Mois : octobre 2010

  • Les ministres de la culture sahraouie et algérienne évaluent leur action culturelle bilatérale

    Alger, 08/10/2010 (SPS) La ministre de la Culture, Mme Khadija Hamdi et son homologue algérienne, Mme Khalida Toumi ont évalué, jeudi à Alger, la coopération bilatérale dans le domaine culturel et examiné l’élaboration d’un plan commun pour la promotion de cette coopération dans divers domaines. 

    Dans une déclaration à la presse, à l’issue de son entretien avec Mme Toumi, Mme Hamdi a souligné que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la coordination entre les ministères de la Culture algérien et sahraoui, a été consacrée à « l’évaluation des importantes étapes franchies dans le cadre de l’action commune, en vue d’élaborer un plan d’action futur dans les domaines de la formation, le théâtre, la musique, la bibliothéconomie, la recherche archéologique aussi bien pour le patrimoine matériel qu’immatériel ». 

    La rencontre a également été l’occasion de coordonner l’action bilatérale notamment à la veille d’un rendez vous africain important, à savoir la tenue de la conférence des ministres africains de la Culture à Abuja (Nigeria) », deux ans après la conférence d’Alger, a ajouté la ministre sahraouie. 

    Mme Hamdi a, d’autre part, souligné que l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique « seront, sans doute, présentes à ce rendez vous pour contribuer à la relance du rôle de la culture dans la vie des peuples et examiner les moyens de préserver le patrimoine africain ». 

    Après avoir mis l’accent sur l’importance de la culture africaine dans la vie des peuples d’Afrique, la responsable sahraouie a précisé que « l’action est toujours en cours pour promouvoir le rôle de la culture et archiver le patrimoine et l’histoire des peuples combattants ».

    La conférence d’Abuja « nous offrira l’opportunité d’examiner la manière de faire de la Culture le message de l’Afrique et du peuple sahraoui en lutte sous la direction du Front polisario, eu égard à l’importance qu’il revet pour mettre en échec les conspirations de l’occupation marocaine et ses campagnes tendancieuses visant à nuire au patrimoine sahraoui ».(SPS)
  • AG ONU : les pétitionnaires continuent à dénoncer les violations marocaines des droits humains au Sahara occidental

    New York (Nation unies), 07/10/2010 (SPS) Les pétitionnaires continuent à dénoncer, jeudi devant la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation de l’ONU (Quatrième Commission), « les violations répétées des droits de l’homme par le Gouvernement marocain », appelant à la « décolonisation » rapide du dernier bastion colonial en Afrique, selon le rapport de la séance publié par l’ONU sur on site.

    A cet égard, M. Miguel CastroMoreno, Asociaciones Solidarias con el Sahara (CEAS-Sahara), a témoigné des « conditions difficiles » dans lesquelles vivent toujours les 200 000 réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, et ceux qui, sous le régime marocain, sont « victimes d’atteintes à leur liberté d’expression et de mouvement, de détentions arbitraires et de discrimination ». 

    « Les membres d’Asociaciones Solidarias s’interposent comme bouclier humain, alors que ce rôle de protection des droits de l’homme devrait être assumé par la Mission des Nations Unies », a-t-il relevé. 

    Dans ce contexte il a pointé la France du doigt pour « son soutien inconditionnel au Maroc », comme en a témoigné sa position, en avril dernier au Conseil de sécurité, lorsqu’il s’est agi d’élargir le mandat de la Mission à la protection des droits de l’homme des Sahraouis.

    Mme Sara Mesa Flores, Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharoui, a dit en « avoir assez que l’on reste sourd aux souffrances des Sahraouis ». 

    « J’en ai assez, a-t-elle dit, de voir le manque d’action des Nations Unies alors que les Sahraouis ne peuvent ni travailler, ni étudier, ni se faire soigner sur leurs propres terres ». Elle a également dénoncé les actes de violence commis contre les femmes et les enfants par le régime marocain. 

    Elle a lancé un appel à la France pour qu’elle « change sa position au Conseil de sécurité et permette à la MINURSO d’assumer un rôle de protection des droits de l’homme au Sahara occidental ».

    M. Glynn Torres-Spelliscy, Association of the Bar of the City of New York, a indiqué que son association suivait, depuis plusieurs années, la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. 

    Il a ainsi noté que la situation au Sahara occidental est « préoccupante » et a exprimé « l’inquiétude de son association quant à la détention abusive des trois activistes des droits de l’homme », appelant à « l’élargissement du mandat de la MINURSO à la question des droits de l’homme ».

