’intégralité de ses secrets.Des frères du Maroc à proximité d’Akid-Lotfi, les Algériens en en voient tous les jours, ils échangent avec eux toutes sortes de choses, moins la traîtrise, et malgré tous les interdits, on est tenté de se dire : « tant mieux ». Mais pourquoi s’amuse-t-on à venir chercher ce traître à Akid-Lotfi, puisque les Marocains eux-mêmes reconnaissent qu’il a été arrêté à Lemheiriz (aux territoires libérés du Sahara Occidental, ndds), dans une région sous contrôle du Polisario. Ils disent même qu’il a été mis dans une… « prison mobile ». Aussi mobile que les frontières du royaume ?A Akid-Lotfi, circulent le carburant, les denrées alimentaires, les produits manufacturés et même parfois du haschich, pourquoi vient-on alors jouer les casses-métiers et polluer une ambiance suffisamment confiante pour survivre aux calculs et autres hostilités officielles ? Le makhzen n’a plus l’envergure qu’il avait du temps du tandem défunt Hassan II-Driss Basri. D’où cette mobilisation aux aspects burlesques autour de Mustafa Salma. On veut en faire une sorte d’Aminatou Haïder, cette militante qui a su confondre et le roi et ceux qui mangent dans sa main.Le makhzen pousse le ridicule jusqu’à parler d’atteinte à la liberté d’expression quand tous le monde, y compris Rabat, reconnaît que Mustafa Salma était policier. Une fonction tenue par l’obligation de réserve dans tous les pays du monde. Une clause violée par l’ancien policier, accusé aussi d’avoir livré des secrets à l’ennemi en temps de guerre. Mustafa Salma n’est pas, ne peut pas être Aminatou Haïder, personnalité appuyée à fond par les siens. Lui, il a l’appui de Brahim Hakim, un traître comme lui. Au plan international ? Comme attendu, la France est le seul pays à s’aventurer à évoquer son cas.
M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)Le Jeune Indépendant, 5/10/2010 -
«L’Espagne possède la clé de la solution»
L’Espagne «possède la clé» de la solution au conflit du Sahara occidental, a affirmé le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, lors d’un entretien avec le maire de Béjar (communauté de Castille et Léon – Espagne), Cipriano Gonzalez, a rapporté hier l’agence d’information sahraouie SPS.«L’Espagne possède la clé de la solution, parce qu’elle est considérée jusqu’à présent comme la puissance administrante du Sahara occidental, et doit donc assumer ses responsabilités historiques et mettre son poids, avec courage, pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qu’elle doit soutenir, afin de jouer un rôle efficace dans la résolution du conflit», a souligné M. Abdelaziz. «Si le gouvernement espagnol a été responsable de la colonisation du Sahara occidental par le Maroc en 1975, il peut, aujourd’hui, à l’ère de la démocratie, promouvoir une solution juste, et c’est quelque chose qui honorera l’Espagne», a ajouté le président sahraoui. Pour M. Abdelaziz, la région ne peut attendre davantage.«Aujourd’hui, il existe une tension constante, la méfiance entre le Maroc et ses voisins est de rigueur. Entre le Maroc et la République sahraouie il y a une guerre de 35 ans. Il est temps qu’il (le Maroc) arrête cette intransigeance et respecte le droit international», a-t-il affirmé. Le président sahraoui est actuellement en visite officielle dans la région autonome espagnole de Castille et Léon, à l’invitation du président du gouvernement de cette région, Juan Vicente Herrera Campo, indique SPS.El Watan, 5/10/2010 -
Vu de Madrid : les entreprises espagnoles à l’épreuve dans un «Maghreb compliqué»
