Mois : octobre 2010

  • Sahara Occidental: M.Christopher Ross entamera le 18 octobre une tournée dans la région

    New York, 12/10/2010 (SPS) L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, effectuera une tournée dans la région le 18 octobre en cours dans le cadre des efforts des Nations Unies en vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara occidental, a indiqué lundi le bureau du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

    Au cours de sa visite dans la région, M. Christopher Ross mènera des consultations avec les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les Etats voisins, l’Algérie et la Mauritanie, et ce, en préalable de la prochaine série de réunions informelles prévues en novembre 2010, précise la même source.

    La dernière réunion informelle sur la question du Sahara occidental a eu lieu à New York en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible, ajoute-t-elle.

    Les discussions informelles ont lieu conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité, qui a appelé les parties à poursuivre leur dialogue sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables pour atteindre « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », ajoute l’ONU.

    La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est déployée depuis septembre 1991 afin d´organiser ce référendum, rappellel’ONU.

    A souligner que la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Suite à cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, M. Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicité de l’adoption de cette résolution, soulignant que durant une semaine, les membres des Nations Unies, individuellement ou collectivement,  »ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc ».

     »Plusieurs pays ont aussi tenu à dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme par l’occupant marocain ainsi que le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il affirmé.

    Ainsi,  »le gouvernement de la République Sahraouie et le Front Polisario se félicitent de cette nouvelle démonstration du consensus international autour du droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance en conformité avec la lettre et l’esprit de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée Générale », a-t-il ajouté.

    Pour lui,  »cette résolution intervient au moment où le Secrétaire Général et son Envoyé personnel intensifient leurs efforts pour la poursuite des négociations entre le Front Polisario et le Maroc afin d’arriver à une solution pacifique du conflit qui garantisse le droit inaliénable de notre peuple à l’autodétermination ». Ce projet de résolution sera soumis à l’adoption de l’assemblée générale de l’ONU en décembre prochain. (SPS)

  • ONU: La 4è Commission de décolonisation adopte une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination (texte intégral)

    New York (Nations-unies), 12/10/2010 (SPS) La quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, rejetant ainsi l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc.

    Voici le texte intégral de cette résolution :

    Soixante-cinquième session
    Commission des questions politiques
    spéciales et de la décolonisation
    (Quatrième Commission)
    Point 59 de l’ordre du jour
    Application de la Déclaration
    sur l’octroi de l’indépendance
    aux pays et aux peuples coloniaux


    Projet de résolution présenté par le Président

    Question du Sahara occidental

    L’Assemblée générale,
    Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental,
    Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,
    Considérant que toutes les formules possibles d’autodétermination des territoires sont valables dès lors qu’elles correspondent aux vœux librement exprimés des peuples concernés et qu’elles sont conformes aux principes clairement définis dans ses résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV), en date des 14 et 15 décembre 1960 respectivement, et d’autres résolutions qu’elle a adoptées,
    Rappelant sa résolution 64/101 du 10 décembre 2009,
    Rappelant également toutes ses résolutions et toutes celles du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental,
    Rappelant en outre les résolutions du Conseil de sécurité 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 1359 (2001) du 29 juin 2001, 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004, 1570 (2004) du 28 octobre 2004, 1598 (2005) du 28 avril 2005, 1634 (2005) du 28 octobre 2005, 1675 (2006) du 28 avril 2006 et 1720 (2006) du 31 octobre 2006,
    Soulignant l’adoption par le Conseil de sécurité de ses résolutions 1754 (2007) du 30 avril 2007, 1783 (2007) du 31 octobre 2007, 1813 (2008) du 30 avril 2008, 1871 (2009) du 30 avril 2009 et 1920 (2010) du 30 avril 2010,

    Constatant avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu’elles sont convenues de poursuivre les négociations,

    Se déclarant satisfaite que l’Envoyé personnel du Secrétaire général ait organisé deux réunions informelles les 10 et 11 août 2009 à Dürnstein (Autriche), et les 9, 10 et 11 février 2010 dans le comté du Westchester, État de New York (États-Unis d’Amérique) en vue de préparer le cinquième cycle de négociations,

    Invitant toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres,
    Réaffirmant la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental,

    Se félicitant à cet égard des efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver au différend une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental,

