Mois : octobre 2010

  • Les services secrets espagnols dénoncent la complicité du Maroc avec le terrorisme

    Selon le journal El Mundo, un nombre important de membres des Forces de Sécurité de l’Etat espagnol  partage le malaise généré par la « politique molle » de Zapatero. La prémisse initiale de « ne pas mettre en danger les vies » des otages énoncée par Moratinos avec le bateau Playa de Bakio est une erreur puisque « il dit aux ravisseurs dès le premier moment qu’on ne va rien faire ».

    Cette politique a été matérialisée en deux images qui ont spécialement irrité ce groupe : L’une, celle des coopérants enlevés souriant à côté de leur ravisseur en train d’être libérés; et l’autre celle de Roque Pascual avec le poing en haut célébrant sa mise en liberté lors de leur arrivée à Barcelone.

    Un autre élément critiqué par ce groupe des Forces de Sécurité était la manière de faire les paiements. Félix Roldan a comparu devant la Commission de Dépenses Réservées et a affirmé qu’on avait respecté la loi dans la libération de l’Alakrna, mais selon El Mundo, les agents qui ont porté l’argent en haute mer en hélicoptère ont mis leurs vies en danger en faisant leur avion atterrir à Mogadiscio, un des lieux les plus instables du monde, en pleine nuit.

    Ce malaise est toujours d’actualité à cause de la politique molle avec le Maroc et ses abus et menaces dans la frontière. Alger a déjà informé au CNI du danger qui constituerait pour l’Espagne un Sahara Occidental contrôlé par un Maroc devenu puissance régionale. Il ne faut pas sous-estimer qu’un « Grand Maroc » puisse, dans le futur, manquer de la stabilité dont il jouit aujourd’hui.

    Les services secrets espagnols ont alerté le Gouvernement sur une insistante coïncidence : Lorsque l’Espagne traverse une crise avec le Maroc, augmentent les menaces dans les réseaux jihadistes. Ainsi, depuis la dernière escalade de tension entre les deux pays les Forces de Sécurité ont détecté une hausse des appels en arabe pour récupérer les « villes occupées ».

    Source : El Mundo, 26/9/2010

  • Les services secrets espagnols dénoncent la complicité du Maroc avec le terrorisme

    Selon le journal El Mundo, un nombre important de membres des Forces de Sécurité de l’Etat espagnol  partage le malaise généré par la « politique molle » de Zapatero. La prémisse initiale de « ne pas mettre en danger les vies » des otages énoncée par Moratinos avec le bateau Playa de Bakio est une erreur puisque « il dit aux ravisseurs dès le premier moment qu’on ne va rien faire ».

    Cette politique a été matérialisée en deux images qui ont spécialement irrité ce groupe : L’une, celle des coopérants enlevés souriant à côté de leur ravisseur en train d’être libérés; et l’autre celle de Roque Pascual avec le poing en haut célébrant sa mise en liberté lors de leur arrivée à Barcelone.

    Un autre élément critiqué par ce groupe des Forces de Sécurité était la manière de faire les paiements. Félix Roldan a comparu devant la Commission de Dépenses Réservées et a affirmé qu’on avait respecté la loi dans la libération de l’Alakrna, mais selon El Mundo, les agents qui ont porté l’argent en haute mer en hélicoptère ont mis leurs vies en danger en faisant leur avion atterrir à Mogadiscio, un des lieux les plus instables du monde, en pleine nuit.

    Ce malaise est toujours d’actualité à cause de la politique molle avec le Maroc et ses abus et menaces dans la frontière. Alger a déjà informé au CNI du danger qui constituerait pour l’Espagne un Sahara Occidental contrôlé par un Maroc devenu puissance régionale. Il ne faut pas sous-estimer qu’un « Grand Maroc » puisse, dans le futur, manquer de la stabilité dont il jouit aujourd’hui.

    Les services secrets espagnols ont alerté le Gouvernement sur une insistante coïncidence : Lorsque l’Espagne traverse une crise avec le Maroc, augmentent les menaces dans les réseaux jihadistes. Ainsi, depuis la dernière escalade de tension entre les deux pays les Forces de Sécurité ont détecté une hausse des appels en arabe pour récupérer les « villes occupées ».

    Source : El Mundo, 26/9/2010

  • Le Makhzen et l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue (11e partie)

    Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie : le Makhzen et l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue (11e partie)

    l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales.

    La presse et les sites marocains ont rapporté que mon livre intitulé « Les torrents de la corruption et la poussée (avancée) de Ben Laden en Algérie », vise le front Polisario comme l’a publié auparavant le site « Hespress » le 17 février 2009. Ce site prétend que j’ai découvert des dossiers impliquant le front Polisario dans le terrorisme. De son coté le journal « Maroc poste », qui parait à New York et protégé par les membres du congrès marocain, a publié également le 26 février 2009 une information sur ce point. 

    Pour sa part le journal marocain « El Sabah » est revenu sur le livre dans sa première page (la Une) dans son numéro du 01 mai 2009, en le décrivant comme un rapport qui implique le Polisario dans le terrorisme. Mon livre a été également sujet de mémoire de fin d’études sans qu’il soit distribué dans les bibliothèques ou librairies. On cite le cas de l’étudiant nommé Abdallah Barakellah qui a traité le livre dans son mémoire de fin d’études en 2010 à l’école supérieure de l’administration du Maroc. Cet étudiant a été encadré par le docteur Abdelwahed Elnacer. 