1900 millions de dollars ! Les médias espagnols ont mis en exergue l’ampleur de la facture que devra payer le groupe Gas Natural (GN) à Sonatrach à la suite de la décision du tribunal d’arbitrage de Paris du 16 août dernier qui donnait raison à l’entreprise publique algérienne d’hydrocarbures dans le contentieux sur le prix du gaz opposant les deux parties. Au-delà, c’est un «Maghreb compliqué» qui met les intérêts espagnols à l’épreuve. Un regard espagnol sur une relation triangulaire difficile.Les médias espagnols mettent en exergue régulièrement les difficultés majeures de l’Espagne à gérer ses intérêts vis-à-vis de ses deux voisins du Sud, l’Algérie et le Maroc. Jésus Cacho Cortes, vieux routier du journalisme économique (il a fait ABC, El Pais, El Mundo) qui dirige désormais le site en ligne El Confidencial, regrette presque les temps bénis du père Duran Farrel, «l’un des entrepreneurs les plus influents de la transition», ancien président de Gas Natural qui «connaissait le désert algérien presque aussi bien que le village de Caldes de Montbui où il est né».Duran Farell, explique-t-il, a tissé des relations directes avec les Algériens immédiatement après l’indépendance et a convaincu les responsables algériens de signer un accord à long terme de vente de gaz à l’Espagne. «Cela n’a pas été facile», écrit le chroniqueur-analyste, mais quand surgissait un problème apparemment insoluble, Duran s’enfonçait dans le désert. Il s’installait en bivouac coté d’un puits et attendait le temps qu’il faut, jusqu’à ce que les dirigeants de Sonatrach viennent à sa rencontre. Ces liens que le père Duran a tissés en Algérie ont permis des succès qui contrastent aujourd’hui avec la «détérioration» des relations entre Sonatrach et Gas Natural. La cause ? Le tournant pro-marocain effectué par le gouvernement de Rodriguez Zapatero.«L’idée qu’énergie et géostratégie vont toujours de pair dans le monde moderne est une assertion qui se traduit en réalité blessante dans le cas de l’Espagne». L’Espagne subit donc les contrecoups de la «rivalité historique» entre l’Algérie et le Maroc. A chaque veille de réunion de l’assemblée générale de l’Onu, le «Sultan de Rabat serre les vis autour de Ceuta et Melilla pour rappeler à Madrid qu’il ne le convient pas d’appuyer à New York des résolutions qui nuiraient à ses intérêts». Et «notre héroïque Zapatero» fera ce qu’il faut. Sauf que les «tribulations de la Moncloa» – siège de la présidence du gouvernement espagnol sont «très suivies» à Alger et cela donne des ruades qui «finissent toujours par rebondir sur le cul de GN (Gas Natural). La situation était totalement inversée sous le gouvernement Aznar» «ami personnel du président Abdelaziz Bouteflika».Khelil, représentation des «angoisses de Gas Natural»Dans ce jeu de «ping-pong», l’arrivée de Zapatero au pouvoir a fait empirer les choses. Au ministère de l’Energie algérien, Chakib Khelil, «président de fait de Sonatrach» allait devenir, écrit-il, la «représentation vivante» des angoisses de GN, et aussi de Repsol. Ce proche de Bouteflika, écrit le chroniqueur, maîtrise parfaitement le catalan. Il a aussi vécu un certains temps à Ceuta et Melilla «et semble-t-il en a gardé un fort mauvais souvenir». La hausse des prix du pétrole en 2005 a amené Khelil à croire qu’il pouvait convertir l’Algérie en une «Russie du Maghreb» qui ouvrirait et fermerait «le robinet du gaz à sa convenance». Du coup, affirme-t-il, tout est «devenu difficile» avec Sonatrach qui jusque-là respectait scrupuleusement les contrats signés. Khelil a imposé une «politique très agressive, très dure contre les intérêts espagnols en Algérie». Devant le refus espagnol, il y a eu recours au tribunal d’arbitrage dont la sentence a été favorable à Sonatrach. Jésus Cacho Cortes note que GN a décidé de faire un recours devant le Tribunal fédéral de Genève mais qu’il y a peu d’espoir «à ce que le gazier espagnol obtienne autre chose qu’une perte de temps et d’argent». La version algérienne est bien différente, explique le journaliste. Avec des prix de pétrole en forte augmentation 100 dollars en 2007 et 150 à la mi-2008 la renégociation du prix du gaz fourni à l’Espagne à travers le gazoduc GME était inévitable. Le contrat prévoyait la saisine du Tribunal d’arbitrage de Paris en cas de différend.La rigidité de VilasecaAu printemps 2009, les Algériens ont accepté une médiation menée par le Basque Emiliano López Achurra, membre du conseil de GN, qui a failli être couronnée de succès. Chawki Rahal, vice-président et responsable du marketing de Sonatrach a accepté d’aller dîner à Barcelone avec le président de Gas Natural, Salvador Gabarró et le directeur exécutif, Rafael Villaseca. «Ils ont décidé d’annuler le rendez-vous à la