    Ayant examiné le chapitre pertinent du rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ,

    Ayant également examiné le rapport du Secrétaire général ,
    1. Prend acte du rapport du Secrétaire général2;
    2. Appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son Envoyé personnel;
    3. Se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité et le succès des négociations;
    4. Se félicite également des négociations qui ont eu lieu entre les parties les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008 en présence des pays voisins sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies;
    5. Invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire;
    6. Prie le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-sixième session;
    7. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-sixième session, un rapport sur l’application de la présente résolution. (SPS)

  • Festivités du 35ème anniversaire de la Déclaration de l’Unité du peuple sahraoui à Mijek (territoires libérés)

    Mijek (Territoires sahraouis libérés), 11/10/2010 (SPS) Les festivités commémoratives du 35ème anniversaire de la Déclaration de l’Unité du peuple sahraoui, débutent lundi à Mijek, localité située dans les territoires sahraouis libérés, à quelques 90 km de la ville mauritanienne Zouérate.

    Un riche programme d’activités politiques et culturelles est prévu pour les deux jours des festivités commémorant cet anniversaire, correspondant à la date de la réunion des représentants des différentes fractions et composantes du peuple sahraoui, à Ain Ben Tili.

    Une activité militaire animée par des unités de la 3ème région militaire de l’Armée populaire sahraouie de libération inaugurera ces festivités organisées, pour la première fois, à MIjek, suivie du discours d’ouverture officielle.

    Un séminaire sur la situation de la communauté sahraouie établie au sud (en particulier en Mauritanie) et dans la partie sud des territoires sahraouis libérés, est au menu de ces activités qui seront marquées par des compétitions sportives ainsi que des soirées artistiques.

    L’exposition de tentes traditionnelles, prévue au menu de ce programme, abritera une tribune de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.

    La réunion du 12 octobre 1975 ayant scellé l’unité du peuple sahraoui sous la bannière du Front Polisario, est survenue au moment de l’invasion militaire marocaine des territoires sahraouis, ouvrant, ainsi, devant le peuple sahraoui une deuxième étape de lutte contre la colonisation, suite au retrait de l’Espagne. (SPS)

  • A Salé, des meurtriers boivent un café.

