Mois : octobre 2010

  • Sahara occidental : Des Sahraouis de la ville occupée d’El Ayoun protestent contre la répression marocaine les Sahraouis « entendent également appeler l’occupant marocain à cesser le pillage des richesses du Sahara occidental et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».

    Des dizaines de citoyens sahraouis ont abandonné la capitale sahraouie occupée d’El Ayoun et se sont installés dans des tentes à l’est de la ville pour protester contre la « répression systématique » du Maroc contre eux, a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS, citant un communiqué de l’Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA). 

    Ils sont plus de quarante familles à camper actuellement dans des tentes à l’est de la capitale sahraouie occupée pour dénoncer les « traitements inhumains » des autorités marocaines à leur encontre, a ajouté SPS. Cette action intervient en réaction à l’agression contre la délégation de militants sahraouis et des observateurs internationaux à El Ayoun à leur retour, après avoir pris part à Alger à la conférence internationale sur « Le droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui ». 

    L’association sahraouie a souligné, qu’à travers cette action, les Sahraouis « entendent également appeler l’occupant marocain à cesser le pillage des richesses du Sahara occidental et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».

    El Moudjahid, 6/1/2010

  • La Russie en quête de marchés et de débouchés

    Même les documents officiels axés sur la sécurité militaire soulignent qu’il est clair, aux yeux des autorités russes, que, conformément à une tendance globale, «les intérêts économiques deviennent plus importants par rapport aux intérêts politiques et militaro-politiques». Le «passage rapide à la croissance économique» est conçu par Moscou comme l’une des conditions décisives pour que la Russie puisse «s’assurer une place valable dans le monde», lit-on dans une analyse de la politique extérieure de la Russie post-communiste, publiée par Le Journal de la Paix. 

    A ce titre, la politique extérieure de la Russie s’articule autour de deux objectifs majeurs : la sécurité internationale, qui s’apparente dans la pratique russe à la sécurité régionale, c’est-à-dire dans l’espace immédiat de la Russie, et la quête de marchés ext! érieurs pour ses produits miniers et industriels. D’autant plus que l’économie russe dépend essentiellement des exportations de ressources naturelles. Cette dépendance s’explique par l’orientation de l’industrie de l’URSS vers les préoccupations sécuritaires dans un contexte de guerre froide et par la mutation brutale d’une économie centralisée et dirigée versune économie ultralibérale inspirée par les thèses de l’école de Chicago. 

    Pendant cette période qui a marqué les années quatre-vingt-dix et caractérisée par l’émergence d’une oligarchie issue du sérail soviétique, notamment le KGB, l’économie russe était régie grâce à des arrangements personnels et des relations individualisées, d’où la domination de certains milieux mafieux. Avec l’arrivée de Poutine au pouvoir, cette situation est remise en question avec une recentralisation de l’Etat et une recherche de relations institutionnalisées entre le décideur public et les entreprises. Sous le règne de Poutine, on a constaté! des velléités sérieuses de remise de l’ordre dans la maison r! usse en luttant contre l’anarchie qui caractérisait l’économie et la faiblesse de la voie de la Russie dans le concert des nations. 

    Medvedev, successeur et dauphin de Poutine, puisqu’ils se sont échangé les postes, est resté sur la même lancée de restructuration de l’économie et d’assainissement du marché, avec une offensive sur les marchés internationaux pour offrir de nouveaux débouchés aux produits agricoles, miniers et industriels russes. Au plan géostratégique et géopolitique, la Russie a réussi à rétablir son influence dans son espace immédiat et compte peser sur les décisions régionales et internationales pouvant toucher ses intérêts stratégiques. Cependant, la Russie reste timorée et molle sur les dossiers épineux des droits des peuples à l’autodétermination, en ressassant des positions de principe sans peser de tout son poids sur les décisions du Conseil de sécurité, notamment sur les dossiers palestinien, iranien et sahraoui. A ce propos, on a l’impression que la ! Russie gère un compromis avec l’Occident comme un funambule qui négocie un équilibre précaire : chacun s’occupe de sa zone d’influence.

    A. G.
    Algérie Info Economie, 7/10/2010
  • Des alliés historiques

    La visite qu´effectue le président de la fédération de Russie, depuis hier à Alger, s´inscrit dans le cadre des étroites relations d´amitié et de coopération qui ont toujours existé entre Alger et Moscou. Des relations historiques qui remontent au temps de la lutte de libération nationale dans notre pays auquel l´ex URSS avait apporté tout son soutien face un occident entièrement acquis à la puissance coloniale de l´époque, la France. Avec l´accès à l’indépendance de notre pays ces liens de solidarité se sont encore davantage raffermis et permis de forger une solidarité sans faille avec l´Union Soviétique puis avec la Russie dont le président, Demtri Medvedev est en visite à Alger. 