    Pour sa part, M. Antonio Lopez Ortiz, Federación Estatal de Instituciones Solidarias con el Pueblo Saharaoui (FEDISSAH), a rappelé les dispositions du Plan de règlement de l’ONU et a dénoncé, une fois encore, le rôle du Gouvernement espagnol, en 1975. 

    « L’ancienne puissance coloniale a facilité l’occupation illégale du territoire en violation des résolutions des Nations Unies et du droit du peuple sahraoui reconnu par la Cour internationale de Justice (CIJ) », a-t-il relevé. 

    Il ajoutera que les résolutions 650 (1990) et 690 (1991), adoptées par le Conseil de sécurité, selon lesquelles le référendum d’autodétermination serait tenu en janvier 1992, ont été acceptées à l’époque par le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc qui ne montre aujourd’hui « aucune disposition à respecter les décisions de l’ONU et le droit international ». Le Maroc, a-t-il aussi accusé, n’acceptera rien d’autre qu’un référendum qui lui garantisse un pouvoir sur le Sahara.

    Mme Nieves Cubas Armas, Conseil général des avocats espagnols, a présenté une analyse de la situation du peuple sahraoui vivant dans le territoire non autonome du Sahara occidental, sous l’angle des droits de l’homme et des libertés fondamentales. 

    Elle a dénoncé « les violations répétées de ces droits commises par la puissance occupante et le fait que les observateurs internationaux ne peuvent se rendre sur place ». 

    Faisant état de « cas de torture, de détention arbitraire et de persécutions », la pétitionnaire a également dénoncé la politique marocaine de « répression systématique de la culture sahraouie et le manque de protection judiciaire des Sahraouis ».

    M. RAỨL IGNACIO RODRÍGUEZ MAGDALENO, Observatorio Asturiano de Derechos Humanos para el Sahara Occidental (OAPSO), a relevé que l’Espagne avait illégalement abandonné le Sahara occidental au Maroc qui, depuis, n’a cessé d’entraver le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. 

    « Afin de maintenir son occupation illégale, a-t-il poursuivi, le Maroc viole systématiquement les droits de l’homme de ce peuple et exploite illégalement ses ressources naturelles. Ces violations sont si graves que le Président du Conseil européen l’a reconnu », a-t-il poursuivi. 

    M. GREGORIO GONZÁLEZ VEGA, Comisíon de Solidaridad y Cooperación con los pueblos de la Federación Canaria de Municipios (FECAM), a dit avoir été « le témoin direct de violations des droits de l’homme du Maroc contre le peuple sahraoui ». 

    Il a déploré « l’absence de protection et l’indifférence de la communauté internationale, y compris de la MINURSO ». 

    Dénonçant « les souffrances de ce peuple victime de répression policière et d’un siège militaire, ainsi que les conditions de vie inhumaines des 250 000 personnes qui vivent dans les camps de réfugiés », le pétitionnaire a aussi mentionné « les brimades subies par les militants et les groupes d’observateurs qui ont même visé une délégation espagnole, la semaine dernière, alors qu’elle accompagnait des militants sahraouis ». 

    Il s’est aussi élevé contre « la déportation illégale de Mme Aminatou Haidar, une militante qui défend les droits de son peuple de façon pacifique ».

    Mme MARY BETH GALLAGHER, Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, a indiqué qu’elle s’exprimait au nom d’Aminatou Haidar, qui a reçu le prix du Courage civil de la Fondation Kennedy. 
    « Je m’adresse à vous aujourd’hui au sujet du droit à l’autodétermination du Sahara occidental », a-t-elle lu. « Le peuple sahraoui vit sous contrôle du Maroc depuis 1975 et le Maroc viole de manière systématique les droits de l’homme »

    Mme Haidar a lancé un appel pour l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme. Elle a aussi dénoncé le fait que l’État marocain ne permet pas à l’organisation Collective of Sahrawi Human Rights Defenders de travailler. 

    Elle a dit avoir été « victime de la répression marocaine à plusieurs reprises, comme en témoigne aujourd’hui la confiscation de son passeport ».

    Mme AGAILA ABBA HEMEIDA, étudiante sahraouie aux États-Unis, a parlé du Sahara occidental comme de la dernière colonie en Afrique. Elle s’est attardée sur les « horribles violations des droits de l’homme subies dans la partie du Sahara occidental sous autorité marocaine », en se demandant combien de temps encore le peuple sahraoui devra-t-il attendre pour qu’une solution juste soit trouvée? 