    Le mémoire est intitulé « Les perspectives de l’initiative marocaine sur l’autodétermination ». Suite à ce tapage médiatique qu’a soulevé ce livre, de nombreuses parties m’ont contacté pour son édition et sa publication. Je cite dans ce contexte l’initiative de Abderahmane Berrada le directeur général (DG) de la société « Hespress ». En effet, après la publication d’un exemplaire du livre aux Etats-Unis d’Amérique, M. Berrada m’a demandé de lui envoyer un exemplaire, une demande que j’ai satisfaite. Ainsi, je lui envoyé par mail deux exemplaires un pour lui et un autre pour son ami le docteur Mekkaoui. Soulignant dans ce contexte que ce dernier m’a même demandé de changer le titre du livre et m’a proposé dans ce sens un titre plus sensible, à savoir : « Les généraux d’Algérie de la corruption au terrorisme ». Le Dr Mekkaoui m’a demandé en outre d’ajouter au moins un chapitre sur mon expérience militaire et sur ce que j’ai vécu durant les années quatre-vingt-dix, et ce, afin de le publier par un centre d’études en Espagne, ce que j’ai refusé à cette époque là. Ainsi les choses sont arrivées à une impasse vu que le livre n’a pas satisfait tous leurs désirs du Makhzen vis-à-vis de l’institution militaire algérienne, d’autant plus qu’il contient des renseignements sur le front Polisario comme ils le prétendent.

    1- Corrompre certains militants de la cause sahraouie pour les impliquer dans la thèse marocaine et cela par l’argent ou de hauts postes de responsabilité.

    Des informations rapportées par des sources crédibles assurent que ceux qui ont annoncé leur rébellion contre le front Polisario et qui ont soutenu la thèse marocaine ont obtenu en contrepartie de l’argent et des logements. Par ailleurs, des postes de responsabilité ont été promis aux personnalités distinguées, mais aussi de l’argent et des résidences de luxe. Il suffit dans ce contexte citer Ould Souilem qui a été proposé pour occuper le poste d’ambassadeur du Maroc en Espagne. 

    Comme ce fut toujours le cas, les services secrets marocains ne ménagent aucun effort pour atteindre les leaders du front Polisario pour gagner leur appui quelque soit le prix afin de créer un équilibre entre les sahraouis notamment dans les camps de réfugiés à Tindouf. Et ce pour déplacer le conflit à l’intérieur du Sahara Occidental et entre les sahraouis. Ce qui par ricochet rendraient beaucoup de services qui pourraient devenir gratuits dans le cas du respect. Plus loin encore, les marocains avec qui je me suis entretenu lors de ma visite au Sahara Occidental se sont dit écœurés par les importantes sommes d’argent offertes aux revenus des camps de réfugiés à leur détriment comme des sahraoui et des frontaliers. Pire encore, certains estiment que les sommes touchées par Ould Souilem pourraient servir à créer 10 associations et organiser des centaines de rencontres internationales pour soutenir la thèse marocaine. 

    Parmi les dernières manœuvres marocaines ce qu’elles rapportent sur l’affaire du dénommé Ould Sidi Mouloud apparu dans un moment caractérisé par un grand tapage médiatique suite à mes investigations dans la région de Dakhla. Ces investigations que j’ai menées en tout professionnalisme, indépendance et transparence m’ont démontré que les Sahraoui ne croient qu’en une chose : l’autodétermination. Ould Sidi Mouloud a créé ce scénario urgent qui n’a pas été bien étudié pour amortir le choc qu’a subi le Makhzen et les services secrets marocains, après que je leur ai prouvé que je suis un algérien que nul ne peu acheter ou vendre. (Un algérien qu’on ne peut pas corrompre). Ainsi Ould Souilem se retrouvé comme un pompier qui a accouru pour éteindre le feu qu’a dévasté le Makhzen après le succès de l’opération d’infiltration et faire entendre la voix des sahraouis au plus haut niveau à travers le plus grand journal dans le monde arabe à savoir « Echourouk ».