dernière heure». Ils ont pensé que montrer une disposition à négocier serait faire preuve de «faiblesse et envoyer un signal que les choses allaient mal au niveau du Tribunal de Paris». «Ils se sont trompés. Les consommateurs espagnols finiront par en payer les conséquences». Le climat n’était pas propice à un accord. La décision de Sonatrach de rompre unilatéralement en novembre 2007 le contrat de développement du grand projet de Gassi Touil confié au consortium espagnol GN-Repsol a été perçue, «dans le monde énergétique comme un symptôme clair de la furie nationalisatrice impulsée par Khelil». L’affaire tranchée par le Tribunal arbitral de Genève a été une nouvelle «douche froide» pour GN. «En sourdine, un actionnaire de référence de GN critique la «rigidité» d’un homme aussi brillant que Villaseca». Il a choisi la confrontation avec une entreprise qui est un Etat et n’a pas tenu compte de la géographie et des intérêts stratégiques qui lient l’Espagne à son premier fournisseur de gaz.Des coups de pied à Zapatero dans le cul de Gas NaturalExiste-il une relation entre le différend de GN avec Sonatrach et la question du Sahara Occidental ? Du côté du gazier espagnol, on confirme qu’il n’y a jamais eu de pressions directes mais, dit-on, «si on observe les dates, il est loisible d’arriver à quelques conclusions significatives». Certains affirment que les problèmes des entreprises espagnoles avec Sonatrach ont commencé avec l’arrivée de Zapatero à la Monclua et à son pari avec le Maroc. «Quand il y a des problèmes politiques, les Algériens donnent des coups de pied à Zapatero dans le cul de Gas Natural ». A tort ou à raison, les entreprises espagnoles considèrent que le débarquement du staff de Sonatrach et le limogeage de Khelil dessinent un «horizon propice pour parvenir à «un accord sensé pour tous». On fait valoir que la crise économique a eu des incidences sur les prix et les volumes exportés par Sonatrach. L’Espagne a en outre réduit sa dépendance à l’égard de l’Algérie. Le bonheur de GN serait complet, explique le journaliste, si on lui refermait la «brèche» ouverte qui permet à Sonatrach de vendre directement du Gaz en Espagne. GN y voit une menace sur son marché et un «reste des idées «impériales» de Khelil.Dormir sous les étoiles comme le père DuranEn réalité, estime Jésus Cacho Cortes, on est devant un problème «sensible» lié à une «diplomatie espagnole faible, frôlant désormais la servilité sans fin quand il s’agit de Rabat». Les services algériens connaissent également les relations étroites personnelles qui lient le Juan Charles I à Mohamed VI et cela ne contribue pas non plus à «une situation d’équilibre entre nos voisins belliqueux nord-africains». Conclusion dubitative de l’analyste : «l’Espagne semble condamnée à subir alternativement le harcèlement de l’Algérie ou du Maroc voire des deux à la fois». Sa conclusion ? Les entrepreneurs énergétiques espagnols, au lieu de faire antichambre à la Moncloa pour demander de l’aide, devraient «faire comme le père Duran et aller au désert de temps en temps dormir sous les étoiles».Par Oussama NadjibLe Quotidien d’Oran, 5/10/2010 -
Des dizaines de Sahraouis abandonnent la ville occupée d’El Aaiun
El Aaiun (territoires occupés), 04/10/2010 (SPS) Des dizaines de citoyens sahraouis ont abandonné la ville occupée d’El Aaiun, pour protester contre la répression systématique du Maroc contre eux, selon un communiqué de l’Association des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA).Ils sont plus de quarantes familles à camper à l’heure actuelle dans des tentes à 25 Kms à l’ouest de la capitale sahraouie occupée, près du littorale, pour dénoncer « les traitements inhumains des autorités marocaines à leur encontre » à travers cette action, la première de son genre, a précisé la même source.Elle intervient également en réaction à l’agression récente contre la délégation de militants sahraouis et des observateurs internationaux à El Aaiun, à leur retour d’Alger où ils avaient participé à la conférence internationale sur « le droit des peuples à la résistance: cas du peuple sahraoui », a-t-on indiqué.L’AFAPREDESA a en outre indiqué que les campeurs entendent également par leur initiative, appeler l’occupant marocain à « cesser le pillage des richesses du Sahara occidental et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ». (SPS) -