    Elle a réclamé « un référendum équitable qui permettrait à chaque Sahraoui d’exprimer son souhait. C’est ce pour quoi nos prisonniers politiques se battent depuis 35 ans, c’est ce que nous attendons depuis 35 ans. Devrons-nous attendre 35 ans encore avant que nous soit donnée notre chance de liberté? », s’est-elle impatientée.

    Mme Hemeida a dit parler au nom de tous les Sahraouis en disant « non à l’occupation marocaine de mon Sahara occidental bien-aimé, non aux violations des droits de l’homme et non à la discrimination. Liberté pour Elwali Hamidan et tous les militants des droits de l’homme », s’est écriée la pétitionnaire. 

    Rappelant que l’Article premier de la Charte des Nations Unies fixe comme objectif de développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde, elle a conclu en demandant quand le peuple sahraoui se verrait aussi accorder ce droit et pourrait disposer de lui-même.

    M. NICOLAS QUATRANO, Observatorio Internazionale, a déploré le fait que les troupes d’occupation marocaines « répondent à l’intifada pacifique sahraouie par une forte répression contre les centaines de femmes et d’hommes sahraouis qui ne se résignent pas à l’occupation ».

    « Le moment est venu que cette honorable Assemblée générale s’occupe de cette répression. Contraire au droit international »(…) « Le moment est venu maintenant que l’Organisation des Nations Unies garantisse la liberté d’expression et la liberté politique au peuple sahraoui. Et pour le réaliser, il est nécessaire d’élargir la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’homme ». 

    « Il est aussi temps de condamner, de manière forte et claire, le comportement illégal, inhumain et antihistorique du Gouvernement marocain qui veut imposer le devoir de loyauté à un peuple, dont il occupe le territoire », a conclu le pétitionnaire.

    M. TIM KUSTUSCH, Organization for Statehood and Freedom, a présenté son organisation comme une nouvelle ONG qui cherche à « rompre le blocage politique et faciliter l’autodétermination du peuple sahraoui ». 

    Ainsi, le Groupe des Amis du Sahara occidental doit « exercer des pressions équilibrées sur les deux parties pour faire bouger les choses, a déclaré M. Kustusch, pour qui le soutien sans faille de Paris et celui moins ouvert de Washington à Rabat permet au Maroc de rejeter toute discussion qui envisage l’indépendance comme une option ». 

    Deuxièmement, il faut appliquer des mesures de confiance qui unissent les citoyens marocains et sahraouis, parce que les mesures actuelles consistant à autoriser de brèves rencontres entre des réfugiés et leurs familles visent avant tout à convaincre les réfugiés de rentrer avant que le conflit ne soit vraiment résolu, a-t-il ajouté, estiman qu’il est indispensable d’intégrer « la protection des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO ». 

    Affirmant qu’aujourd’hui, toute action ou absence d’action de la part du Groupe des Amis et des Nations Unies « suggère une soumission à la position marocaine », M. Kustusch a jugé que « permettre à un pays de s’emparer d’un autre par la force reviendrait à abandonner les idéaux sur lesquels les Nations Unies ont été fondées ».

    M. ALESSANDRO FUCITO, Conseiller municipal de la ville de Naples, a indiqué que la ville de Naples appuyait la cause du peuple sahraoui et a rappelé les difficultés d’accès aux soins de santé et à l’éducation. 

    Il a dénoncé « les violences et la persécution des dirigeants politiques », relevant que la ville de Naples avait conféré la citoyenneté à Aminatou Haidar et que sa ville accueillait chaque été des enfants sahraouis. Il a souhaité à son tour que le mandat de la MINURSO soit élargi à la question des droits de l’homme.

    Mme MICHELLE DOVER, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a affirmé que le Maroc « exploite illégalement les ressources naturelles du Sahara occidental malgré un grand nombre de résolution des Nations Unies, et un avis du Conseiller juridique qui, en 2002, a considéré le Maroc comme un pouvoir de facto au Sahara occidental ». 

    Il a accusé la communauté internationale d’avoir « détourné les yeux » en échange d’accords économiques qui profitent au trésor marocain. 