    1- Le financement du terrorisme par la rente de la drogue et le trafic d’armes


    De nombreux rapports sécuritaires ont confirmé que le terrorisme et ce qui est appelé « l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique » (AQMI) est impliquée dans le trafic de drogue provenant du Maroc. Soulignant dans ce contexte que la quasi totalité de la drogue circulant en Algérie provient de ce royaume. Lors d’un séminaire qui a eu lieu à Sétif le 26 juin 2010, le directeur de l’Office National de Lutte Contre la Drogue (ONLCD) a estimé que 75 % de la drogue circulant dans notre pays provient du maroc. Rappelant par ailleurs que ce pays produit à lui seul 60 % de la drogue au niveau mondial. Le directeur de l’ONLCD, M. Abdelmalek Sayeh a indiqué, par ailleurs, dans une déclaration à la presse le 28 février 2010 que « la relation entre les trafiquants de drogue et les groupes terroristes n’est pas un secret ». Il a ajouté dans le même sens que les trafiquants qui transportent le haschich et même la cocaïne sont équipés par les groupes terroristes afin de les aider à transporter les armes.
    Le dernier scandale enregistré en matière de trafique de drogue par Al Qaida remonte au 26 février 2010. À ce moment là les services de sécurité mauritaniens ont dressé sur les frontières mauritano-maliennes une embuscade à un groupe terroriste lourdement armé qui assurait la sécurité d’une camionnette transportant du haschich. Selon des sources militaires, ces terroristes appartiennent à l’organisation Al Qaida. Ainsi le financement marocain du terrorisme est confirmé par de nombreuses preuves irréfutables. Et ce, sans parler du trafic d’arme dans lequel est impliqué le réseau Belairedj ainsi que d’autres réseaux qui ne sont pas encore démantelés. On cite dans ce contexte le démantèlement par les gardes frontaliers algériens à Bechar d’une opération de trafic d’armes. Lors de cette opération 35 tonnes de kif en provenance du Maroc ont été saisies. Cette opération est considérée comme l’une des plus réussies contre l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue. La drogue est devenue la principale source de financement du terrorisme dans la région du Sahel et dans le Sahara. Ses rentes dépassent 100 millions d’euros. A ceci s’ajoute l’argent des rançons provenant des enlèvements des étrangers dans la région du Sahel. Ces enlèvements ont apporté plus 50 millions d’euros à la caisse du sanguinaire Droudkal selon des rapports officiels algériens, cités par une feuille présentée par l’Algérie via le conseiller auprès de la présidence de la république, Rezak Barra, lors de la deuxième rencontre des Nation Unies qui s’est déroulée à New York le mois de septembre dernier, et qui a débattu de la stratégie internationale antiterroriste. Pour rappel, l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales. Il y a, ainsi des officiers marocains impliqués dans des affaires de trafic de drogue. Certains de ces officiers ont le grade de colonel, tels que ceux qui ont été arrêté en 2007. En effet le chef de la Garde Royale, ainsi que le chef de la Gendarmerie Nationale Marocaine qui a le grade de colonel ont été accusés de trafic de kif traité. La perquisition du domicile de ce dernier a permis de mettre la main sur une importante quantité de haschich ainsi qu’une grande somme d’argent estimée à plus de 135 milliards de dirhams. Huit autres officiers appartenant au même réseau ont été également arrêtés pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg. Il faut souligner par ailleurs que certains officiers impliqué dans le trafic de drogue ne sont pas estés en justice vu leurs relations au sein des cercles du pouvoir et leur solides rapports avec les familles du Makhzen. Sur un autre plan, des rapports secrétaireries que la Katibate « al Moulathamine » (les cagoulés) a imposé des taxes aux trafiquants de drogue qui sont en majorité des marocains. Ces sommes d’argents constituent une importante source de financement de Al Qaida. D’autres sources estiment par ailleurs que les sentiers qu’empruntent les trafiquants sont devenus les mêmes qu’utilisent les terroristes pour transporter les armes et les explosifs au fiefs des groupes terroristes. Nos informations montrent d’un autre coté que les services secrets marocains ont tenté par divers moyens, notamment par des prisonniers marocains impliqués dans des affaires de terrorismes, d’atteindre des islamistes dans les prisons algériennes. Il n’est secret pour personne que des marocains sont accusés de terrorisme. On cite par exemple C. Abdelghani, dit Houdhaifa, et T- Salah Eddine accusé par le tribunal criminel de Tizi Ouzou le 31 janvier 2010 arrêtés alors qu’ils étaient à la recherche des fiefs terroristes. L’affaire de la tombe de Said Makhloufi, émir du groupe islamique armé (GIA) qui se trouve dans la région du Djbel Errich selon les services sécuritaires algériens. Dans un entretien accordé en mois de décembre 2009 au journal « El Hayat » qui parait à Londres, Idris Elbesri a indiqué que l’affaire de la tombe était au centre des discussions qu’il a eu avec le président Bouteflika en mois de juin 2009. Rappelant, par ailleurs, que Abdelhak Layada l’émir du Groupe Islamique Armé (GIA) qui a été remis par Rabat à Alger en 1993 après de longues discussions, a affirmé lors de son procès le 14 juin 1994 que les services secrets marocain lui ont proposé de le soutenir à Tindouf et lui ont demandé de frapper les intérêts du front polisario. Il a indiqué plus tard qu’il a subi des pressions pour recruter des sahraouis dans les groupes terroristes.

    L’institution militaire algérienne au cœur des sals enjeux

    1-Des plans pour atteindre les archives de l’armée, notamment celles qui concernent la guerre des sables et de lutte antiterroriste.


    Parmi les objectifs que veulent atteindre les services de renseignement marocains figure les documents secrets de l’armée algérienne liés à la guerre des sables qui a éclaté en mois d’octobre 1963, ainsi que les dossiers de lutte antiterroriste et d’espionnage. Le Maroc souhaite tirer profit de ces documents afin de laver les mains de son incursion sur l’Algérie, et lui faire porter toute la responsabilité de ce qui s’est passé et ce qui se passe encore.

    Echourouk Online

  • Le Makhzen et l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue (11e partie)

    Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie : le Makhzen et l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue (11e partie)

    l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales.

    La presse et les sites marocains ont rapporté que mon livre intitulé « Les torrents de la corruption et la poussée (avancée) de Ben Laden en Algérie », vise le front Polisario comme l’a publié auparavant le site « Hespress » le 17 février 2009. Ce site prétend que j’ai découvert des dossiers impliquant le front Polisario dans le terrorisme. De son coté le journal « Maroc poste », qui parait à New York et protégé par les membres du congrès marocain, a publié également le 26 février 2009 une information sur ce point. 

    Pour sa part le journal marocain « El Sabah » est revenu sur le livre dans sa première page (la Une) dans son numéro du 01 mai 2009, en le décrivant comme un rapport qui implique le Polisario dans le terrorisme. Mon livre a été également sujet de mémoire de fin d’études sans qu’il soit distribué dans les bibliothèques ou librairies. On cite le cas de l’étudiant nommé Abdallah Barakellah qui a traité le livre dans son mémoire de fin d’études en 2010 à l’école supérieure de l’administration du Maroc. Cet étudiant a été encadré par le docteur Abdelwahed Elnacer. 