La »Caravane de la résistance », nouvelle forme de lutte dans les territoires sahraouis occupés
Boujdour (territoires occupés), 04/10/2010 (SPS) La « Caravane de la résistance », une nouvelle forme de lutte contre la colonisation marocaine dans les territoires sahraouis occupés, est arrivée dimanche soir à Boujddour (200 Kms au sud d’El Aaiun,) en provenance de la capitale occupée du Sahara Occidental, a constaté le correspondant de la SPS.Composée de dix voitures transportant la majorité des activistes sahraouis des droits humains ayant participés à la conférence internationale d’Alger sur le droit des peuples à la résistance, accompagnés d’observateurs étrangers, la « Caravane de la résistance » se veut être une nouvelle tournure dans l’affermissement de la lutte pacifique menée depuis l’Intifada de 2005 par les citoyens sahraouis dans les zones occupées contre l’envahisseur marocain, ont indiqué les organisateurs.Tout au long du trajet qui sépare les deux villes situées sur le littorale atlantique, les caravaniers ont du passer pas moins de huit contrôles de police et de gendarmerie du Maroc qui les retiennent des heures durant pour des fouilles minutieuses, ont-ils signalé.A Boujdour, les militants sahraouis et leurs 20 accompagnateurs étrangers ont eu droit à un accueil chaleureux organisé par les citoyens de la ville dans la maison de la famille de l’activiste Sultana Khya, où ils ont tenu une réunion de travail avec les nombreux militants venus les applaudir dans une salle où étaient accrochées des pancartes portants des slogans tel que « combat global pour imposer l’indépendance et la souveraineté totale » aux côtés des couleurs de la République sahraouie.Prenant la parole au cours d’un meeting improvisé pour l’occasion, M. Brahim Sabbar, ancien prisonnier politique sahraoui, a mis l’accent sur l’importance de cet événement qui intervient pour approfondir les conclusions de la conférence internationale d’Alger sur le droit des peuples à la résistance.Plusieurs orateurs vont se succéder ensuite sur la tribune, notamment le mouvement des femmes sahraouies, le mouvement des étudiants, celui des élèves, une observatrice espagnole : Christina, suivis par une dizaine d’activistes ayant pris part à la conférence d’Alger, qui ont renchéri sur le même thème.La soirée sera clôturée par des chansons interprétées par l’artiste sahraouie Bouta Khaya entonnant des morceaux qui louent la détermination du peuple sahraoui à arracher son indépendance.La « Caravane de la résistance » doit s’ébranler en fin de matinée du lundi en direction de Dakhla où un meeting similaire y est prévu selon les organisateurs. (SPS) -
Ca chauffe au Sahara
Nouvelle baston à propos Sahara occidental. Après l’interpellation, fin août, d’une dizaine de membres de l’association espagnole SaharAcciones, une vingtaine de militants sahraouis et des étrangers ont été violenté, il y a une semaine, à l’aéroport d’El Ayoun alors que le groupe revenait d’une conférence organisée à Alger sur l’ancienne colonie espagnole.Selon l’Agence d’information sahraouie (la SPS), Carmelo Ramirez, conseiller municipal à Las Palmas de Gran Canaria, Mme Maity, membre du Parti de la gauche unie de la région de Cantabrie, l’acteur Willy Toledo et un Uruguayen, José Morales, ont été « tabassés » par la police marocaine. Faux, vient de répliquer le gouvernement.« Les forces de l’ordre n’ont exercé aucune force, ni agressivité contre des ressortissants espagnols ou uruguayens. Elles n’ont arrêté et interrogé personne, indique un communiqué. Les prétendues blessures qu’aurait eues l’acteur espagnol Willy Toledo sont le résultat de son imaginaire trop marqué par les scènes de cinéma ». Ambiance. -
Comme ça, on s’invite ?
Mais pourquoi s’amuse-t-on à venir chercher ce traître à Akid-Lotfi, puisque les Marocains eux-mêmes reconnaissent qu’il a été arrêté à Lemheiriz, dans une région sous contrôle du Polisario.