    Une visite qui intervient après celle que el président Abdelaziz Bouteflika avit effectuée, l´an dernier, à Moscou, laquelle visite succédait à celle que Vladmir Poutine avait effectuée quelque temps auparavant. La haute qualité des relations qui existent entre l´Algérie et la Russie s´est vérifié durant tous ces rendez-vous importants dans les relations bilatérales entre Moscou et au plan international où es deux capitales se comportent en alliés. Ces relations bilatérales ont été passées en revue par les présidents Bouteflika et Medvedev, tout comme la situation internationale. 

    La coopération militaire, énergétique, commerciale et économique dans son ensemble, Moscou et Alger lui ont donné une impulsion sans précédent. Les deux pays sont actuellement engagés dans une phase de relance économique qui rend plus indispensable que jamais leurs liens de solidarité et de coopération, spécialement dans cette phase de crise que traverse l´économie mondiale et qui les met à l´épreuve de la mondialisation. Au plan international, l´enjeu est tout aussi important et les deux pays ont toujours parlé d´une même voix sur les questions prioritaires. Moscou, c´est connu, se tient fermement aux côtés des causes justes, avec les palestiniens dans les négociations qu´ils mènent avec Israël en vue de al création de leur Etat et le retrait israélien de toutes les terres arabes occupées. 

    Sur el Sahara Occidental, la position de soutien de la Russie au droit du peuple sahraoui à l´indépendance es tout aussi connue. Sur l´Afrique ou les objectifs du Millénaire des Nations-unies, l´Algérie et l Erussie défendent la même position. D ses aspects politiques comme dans ses aspects économiques la coopération algéro-russe est exemplaire. C´est ce que devrait prouver les entretiens fruectueux entre les deux présidents. 

    La qualité exceptionnelle des relations qui unissent Moscou et Alger seront appelées à se consolider davantage les prochains mois avec la multiplication des échanges de visites entre les deux pays. On comprend bien dès lors l´optimisme qui a marqué la visite du président russe et qui s´est traduit, par un climat de confiance, d´amitié et d´entente qui reflète la maturité des relations bilatérales.

    El Moudjahid, 7/10/2010
  • Sahara occidental : Des Sahraouis de la ville occupée d’El Ayoun protestent contre la répression marocaine les Sahraouis "entendent également appeler l’occupant marocain à cesser le pillage des richesses du Sahara occidental et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance".

    Des dizaines de citoyens sahraouis ont abandonné la capitale sahraouie occupée d’El Ayoun et se sont installés dans des tentes à l’est de la ville pour protester contre la « répression systématique » du Maroc contre eux, a rapporté hier l’agence de presse sahraouie SPS, citant un communiqué de l’Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA). 

    Ils sont plus de quarante familles à camper actuellement dans des tentes à l’est de la capitale sahraouie occupée pour dénoncer les « traitements inhumains » des autorités marocaines à leur encontre, a ajouté SPS. Cette action intervient en réaction à l’agression contre la délégation de militants sahraouis et des observateurs internationaux à El Ayoun à leur retour, après avoir pris part à Alger à la conférence internationale sur « Le droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui ». 

    L’association sahraouie a souligné, qu’à travers cette action, les Sahraouis « entendent également appeler l’occupant marocain à cesser le pillage des richesses du Sahara occidental et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».

    El Moudjahid, 6/1/2010

  • La Russie en quête de marchés et de débouchés

    Même les documents officiels axés sur la sécurité militaire soulignent qu’il est clair, aux yeux des autorités russes, que, conformément à une tendance globale, «les intérêts économiques deviennent plus importants par rapport aux intérêts politiques et militaro-politiques». Le «passage rapide à la croissance économique» est conçu par Moscou comme l’une des conditions décisives pour que la Russie puisse «s’assurer une place valable dans le monde», lit-on dans une analyse de la politique extérieure de la Russie post-communiste, publiée par Le Journal de la Paix. 

    A ce titre, la politique extérieure de la Russie s’articule autour de deux objectifs majeurs : la sécurité internationale, qui s’apparente dans la pratique russe à la sécurité régionale, c’est-à-dire dans l’espace immédiat de la Russie, et la quête de marchés ext! érieurs pour ses produits miniers et industriels. D’autant plus que l’économie russe dépend essentiellement des exportations de ressources naturelles. Cette dépendance s’explique par l’orientation de l’industrie de l’URSS vers les préoccupations sécuritaires dans un contexte de guerre froide et par la mutation brutale d’une économie centralisée et dirigée versune économie ultralibérale inspirée par les thèses de l’école de Chicago. 