    Mon ami Y. a récidivé. Pour la deuxième fois, il m’envoie un texte loin d’être drôle. Mais peut-on rire lorsqu’on est dégoûté ? Peut-on rire lorsqu’on a peur ? Peut-on rire lorsqu’il y a mort d’homme ?  Peut-on rire lorsque la petite lueur d’espoir, celui d’un Maroc à peu près démocratique, à peu près développé, garantissant à peu près quelques droits fondamentaux à ses citoyens, semble s’éteindre ? Peut-on rire lorsque cette évidence laisse de marbre la plupart de nos compatriotes, sombrant dans le confort de leur servitude volontaire, espérant que la prochaine victime soit quelqu’un d’autre ?
    Peut-on rire lorsque nos impôts servent à torturer et à tuer des innocents, faisant de nous des complices de ces abjects crimes ?
    A Salé, des meurtriers boivent un café.
    Concernant Fodail, la première nouvelle et la seule qui vaille : ses meurtriers courent toujours.
    Accordons-leur un doute, un seul : ce sont des meurtriers par inadvertance. Ils n’ont « pas fait exprès ». A force de taper souvent et sur tout le monde, ils ont mis un coup de trop et s’en repentent peut être.
    Ce n’est pas suffisant.
    Ce fut un meurtre crapuleux,  certainement accidentel, mais profondément vain et crapuleux. Voyez : Fodail n’a pas été tué en résistant aux forces de l’ordre, il n’était ni révolutionnaire, ni anarchiste, ni terroriste. Il fumait un joint sur sa moto, il l’a payé de sa vie. Rien qui ne puisse romancer  un peu sa tragédie. On a simplement voulu lui rabattre le caquet, lui montrer qui est le chef. Chaque Marocain sait ce que s’est que de se trouver devant une âme médiocre qui possède un pouvoir ridicule, et qui entend en user jusqu’à l’écœurement. « Reviens un autre jour », disent-ils, les petits salopards.
    En un mot ? Ça s’appelle l’hogra. Fodail s’en est plaint, il en est mort.
    « Comment ? Il ose réclamer son dû ? Demander sa moto en présentant ses papiers ? On lui refuse, et il s’énerve ? Il ne devrait donc pas ? C’est qu’il ne sait pas qui commande ici. Ici, c’est la Police ».
    Nous voulons que dorénavant, nous puissions dire, « ici, c’est la loi ».
    D’autre part mais dans la même veine,  il faut réagir de suite à ce non-argument déguisé : « le Roi sait-il cela ? Parce qu’il suffirait de lui faire savoir pour que… »
    Non.
    Cette affaire ne concerne en rien Sa Majesté. Une affaire de droit commun, la plus tragiquement banal du monde ne nécessite pas que la tête de l’Etat s’en charge. Il ne faut pas qu’un fonctionnement régulier soit remplacé par des exceptions régulières. Sinon quoi ? Pour que ce pays marche, faudrait-il donc qu’il marche sur sa tête ? Si c’est le cas, alors que Dieu l’assiste effectivement.
    Cette affaire relève de la police, de la Justice, et dans le cas où ni l’une ni l’autre ne saurait se montrer à la hauteur de leurs fonctions, alors elle concernera les représentants de la Nation. Et si ceux-là aussi ne savent se montrer à la hauteur, alors enfin, nos regards se tourneront vers les sommets.
    « Majesté, on tue vos sujets impunément.» Voila ce qu’il faudra dire. Et toutes les manifestations n’auront plus pour but de saisir des autorités qui ne sont pas compétente, mais la seule autorité qui vaille. Triste réalité du monde féodal : lorsque les institutions ne peuvent rien, on se prend à rêver que le Souverain peut tout. Du décollage économique au règlement d’affaires de droit commun.
    Voila donc où nous en sommes : au sein de nos institutions, nous cherchons une solide pair de couilles. Un homme capable de poursuivre un ministère, de faire du bruit pour faire justice. Nous prendrons ou plutôt l’Histoire retiendra tout type de profil, sauf le profil bas. Assez de bassesse. Le Maroc a besoin de grands hommes, qu’ils se manifestent. Sommes-nous déjà une civilisation de fonctionnaires asservis et de citoyens muets ? Mais d’abord, lorsque l’on tue impunément, sommes-nous en civilisation, et y tue-t-on des citoyens ? On arrête les meurtriers, ou alors on vit parmi eux, quitte à perdre tout respect de soi. De quoi a-t-on donc peur ? D’un corps constitué ? Qu’on le démembre, il pourrit. D’une puissance occulte ? Qu’on la mette à la lumière, on verra ses faiblesses.
    Et nous, citoyens ordinaires, petits Fodail en puissance, que pouvons-nous faire ?
    D’abord commencer par l’ouvrir. Une pétition circule, il faut la lire et signer. Si une association s’exprime, il faut la soutenir et faire passer. Se taire, c’est encore perpétuer. Les méfaits qui se reproduisent ne le peuvent que parce que tout le monde se la ferme. Que l’attention publique déverse sur eux toute la honte qu’ils méritent, et on les verra se tarir.
    Que personne ne s’y trompe : nous sommes en train d’écrire ou de manquer d’écrire une page importante de notre Histoire commune. Trêve des ratifications bidon de traités contre la torture, de déclarations solennelles sur une prétendue nouvelle ère. Dirons-nous dans 20 ans « en 2010, pour la première fois, une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour faire la lumière sur le meurtre d’un citoyen dans un commissariat. En 2010 et pour la première fois, le Parlement a osé utiliser le peu de pouvoir que lui accordait la constitution de 1996, et il a fait condamner les coupables » ?
    Si nous ne pouvons pas le dire dans 20 ans, alors dans 20 ans nous serons toujours là à dénoncer d’autres meurtriers d’autres Fodail. Et on aura manqué cette page d’Histoire, on sera resté sur la même, grise comme l’arbitraire.
    En attendant, le frère de Fodail a vu les meurtriers de son frère, attablés à la terrasse d’un café à Salé.
    Source : CJDM, 4/10/2010
  • Des manifestants sahraouis blessés et séquestrés à Dakhla

    Dakhla (territoires occupés), 11/10/2010 (SPS) Au moins deux jeunes sahraouis ont été blessés et plusieurs autres séquestrés dans la ville de Dakhla après une violente intervention des forces d’occupation marocaines contre des manifestants qui scandaient des slogans appelant à l’autodétermination et à l’indépendance, a indiqué le ministère des territoires occupés.