    Il a notamment accusé l’Union européenne, « poussée par l’industrie espagnole de la pêche et le traitement systématiquement préférentiel des Français à l’égard du Maroc », d’avoir abandonné le respect de principes juridiques fondamentaux au profit d’une realpolitik brutale, en signant avec le Maroc des accords de pêche qui incluent implicitement les eaux territoriales du Sahara occidental. 

    « Tout montre que le peuple sahraoui et ses représentants n’ont pas été consultés sur l’exploitation des richesses du territoire », a ajouté la pétitionnaire, qui a demandé « la mise en place d’un mécanisme plaçant sous administration internationale les profits tirés de l’exploitation des ressources du Sahara occidental jusqu’à ce que le statut du territoire soit défini ».

    La pétitionnaire s’est en outre inquiétée du « traitement infligé aux Sahraouis qui protestent contre l’exploitation des ressources de leur territoire » et a rappelé que des organisations comme Amnesty International et Human Rights Watch avaient amplement dénoncé les violations des droits de l’homme au Sahara occidental. 

    Elle a donc demandé, sur la base d’un rapport de 2006 du Bureau de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, que le Conseil de sécurité inclue dans le mandat de la MINURSO une composante protection des droits de l’homme. (SPS)
  • Le Brésil fait un don 300.000 dollars au Pam destiné aux réfugiés sahraouis

    Alger, 08/10/2010 (SPS) Une aide financière du gouvernement brésilien aux réfugiés sahraouis, d’une valeur de 300.000 dollars US, sera remise par l’ambassadeur du Brésil en Algérie au Programme alimentaire mondiale (PAM), a annoncé jeudi le PAM dans un communiqué. 

    Une cérémonie de remise du chèque aura lieu, à cet effet, dimanche prochain à 11h30 mn, à l’hôtel Hilton, en présence du représentant du PAM, M. Ussama Osman, et de l’ambassadeur du Brésil en Algérie, M. Henrique Sardinha Pinto, ainsi que de représentants du ministère des Affaires étrangères, des agences des Nations unies et d’autres partenaires, a-t-on précisé dans ce communiqué. 

    Cette contribution financière du gouvernement brésilien, première du genre, intervient, selon cette source, suite à la visite effectuée aux camps de réfugiés sahraouis par l’ambassadeur du Brésil en Algérie et, aussi, suite à la tournée de représentants des pays donateurs, en avril dernier, dans ces camps. 

    Le communiqué du PAM qui a indiqué que ces fonds alloués aux Sahraouis « seront utilisés pour l’achat de produits alimentaires de première nécessité », a annoncé l’organisation d’une deuxième cérémonie au port d’Oran, le 13 du mois courant, pour le transfert physique des aides vers Tindouf, en présence de l’ambassadeur du Brésil, de représentants du Croissant-Rouge sahraoui, de représentants du Croissant-Rouge algérien et de représentants du PAM. 

    D’autre part et dans le cadre de l’assistance alimentaire au profit des réfugiés sahraouis, une séance d’information sera organisée par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le PAM, suite à la mission, du mois d’avril, des donateurs dans les campements des réfugiés sahraouis, a-t-on encore annoncé.(SPS)
  • Les ministres de la culture sahraouie et algérienne évaluent leur action culturelle bilatérale

    Alger, 08/10/2010 (SPS) La ministre de la Culture, Mme Khadija Hamdi et son homologue algérienne, Mme Khalida Toumi ont évalué, jeudi à Alger, la coopération bilatérale dans le domaine culturel et examiné l’élaboration d’un plan commun pour la promotion de cette coopération dans divers domaines. 

    Dans une déclaration à la presse, à l’issue de son entretien avec Mme Toumi, Mme Hamdi a souligné que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la coordination entre les ministères de la Culture algérien et sahraoui, a été consacrée à « l’évaluation des importantes étapes franchies dans le cadre de l’action commune, en vue d’élaborer un plan d’action futur dans les domaines de la formation, le théâtre, la musique, la bibliothéconomie, la recherche archéologique aussi bien pour le patrimoine matériel qu’immatériel ». 

    La rencontre a également été l’occasion de coordonner l’action bilatérale notamment à la veille d’un rendez vous africain important, à savoir la tenue de la conférence des ministres africains de la Culture à Abuja (Nigeria) », deux ans après la conférence d’Alger, a ajouté la ministre sahraouie. 

    Mme Hamdi a, d’autre part, souligné que l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique « seront, sans doute, présentes à ce rendez vous pour contribuer à la relance du rôle de la culture dans la vie des peuples et examiner les moyens de préserver le patrimoine africain ». 