    Pendant cette période qui a marqué les années quatre-vingt-dix et caractérisée par l’émergence d’une oligarchie issue du sérail soviétique, notamment le KGB, l’économie russe était régie grâce à des arrangements personnels et des relations individualisées, d’où la domination de certains milieux mafieux. Avec l’arrivée de Poutine au pouvoir, cette situation est remise en question avec une recentralisation de l’Etat et une recherche de relations institutionnalisées entre le décideur public et les entreprises. Sous le règne de Poutine, on a constaté! des velléités sérieuses de remise de l’ordre dans la maison r! usse en luttant contre l’anarchie qui caractérisait l’économie et la faiblesse de la voie de la Russie dans le concert des nations. 

    Medvedev, successeur et dauphin de Poutine, puisqu’ils se sont échangé les postes, est resté sur la même lancée de restructuration de l’économie et d’assainissement du marché, avec une offensive sur les marchés internationaux pour offrir de nouveaux débouchés aux produits agricoles, miniers et industriels russes. Au plan géostratégique et géopolitique, la Russie a réussi à rétablir son influence dans son espace immédiat et compte peser sur les décisions régionales et internationales pouvant toucher ses intérêts stratégiques. Cependant, la Russie reste timorée et molle sur les dossiers épineux des droits des peuples à l’autodétermination, en ressassant des positions de principe sans peser de tout son poids sur les décisions du Conseil de sécurité, notamment sur les dossiers palestinien, iranien et sahraoui. A ce propos, on a l’impression que la ! Russie gère un compromis avec l’Occident comme un funambule qui négocie un équilibre précaire : chacun s’occupe de sa zone d’influence.

    A. G.
    Algérie Info Economie, 7/10/2010
  • Des alliés historiques

    La visite qu´effectue le président de la fédération de Russie, depuis hier à Alger, s´inscrit dans le cadre des étroites relations d´amitié et de coopération qui ont toujours existé entre Alger et Moscou. Des relations historiques qui remontent au temps de la lutte de libération nationale dans notre pays auquel l´ex URSS avait apporté tout son soutien face un occident entièrement acquis à la puissance coloniale de l´époque, la France. Avec l´accès à l’indépendance de notre pays ces liens de solidarité se sont encore davantage raffermis et permis de forger une solidarité sans faille avec l´Union Soviétique puis avec la Russie dont le président, Demtri Medvedev est en visite à Alger. 

    Une visite qui intervient après celle que el président Abdelaziz Bouteflika avit effectuée, l´an dernier, à Moscou, laquelle visite succédait à celle que Vladmir Poutine avait effectuée quelque temps auparavant. La haute qualité des relations qui existent entre l´Algérie et la Russie s´est vérifié durant tous ces rendez-vous importants dans les relations bilatérales entre Moscou et au plan international où es deux capitales se comportent en alliés. Ces relations bilatérales ont été passées en revue par les présidents Bouteflika et Medvedev, tout comme la situation internationale. 

    La coopération militaire, énergétique, commerciale et économique dans son ensemble, Moscou et Alger lui ont donné une impulsion sans précédent. Les deux pays sont actuellement engagés dans une phase de relance économique qui rend plus indispensable que jamais leurs liens de solidarité et de coopération, spécialement dans cette phase de crise que traverse l´économie mondiale et qui les met à l´épreuve de la mondialisation. Au plan international, l´enjeu est tout aussi important et les deux pays ont toujours parlé d´une même voix sur les questions prioritaires. Moscou, c´est connu, se tient fermement aux côtés des causes justes, avec les palestiniens dans les négociations qu´ils mènent avec Israël en vue de al création de leur Etat et le retrait israélien de toutes les terres arabes occupées. 

    Sur el Sahara Occidental, la position de soutien de la Russie au droit du peuple sahraoui à l´indépendance es tout aussi connue. Sur l´Afrique ou les objectifs du Millénaire des Nations-unies, l´Algérie et l Erussie défendent la même position. D ses aspects politiques comme dans ses aspects économiques la coopération algéro-russe est exemplaire. C´est ce que devrait prouver les entretiens fruectueux entre les deux présidents. 

    La qualité exceptionnelle des relations qui unissent Moscou et Alger seront appelées à se consolider davantage les prochains mois avec la multiplication des échanges de visites entre les deux pays. On comprend bien dès lors l´optimisme qui a marqué la visite du président russe et qui s´est traduit, par un climat de confiance, d´amitié et d´entente qui reflète la maturité des relations bilatérales.