    Le mémoire est intitulé « Les perspectives de l’initiative marocaine sur l’autodétermination ». Suite à ce tapage médiatique qu’a soulevé ce livre, de nombreuses parties m’ont contacté pour son édition et sa publication. Je cite dans ce contexte l’initiative de Abderahmane Berrada le directeur général (DG) de la société « Hespress ». En effet, après la publication d’un exemplaire du livre aux Etats-Unis d’Amérique, M. Berrada m’a demandé de lui envoyer un exemplaire, une demande que j’ai satisfaite. Ainsi, je lui envoyé par mail deux exemplaires un pour lui et un autre pour son ami le docteur Mekkaoui. Soulignant dans ce contexte que ce dernier m’a même demandé de changer le titre du livre et m’a proposé dans ce sens un titre plus sensible, à savoir : « Les généraux d’Algérie de la corruption au terrorisme ». Le Dr Mekkaoui m’a demandé en outre d’ajouter au moins un chapitre sur mon expérience militaire et sur ce que j’ai vécu durant les années quatre-vingt-dix, et ce, afin de le publier par un centre d’études en Espagne, ce que j’ai refusé à cette époque là. Ainsi les choses sont arrivées à une impasse vu que le livre n’a pas satisfait tous leurs désirs du Makhzen vis-à-vis de l’institution militaire algérienne, d’autant plus qu’il contient des renseignements sur le front Polisario comme ils le prétendent.

    1- Corrompre certains militants de la cause sahraouie pour les impliquer dans la thèse marocaine et cela par l’argent ou de hauts postes de responsabilité.

    Des informations rapportées par des sources crédibles assurent que ceux qui ont annoncé leur rébellion contre le front Polisario et qui ont soutenu la thèse marocaine ont obtenu en contrepartie de l’argent et des logements. Par ailleurs, des postes de responsabilité ont été promis aux personnalités distinguées, mais aussi de l’argent et des résidences de luxe. Il suffit dans ce contexte citer Ould Souilem qui a été proposé pour occuper le poste d’ambassadeur du Maroc en Espagne. 

    Comme ce fut toujours le cas, les services secrets marocains ne ménagent aucun effort pour atteindre les leaders du front Polisario pour gagner leur appui quelque soit le prix afin de créer un équilibre entre les sahraouis notamment dans les camps de réfugiés à Tindouf. Et ce pour déplacer le conflit à l’intérieur du Sahara Occidental et entre les sahraouis. Ce qui par ricochet rendraient beaucoup de services qui pourraient devenir gratuits dans le cas du respect. Plus loin encore, les marocains avec qui je me suis entretenu lors de ma visite au Sahara Occidental se sont dit écœurés par les importantes sommes d’argent offertes aux revenus des camps de réfugiés à leur détriment comme des sahraoui et des frontaliers. Pire encore, certains estiment que les sommes touchées par Ould Souilem pourraient servir à créer 10 associations et organiser des centaines de rencontres internationales pour soutenir la thèse marocaine. 

    Parmi les dernières manœuvres marocaines ce qu’elles rapportent sur l’affaire du dénommé Ould Sidi Mouloud apparu dans un moment caractérisé par un grand tapage médiatique suite à mes investigations dans la région de Dakhla. Ces investigations que j’ai menées en tout professionnalisme, indépendance et transparence m’ont démontré que les Sahraoui ne croient qu’en une chose : l’autodétermination. Ould Sidi Mouloud a créé ce scénario urgent qui n’a pas été bien étudié pour amortir le choc qu’a subi le Makhzen et les services secrets marocains, après que je leur ai prouvé que je suis un algérien que nul ne peu acheter ou vendre. (Un algérien qu’on ne peut pas corrompre). Ainsi Ould Souilem se retrouvé comme un pompier qui a accouru pour éteindre le feu qu’a dévasté le Makhzen après le succès de l’opération d’infiltration et faire entendre la voix des sahraouis au plus haut niveau à travers le plus grand journal dans le monde arabe à savoir « Echourouk ».