    Après avoir mis l’accent sur l’importance de la culture africaine dans la vie des peuples d’Afrique, la responsable sahraouie a précisé que « l’action est toujours en cours pour promouvoir le rôle de la culture et archiver le patrimoine et l’histoire des peuples combattants ».

    La conférence d’Abuja « nous offrira l’opportunité d’examiner la manière de faire de la Culture le message de l’Afrique et du peuple sahraoui en lutte sous la direction du Front polisario, eu égard à l’importance qu’il revet pour mettre en échec les conspirations de l’occupation marocaine et ses campagnes tendancieuses visant à nuire au patrimoine sahraoui ».(SPS)
  • L’éternelle alliance

    Qui pourrait imaginer un seul instant que les relations Algéro-russe soient frappées par un coup de froid sans qu’elles ne rebondissent immédiatement après ? Personne bien entendu. Entre Alger et Moscou, certes, ce sont des relations économiques très solides, notamment en matière d’armement, de formation et d’échanges d’informations sur autant de secteurs vitaux, mais n’en demeure pas moins que ces relations sont empruntes d’un cachet très particulier. Car il ne s’agit pas seulement de coopération entre deux états souverains, mais d’une relation solide entre des hommes. 

    Des hommes qui ont scellé à tout jamais une alliance éternelle, telle une forteresse érigée de manière à faire face à toutes les tempêtes. Et les exemples n’en manquent pas. On peut citer le coup de froid qui a frappé les relations algéro-russe concernant le dossier des Mig, qui ont provoqué le courroux des autorités algériennes. Mais cette brouille n’a pas eu d’effets susceptibles d’altérer ce qui a été construit entre les deux pays depuis plus de quarante années. Plusieurs raisons peuvent être évoquées en ce sens. 

    Les relations historiques entre les deux pays – Le pacte stratégique Alger-Moscou signé en Avril 2001 entre le président Bouteflika et son homologue russe Vladimir Poutine – L’alliance Sonatrach-Gasprom qui a fait un tollé en Europe – Les investissements russes dans le cadre des IDE etc… Toutefois, ce qui se passe entre Alger et Moscou est surveillé d’un œil vigilant des Etats-Unis et de la France. Si à Washington, cette coopération est examinée à la loupe qui craint bien sûr la constitution d’un axe Alger-Moscou sur la base de celui existant entre les Russes et les Iraniens, notamment dans le domaine militaire et nucléaire. Pour la France, c’est tout un autre registre, l’Elysée considère le plateau de l’Afrique du Nord comme chasse gardée et ne peut tolérer une quelconque intrusion, quoique son influence a beaucoup diminué dans la région. 

    La politique de Sarkozy en matière d’immigration, l’identité nationale, la sécurité et enfin celle de la déchéance de la nationalité aux étrangers qui l’ont obtenue les dix dernières années, sont autant de facteurs à l’origine du coup de froid dans les relations Algéro-françaises. Cette dégradation des relations a eu des conséquences logiques sur les relations extérieures des deux pays. Pour sa part l’Algérie a toujours su garder son indépendance vis-à-vis des puissances occidentales, d’où cette diversification dans les relations économiques. Pour les autorités algériennes, il n’est pas question d’être à la merci d’une quelconque puissance étrangère. La visite qu’effectue en ce moment le président Russe Dimitri Medvedev, s’inscrit dans la recherche de nouveaux moyens d’intensifier la coopération commerciale et économique, notamment dans les secteurs pétro-gazier, militaire et technique, métallurgique, industriels et dans la construction d’ouvrages civils. C’est une alliance pour l’éternité.    
    Réflexion, 7/10/2010     
  • L’éternelle alliance

    Qui pourrait imaginer un seul instant que les relations Algéro-russe soient frappées par un coup de froid sans qu’elles ne rebondissent immédiatement après ? Personne bien entendu. Entre Alger et Moscou, certes, ce sont des relations économiques très solides, notamment en matière d’armement, de formation et d’échanges d’informations sur autant de secteurs vitaux, mais n’en demeure pas moins que ces relations sont empruntes d’un cachet très particulier. Car il ne s’agit pas seulement de coopération entre deux états souverains, mais d’une relation solide entre des hommes. 