    El Moudjahid, 7/10/2010
  • L’entourage d’Ali Aarrass veut éviter son extradition vers le Maroc

    La justice espagnole soupçonne Ali Aarrass, 48 ans, d’être impliqué dans la cellule terroriste du Belgo-marocain Abdelkader Belliraj

    BRUXELLES.- L’entourage d’Ali Aarrass, un ressortissant belgo-marocain détenu depuis deux ans et demi en Espagne, a réitéré jeudi lors d’une conférence de presse son appel aux autorités belges pour qu’elles tentent d’empêcher son extradition vers leMaroc. Cette extradition a déjà été accordée par la justice espagnole et pourrait donc devenir effective dès que le conseil des ministres espagnol l’aura approuvée. La justice espagnole soupçonne Ali Aarrass, 48 ans, d’être impliqué dans la cellule terroriste du Belgo-marocain Abdelkader Belliraj. Il a été interpellé le 1er avril 2008 et placé en détention. « Il n’y a pourtant aucun élément de preuve contre lui », explique la soeur de M. Aarrass, Farida.

    « Le mandat d’arrêt délivré à l’encontre d’Ali Aarrass repose uniquement sur des déclarations faites par Abdelkader Belliraj et un autre suspect algérien aux autorités marocaines. Ces déclarations sont particulièrement floues et ont été obtenues sous la torture », indiquent les avocats belges de M. Aarrass, Mes Marchand et Alamat. M. Belliraj a lui-même confirmé cette version dans un communiqué.

    Les avocats de M. Aarrass lancent donc un nouvel appel aux autorités belges pour qu’elles interviennent auprès de leurs homologues espagnols. « La Belgiquene réagit pas et abandonne l’un des ses citoyens », s’insurge Farida Aarrass. Mes Marchand et Alamat indiquent envisager une procédure contre l’Etat belge pour son absence de réaction.

    Le site internet freeali.eu a été lancé par l’entourage de M. Aarrass pour tenter de sensibiliser l’opinion publique à sa situation.

    Source :La Dernière Heure, 7/10/ 2010
  • La liberté de presse au Maroc, selon Mohammed VI

    Le ministre de la communication du Maroc, M. Khalid Naciri, déclarait, à la fin du mois de septembre, lors de la cérémonie de clôture de la réunion du bureau exécutif de la Fédération des journalistes africains (FJA), que le Maroc dispose d’une presse indépendante et permet aux journalistes étrangers de travailler en toute liberté sur son territoire. Tout en précisant toutefois que le Royaume est en droit d’exiger des médias étrangers « le respect de la déontologie de la profession lorsqu’il s’agit de traiter de questions allant à l’encontre des orientations » du pays. C’est ce même ministre qui n’a pas hésité à abuser de son pouvoir pour exiger la libération de son fils après une violente altercation et qui a fait l’objet d’unedénonciation de la presse marocaine. Khalid Naciri, écrit CityDZ, est particulièrement connu pour ses interventions dans les médias étrangers pour justifier la censure et l’emprisonnement des journalistes « pour non-respect de la loi ». L’incident a été diffusé sur … Youtube!

    Mustapha Iznassni, journaliste, membre du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) soulignait, lors du séminaire « Société civile UE-Maroc sur la liberté de la presse », son organisme, en tant qu’institution nationale de protection et de promotion des droits de l’homme, n’a cessé d’accorder à la liberté de la presse une importance accrue en s’appuyant sur les dispositions de la Constitution relatives à la liberté d’expression et d’opinion, les principes et standards internationaux des droits de l’homme et sur les engagements internationaux du Royaume. Monsieur Iznassni a rappelé que le Maroc connaît, depuis quelques années, des transformations profondes en matière d’édification démocratique et de promotion des droits de l’homme, ce qui a eu pour conséquence l’élargissement des espaces des libertés.

    Selon le diplomate européen, Eneko Landaburu, la démocratie, les libertés et la confiance sont autant de valeurs qui constituent désormais un dénominateur commun entre le Maroc et l’Union Européenne. Ce sont également autant de principes et de valeurs qui ont permis au Maroc, d’être le premier pays du sud méditerranéen à bénéficier d’un statut avancé auprès de l’Union Européenne. Cependant, selon d’autres sources, l’UE reste préoccupée par l’état de la liberté d’expression et de la presse au Maroc et de la lenteur de la réforme de la justice.

    Dans ce concert qui semble faire unanimité, tout un chacun omet de dire que trois sujets bousculent au Maroc ces beaux principes de liberté et de démocratie : la royauté, la presse et le Sahara (Le Sahara Occidental, ndds). Si vous vous aventurez à commenter de travers l’un de ces trois sujets, gare à vous. Le Il n’en est rien si vous abordez l’un des trois sujets précités. Maroc vit sous une épouvantable hypocrisie d’ouverture et de liberté.