Des sujets marocains se sont invités hier au poste-frontalier Akid-Lotfi afin de nous dire leur nouvel amour pour la gent des harkis. Nos voisins rejoignent ainsi la France officielle, seul pays jusqu’ici à glorifier la trahison. « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es », dit le proverbe. Cependant, l’initiative marocaine d’Akid-Lotfi ne surprend pas tellement, le mauvais virage étant déjà annoncé à demi-mot dans le sillage de la bruyante mobilisation orchestrée par le makhzen autour de Mustafa Salma, ex-policier de la RASD, passé chez lui avec l’intégralité de ses secrets.Des frères du Maroc à proximité d’Akid-Lotfi, les Algériens en en voient tous les jours, ils échangent avec eux toutes sortes de choses, moins la traîtrise, et malgré tous les interdits, on est tenté de se dire : « tant mieux ». Mais pourquoi s’amuse-t-on à venir chercher ce traître à Akid-Lotfi, puisque les Marocains eux-mêmes reconnaissent qu’il a été arrêté à Lemheiriz (aux territoires libérés du Sahara Occidental, ndds), dans une région sous contrôle du Polisario. Ils disent même qu’il a été mis dans une… « prison mobile ». Aussi mobile que les frontières du royaume ?A Akid-Lotfi, circulent le carburant, les denrées alimentaires, les produits manufacturés et même parfois du haschich, pourquoi vient-on alors jouer les casses-métiers et polluer une ambiance suffisamment confiante pour survivre aux calculs et autres hostilités officielles ? Le makhzen n’a plus l’envergure qu’il avait du temps du tandem défunt Hassan II-Driss Basri. D’où cette mobilisation aux aspects burlesques autour de Mustafa Salma. On veut en faire une sorte d’Aminatou Haïder, cette militante qui a su confondre et le roi et ceux qui mangent dans sa main.Le makhzen pousse le ridicule jusqu’à parler d’atteinte à la liberté d’expression quand tous le monde, y compris Rabat, reconnaît que Mustafa Salma était policier. Une fonction tenue par l’obligation de réserve dans tous les pays du monde. Une clause violée par l’ancien policier, accusé aussi d’avoir livré des secrets à l’ennemi en temps de guerre. Mustafa Salma n’est pas, ne peut pas être Aminatou Haïder, personnalité appuyée à fond par les siens. Lui, il a l’appui de Brahim Hakim, un traître comme lui. Au plan international ? Comme attendu, la France est le seul pays à s’aventurer à évoquer son cas.
M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)Le Jeune Indépendant, 5/10/2010 -
Mondialisation ou marchandisation ?
A l’heure de la mondialisation qui s’apparente fort à une marchandisation du monde, la peur de l’avenir ne cesse de se répandre et un profond malaise semble être partout comme pour redouter l’éminence d’un vent porteur d’un virus fatal qui soufflerait partout et dans tous les sens. Il faut bien croire que nous sommes au coeur d’une crise sans pareille et les signaux économiques ne sont guère rassurants pour voir endiguer cette déferlante vague de pessimisme qui s’abat particulièrement sur les populations fragiles qui doivent comme à l’accoutumée faire face aux redoutables épreuves dictées par cette fameuse mondialisation que les plus avisés de ce monde jugeaient incontournable.
Pourtant, le monde semble brutalement se réveiller, d’un profond et insoucieux sommeil pour découvrir une nouvelle réalité qui dévoile de jour en jour son impitoyable visage.
Sans avoir eu le temps nécessaire pour comprendre ou imaginer, peu soit-il, les tenants et les aboutissants de cette affaire du XXI siècle à savoir cette mondialisation qui croise une farouche contestation sur son parcours, il faut bien se rendre compte qu’elle n’augure rien de bon pour un continent volontairement marginalisé comme l’Afrique déjà sous les coups de boutoir du FMI et qui semble bien condamné d’avance et par contumace à subir les affres conséquences de la faillite des systèmes économiques.
Bien vrai qu’il est bien une tâche ardue d’expliquer d’abord et de faire admettre ensuite à ce jeune enfant du Ghana qu’il doit malheureusement subir les effets ravageurs de la crise américaines des subprimes.
Comment faire concevoir à ce jeune qui manifeste quotidiennement dans les rues d’Athènes que la crise que traverse son pays a pour origine les faillites d’établissements financiers ?
Que peut-on comprendre soi-même de la crise mondiale du crédit ou de la mondialisation tout court ?
Il faut bien prendre conscience que le monde n’est plus maître de son destin car ce dernier est bien lié aux règles de l’économie mondiale et de ces agences de notation qui sont là pour souffler sur les braises.
Il en résulte incontestablement que le processus de mondialisation, qui érige le profit économique en objectif suprême, réduit l’homme à n’être qu’un consommateur ou un producteur.