    Des hommes qui ont scellé à tout jamais une alliance éternelle, telle une forteresse érigée de manière à faire face à toutes les tempêtes. Et les exemples n’en manquent pas. On peut citer le coup de froid qui a frappé les relations algéro-russe concernant le dossier des Mig, qui ont provoqué le courroux des autorités algériennes. Mais cette brouille n’a pas eu d’effets susceptibles d’altérer ce qui a été construit entre les deux pays depuis plus de quarante années. Plusieurs raisons peuvent être évoquées en ce sens. 

    Les relations historiques entre les deux pays – Le pacte stratégique Alger-Moscou signé en Avril 2001 entre le président Bouteflika et son homologue russe Vladimir Poutine – L’alliance Sonatrach-Gasprom qui a fait un tollé en Europe – Les investissements russes dans le cadre des IDE etc… Toutefois, ce qui se passe entre Alger et Moscou est surveillé d’un œil vigilant des Etats-Unis et de la France. Si à Washington, cette coopération est examinée à la loupe qui craint bien sûr la constitution d’un axe Alger-Moscou sur la base de celui existant entre les Russes et les Iraniens, notamment dans le domaine militaire et nucléaire. Pour la France, c’est tout un autre registre, l’Elysée considère le plateau de l’Afrique du Nord comme chasse gardée et ne peut tolérer une quelconque intrusion, quoique son influence a beaucoup diminué dans la région. 

    La politique de Sarkozy en matière d’immigration, l’identité nationale, la sécurité et enfin celle de la déchéance de la nationalité aux étrangers qui l’ont obtenue les dix dernières années, sont autant de facteurs à l’origine du coup de froid dans les relations Algéro-françaises. Cette dégradation des relations a eu des conséquences logiques sur les relations extérieures des deux pays. Pour sa part l’Algérie a toujours su garder son indépendance vis-à-vis des puissances occidentales, d’où cette diversification dans les relations économiques. Pour les autorités algériennes, il n’est pas question d’être à la merci d’une quelconque puissance étrangère. La visite qu’effectue en ce moment le président Russe Dimitri Medvedev, s’inscrit dans la recherche de nouveaux moyens d’intensifier la coopération commerciale et économique, notamment dans les secteurs pétro-gazier, militaire et technique, métallurgique, industriels et dans la construction d’ouvrages civils. C’est une alliance pour l’éternité.    
    Réflexion, 7/10/2010     
  • Le procureur requiert la perpétuité pour 24 kilos de kif

    L’«affaire de Béchar» devant le tribunal criminel d’Oran

    Le 7 avril 2009, et suite à des informations parvenues aux services sécuritaires de Béchar sur un réseau de trafic de stups activant entre l’Algérie et le royaume chérifien, une enquête est ouverte. Le lendemain, une souricière est tendue au lieu-dit Oued Ejdid aux trafiquants. Un homme venant d’une colline et se dirigeant vers l’oued est aperçu. Puis deux hommes qui venaient à sa rencontre. C’est là que les éléments sécuritaires interviennent. Mais les trafiquants n’hésitèrent à s’y opposer avec des armes blanches, poussant un élément des forces de sécurité à utiliser son arme en blessant l’un des trafiquants qui est arrêté ainsi que son complice alors que le troisième réussit à franchir la frontière. 

     
    Interrogé, H.A., un Marocain, reconnaît les faits et donne les noms de ses complices. La deuxième personne arrêtée, de même nationalité, abonde dans le sens du précédent, ajoutant qu’ils étaient en possession de 24 Kg de kif qui devaient être remis à des Algériens. Une enquête est alors ouverte et un troisième mis en cause est arrêté à Boughal, à la frontière sud avec le Maroc. Le reste du groupe est ainsi identifié, 25 éléments dont 12 seront arrêtés. L’enquête déterminera qu’il s’agit d’un vaste réseau de narcotrafiquants dont les maillons s’étendent jusque dans le territoire marocain.

    Le 15 avril de la même année, les douze mis en cause interpellés ont été écroués pour trafic de stupéfiants et détention d’armes blanches. Appelés hier devant le tribunal criminel de la cour d’Oran, ile se sont confondus en contradictions, chacun essayant de charger son complice. Au cours du réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la perpétuité contre les mis en cause et l’affaire a été mise en délibération.