    Le Maroc fait partie des pays qui n’ont pas de loi sur la protection du secret des sources des journalistes. Revendiquée depuis 1994, le législateur ne juge pas nécessaire d’enchâsser cette protection dans le code de la presse. Si des fonctionnaires, des militaires ou des journalistes diffusent une information sans autorisation préalable ou publient des informations classées « confidentielles » ou « secrètes », ils sont passibles d’emprisonnement.

    Le 14 octobre prochain, le Conseil de gouvernement devrait débattre d’un projet de loi sur l’accès à l’information. À cette occasion, le ministre de la modernisation des secteurs publics, Mohamed Saad Alami, soumettra un projet de loi organique pour garantir le droit d’accès à l’information. Que contiendra ce projet de loi ? Cette loi pourrait, selon des sources marocaines, ne va pas concerner que les médias et les journalistes mais l’ensemble des citoyens désireux d’obtenir une information d’une administration (ministère, agence étatique, wilaya, commune, conservation foncière,…) sans oublier les entrepreneurs et investisseurs nationaux et internationaux.

    Et que se passe-t-il dans les faits ? Comme l’indique Rue89, Nichane, le premier magazine arabophone au Maroc, a fermé ses portes le vendredi 1er octobre. Ce support moderniste crée en 2006 comme la version arabophone du magazine TelQuel, était connu pour l’indépendance de sa ligne éditoriale, et ses positions souvent critiques vis-à-vis du pouvoir. C’est le boycott publicitaire depuis au moins un an, après avoir tenté en 2009 de publier, avec Tel Quel et le quotidien français Le Monde, un sondage de la population marocaine sur les dix ans de règne de Mohammed VI, qui a étouffé Nichane en faisant chuter considérablement ses recettes. Selon le rédacteur en chef de Nichane, Ahmed Réda Benchemsi, « la monarchie ne peut être mise en débat, même par la voie d’un sondage ». Comme l’indique également Reporters sans Frontières : « Il est clair que depuis sa création en 2006 Nichane dérangeait avec sa ligne éditoriale souvent critique et son indépendance de ton. Avec la fermeture de ce journal, c’est un nouvel espace d’exercice de la liberté d’expression qui disparaît, comme tel avait été le cas suite à la fermeture du Journal hebdomadaire en janvier dernier. Le pouvoir a orchestré l’asphyxie financière de Nichane. Cette pratique est abjecte, alors même que le Maroc est en train de négocier avec le Conseil de l’Europe le statut de partenaire avancé pour la démocratie. Nous exhortons les instances européennes à soutenir de manière active la presse indépendante au Maroc ».

    Depuis déjà plusieurs années, l’Organisme de justification de la diffusion des journaux (OJD), qui a vu le jour en juin 2004, à Casablanca, contrôle les diffusions de toutes les publications Au Maroc. Organisme tripartite regroupant les éditeurs de presse, les annonceurs et les agences de publicité, sa mission est de certifier la diffusion de la presse payante marocaine. Les résultats de ses contrôles constituent une référence essentielle, par exemple, pour l’élaboration des tarifs de publicité des supports certifiés. Les chiffres de l’OJD Maroc peuvent servir aussi, dans de nombreux cas, de base de référence pour les pouvoirs publics, l’administration, les tribunaux, etc… lorsque se pose la question de connaître avec exactitude la diffusion des supports de presse payante, peut-on lire sur le site de l’organisme de contrôle. La mésaventure de l’hebdomadaire Nichane a tout lieu d’être investiguée en profondeur puisque cette publication faisait partie du peloton de tête des publications les plus diffusées. L’OJD est-il inféodé au pouvoir ? Poser la question revient à y répondre, en quelque sorte.

    Il faut savoir que le boycott publicitaire trouve sa source dans une décision du holding royal ONA/SNI (société de gestion Omnium nord-africain et la Société nationale d’Investissement). Comme le montre le groupe TelQuel, cité par le quotidien maghrébin, Marakech, la disparition de Nichane n’est qu’un épisode de plus de la grave détérioration de la liberté de la presse au Maroc. C’est à partir de 2009, que la lutte déterminée des autorités marocaines contre les journaux indépendants a connu une accélération remarquée. Le Groupe TelQuel rappelle également que des journaux ont été fermés illégalement par les autorités, d’autres ont été acculés à vendre leur mobilier pour payer des amendes disproportionnées. Plusieurs journalistes ont été harcelés par la police et la justice, alors que certains ont été contraints à l’exil et un journaliste a même été emprisonné pendant sept mois, en 2010.

    Après ces commentaires, l’hebdomadaire TelQuel va-t-il connaître le même sort que sa version arabophone le magazine Nichane ?

