Mois : octobre 2010

  • Le Dagobert des droits humains ?

    Une infatigable guerre qu’on livre à coups de rançons ou selon la loi du talion version tricolore : œil pour œil, prisonniers pour prisonnier

    Les «Bagnards de Salé», ces détenus d’opinion sahraouis incarcérés depuis plus d’une année dans les geôles marocaines, ont dû certainement causer une grosse surprise au président français Nicolas Sarkozy. Ils lui demandent d’intervenir auprès du commandeur des croyants en leur faveur, lui qui se fait vertement tancer par l’Union européenne pour les dispositions humanistes, spécifiquement tricolores, dont il entoure les Roms depuis quelque temps.

     
    Pov’ Sarkozy, lui qui doit ne plus savoir où donner de la tête avec toutes les histoires d’histoire, de repentance, de morceaux de tissus, de médisances (?) à Karachi, d’identité, de bannissements à venir, et même parfois des histoires à dormir debout, lorsqu’il est question de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Une infatigable guerre qu’on livre à coups de rançons ou selon la loi du talion version tricolore : œil pour œil, prisonniers pour prisonnier. Et c’est peut-être la libération de Pierre Camatte qui a poussé les détenus sahraouis à solliciter le concours de Sarkozy. 
     
    Il n’y a pas de raison pour que celui qui libère un œuf, ne libère pas un bœuf, devaient-ils se dire. Dans leur lettre ouverte à Sarkozy, les détenus sahraouis l’exhortent à demander au Maroc de les juger rapidement dans un procès équitable en présence d’observateurs internationaux ou de les libérer ainsi que tous les Sahraouis emprisonnés pour leurs idées. Isolés dans leur prison, ils ne doivent pas savoir que la France de Sarkozy intervient à l’ONU où elle se forge une solide réputation en ce qui concerne la garantie de leurs droits humanitaires aux populations autochtones sous occupation marocaine au Sahara occidental. 
     
    La France de Sarkozy s’oppose farouchement à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO dans ce sens. Ce qui ne semble pas entamer outre mesure l’humour sahraoui. Ainsi, le succulent commentaire de M. Omar Mansour, le représentant sahraoui à Paris, autour de la lettre ouverte d’Ali Salem Tamek et de ses compagnons. Le choix de M. Sarkozy, disait-il, «n’est pas fortuit eu égard au rôle de la France dans la stabilité de la région, ses liens étroits avec le Maroc et son statut de pays bastion des droits de l’homme»…
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)

    Le Jeune Indépendant, 11/10/2010

  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne». 

    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».

    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».

    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf».

    «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».

    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».

    «En résumé, chaque employé de l’armée, et même s’il s’agit d’un paramilitaire, demeurera la cible des renseignements marocains pour effectuer la sale besogne nuisant à l’Algérie avec la complicité d’autres parties étrangères».

    Anouar Malek revient sur les tentatives du Maroc de faire de l’Algérie un point chaud et un fief privilégié du terrorisme international à l’instar de l’Afghanistan, de l’Irak et du Yémen, tout en semant le doute sur les capacités des services de sécurité algériens à combattre le fléau à l’intérieur ou encore dans la région du Sahel et du Sahara.

    Il donne l’exemple des informations rapportées par la presse le 14 juin dernier sur des contacts entre le dénommé Droudkal, émir de ce qu’il appelle l’AQMI, et l’organisation des Talibans du Nigéria fondée au nord du Nigéria en 2002. «La presse algérienne, marocaine et arabe avait repris l’information de l’AFP qui citait à son tour « des experts, parmi eux des occidentaux et d’autres du Sahel ». L’AFP considérait l’information comme son exclusivité, omettant que j’ai été le premier à révéler la chose dans le programme Le Monde Africain diffusé sur la chaine satellitaire Al Alem le 21/09/2009, avec Yahia Abou Zakaria à la présentation».

    «Docteur Mékaoui, dont j’ai précédemment parlé, m’a lui dit que l’information publiée également « en exclusivité » sur le site Algérie Times provenait de sources haut placées en Grande-Bretagne. Quand j’ai insisté pour connaitre la source, il avait fait allusion aux renseignements marocains qui auraient eu l’information de « sources fiables » en Algérie».
    Toutefois sur le site, ajoute Anouar Malek, une autre partie a été ajoutée pour remettre en question les capacités de l’Algérie à combattre l’AQMI, citant des sources européennes spécialistes des questions sécuritaires.