    Des dizaines de citoyens sahraouis avaient organisé deux marches pacifiques au niveau des quartiers Oum Tounsi et Aksikisate avant que les forces d’occupation n’interviennent violemment, précise la même source, soulignant que deux jeunes « ont été blessés et emmenés de force au poste de police ».

    Les forces d’occupation marocaines ont ensuite investi plusieurs maisons de citoyens sahraouis alors qu’une patrouille avait séquestré le militant sahraoui Ahmed Moussa Hamia.

    « Les forces d’occupation marocaines « encerclent la ville qui a été visitée la semaine dernière par la caravane de la résistance composée de dizaines de véhicules avec à leur bord une délégation de juristes qui ont démarré d’Alger où ils ont pris part à la conférence sur le « Droit des peuples à la résistance: cas du peuple sahraoui ». (SPS)

  • ONU: La 4è Commission de décolonisation adopte une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    New York (Nations-unies), 11/10/2010 (SPS) La quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, rejetant ainsi l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc.

    Suite à cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, M. Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicité de l’adoption de cette résolution, soulignant que durant une semaine, les membres des Nations Unies, individuellement ou collectivement,  »ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc ».

     »Plusieurs pays ont aussi tenu à dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme par l’occupant marocain ainsi que le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il affirmé.

    Ainsi,  »le gouvernement de la République Sahraouie et le Front Polisario se félicitent de cette nouvelle démonstration du consensus international autour du droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance en conformité avec la lettre et l’esprit de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée Générale », a-t-il ajouté.

    Pour lui,  »cette résolution intervient au moment où le Secrétaire Général et son Envoyé personnel intensifient leurs efforts pour la poursuite des négociations entre le Front Polisario et le Maroc afin d’arriver à une solution pacifique du conflit qui garantisse le droit inaliénable de notre peuple à l’autodétermination ». Il est à souligner que ce projet de résolution sera soumis à l’adoption par l’assemblée générale de l’ONU en décembre prochain. (SPS)

  • Chic, une petite bonne !