    Quelques exemples qui ne font pas honneur au Maroc : en octobre 2009, deux journalistes d’Al-Michaal Hebdo, Rachid Mahamid et Mustapha Hayrane, ont été condamnés à trois mois de prison ferme pour des articles publiés en septembre sur la santé du roi Mohammed VI. Le directeur de la publication a pour sa part été condamné à un an de prison. En novembre 2009, Rachid Nini, le directeur du quotidien marocain arabophone Al Massae – le plus fort tirage de la presse quotidienne au Maroc (plus de 154.000 exemplaires/jour) – a été condamné à une peine de trois mois d’emprisonnement et le journaliste auteur de l’article incriminé, Saïd Laâjal, a pour sa part été frappé de deux mois fermes pour avoir publié une « fausse information » liée au démantèlement, le 17 août, d’un important réseau de trafic de drogue au Maroc, une filière baptisée « Triha », du nom de son chef présumé.

    Amnesty International a, en juin dernier, lancé un appel peu après la condamnation d’un journaliste à une peine d’emprisonnement de six mois et alors qu’un autre journaliste doit être jugé sur la base d’accusations manifestement motivées par des considérations politiques. Taoufik Bouachrine, journaliste et rédacteur en chef du quotidien Akhbar al Youm al Maghribyaa été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement et à une amende, le 10 juin, après avoir été reconnu coupable d’escroquerie par le tribunal de première instance de Rabat. Il avait précédemment été acquitté en 2009 mais l’affaire a ensuite été rouverte par les autorités judiciaires, peut-être pour des raisons à caractère politique du fait de ses écrits critiques à l’égard du gouvernement. Ali Amar, autre journaliste à s’être montré critique de la monarchie, doit comparaître pour escroquerie et vol au titre de l’article 505 du Code pénal. Son arrestation et l’interrogatoire mené par la police ont été entachés d’irrégularités. Il a été arrêté le 4 juin 2010 en même temps que Zineb El Rhazoui, par des policiers venus perquisitionner le domicile de celle-ci à Casablanca, sans produire de mandat comme l’exige pourtant la loi marocaine. Ali Amar et Zineb El Rhazoui ont été conduits au poste de police et interrogés pendant 12 heures, notamment sur leurs écrits, avant d’être libérés. Cependant, trois jours plus tard, Ali Amar a été arrêté à Rabat, ramené à Casablanca et placé en détention pendant 24 heures avant d’être inculpé dans le cadre d’une affaire de vol d’ordinateur. Lors de cette détention, il a été interrogé par la police et les forces de sécurité sur ses voyages à l’étranger, en Espagne et en France, ses liens avec des organisations de défense des droits humains et ses écrits en tant que journaliste.

    Zineb El Rhazoui, journaliste et co-fondatrice du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI), a également fait l’objet de harcèlement de la part des autorités dans le passé en raison de ses activités pacifiques.

    Un autre journaliste, Omar Radi, qui écrit pour l’hebdomadaire Le Temps, aurait été frappé et insulté par des policiers à Rabat le 20 juin 2010, au cours d’une manifestation pacifique qu’il couvrait pour son journal. Au moins neuf autres personnes qui participaient à la manifestation auraient été agressées physiquement par des policiers. L’ancien journal de Taoufik Bouachrine, Akhbar Al Youm, a été fermé par les autorités au moment de sa condamnation le 30 octobre 2009 – en même temps que Khader Gueddar, caricaturiste – pour outrage au drapeau national et non-respect dû à un membre de la famille royale ; les deux hommes ont été condamnés à quatre ans de prison avec sursis.

    Et la liste s’allonge.

  • La question saharienne dans le débat politique national marocain

    Au sein de la classe politique marocaine, la question du Sahara occidental a occupé une importance considérable ; c’est pourquoi il paraît pertinent d’analyser le rôle du conflit saharien dans le rééquilibrage du système politique marocain et de voir comment la question saharienne va engendrer un consensus politique et conduire à la réinsertion des partis d’opposition. 

    L’opposition de gauche, dont l’Union socialiste des forces populaires, a adopté, à propos du Sahara occidental, des positions plus royalistes que la monarchie, dans la mesure où elle s’est opposée, à plusieurs reprises, à ce que le monarque marocain se conforme aux résolutions des Nations unies. Chez les mouvements les plus modérés, comme le Front pour la défense des institutions constitutionnelles (FIDC), le programme politique, lors des élections législatives de mai 1963, stipulait :  » Le Maroc, du fait de la politique du protectorat, a été privé d’une partie de ses frontières authentiques. Le devoir sacré de notre génération est d’obtenir que le Maroc retrouve ses territoires spoliés. Nous faisons confiance, pour ce faire, à la voie de la négociation pacifique, et répudions toute forme de violence. » 