    Anouar Malek est convaincu que ce qui a été publié par l’AFP provenait des renseignements marocains et que le Maroc avait un rôle important dans l’influence que veut avoir la France dans la région du Sahel et le Sahara, via la question du terrorisme, en contrepartie de l’appui de l’Hexagone pour le plan marocain de l’autonomie dans le Sahara Occidental.

    «Les renseignements marocains utilisent plusieurs manières pour convaincre des agents, des politiciens, des journalistes ou des artistes de les servir. Ils ont utilisé les femmes et les scandales, mais aussi l’argent comme moyen de pression. Une grande partie de cet argent émane d’ailleurs des richesses du Sahara Occidental, ou encore du blanchiment d’argent et du trafic de drogue impliquant d’importantes personnalités. Dans ce contexte, des sources fiables ont révélé que certaines banques marocaines facilitent les opérations de blanchiment d’argent, et de là le transfert de fonds vers l’étrangers sur les comptes de personnes travaillant pour la plupart au profit de groupes terroristes à travers des réseaux de trafic d’armes». «Dans cette guerre secrète menée contre l’Algérie depuis des décennies, l’argent a été la principale arme du Maroc».

    «Le Makhzen se livre à un jeu dangereux à travers ses renseignements en tentant de créer des dissidences en Algérie, les approvisionnant discrètement afin d’ébranler l’unité territoriale et la stabilité du pays. Une source fiable et bien informée m’a révélé que le Maroc veut faire sombrer l’Algérie en suscitant des dissidences particulièrement en Kabylie. Différentes sources médiatiques ont indiqué que le mouvement du chanteur Ferhat Mehenni était appuyé par le Maroc, ce que m’avait d’ailleurs avoué le dénommé Rédha Touidjni. Lorsqu’Echorouk a indiqué dans un article en date du 22/04/2010, que ce dernier remettait d’importantes sommes d’argent au chateur kabyle, j’étais à Agadir. Touidjni n’a rien nié, mais m’a juste demandé comment porter plainte contre le journal et son directeur général. Il a précisé qu’il voulait embarrasser l’Algérie et c’est tout. Je lui ai posé la question sur la véracité de ce qui a été écrit, il a ri en ajoutant que le montant mentionné n’était pas exact».

    «Il m’a également dit qu’il était très proche de Mehenni, et m’a même proposé de rejoindre son gouvernement étant d’origine Amazigh. Il m’a promis que si j’acceptais, un important poste « ministériel » me sera confié».

    «J’étais certain qu’il avait des liens avec les renseignements marocains, ce que me confirmera plus tard El Mansouri».

    «Lorsque je lui dis avec passion que j’étais un fervent défenseur de l’unité territoriale, il a justifié que ce serait là qu’un moyen de faire pression pour que l’Algérie lâche le Polisario qu’il a appelé « les dissidents marocains »».
    Par Anouar Malek/V.française Zineb A. 
    Echourouk Online, 10/10/2010
  • Le PAM exhorte les pays donateurs à poursuivre leurs aides en faveur des réfugiés sahraouis

    ALGER – Le représentant du Programme alimentaire mondiale (PAM) en Algérie, M. Ussama Osman, a exhorté dimanche à Alger les pays donateurs à poursuivre leurs contributions au programme d’aide destiné aux réfugiés du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975 « qui vivent, a-t-il souligné, dans des conditions extrêmement difficiles ». 
    « J’invite les pays donateurs du PAM, du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), ainsi que des autres organisations humanitaires à continuer d’honorer leurs engagements à l’égard du programme d’aide aux réfugiés dans le monde, en général, et aux réfugiés sahraouis, en particulier », a indiqué M. Osman lors d’une cérémonie de remise d’une aide financière du Brésil au profit des réfugiés sahraouis. 
    APS
  • Le Dagobert des droits humains ?

    Une infatigable guerre qu’on livre à coups de rançons ou selon la loi du talion version tricolore : œil pour œil, prisonniers pour prisonnier

    Les «Bagnards de Salé», ces détenus d’opinion sahraouis incarcérés depuis plus d’une année dans les geôles marocaines, ont dû certainement causer une grosse surprise au président français Nicolas Sarkozy. Ils lui demandent d’intervenir auprès du commandeur des croyants en leur faveur, lui qui se fait vertement tancer par l’Union européenne pour les dispositions humanistes, spécifiquement tricolores, dont il entoure les Roms depuis quelque temps.