Ainsi, le fossé s’élargit irrémédiablement entre un nombre croissant de populations engluées dans les difficultés économiques et les puissants groupes d’individus ou de sociétés riches.
Dés lors, comment ne pas déplorer cette mondialisation qui se développe en dehors de toute légitimité démocratique ???
Par ailleurs, les analystes et les prévisionnistes ne cachent guère leur pessimisme et on comprend vite que nul mesure et de nature soit-elle ne pouvait prémunir les états faibles des cruels conséquences d’une telle crise. En mettant l’index sur la vulnérabilité des systèmes, on nous fait constater , au grand jour, l’impuissance des puissants devant des lobbies des grandes multinationales qui excellent dans le savoir d’asservissement des plus récalcitrants pour servir et assouvir leurs ambitions morbides du profit et rien que le profit.
A tord ou à raison, aux yeux même de ces peuples des pays dits riches, la mondialisation est la mère enfantatrice de la gravissime et surprenante crise économique et sociale sinon quel sens donner aux mines tristes et désolées qu’affichent sans gêne ces décideurs de la planète devant leur impuissance à répondre aux attentes légitimes de leurs administrés ?
« Hélas, le sort de l’humanité échappe des mains bien-veillantes et le monde n’a guère d’horizon fleurissant à offrir… Ce monde doit réagir vite pour ne pas voir son deuxième genou à terre. Ainsi, il est un impératif urgent de faire renaitre la solidarité humaine de ses cendre et miser sur elle comme seule et unique capital ayant valeur universelle sûre en mesure de faire face aux nombreux et sérieux défis de l’heure » me confiait Cheikh Mohamed Mae Elaynine, cette remarquable personnalité marocaine qui vient de fonder et de présider le Forum Mondial pour la Solidarité Humaine et Avenir.
En effet, il est temps, pour tous, de bien agir pour servir la cause des populations déshéritées et s’atteler à susciter un réel espoir du meilleur sans lequel le chaos frappera vite et sans complexe aux portes de nombreux pays soumis déjà à l’une des plus graves périodes d’austérité.
Bien vrai que ces peuples, qui n’ont que dieu pour prier pour eux, tournent désormais le dos au monde des politiques qui prédisaient que le monde n’allait qu’être meilleur au lendemain de la fin de la guerre froide qui devait enterrer toutes les haches de guerre.
L’histoire ne risque pas de se répéter en raison des mêmes causes ??? La cause des deux dernières guerres mondiales ne répondait pas au nom : de crise ???
A l’heure, Le sentiment d’injustice continue de s’emparer de tous et rien, pour le moment, ne laisse entrevoir l’espoir de voir convenablement remédier à la gravité et à la complexité de cette mondialisation qui ne se distingue que par ses effets négatifs et pervers qui ne peuvent que promettre un triste horizon à l’humanité.
Il y a fort à redouter que cette crise économique mondiale qui parait inéluctable est bien celle qui ne cesse d’engendrer par-ci par-là des crises politiques dont le gravissime risque et de voir provoquer une véritable crise morale qui contredira, encore une fois, le faible espoir des faibles que nous sommes tous.Abdelyazid Sadat, Penseur algérienLe Maghreb, 3/10/2010 -
Mondialisation ou marchandisation ?
A l’heure de la mondialisation qui s’apparente fort à une marchandisation du monde, la peur de l’avenir ne cesse de se répandre et un profond malaise semble être partout comme pour redouter l’éminence d’un vent porteur d’un virus fatal qui soufflerait partout et dans tous les sens. Il faut bien croire que nous sommes au coeur d’une crise sans pareille et les signaux économiques ne sont guère rassurants pour voir endiguer cette déferlante vague de pessimisme qui s’abat particulièrement sur les populations fragiles qui doivent comme à l’accoutumée faire face aux redoutables épreuves dictées par cette fameuse mondialisation que les plus avisés de ce monde jugeaient incontournable.
Pourtant, le monde semble brutalement se réveiller, d’un profond et insoucieux sommeil pour découvrir une nouvelle réalité qui dévoile de jour en jour son impitoyable visage.