    Un constat que seuls nos amis nihilistes peuvent contester : la femme marocaine est désormais l’égale de l’homme (même qu’elle l’est un peu trop, selon certains). Bien entendu, cette égalité est loin du concept occidental de l’émancipation de la femme, qui a conduit, comme chacun peut le constater, à la décadence dont nos voisins occidentaux souffrent actuellement.
    Voici donc que la marocaine fait des études et accède sans entraves au marché du travail. Seulement, nos traditions sacrées imposent les corvées ménagères aux dames, que Dieu a naturellement destiné à ces nobles tâches. D’où l’utilité des petites bonnes : souvent mineurs, pauvres, analphabètes, inconscientes de leurs droits, elles représentent une main d’oeuvre très abordable et extrêmement docile.
    Prenons l’exemple de Kharya Kaaya, jeune ingénieur chez P&G, mariée bien entendu puisqu’elle est mère du charmant Souhail, 7ans. Kharya a un emploi du temps assez chargé : Repas, linge, repassage, vaisselle, aspirateur, en plus des courses et des tâches exceptionnelles lorsque le couple reçoit. Sans oublier que chaque soir, elle doit aider son fils à faire ses devoirs, avant de s’allonger sur le lit conjugal pour faire les siens.
    Mais sa vie a changé depuis qu’elle a fait appel aux services d’un intermédiaire, le samsar Chmata, pour se procurer une petite bonne. Après avoir lui avoir exposé les différents modèles disponibles sur le marché, le choix de Kharya s’est porté sur la petite Warda pour les qualités dont voici la liste non exhaustive :
    • Warda est très maigre. En d’autres termes, Warda n’est pas gourmande. Elle va donc certainement grossir, chose que l’on va développer plus bas
    • Warda est très discrète. Elle n’importune pas le champs visuel de ses maîtres par sa misérable existence.
    Arrêtons-nous un moment pour prendre conscience de l’impolitesse intrinsèque de la misère. Franchement, dépenser des sommes importantes afin de décorer et embellir les centre-villes, pour se retrouver en fin de compte avec une horde de miséreux crasseux au regard bêtement béa se pavanant munis de leurs ridicules conjointes habillées en jean’s déjà old fashioned en 1987 ou en djellaba couleur jaune m’as-tu-vu, on n’en a marre !
    De même, dépenser des centaines de milliers de dirhams en mobilier et en décoration de sa villa, et devoir subir la pauvreté grossière d’une petite bonne, c’est une chose qu’un esprit sain ne peut le tolérer.
    Revenons-en à notre marchandise, susnommée Warda.
    • Warda, ou plutôt ses parents, sont très pauvres et habitent très loin. Pour les amateurs, cela signifie que les géniteurs ne viendront pas perturber la quiétude du couple avec leurs visites (et le lot d’odeurs de pauvreté que cela impose à leurs nez).
    • Mais surtout, Warda est analphabète, on verra en quoi c’est intéressant.
    Donc tandis que Kharya et son mari H’marran mettent en exergue le postulat le Maroc Bouge en allant prendre un café à 6.8 SMIC en passant par un bidon-ville et en ignorant le gamin de 4ans qui fait la manche, la petite Warda fait la vaisselle avant de manger les restes du repas du couple avant de couper les oignons avant de passer la serpillière avant de laver les caleçons de Monsieur avant d’étendre le linge tout en s’occupant du petit Souhail à peine plus jeune qu’elle.
    Plus tard, Warda servira d’urinoir séminal à notre petit Souhail. Comme à beaucoup d’entre vous d’ailleurs, n’est ce pas ? ^^
    Mais qu’en pensent ses bienfaiteurs Kharya et H’marran ?
    “ Je crois que Warda a eu beaucoup de chance de tomber sur des gens bien, comme nous. Nous lui offrons des conditions de vie dont elle n’aurait jamais pu rêver. Tu sais que quand elle est arrivée, elle n’avait jamais mangé de crevettes ? Sans parler des jouets … Nous lui laissons l’après midi du dimanche entre 17h et 19h, quand on va acheter une glace à Souhail, pour s’amuser avec sa poupée. Tiens, en parlant de ça, j’ai déboursé 100dh sur ce jouet, oui monsieur, et je ne vais même pas le crier sur tout les toits … Il faut que tu saches que je fais tout cela pour Allah, parce que j’ai pitié de la petite.” a déclaré H’marran.
    Son épouse d’ailleurs le rejoint dans son analyse et ajoute :
    “ Si elle ne se montre pas ingrate, je compte la garder encore quelques années, et je vais la marier à un homme bien. D’ailleurs, tu sais, je la prépare déjà à cela : je lui acheté un produit qui fortifie les cheveux. Tu connais les bouzeux, ils concentrent toute la beauté de la femme dans ses cheveux. En plus ça ne coûte pas cher. Je compte bien sauver cette petite fille.”
    Mais ce que Kharya n’a pas dit au micro de CJDM-tv, c’est l’aspect un peu bourgeois mais pas trop, un peu altruiste mais pas trop, un peu de gauche mais pas trop, un peu con et d’ailleurs un peu trop, que procure la possession de cet accessoire humain. Par exemple, Kharya affiche un beau sourire quand sa copine Hamda lui fait remarquer  :
    C’est la même bonne que la dernière fois ? Warda c’est bien ça ? Elle a grossi, tbakallah 3lik tu prends bien soin d’elle. Franchement je vais m’en procurer une moi aussi, mais je ne risque pas de la traiter aussi bien, tu sais, je n’ai pas ta patience Kharya.
    Chic, n’est ce pas ?
    Update : Chic, H’marran à Paris (avant qu’il ne fasse connaissance avec Kharya, la fille halal)
    Source : CJDM, 11/10/2010
  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne». 

    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».

    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».

    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf».

    «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».

    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».

    «En résumé, chaque employé de l’armée, et même s’il s’agit d’un paramilitaire, demeurera la cible des renseignements marocains pour effectuer la sale besogne nuisant à l’Algérie avec la complicité d’autres parties étrangères».

    Anouar Malek revient sur les tentatives du Maroc de faire de l’Algérie un point chaud et un fief privilégié du terrorisme international à l’instar de l’Afghanistan, de l’Irak et du Yémen, tout en semant le doute sur les capacités des services de sécurité algériens à combattre le fléau à l’intérieur ou encore dans la région du Sahel et du Sahara.