    1- Le financement du terrorisme par la rente de la drogue et le trafic d’armes


    De nombreux rapports sécuritaires ont confirmé que le terrorisme et ce qui est appelé « l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique » (AQMI) est impliquée dans le trafic de drogue provenant du Maroc. Soulignant dans ce contexte que la quasi totalité de la drogue circulant en Algérie provient de ce royaume. Lors d’un séminaire qui a eu lieu à Sétif le 26 juin 2010, le directeur de l’Office National de Lutte Contre la Drogue (ONLCD) a estimé que 75 % de la drogue circulant dans notre pays provient du maroc. Rappelant par ailleurs que ce pays produit à lui seul 60 % de la drogue au niveau mondial. Le directeur de l’ONLCD, M. Abdelmalek Sayeh a indiqué, par ailleurs, dans une déclaration à la presse le 28 février 2010 que « la relation entre les trafiquants de drogue et les groupes terroristes n’est pas un secret ». Il a ajouté dans le même sens que les trafiquants qui transportent le haschich et même la cocaïne sont équipés par les groupes terroristes afin de les aider à transporter les armes.
    Le dernier scandale enregistré en matière de trafique de drogue par Al Qaida remonte au 26 février 2010. À ce moment là les services de sécurité mauritaniens ont dressé sur les frontières mauritano-maliennes une embuscade à un groupe terroriste lourdement armé qui assurait la sécurité d’une camionnette transportant du haschich. Selon des sources militaires, ces terroristes appartiennent à l’organisation Al Qaida. Ainsi le financement marocain du terrorisme est confirmé par de nombreuses preuves irréfutables. Et ce, sans parler du trafic d’arme dans lequel est impliqué le réseau Belairedj ainsi que d’autres réseaux qui ne sont pas encore démantelés. On cite dans ce contexte le démantèlement par les gardes frontaliers algériens à Bechar d’une opération de trafic d’armes. Lors de cette opération 35 tonnes de kif en provenance du Maroc ont été saisies. Cette opération est considérée comme l’une des plus réussies contre l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue. La drogue est devenue la principale source de financement du terrorisme dans la région du Sahel et dans le Sahara. Ses rentes dépassent 100 millions d’euros. A ceci s’ajoute l’argent des rançons provenant des enlèvements des étrangers dans la région du Sahel. Ces enlèvements ont apporté plus 50 millions d’euros à la caisse du sanguinaire Droudkal selon des rapports officiels algériens, cités par une feuille présentée par l’Algérie via le conseiller auprès de la présidence de la république, Rezak Barra, lors de la deuxième rencontre des Nation Unies qui s’est déroulée à New York le mois de septembre dernier, et qui a débattu de la stratégie internationale antiterroriste. Pour rappel, l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales. Il y a, ainsi des officiers marocains impliqués dans des affaires de trafic de drogue. Certains de ces officiers ont le grade de colonel, tels que ceux qui ont été arrêté en 2007. En effet le chef de la Garde Royale, ainsi que le chef de la Gendarmerie Nationale Marocaine qui a le grade de colonel ont été accusés de trafic de kif traité. La perquisition du domicile de ce dernier a permis de mettre la main sur une importante quantité de haschich ainsi qu’une grande somme d’argent estimée à plus de 135 milliards de dirhams. Huit autres officiers appartenant au même réseau ont été également arrêtés pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg. Il faut souligner par ailleurs que certains officiers impliqué dans le trafic de drogue ne sont pas estés en justice vu leurs relations au sein des cercles du pouvoir et leur solides rapports avec les familles du Makhzen. Sur un autre plan, des rapports secrétaireries que la Katibate « al Moulathamine » (les cagoulés) a imposé des taxes aux trafiquants de drogue qui sont en majorité des marocains. Ces sommes d’argents constituent une importante source de financement de Al Qaida. D’autres sources estiment par ailleurs que les sentiers qu’empruntent les trafiquants sont devenus les mêmes qu’utilisent les terroristes pour transporter les armes et les explosifs au fiefs des groupes terroristes. Nos informations montrent d’un autre coté que les services secrets marocains ont tenté par divers moyens, notamment par des prisonniers marocains impliqués dans des affaires de terrorismes, d’atteindre des islamistes dans les prisons algériennes. Il n’est secret pour personne que des marocains sont accusés de terrorisme. On cite par exemple C. Abdelghani, dit Houdhaifa, et T- Salah Eddine accusé par le tribunal criminel de Tizi Ouzou le 31 janvier 2010 arrêtés alors qu’ils étaient à la recherche des fiefs terroristes. L’affaire de la tombe de Said Makhloufi, émir du groupe islamique armé (GIA) qui se trouve dans la région du Djbel Errich selon les services sécuritaires algériens. Dans un entretien accordé en mois de décembre 2009 au journal « El Hayat » qui parait à Londres, Idris Elbesri a indiqué que l’affaire de la tombe était au centre des discussions qu’il a eu avec le président Bouteflika en mois de juin 2009. Rappelant, par ailleurs, que Abdelhak Layada l’émir du Groupe Islamique Armé (GIA) qui a été remis par Rabat à Alger en 1993 après de longues discussions, a affirmé lors de son procès le 14 juin 1994 que les services secrets marocain lui ont proposé de le soutenir à Tindouf et lui ont demandé de frapper les intérêts du front polisario. Il a indiqué plus tard qu’il a subi des pressions pour recruter des sahraouis dans les groupes terroristes.

    L’institution militaire algérienne au cœur des sals enjeux

    1-Des plans pour atteindre les archives de l’armée, notamment celles qui concernent la guerre des sables et de lutte antiterroriste.


    Parmi les objectifs que veulent atteindre les services de renseignement marocains figure les documents secrets de l’armée algérienne liés à la guerre des sables qui a éclaté en mois d’octobre 1963, ainsi que les dossiers de lutte antiterroriste et d’espionnage. Le Maroc souhaite tirer profit de ces documents afin de laver les mains de son incursion sur l’Algérie, et lui faire porter toute la responsabilité de ce qui s’est passé et ce qui se passe encore.

    Echourouk Online

  • Adoption d’une résolution onusienne réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Comme attendu, la quatrième Commission de l’assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. 

    Une résolution qui rejette, par ricochet, l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc. Suite à cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, M. Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicité de l’adoption de cette résolution. 

    Il soulignera que, durant une semaine, les membres des Nations unies, individuellement ou collectivement, «ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc». «Plusieurs pays ont aussi tenu à dénoncer les violations systématiques des droits de l’Homme par l’occupant marocain ainsi que le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental», a-t-il encore affirmé. Ainsi, «le gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario se félicitent de cette nouvelle démonstration du consensus international autour du droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance en conformité avec la lettre et l’esprit de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée générale», a-t-il encore ajouté. Pour lui, «cette résolution intervient au moment où le secrétaire général et son envoyé personnel intensifient leurs efforts pour la poursuite des négociations entre le Front Polisario et le Maroc afin d’arriver à une solution pacifique du conflit qui garantisse le droit inaliénable de notre peuple à l’autodétermination». Ce projet de résolution sera soumis à l’adoption de l’Assemblée générale de l’ONU en décembre prochain.
     