    H.Y.
    La Voix de l’Oranie, 7/10/2010
  • Le procureur requiert la perpétuité pour 24 kilos de kif

    L’«affaire de Béchar» devant le tribunal criminel d’Oran

    Le 7 avril 2009, et suite à des informations parvenues aux services sécuritaires de Béchar sur un réseau de trafic de stups activant entre l’Algérie et le royaume chérifien, une enquête est ouverte. Le lendemain, une souricière est tendue au lieu-dit Oued Ejdid aux trafiquants. Un homme venant d’une colline et se dirigeant vers l’oued est aperçu. Puis deux hommes qui venaient à sa rencontre. C’est là que les éléments sécuritaires interviennent. Mais les trafiquants n’hésitèrent à s’y opposer avec des armes blanches, poussant un élément des forces de sécurité à utiliser son arme en blessant l’un des trafiquants qui est arrêté ainsi que son complice alors que le troisième réussit à franchir la frontière. 

     
    Interrogé, H.A., un Marocain, reconnaît les faits et donne les noms de ses complices. La deuxième personne arrêtée, de même nationalité, abonde dans le sens du précédent, ajoutant qu’ils étaient en possession de 24 Kg de kif qui devaient être remis à des Algériens. Une enquête est alors ouverte et un troisième mis en cause est arrêté à Boughal, à la frontière sud avec le Maroc. Le reste du groupe est ainsi identifié, 25 éléments dont 12 seront arrêtés. L’enquête déterminera qu’il s’agit d’un vaste réseau de narcotrafiquants dont les maillons s’étendent jusque dans le territoire marocain.

    Le 15 avril de la même année, les douze mis en cause interpellés ont été écroués pour trafic de stupéfiants et détention d’armes blanches. Appelés hier devant le tribunal criminel de la cour d’Oran, ile se sont confondus en contradictions, chacun essayant de charger son complice. Au cours du réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la perpétuité contre les mis en cause et l’affaire a été mise en délibération.

    H.Y.
    La Voix de l’Oranie, 7/10/2010
  • Béchar : Séminaire régional de formation sur la prise en charge des toxicomanes

    Le séminaire est organisé conjointement par le ministère de la Santé et l’ONLCDT (Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie). Il est présidé par Mme Hadjira Lezzar, sous-directrice de la prévention à l’ONLCDT. Le but est de former des médecins chargés de la prise en charge des toxicomanes au niveau des différents centres qui vont ouvrir prochainement. Abdennouri Salah, directeur d’études, d’analyse et d’évaluation, a, dans son intervention, cité les paramètres de l’évolution de la situation de la drogue en Algérie et les efforts de lutte. Le trafic de drogue est un phénomène mondial (3 à 5% de la population mondiale consomme de la drogue, soit 200 millions de personnes), 5 millions de personnes sont atteintes du sida suite à la consommation de la drogue. 
     
    La drogue la plus consommée est le cannabis (150 millions de personnes), suivi des psychotropes. L’interconnexion entre le crime, le trafic de drogue et les autres formes de criminalité organisée, telles que le terrorisme, le blanchiment d’argent, la corruption, l’immigration clandestine, est établie. On signale que c’est le deuxième marché économique mondial avec 500 milliards de dollars (après les armes, bien avant le pétrole), 50 milliards de dollars seulement sont consacrés annuellement par la communauté internationale à la lutte contre la drogue. Le rapport de l’ONUDC a montré qu’il y a 3 filières en Afrique : la culture, le trafic et la consommation. Le taux de prévalence très important est pour le cannabis, un véritable problème (34 millions de consommateurs). 
     
    Le continent était épargné : pas de production, pas de culture et pas de consommation. Depuis 2004, la situation a changé. Le continent est attaqué par les trafiquants. Il y a culture de cannabis en Afrique, notamment au Maroc, il y a de plus en plus de consommation. Le continent est caractérisé par une augmentation significative de production et de consommation des drogues de synthèse. L’Afrique de l’Ouest est devenue une véritable zone franche de trafic de drogue. Abdennouri Salah dira que l’Afrique attire de plus en plus les trafiquants, le continent est utilisé comme zone de stockage et de transit des drogues. Les côtes africaines sont assiégées, en 2006 et 2007, 40 tonnes de cocaïne saisies en Europe ont transité par l’Afrique. Le transit du cocaïne devient une menace pour les gouvernements de l’Afrique de l’Ouest. 
     