    Il donne l’exemple des informations rapportées par la presse le 14 juin dernier sur des contacts entre le dénommé Droudkal, émir de ce qu’il appelle l’AQMI, et l’organisation des Talibans du Nigéria fondée au nord du Nigéria en 2002. «La presse algérienne, marocaine et arabe avait repris l’information de l’AFP qui citait à son tour « des experts, parmi eux des occidentaux et d’autres du Sahel ». L’AFP considérait l’information comme son exclusivité, omettant que j’ai été le premier à révéler la chose dans le programme Le Monde Africain diffusé sur la chaine satellitaire Al Alem le 21/09/2009, avec Yahia Abou Zakaria à la présentation».

    «Docteur Mékaoui, dont j’ai précédemment parlé, m’a lui dit que l’information publiée également « en exclusivité » sur le site Algérie Times provenait de sources haut placées en Grande-Bretagne. Quand j’ai insisté pour connaitre la source, il avait fait allusion aux renseignements marocains qui auraient eu l’information de « sources fiables » en Algérie».
    Toutefois sur le site, ajoute Anouar Malek, une autre partie a été ajoutée pour remettre en question les capacités de l’Algérie à combattre l’AQMI, citant des sources européennes spécialistes des questions sécuritaires.

    Anouar Malek est convaincu que ce qui a été publié par l’AFP provenait des renseignements marocains et que le Maroc avait un rôle important dans l’influence que veut avoir la France dans la région du Sahel et le Sahara, via la question du terrorisme, en contrepartie de l’appui de l’Hexagone pour le plan marocain de l’autonomie dans le Sahara Occidental.
    «Les renseignements marocains utilisent plusieurs manières pour convaincre des agents, des politiciens, des journalistes ou des artistes de les servir. Ils ont utilisé les femmes et les scandales, mais aussi l’argent comme moyen de pression. Une grande partie de cet argent émane d’ailleurs des richesses du Sahara Occidental, ou encore du blanchiment d’argent et du trafic de drogue impliquant d’importantes personnalités. Dans ce contexte, des sources fiables ont révélé que certaines banques marocaines facilitent les opérations de blanchiment d’argent, et de là le transfert de fonds vers l’étrangers sur les comptes de personnes travaillant pour la plupart au profit de groupes terroristes à travers des réseaux de trafic d’armes». «Dans cette guerre secrète menée contre l’Algérie depuis des décennies, l’argent a été la principale arme du Maroc».
    «Le Makhzen se livre à un jeu dangereux à travers ses renseignements en tentant de créer des dissidences en Algérie, les approvisionnant discrètement afin d’ébranler l’unité territoriale et la stabilité du pays. Une source fiable et bien informée m’a révélé que le Maroc veut faire sombrer l’Algérie en suscitant des dissidences particulièrement en Kabylie. Différentes sources médiatiques ont indiqué que le mouvement du chanteur Ferhat Mehenni était appuyé par le Maroc, ce que m’avait d’ailleurs avoué le dénommé Rédha Touidjni. Lorsqu’Echorouk a indiqué dans un article en date du 22/04/2010, que ce dernier remettait d’importantes sommes d’argent au chateur kabyle, j’étais à Agadir. Touidjni n’a rien nié, mais m’a juste demandé comment porter plainte contre le journal et son directeur général. Il a précisé qu’il voulait embarrasser l’Algérie et c’est tout. Je lui ai posé la question sur la véracité de ce qui a été écrit, il a ri en ajoutant que le montant mentionné n’était pas exact».

    «Il m’a également dit qu’il était très proche de Mehenni, et m’a même proposé de rejoindre son gouvernement étant d’origine Amazigh. Il m’a promis que si j’acceptais, un important poste « ministériel » me sera confié».

    «J’étais certain qu’il avait des liens avec les renseignements marocains, ce que me confirmera plus tard El Mansouri».