    Les partis progressistes, pour leur part, ont montré une certaine discrétion et modération sur la question des frontières. A cet égard, l’Union nationale des forces populaires émit certaines réflexions à propos de l’intégrité territoriale, dans son manifeste constitutif du 6 septembre 1959, et estimait que « la Mauritanie, terre marocaine, devrait revenir au Maroc, mais seule la voie longue de négociations et d’accords de coopération peut préparer efficacement ce retour à la mère patrie. »

    Quant au parti communiste, il affichait un nationalisme très prononcé et se montra un fervent défenseur des revendications territoriales. En mai 1963, son Secrétaire général, Ali Yata, affirmait que la Mauritanie, Rio de Oro, El Hamra, Ifni, Sebta, constituaient d’authentiques provinces marocaines, des parties du territoire marocain, encore sous occupation espagnole. Ali Yata intégrait la lutte pour la libération du Sahara occidental au combat pour le triomphe de la révolution nationale démocratique. Selon lui, le caractère marocain de cette région reposait sur des liens géographiques, ethniques, historiques, culturels et religieux. Il considérait que le rattachement du Sahara occidental au Maroc représentait l’expression d’une aspiration populaire, et constituait un impératif de l’achèvement de l’intégrité territoriale où toutes les composantes de la société civile devaient êtres associées. En outre, il faut mentionner que le 24 novembre 1974, Ali Yata participa, en tant que conseiller de la délégation marocaine, aux travaux de la quatrième Commission de l’ONU sur la question du Sahara occidental. 

    De la même manière, le principal syndicat marocain, l’Union nationale des étudiants marocains, se prononça pour le retour du Maroc à ses frontières traditionnelles, mais à la condition que ces revendications ne s’opposent pas aux aspirations des populations concernées. Le syndicat précisa sa position en prenant un certain nombre de dispositions lors de différents congrès et, en 1958, il demanda au gouvernement marocain de prendre les moyens politiques adéquats afin que les provinces sous occupation espagnole réintègrent le royaume chérifien. Le parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’aligna dans le même courant de pensée, avec néanmoins une démarche plus nuancée qui prenait en considération certaines spécificités du peuple sahraoui. Pour l’USFP, cette particularité des provinces sahariennes pouvait être envisagée dans le cadre d’un pouvoir décentralisé afin d’établir une communication et de renforcer des liens avec la population. Cette perspective a été violemment fustigée et dénoncée comme un acte de trahison par l’opinion publique et la presse marocaine. L’USFP finit par céder aux pressions et, en 1967, un de ses membres, Abderrahim Bouabid, déclarait qu’il serait dangereux de faire de Rio de Oro un État fantoche, objet de convoitises des grandes puissances, et que cela ne pourrait que favoriser de graves tensions au Maghreb. 

    Un des courants du mouvement marxiste-léniniste, Ilal-Amam, est l’une des rares organisations politiques marocaines qui se prononça en faveur d’un Etat sahraoui indépendant ; elle dénonça la Marche verte en 1975 et demanda le retrait de l’armée marocaine du Sahara. Aussi ce mouvement s’opposa-t-il aux positions consensuelles de l’ensemble de la classe politique qui niait le droit du peuple sahraoui à s’exprimer sur son propre destin. Au sujet de l’accord tripartite conclu en 1976 entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, cette organisation politique considérait que cet acte ne réalisait ni l’intégration territoriale ni l’union populaire, et constituait une menace à l’unité du peuple marocain et du peuple sahraoui. Hormis le mouvement marxiste Ilal Amam qui s’opposa aux revendications territoriales, Abdelkrim Moutii, l’un des leaders de l’Association de la jeunesse islamique, déclarait, en 1975, au moment de la Marche verte : « Historiquement les Sahraouis existaient bien avant le trône alaouite et ils existeront après sa libération.» 

    Le thème de l’intégrité territoriale était contenu dans le programme des principaux partis politiques, y compris ceux de l’opposition. Cette question représenta une grande opportunité pour la monarchie, dans la mesure où elle a été un vecteur de cohésion, et eut pour conséquence de rassembler l’ensemble de la société civile et des forces politiques du pays. Celles-ci ont revendiqué avec virulence et détermination le Sahara occidental sur la base de l’unité et de l’intégrité du pays ; il s’agissait de réaliser l’unité territoriale à partir de ce qu’elles considéraient comme les véritables limites naturelles et historiques. Ce consensus eut pour effet d’engendrer une ouverture du régime vis-à-vis des partis d’opposition; toutefois elle s’exerça de manière contrôlée. A titre d’exemple, le parti UNPF-Rabat, interdit à la suite du complot de mars 1973, retrouva son statut légal. De la même façon Ali Yata, leader du parti communiste suspendu, fut autorisé à créer une nouvelle formation baptisée sous le nom de Parti du progrès et du socialisme (PPS). Par ailleurs, la presse des partis d’opposition réapparut, même si elle fut restreinte et soumise à certaines conditions. 