Sans avoir eu le temps nécessaire pour comprendre ou imaginer, peu soit-il, les tenants et les aboutissants de cette affaire du XXI siècle à savoir cette mondialisation qui croise une farouche contestation sur son parcours, il faut bien se rendre compte qu’elle n’augure rien de bon pour un continent volontairement marginalisé comme l’Afrique déjà sous les coups de boutoir du FMI et qui semble bien condamné d’avance et par contumace à subir les affres conséquences de la faillite des systèmes économiques.
Bien vrai qu’il est bien une tâche ardue d’expliquer d’abord et de faire admettre ensuite à ce jeune enfant du Ghana qu’il doit malheureusement subir les effets ravageurs de la crise américaines des subprimes.
Comment faire concevoir à ce jeune qui manifeste quotidiennement dans les rues d’Athènes que la crise que traverse son pays a pour origine les faillites d’établissements financiers ?
Que peut-on comprendre soi-même de la crise mondiale du crédit ou de la mondialisation tout court ?
Il faut bien prendre conscience que le monde n’est plus maître de son destin car ce dernier est bien lié aux règles de l’économie mondiale et de ces agences de notation qui sont là pour souffler sur les braises.
Il en résulte incontestablement que le processus de mondialisation, qui érige le profit économique en objectif suprême, réduit l’homme à n’être qu’un consommateur ou un producteur.
Ainsi, le fossé s’élargit irrémédiablement entre un nombre croissant de populations engluées dans les difficultés économiques et les puissants groupes d’individus ou de sociétés riches.
Dés lors, comment ne pas déplorer cette mondialisation qui se développe en dehors de toute légitimité démocratique ???
Par ailleurs, les analystes et les prévisionnistes ne cachent guère leur pessimisme et on comprend vite que nul mesure et de nature soit-elle ne pouvait prémunir les états faibles des cruels conséquences d’une telle crise. En mettant l’index sur la vulnérabilité des systèmes, on nous fait constater , au grand jour, l’impuissance des puissants devant des lobbies des grandes multinationales qui excellent dans le savoir d’asservissement des plus récalcitrants pour servir et assouvir leurs ambitions morbides du profit et rien que le profit.
A tord ou à raison, aux yeux même de ces peuples des pays dits riches, la mondialisation est la mère enfantatrice de la gravissime et surprenante crise économique et sociale sinon quel sens donner aux mines tristes et désolées qu’affichent sans gêne ces décideurs de la planète devant leur impuissance à répondre aux attentes légitimes de leurs administrés ?
« Hélas, le sort de l’humanité échappe des mains bien-veillantes et le monde n’a guère d’horizon fleurissant à offrir… Ce monde doit réagir vite pour ne pas voir son deuxième genou à terre. Ainsi, il est un impératif urgent de faire renaitre la solidarité humaine de ses cendre et miser sur elle comme seule et unique capital ayant valeur universelle sûre en mesure de faire face aux nombreux et sérieux défis de l’heure » me confiait Cheikh Mohamed Mae Elaynine, cette remarquable personnalité marocaine qui vient de fonder et de présider le Forum Mondial pour la Solidarité Humaine et Avenir.
En effet, il est temps, pour tous, de bien agir pour servir la cause des populations déshéritées et s’atteler à susciter un réel espoir du meilleur sans lequel le chaos frappera vite et sans complexe aux portes de nombreux pays soumis déjà à l’une des plus graves périodes d’austérité.
Bien vrai que ces peuples, qui n’ont que dieu pour prier pour eux, tournent désormais le dos au monde des politiques qui prédisaient que le monde n’allait qu’être meilleur au lendemain de la fin de la guerre froide qui devait enterrer toutes les haches de guerre.
L’histoire ne risque pas de se répéter en raison des mêmes causes ??? La cause des deux dernières guerres mondiales ne répondait pas au nom : de crise ???
A l’heure, Le sentiment d’injustice continue de s’emparer de tous et rien, pour le moment, ne laisse entrevoir l’espoir de voir convenablement remédier à la gravité et à la complexité de cette mondialisation qui ne se distingue que par ses effets négatifs et pervers qui ne peuvent que promettre un triste horizon à l’humanité.
Il y a fort à redouter que cette crise économique mondiale qui parait inéluctable est bien celle qui ne cesse d’engendrer par-ci par-là des crises politiques dont le gravissime risque et de voir provoquer une véritable crise morale qui contredira, encore une fois, le faible espoir des faibles que nous sommes tous.Abdelyazid Sadat, Penseur algérienLe Maghreb, 3/10/2010