    Poursuivant les efforts pour faire valoir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, effectuera une tournée dans la région le 18 octobre en cours dans le cadre des efforts des Nations unies en vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara occidental, a indiqué hier le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU. M. Christopher Ross mènera, au cours de sa visite dans la région, des consultations avec les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les Etats voisins, essentiellement l’Algérie et la Mauritanie, et ce, en préalable de la prochaine série de réunions informelles prévues en novembre 2010, précise toujours la même source, reprise par l’agence de presse algérienne (APS). 
     
    La dernière réunion informelle sur la question du Sahara occidental a eu lieu à New York en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible, ajoute-t-elle. Les discussions informelles ont lieu conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité, qui a appelé les parties à poursuivre leur dialogue sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables pour atteindre «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», ajoute l’ONU. La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) est déployée depuis septembre 1991 afin de surveiller le cessez-le-feu et d´organiser ce référendum, rappelle-t-elle.
    La Tribune d’Algérie, 13/10/2010
  • Lutte contre le crime organisé : l’ALPS coopère « efficacement » avec l’ONU (responsable)

    Mijek (territoires sahraouis libérés), 12/10/2010 (SPS) Le commandant de la 3e région militaire de l’Armée populaire de libération sahraouie (ALPS), Hamdi Khalil Meyara, a souligné, mardi à Mijek, que les unités militaires de sa région coopèrent avec la représentation de la MINURSO dans « le respect mutuel » et joue un rôle « efficace » dans la lutte contre le trafic et le crime sous toutes ses formes, à l’instar de la contrebande et l’émigration clandestine.

    Le commandant Hamdi, qui passait en revue un détachement militaire de la 3e région militaire de l’ALPS, en compagnie du Premier ministre sahraoui, M. Abdelakader Taleb Omar, à l’occasion de la commémoration du 35e anniversaire de la Déclaration de l’union du peuple sahraoui, a mis l’accent sur la coopération dans un « respect mutuel » entre les unités militaires installées à Mijek et le représentation de la Minurso, soulignant que « les unités de la Gendarmerie nationale joue un rôle efficace sur le terrain de la lutte contre le crime transnational, à l’image du trafic sous tous ses formes, la contrebande et l’émigration clandestine ».

    Le siège de la 3ème région militaire de l’Armée sahraouie de libération est installée à Mijek, localité qui abrite les festivités du 35e anniversaire de la Déclaration de l’union du peuple sahraoui et distante de 90 km de la ville mauritanienne de Zouerate, au sud-est des territoires sahraouis libérés.

    Le commandant Hamdi qui est, également, membre du bureau du Secrétariat national du Front Polisario, a expliqué que le détachement militaire sollicité pour la commémoration du 35e anniversaire de la Déclaration de l’union du peuple sahraoui, est composé d’unités en activité dans la 3e région militaire, comportant toutes les spécialités de guerre ayant été soumises à des manœuvres et des exercices militaires le long de cette année.

    Il mis en exergue, par ailleurs, les différentes activités de ces unités stationnées au sud-est des territoires libérés, dont entre autres, l’aide sanitaire aux habitants, la prise en charge du cheptel par des vétérinaires de cette région militaire et l’acheminement de l’eau potable aux habitants des zones éparses.

    Ce responsable militaire du Polisario a souligné, en outre, que la Déclaration de l’union du peuple sahraoui a constitué « la pierre » sur laquelle se sont brisés les complots de la colonisation.

    « Cette déclaration a transformé l’entreprise colonialiste marocaine en un marécage dans lequel l’occupant se débat jusqu’à aujourd’hui », a-t-il encore relevé.

    Les festivités marquant le 35e anniversaire de la Déclaration de l’unité du peuple sahraoui, ont débuté, mardi à Mijek, localité située dans les territoires sahraouis libérés. Un riche programme d’activités politiques et culturelles est prévu pour les deux jours des festivités commémorant cet anniversaire, correspondant à la date de la réunion des représentants des différentes fractions et composantes du peuple sahraoui. (SPS)

  • Bilan de 35 ans de l’unité nationale : de nombreux acquits bien que le conflit n’est pas « définitivement tranché »

    Mijek (territoires sahraouis libérés), 12/10/2010 (SPS) Le Premier ministre sahraouie, M. Abdelkader Taleb Omar a souligné, mardi à Mijek, que la célébration du 35e anniversaire de la Déclaration de l’union du peuple sahraoui, offre un aperçu sur les nombreux acquis du peuple sahraoui, sans que le conflit qui l’oppose à l’occupant marocain soit tranché « définitivement ».

    « Il est évident que nous constatons, aujourd’hui, les grands acquis réalisés mais, sans que le conflit qui nous oppose à l’occupant marocain ne soit tranché définitivement », a affirmé M. Taleb qui intervenait à la cérémonie d’ouverture des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la Déclaration de l’unité du peuple sahraoui, déplorant le fait que le Maroc « continue à tourner le dos aux droits légitimes des Sahraouis, dans le recouvrement de sa liberté et de son indépendance ».