    «Lorsque je lui dis avec passion que j’étais un fervent défenseur de l’unité territoriale, il a justifié que ce serait là qu’un moyen de faire pression pour que l’Algérie lâche le Polisario qu’il a appelé « les dissidents marocains »».
    Ecourouk Online, 10/10/2010
  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: Le Makhzen exploite l’histoire de Tibhirine

    «Le Makhzen s’emploie à alimenter les affaires qui sont à l’encontre de l’Algérie que ce soit dans les tribunaux internationaux ou les Nations-Unies, particulièrement lorsqu’il s’agit des questions des droits de l’homme qui ont pour victimes des algériens et des sahraouis, prétend-t-on. Je me rappelle les propositions marocaines que j’ai reçues au nom de « l’amitié » à l’acceptation de ma plainte par le comité contre la torture. Ces propositions étaient encore plus nombreuses au moment où je portais plainte contre le leader du MSP, Bouguerra Soltani en octobre 2009. J’avais refusé ces offres quand j’ai compris que le but était de porter atteinte à l’Algérie, et pour que l’Algérie ne défende par le peuple sahraoui opprimé par le Maroc».

    «Le Maroc me proposait en fait de payer les frais des avocats et d’intercéder en ma faveur auprès d’organisations de droits humains liées secrètement à la partie marocaine. On m’a offert un appui médiatique fin d’embarrasser plus particulièrement l’ambassadeur algérien à Genève. Le dénommé Touidjni; l’intermédiaire qui entrait en contact avec moi représentait les renseignements marocains et se faisait passer pour un directeur de journal. Il m’a révélé que mon dossier au niveau du comité contre la torture était entre les mains d’une déléguée d’origine marocaine».


    «Lorsque mon témoignage sur l’assassinat des moines de Tibhirine par le GIA en 1996, avait était publié en date du 07/07/2009 et que j’ai affirmé sur la Chaine satellitaire Al Hiwar, le 09/07/2009 que l’armée algérienne était exempte de ce qu’on lui reprochait, j’ai reçu des mails anonymes et de journalistes marocains me soulignant que j’écrivais ce que servait le régime algérien, au lieu d’embarrasser ce régime en soutenant les thèses françaises».

    «Plus tard, Touidjni me dira que les renseignements marocains œuvraient à impliquer l’armée algérienne dans cette affaire de l’assassinat des moines de Tibhirine afin de tendre les relations diplomatiques entre Alger et Paris, et servir par conséquent le palais royal qui a besoin de l’Élysée pour soutenir son projet d’autonomie au Sahara Occidental».

    Anouar Malek raconte que les renseignements marocains vont jusqu’à organiser des rencontres, soit disant organisées par la société civile, à des fins perverses.

    «J’ai participé à une rencontre des droits de l’homme dans les camps de Tindouf le 24/04/2010 et j’ai été convié à un séminaire international à Dakhla le 27/07/2010, et depuis, j’ai eu la certitude que ces activités étaient financées par le Makhzen et dirigées par les renseignements marocains. Les agents des services étaient d’ailleurs présents en force à ces rencontres pour, m’a-t-on dit, protéger les participants contre ce qu’on a appelé le terrorisme des dissidents».

    Selon les informations obtenues par Anouar Malek, le Palais royal finance indirectement ce genre de rencontre, y compris les déplacements et l’hébergement des participants. Anouar Malek ajoute que des dissidents et des partisans du projet d’autonomie, à l’instar du chanteur Ferhat Mehenni, prennent part aux rencontres placées sous le patronage du Roi Mohammed VI. Il cite l’exemple d’une rencontre en mars 2008 sur « l’Amazighité et l’enjeu du projet de la société démocratique de développement », inaugurée par le conseiller du roi et à laquelle ont pris part des représentants du RCD. Rien n’avait filtré de cette rencontre passée sous silence par la presse. Les participants avaient également gardé le silence.

    «Les renseignements marocains ont par ailleurs échoué à parvenir à l’intérieur de l’Algérie, en dépit des agents qu’ils ont recrutés pour contrer le programme du Front Polisario et appeler à l’ouverture des frontières terrestres, par exemple. La vraie raison de cet échec est qu’il n’existe aucun algérien qui peut soutenir le Makhzen dans ses démarches, même ceux à l’étranger qui sont tombés dans le piège des barbouzes marocains ne peuvent affirmer haut et fort leur soutien aux positions marocaines, car ils connaissent pertinemment le résultat d’une telle aventure». «La presse marocaine n’hésite pas pourtant à faire courir des informations infondées comme des manifestations spontanées d’algériens pour réclamer l’ouverture des frontières terrestres…Tout ça, c’est de la propagande orchestrée par les renseignements marocains».