    La récupération du Sahara occidental va devenir un élément mobilisateur, qui va contribuer à asseoir une union sacrée de l’ensemble de la classe politique autour de la monarchie marocaine. C’est dans ce climat de convergence que le roi Hassan II organisa la Marche verte pour la récupération des «provinces sahariennes» en novembre 1975. 

    Dans le contexte actuel, il convient de relever qu’il existe des échanges et des formes de soutien entre la société civile marocaine et la population sahraouie vivant dans les zones occupées. A titre d’exemple, l’Association des syndicats des droits de l’homme marocains a une section dans la ville d’El Ayoun. Qui plus est, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) dénonce de façon récurrente les atteintes aux droits humains dont les Sahraouis sont victimes, elle a, à cet égard, saisi le ministre marocain de la Justice au sujet de prisonniers sahraouis en grève de la faim. De son côté, l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a appelé à la libération de prisonniers politiques sahraouis, comme Brahim Sabbar. L’Association marocaine des victimes de mines antipersonnel, quant à elle, agit en faveur du démantèlement des mines au Sahara occidental.

    D’autres organisations fustigent les violations des droits humains perpétrés au Sahara occidental, comme le Forum marocain pour la vérité et la justice; le Forum social Maroc offre également la possibilité à des Sahraouis de s’exprimer et de participer à des débats sur cette thématique. Un nouveau syndicat, l’ODT (Organisation démocratique du travail), issu de la scission de la CDT (Confédération démocratique du travail), a accepté en son sein des militants sahraouis. Ce syndicat défend les revendications syndicales des travailleurs sahraouis sans se positionner néanmoins sur la question de l’indépendance du Sahara occidental.

    Au niveau de la presse nationale, quelques rares journaux publient des interviews de défenseurs sahraouis des droits de l’homme, comme Tamek ou Moutawakil, mais aucun n’a toutefois évoqué la question sahraouie en termes favorables et engagés. A l’opposé, le journal Hebdomadaire fait preuve d’une grande témérité, car il diffuse des articles de chercheurs qui appuient la légitimité des revendications d’indépendance du peuple sahraoui, comme ceux du politologue américain Stephen Zunes. Enfin, au sein de la classe politique marocaine actuelle, notons que seul le parti La Voie démocratique soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ce parti a pris publiquement position en faveur de l’indépendance du peuple sahraoui. En réaction, l’Association Sahara marocain a demandé la condamnation de ce parti politique pour non-respect de la Constitution marocaine conformément à la loi en vigueur qui interdit de remettre en cause la marocanité du Sahara occidental.
    Keltoum Irbah, sociologue.
    (*) Les titres et légende sont de la Rédaction.

  • L’entourage d’Ali Aarrass veut éviter son extradition vers le Maroc

    La justice espagnole soupçonne Ali Aarrass, 48 ans, d’être impliqué dans la cellule terroriste du Belgo-marocain Abdelkader Belliraj

    BRUXELLES.- L’entourage d’Ali Aarrass, un ressortissant belgo-marocain détenu depuis deux ans et demi en Espagne, a réitéré jeudi lors d’une conférence de presse son appel aux autorités belges pour qu’elles tentent d’empêcher son extradition vers leMaroc. Cette extradition a déjà été accordée par la justice espagnole et pourrait donc devenir effective dès que le conseil des ministres espagnol l’aura approuvée. La justice espagnole soupçonne Ali Aarrass, 48 ans, d’être impliqué dans la cellule terroriste du Belgo-marocain Abdelkader Belliraj. Il a été interpellé le 1er avril 2008 et placé en détention. « Il n’y a pourtant aucun élément de preuve contre lui », explique la soeur de M. Aarrass, Farida.

    « Le mandat d’arrêt délivré à l’encontre d’Ali Aarrass repose uniquement sur des déclarations faites par Abdelkader Belliraj et un autre suspect algérien aux autorités marocaines. Ces déclarations sont particulièrement floues et ont été obtenues sous la torture », indiquent les avocats belges de M. Aarrass, Mes Marchand et Alamat. M. Belliraj a lui-même confirmé cette version dans un communiqué.

    Les avocats de M. Aarrass lancent donc un nouvel appel aux autorités belges pour qu’elles interviennent auprès de leurs homologues espagnols. « La Belgiquene réagit pas et abandonne l’un des ses citoyens », s’insurge Farida Aarrass. Mes Marchand et Alamat indiquent envisager une procédure contre l’Etat belge pour son absence de réaction.

    Le site internet freeali.eu a été lancé par l’entourage de M. Aarrass pour tenter de sensibiliser l’opinion publique à sa situation.

    Source :La Dernière Heure, 7/10/ 2010