    Il a, également, regretté le fait que le problème sahraoui eut pris des sentiers et connu des difficultés depuis le cessez-le-feu du 6 septembre 1991. « Depuis la trêve, l’ennemi continue à nous combattre sur plusieurs fronts, à savoir le front diplomatique, économique et médiatique, dans le but d’exercer essentiellement une pression sur nous, en utilisant tous ce qu’il possède comme appareils afin d’intenter à la cohésion de notre front interne », a-t-il poursuivi.

    M. Taleb Oumar a, toutefois, assuré que le peuple sahraoui a déjoué tous ces complots, citant à ce sujet l’insurrection pacifique des Sahraouis des territoires occupés, le sud du Maroc et dans les campus universitaires à l’intérieur même du Maroc, déclenchée le 21 mai 2005.

    Le responsable sahraoui a souligné, dans ce cadre, que cette insurrection a permis d’assurer un « saut qualitatif » dans le combat de peuple sahraoui et de « porter sa voix dans le concert international ».

    Il a estimé, dans le même ordre d’idées, qu’au fur et à mesure que ces luttes mènent le peuple sahraoui vers son objectif, « l’ennemi accentue son entêtement en distillant son venin pour couvrir ses échecs ».

    Il a affirmé, à ce sujet, que le peuple sahraoui demeure « favorable aux solutions démocratiques et un contrôle international des droits de l’homme », soulignant que « les autorités sahraouies ont de tout temps lancé ce défis aux autorités de l’occupation ».

    Il a cité, à ce propos, le cas des trois militants sahraouis des droits de l’homme qui se trouvent dans les prisons marocaines, depuis une année, à savoir Ali Salem Tamek, Ibrahim Dahane et Hamadi Naciri, lançant, à cette occasion, un appel à l’opinion publique internationale à œuvrer dans le sens de leur de libération.

    Le Premier ministre a également rappelé le contenu du récent message de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, M. Christopher Ross, adressé au amis de M. Ban Ki-moon, dans lequel il avait mis en évidence les entraves du Maroc au processus des négociations, en essayant d’imposer sa « proposition d’autonomie » comme seule base d’une solution au conflit et, aussi, ses entraves aux mesures d’instaurer la confiance entre les deux parties, surtout dans le cas des échanges de visites entre les familles sahraouis séparées par « le mur de la honte ».


    La situation actuelle montre que cette étape connaît une période de troubles et une escalade qui menacent d’une explosion, du fait de l’impasse actuelle et si une issue n’est pas trouvée
    à travers une pression contre le Maroc qui l’amènerait à se soumettre à la volonté de la communauté internationale », a-t-il encore souligné.

    C’est ainsi que M. Taleb Oumar a relevé que le conflit du Sahara occidental « bloque le processus de coopération entre les pays du Maghreb arabe dans la lutte contre le crime transnational, à savoir le terrorisme, le trafic de drogue et l’émigration clandestine ».

    « Cette situation ne menace pas uniquement la sécurité dans la région maghrébine, elle dépasse ce cadre pour intenter à la sécurité et aux intérêts de l’Europe et du monde », a-t-il déploré.

    C’est dans ce cadre que le Premier ministre du RASD a estimé que cette situation « dicte » aux Nations unies et l’ensemble des organisations internationales la nécessité d’aller dans le sens de « trouver une dynamique politique nouvelle pour pousser le processus de paix vers l’avant et éviter, ainsi le pire ».

    Rappelant que la lutte du peuple sahraoui « tire sa légitimité du fait qu’elle est en harmonie avec les chartes internationales qui appellent à une solution pacifique basée sur le droit des peuples à l’autodétermination », il a souligné que « l’Etat sahraoui est un facteur d’équilibre et de stabilité dans la région et une confirmation des principes de la justice, de paix, de stabilité et de règlement de la question de décolonisation ».

    M. Taleb Omar, qui a souligné que l’année prochaine sera « particulière » pour le peuple sahraoui qui s’apprête à organiser le 13e congrès ordinaire du Front Polisario, il a rappelé que « cette année exige plus d’efforts pour réaliser les objectifs et les priorités arrêtés par le dernier congrès, à savoir le renforcement de l’Armée de libération populaire sahraouie, l’urbanisation des territoires libérées, l’édification de l’ordre politique, le soutien à l’insurrection, la redynamisation de la diplomatie sahraouie (…) ».

    Les festivités marquant le 35e anniversaire de la Déclaration de l’unité du peuple sahraoui, ont débuté, mardi à Mijek, localité située dans les territoires sahraouis libérés, à quelques 90 km de la ville mauritanienne Zouérate.

    Un riche programme d’activités politiques et culturelles est prévu pour les deux jours des festivités commémorant cet anniversaire, correspondant à la date de la réunion des représentants des différentes fractions et composantes du peuple sahraouie, à Aïn Bentili, une localité située aux frontières du Sahara occidental et la Mauritanie (sud-est du Sahara occidental)

  • L’Ouganda réaffirme son soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui

    New York (Nations unies), 12/10/2010 (SPS) Le représentant permanent de l’Ouganda auprès des Nations unies, Ruhakana Rugunda, a réaffirmé devant le Comité de la décolonisation de l’ON , la position de soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Le statu quo au Sahara occidental est « inacceptable », a regretté M. Rugunda , exhortant le Maroc à « engager des négociations constructives avec le Front Polisario pour ouvrir la voie au référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».