     
    Pov’ Sarkozy, lui qui doit ne plus savoir où donner de la tête avec toutes les histoires d’histoire, de repentance, de morceaux de tissus, de médisances (?) à Karachi, d’identité, de bannissements à venir, et même parfois des histoires à dormir debout, lorsqu’il est question de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Une infatigable guerre qu’on livre à coups de rançons ou selon la loi du talion version tricolore : œil pour œil, prisonniers pour prisonnier. Et c’est peut-être la libération de Pierre Camatte qui a poussé les détenus sahraouis à solliciter le concours de Sarkozy. 
     
    Il n’y a pas de raison pour que celui qui libère un œuf, ne libère pas un bœuf, devaient-ils se dire. Dans leur lettre ouverte à Sarkozy, les détenus sahraouis l’exhortent à demander au Maroc de les juger rapidement dans un procès équitable en présence d’observateurs internationaux ou de les libérer ainsi que tous les Sahraouis emprisonnés pour leurs idées. Isolés dans leur prison, ils ne doivent pas savoir que la France de Sarkozy intervient à l’ONU où elle se forge une solide réputation en ce qui concerne la garantie de leurs droits humanitaires aux populations autochtones sous occupation marocaine au Sahara occidental. 
     
    La France de Sarkozy s’oppose farouchement à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO dans ce sens. Ce qui ne semble pas entamer outre mesure l’humour sahraoui. Ainsi, le succulent commentaire de M. Omar Mansour, le représentant sahraoui à Paris, autour de la lettre ouverte d’Ali Salem Tamek et de ses compagnons. Le choix de M. Sarkozy, disait-il, «n’est pas fortuit eu égard au rôle de la France dans la stabilité de la région, ses liens étroits avec le Maroc et son statut de pays bastion des droits de l’homme»…
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)

    Le Jeune Indépendant, 11/10/2010

  • Un an d’emprisonnement sans jugement pour sept activistes sahraouis des droits humains (rapport)

    Chahid El Hafed, 10/10/2010 (SPS) Les autorités marocaines détiennent depuis un an sept activistes sahraouis des droits humains à la prison de Salé (Maroc) en attente de jugement, pour avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la RASD.

    Les prisonniers politiques sahraouis, Ali Salem Tamek, Ibrahim Dahane, Hammadi Naasir croupissent encore dans les bagnards de Salé, alors que Yahzih Ettarouzi, Saleh Loubeihi et Rachid Sghair et Mme Degja Lechgar ont été mis en liberté provisoire en attente d’un jugement reporté à plusieurs reprises.

    Les sept activistes sahraouis des droits humains ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Mohammad V de Casablanca, immédiatement à leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD.

    Ils étaient l’objet de plus arrestations et intimidation en raison de leur position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et leur participation aux manifestations pacifiques réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Après 8 jours d’arrestation, ils étaient soumis à la torture psychologique et physique de la part des autorités marocaines, les menaçant d’être traduits devant une cour martiale pour la « trahison ».

    Après 11 mois d’emprisonnement, le juge d’instruction du tribunal militaire à Rabat a déclaré ne pas avoir les compétences dans le cas des sept prisonniers politiques sahraouis et a fixé le 15 octobre 2010 pour le procès du même groupe. (SPS)
  • Le président de la République entame lundi une visite à la République fédérale du Nigéria

    Bir Lehlu (territoires libérés), 10/10/2010 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, entamera à partir du lundi une visite de travail et d’amitié à la République fédérale du Nigeria à l’invitation de son homologue du Nigeria, Goodluck Jonathan, selon un communiqué de la Présidence de la République.

    Cette visite de deux jours, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et les voies et moyens du développement de ces relations au service des intérêts des deux peuples frères, a-t-on ajouté.

    La visite permettra également aux deux parties de discuter des questions africaines et internationales d’intérêt commun, en particulier les derniers développements du processus de décolonisation au Sahara occidental.

    La République fédérale du Nigéria a reconnu la République arabe sahraouie démocratique le 12 novembre 1984. Les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs depuis septembre 2000. (SPS)
  • Le Bureau du Secrétariat national examine les préparatifs du 35 anniversaire de l’unité nationale

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés) 09/10/2010 (SPS) Le Bureau du Secrétariat national (SN) du Front Polisario a examiné vendredi les préparatifs pour la célébration du 35ème anniversaire de l’unité nationale du peuple sahraoui, qui aura lieu du 11 au 13 octobre courant dans la région ‘Mijek’ (territoires libérés de la RASD., selon un communiqué rendu publique par le Bureau du SN.

    Le Bureau du SN réuni sous la présidence du président de la République, Mohamed Abdelaziz, a examiné les préparatifs de cet anniversaire, qui coincide également avec la rencontre de la communauté sahraouie en Mauritanie. 