    L’Afrique de l’Est constitue une porte d’entrée pour l’héroïne (24 t consommées en Afrique et 120 t en Europe). Durant les 3 dernières années, il y eu stabilisation de la situation de la drogue en Amérique et en Europe et pas en Afrique. Désormais, cela représente un problème de sécurité, donc de développement. Le danger nous guette. C’est notre jeunesse qui est ciblée par le monstre permanent, le Maroc qui est le plus grand producteur de cannabis au monde. 230 % d’augmentation entre 2007 et 2008, dans la saisie de cannabis, 74 tonnes en 2009. Le cannabis est la drogue la plus consommée dans le monde suivi des psychotropes, un danger en évolution. 
     
    L’Algérie, pays de transit depuis des années à destination de l’Europe via la frontière Est ou par les grands ports algériens. L’Ouest du pays est le plus touché par le trafic (48%), qui se fait par route, généralement à bord de 4X4 ou de camions. Tout cela se joue par des stratégies des trafiquants et la toxicomanie reste toujours une attitude vectorielle dérivative vers l’anti-social. D’autres spécialistes dans leurs interventions ont abordé des questions éthiques et déontologiques dans le domaine des adductions, des modalités de prise en charge des toxicomanes ainsi que les troubles du comportement et les risques de l’usage des drogues.
    Mohammed Smaïl
    La Nouvelle République, 7/10/2010
  • La violence en milieu scolaire prend des proportions alarmantes au Maroc

    RABAT, 7/10/2010 – Pas moins de 1000 cas de violence en milieu scolaire au niveau national ont été recensés au Maroc en 2009 selon les dernières statistiques du Centre des droits des gens (CDG) qui précise que les violences corporelles viennent en tête avec 400 cas (40%), suivies des violences psychologiques (350 cas). Selon cette association, les violences sexuelles arrivent en troisième position avec 126 cas (12,6 pc) et pour la seule région de Fès-Boulemane, 126 cas ont été dénombrés dont 81 cas pour les violences corporelles (64,28%) 36 cas pour les violences psychologiques (28, 57%) et 9 cas pour les violences sexuelles (7,14%). 
     
    Les violences physiques sont essentiellement des châtiments corporels allant de la gifle aux coups avec des tuyaux, règle en fer, fils électriques, bâtons, coups de pied, note le CDG qui ajoute que la violence psychologique, difficilement quantifiable, se manifeste essentiellement à travers les insultes qui touchent la dignité de l’enfant.

    Quant à la violence sexuelle, elle concerne, selon le CDG, les attouchements et les viols. Cette violence en milieu scolaire est générée, selon Bouchaib Karoumi, pédopsychiatre, par une interaction de plusieurs facteurs qui implique la famille, les établissements scolaires et la société. Les jeunes souffrent de problèmes familiaux, violence de leurs parents, pères trop autoritaires, pauvreté, problèmes dans leurs quartiers, a-t-il déclaré avant de préciser que « c’est ce malaise qui pousse certains élèves à la consommation de la drogue qui est aussi une des causes de la violence ». Cette consommation de drogue est due à la présence de revendeurs, aux alentours et au sein même de l’établissement scolaire, a-t-il précisé.

    Cette violence est engendrée, également, par des causes structurelles comme la surcharge dans les classes (vacarme, désobéissance, négligence) qui rendent le travail de l’enseignant difficile ainsi que le manque d’infrastructures (terrains de sport, bibliothèque, ateliers) à même de canaliser l’énergie des élèves dans des activités extra-scolaires. Cette situation produit un manque de dialogue entre l’enseignant et l’élève d’où une situation de tension qui ne permet pas à l’enfant de s’exprimer face au comportement jugé sévère de l’enseignant.

    De son coté, Jamel Chahdi, président du CDG évoque d’autres cas de violence telles que la violence entre les élèves, les élèves sur leurs enseignants, des responsables administratifs envers les enseignants et celle des enseignants envers leurs collègues. Enfin, M. Chahdi cite également la violence économique matérialisée par les cours supplémentaires que certains enseignants proposent avec insistance à leurs élèves, engendrant ainsi une discrimination et une inégalité des chances: beaucoup de ces élèves, ne peuvent se permettre ces cours pour des raisons financières.

    La dernière enquête menée par le ministère de l’éducation nationale marocain avec l’appui de l’Unicef en 2005 avait révélé que 87% des enfants marocains disent avoir été frappés, 60% d’entre eux ont subi des coups en tous genres. La violence dans les écoles peut avoir de graves conséquences sur les enfants en termes de déperdition scolaire, de troubles psychologiques et propagation d’infections sexuellement transmissibles, souligne-t-on. (APS)