    Il a également exprimé sa préoccupation au sujet des violations des droits humains au Sahara Occidental, appelant l’ONU à la mise en place d’un mécanisme pour la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    M. Rugunda a condamné l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental de la part du Maroc. (SPS)

  • Sahara Occidental : Christopher Ross de retour

    Christopher Ross, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, sera de retour dans la région le 18 octobre prochain, dans le cadre des efforts des Nations unies pour parvenir à un règlement final au conflit du Sahara Occidental. Cette visite intervient après celle de mars dernier qui avait renseigné le diplomate américain qui avait, rappelons-le, remplacé le néerlandais Peter Van Walsum dont le mandat n’avait pas été renouvelé par Ban Ki-moon, sur la complexité de sa mission, en vérifiant sur place à quel point les positions étaient « éloignées » entre le Maroc et le Polisario. 
     
    Le Maroc accusant l’Algérie de saborder la construction de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et le Front Polisario suspectant un « complot » de la France contre le Sahara Occidental. Bien que les deux parties aient «confirmé leur volonté de poursuivre le processus de négociations », de l’aveu même de Ross, on est loin d’un règlement politique du conflit en présence. Pour sa prochaine visite dans la région, Christopher Ross devra mener des consultations avec le Front Polisario et le Maroc ainsi que les Etats voisins, l’Algérie et la Mauritanie, en préalable de la prochaine série de réunions informelles prévues en novembre 2010; la dernière qui a eu lieu à New-York, en février, dernier pour préparer le 5e round de négociations officielles, s’est soldée par un échec, le Front Polisario réitérant son attachement à l’autodétermination et lE Maroc persistant dans son plan d’autonomie élargie. 
     
    Christopher Ross, quant à lui, contrairement à Van Walsum, refuse d’afficher une préférence pour le plan d’autonomie marocain soutenu par les pays occidentaux. Les discussions informelles ont lieu conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité, adoptée à New York, le 30 avril 2009, qui a appelé les parties à poursuivre leur dialogue sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables pour atteindre «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination au peuple du Sahara Occidental».

    Malgré des réticences au départ provenant de Rabat, l’homme de Ban Ki-Moon reste l’un des derniers espoirs pour mettre un terme à ce différend, alors qu’aucun envoyé spécial de l’ONU n’a, jusque-là, réussi à y arriver depuis le cessez-le-feu de 1991. Ces consultations, qu’ils avaient déjà entamées lors de sa présence dans la région en mars dernier, où il n’avait fait que constater, impuissant, « l’impasse » du processus de paix entre le Maroc et le Front Polisario. La visite de Ross s’inscrit, avec pour toile de fond, l’adoption, lundi dernier, à l’unanimité, par la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation, d’une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ce projet de résolution sera soumis à l’adoption de l’Assemblée générale de l’ONU en décembre prochain. 

     
    La République sahraouie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicitée de l’adoption de cette résolution, soulignant que les membres des Nations unies, individuellement ou collectivement, «ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais, en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc». 
     
    Rappelons que le 30 avril 2010, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, à l’unanimité, la résolution 1920 sur la situation au Sahara Occidental. En soulignant le soutien de la communauté internationale au processus de négociations lancé à Manhasset en 2007 ainsi qu’aux résolutions 1754 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009), le Conseil de sécurité rappelle qu’il ne peut y avoir d’autre solution que celle politique, négociée et mutuellement acceptable à la question du Sahara Occidental.
    par Moncef Wafi
    Le Quotidien d’Oran, 13/10/2010
  • Adoption d’une résolution onusienne réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Comme attendu, la quatrième Commission de l’assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. 

    Une résolution qui rejette, par ricochet, l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc. Suite à cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, M. Mohamed Salem Ould Salek, s’est félicité de l’adoption de cette résolution. 

    Il soulignera que, durant une semaine, les membres des Nations unies, individuellement ou collectivement, «ont multiplié les appels pour l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que pour l’organisation du référendum dans les plus brefs délais en vue de mettre fin à l’occupation illégale de notre pays par le Maroc». «Plusieurs pays ont aussi tenu à dénoncer les violations systématiques des droits de l’Homme par l’occupant marocain ainsi que le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental», a-t-il encore affirmé. Ainsi, «le gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario se félicitent de cette nouvelle démonstration du consensus international autour du droit du peuple sahraoui à la liberté et l’indépendance en conformité avec la lettre et l’esprit de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée générale», a-t-il encore ajouté. Pour lui, «cette résolution intervient au moment où le secrétaire général et son envoyé personnel intensifient leurs efforts pour la poursuite des négociations entre le Front Polisario et le Maroc afin d’arriver à une solution pacifique du conflit qui garantisse le droit inaliénable de notre peuple à l’autodétermination». Ce projet de résolution sera soumis à l’adoption de l’Assemblée générale de l’ONU en décembre prochain.
     
    Poursuivant les efforts pour faire valoir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, effectuera une tournée dans la région le 18 octobre en cours dans le cadre des efforts des Nations unies en vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara occidental, a indiqué hier le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU. M. Christopher Ross mènera, au cours de sa visite dans la région, des consultations avec les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les Etats voisins, essentiellement l’Algérie et la Mauritanie, et ce, en préalable de la prochaine série de réunions informelles prévues en novembre 2010, précise toujours la même source, reprise par l’agence de presse algérienne (APS). 
     
    La dernière réunion informelle sur la question du Sahara occidental a eu lieu à New York en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible, ajoute-t-elle. Les discussions informelles ont lieu conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité, qui a appelé les parties à poursuivre leur dialogue sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables pour atteindre «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», ajoute l’ONU. La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) est déployée depuis septembre 1991 afin de surveiller le cessez-le-feu et d´organiser ce référendum, rappelle-t-elle.
    La Tribune d’Algérie, 13/10/2010