    «Les renseignements marocains financent également la publication d’ouvrages et de livres portant atteinte à l’Algérie et à son institution militaire. Ils essaient d’utiliser n’importe quel écrivain algérien qui pourrait servir les thèses marocaines notamment ce qui concerne le Sahara Occidental».

    «Mon livre Le cataclysme de la corruption et l’avancée de Ben Laden en Algérie, classé en 2009 parmi les livres les plus controversés dans le monde, a été interdit en Égypte en février 2009. La presse et nombre de sites Internet ont parlé de sa parution cette année là, et même son interdiction a été évoquée par certains journaux algériens. Cette interdiction a été également dénoncée par des organisations de défense des droits de l’homme et autres qui s’intéressent à la transparence et à la lutte contre la corruption.

    Des sites Internet et la presse marocains ont indiqué que ce livre vise le Front Polisario, prétendant que des dossiers sur l’implication du Front Polisario dans le terrorisme y étaient révélés. Publié à New York, le Maroc Post écrivait pareil le 26/02/2009, tout comme le journal marocain Essabah dans son numéro du 01/05/2009. Certains ont même choisi ce livre pour leur thèse de fin d’études, comme dans ce mémoire d’un étudiant marocain, intitulé : Les perspectives de l’initiative marocaine de l’autonomie».

    «Suite à tout ce bruit qu’a fait le livre, j’ai été contacté par plusieurs parties notamment marocaines pour sa publication et sa distribution. Docteur Mékaoui m’a même suggéré d’en changer le titre pour « Les généraux de l’Algérie, de la corruption au terrorisme », et d’ajouter au moins un chapitre sur mon expérience militaire et ce que j’ai vécu dans les années quatre-vingt-dix, afin de le publier via le Centre des études en Espagne. Ce que j’ai refusé alors. C’est ainsi que les choses sont arrivées à une impasse, car le livre ne les satisfaisait pas pour, surtout ce qui a trait à l’institution militaire algérienne, tandis que les informations qu’ils ont cru saisir sur le Front Polisario n’existent pas, ni ne sont sous-entendues comme ils le prétendent».
    Par Anouar Malek/V.française Zineb A. 
    Echourouk Online, 11/10/20101
  • Sahara Occidental: M.Christopher Ross entamera le 18 octobre une tournée dans la région

    New York, 12/10/2010 (SPS) L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, effectuera une tournée dans la région le 18 octobre en cours dans le cadre des efforts des Nations Unies en vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara occidental, a indiqué lundi le bureau du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

    Au cours de sa visite dans la région, M. Christopher Ross mènera des consultations avec les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les Etats voisins, l’Algérie et la Mauritanie, et ce, en préalable de la prochaine série de réunions informelles prévues en novembre 2010, précise la même source.

    La dernière réunion informelle sur la question du Sahara occidental a eu lieu à New York en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible, ajoute-t-elle.

    Les discussions informelles ont lieu conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité, qui a appelé les parties à poursuivre leur dialogue sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables pour atteindre « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », ajoute l’ONU.

    La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est déployée depuis septembre 1991 afin d´organiser ce référendum, rappellel’ONU.

    A souligner que la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Suite à cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, M. Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicité de l’adoption de cette résolution, soulignant que durant une semaine, les membres des Nations Unies, individuellement ou collectivement,  »ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc ».

     »Plusieurs pays ont aussi tenu à dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme par l’occupant marocain ainsi que le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il affirmé.

    Ainsi,  »le gouvernement de la République Sahraouie et le Front Polisario se félicitent de cette nouvelle démonstration du consensus international autour du droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance en conformité avec la lettre et l’esprit de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée Générale », a-t-il ajouté.

    Pour lui,  »cette résolution intervient au moment où le Secrétaire Général et son Envoyé personnel intensifient leurs efforts pour la poursuite des négociations entre le Front Polisario et le Maroc afin d’arriver à une solution pacifique du conflit qui garantisse le droit inaliénable de notre peuple à l’autodétermination ». Ce projet de résolution sera soumis à l’adoption de l’assemblée générale de l’ONU en décembre prochain. (SPS)