    Il a en outre passé en revue les derniers développements de la question du Sahara occidental et les dispositions entreprises pour l’accueil des délégations étrangères participantes à cet évènement.

    La réunion a hautement salué les membres de la Caravane de la résistance durant leur tournée dans les territoires occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc, afin de sensibiliser leurs confrères autour des résultats de la conférence internationale sur le droit des peuples à la résister: le cas de le peuple sahraoui, tenue récemment en Algérie.

    Le Bureau du SN a exprimé sa profonde préoccupation quant à la situation des sept prisonniers sahraouis de conscience dans la prison marocaine de Salé, Degja Lechgar, Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Hamadi Nasiri, Yahdih Taruzi, Labaihi Saleh et Rachid Sghair, arrêtés en octobre dernier pour avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD.

    Quatre parmi eux ont été mis en liberté et trois autres croupissent encore dans les bagnards de Salé en attente de jugement, rappelle-t-on

    Condamnant la répression marocaine et les violations des droits de l’homme au Sahara occidental, le bureau du SN a exprimé la solidarité de l’ensemble du peuple sahraoui avec tous les prisonniers politiques sahraouis se trouvant dans les prisons marocaines », a souligné la même source.

    Le Bureau du SN a appelé les Sahraouis, là où ils se trouvent, à plus d’unité et de détermination pour relever les défis devant permettre au peuple sahraoui le recouvrement des ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance, a conclut le communiqué parvenu à SPS (SPS)
  • L’Uruguay appelle au droit à l’auto-détermination du peuple sahraoui

    New York (Nations Unies) 09/10/2010 (SPS) Le représentant permanent de l’Uruguay auprès des Nations Unies, José Luis Cancela, a appelé vendredi devant la commission de décolonisation de l’ONU à permettre au peuple sahraoui, l’exercice de son doit inaliénable à l‘autodétermination.


    M. Cancela a estimé « essentiel » de continuer à appuyer les efforts du secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel au Sahara occidental pour que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc « reprennent au plus tôt ». 

    Ces négociations doivent aboutir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantie l’autodétermination du peuple sahraoui, selon les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité, rappelle-t-on. (SPS)
  • Un an d’emprisonnement sans jugement pour sept activistes sahraouis des droits humains (rapport)

    Chahid El Hafed, 10/10/2010 (SPS) Les autorités marocaines détiennent depuis un an sept activistes sahraouis des droits humains à la prison de Salé (Maroc) en attente de jugement, pour avoir visité leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la RASD.

    Les prisonniers politiques sahraouis, Ali Salem Tamek, Ibrahim Dahane, Hammadi Naasir croupissent encore dans les bagnards de Salé, alors que Yahzih Ettarouzi, Saleh Loubeihi et Rachid Sghair et Mme Degja Lechgar ont été mis en liberté provisoire en attente d’un jugement reporté à plusieurs reprises.

    Les sept activistes sahraouis des droits humains ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Mohammad V de Casablanca, immédiatement à leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD.

    Ils étaient l’objet de plus arrestations et intimidation en raison de leur position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et leur participation aux manifestations pacifiques réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Après 8 jours d’arrestation, ils étaient soumis à la torture psychologique et physique de la part des autorités marocaines, les menaçant d’être traduits devant une cour martiale pour la « trahison ».

    Après 11 mois d’emprisonnement, le juge d’instruction du tribunal militaire à Rabat a déclaré ne pas avoir les compétences dans le cas des sept prisonniers politiques sahraouis et a fixé le 15 octobre 2010 pour le procès du même groupe. (SPS)
  • Le président de la République entame lundi une visite à la République fédérale du Nigéria

    Bir Lehlu (territoires libérés), 10/10/2010 (SPS) Le président de la République, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, entamera à partir du lundi une visite de travail et d’amitié à la République fédérale du Nigeria à l’invitation de son homologue du Nigeria, Goodluck Jonathan, selon un communiqué de la Présidence de la République.

    Cette visite de deux jours, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et les voies et moyens du développement de ces relations au service des intérêts des deux peuples frères, a-t-on ajouté.

    La visite permettra également aux deux parties de discuter des questions africaines et internationales d’intérêt commun, en particulier les derniers développements du processus de décolonisation au Sahara occidental.

    La République fédérale du Nigéria a reconnu la République arabe sahraouie démocratique le 12 novembre 1984. Les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs depuis septembre 2000. (SPS)