Mois : octobre 2010

  • Des chiffres alarmants sur la drogue

    Une étude scientifique a été menée dernièrement par une équipe médicale constantinoise auprès d’un échantillon de 250 jeunes de trois quartiers populaires de Boudraa Salah, Emir Abdelkader et centre-ville. 

    Cette étude a montré que le quartier le plus touché par le phénomène de la drogue est celui de Boudraa Salah. Sur un point de vue socioprofessionnel, il est apparu que 46% des toxicomanes ont une profession et 43% sans, l’élément masculin constituant 54% du total. Ces révélations alarmantes ont été livrées lors d’une rencontre organisée jeudi dernier à Constantine par la Fédération nationale de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (FALDT), avec la participation de la commune, des représentants des comités de quartiers, des associations de parents d’élèves et une délégation de la sûreté de wilaya. «La prise en charge des toxicomanes dans des centres de traitement demande des moyens que nous ne possédons pas actuellement», a déclaré le Dr Benarab Abdallah, président de la FALDT. Membre de l’APW où il préside la commission de la santé, ce dernier a déploré «que le centre intermédiaire de soins pour les toxicomanes, qui a ouvert récemment ses portes dans la ville du Khroub, soit détourné de sa vocation. Pire encore, cette structure n’a jamais été un centre intermédiaire de soins. On y soigne tout sauf la toxicomanie: la tension, le diabète, le rhumatisme, etc. Je dis cela en toute responsabilité car j’ai signalé cette anomalie aux autorités concernées de la wilaya qui, il faut le dire, ne sont pas responsables de cette situation regrettable parce qu’il faut dire aussi que nos médecins, les psychologues autant que les infirmiers n’ont reçu aucune formation sur la toxicomanie, pour prétendre prendre en charge efficacement ce genre de patients. Cette défaillance provient du fait que le programme de formation d’un médecin, qui dure 7 ans, ne comporte que… deux heures d’étude, une sur la drogue et une sur l’alcoolisme !». S’adressant ensuite aux représentants des comités de quartiers, le Dr Benarab a déclaré que l’Etat, qui a déployé des moyens exceptionnels pour endiguer ce fléau à partir de nos frontières ouest, ne peut, seul, prendre en charge la lutte contre sa propagation à l’intérieur. Il faut l’implication de la société civile tout entière. «La lutte contre la drogue ne peut pas se faire sans les habitants, affirme-t-il catégorique. Ce principe a été bien compris par certains pays, comme la Hollande». Il lancera un appel pressant aux parents leur demandant de s’impliquer directement dans la lutte contre la drogue et la toxicomanie qui progresse chaque jour et touche maintenant même les enfants scolarisés dans le cycle primaire. Il invitera les représentants des comités de quartier à rejoindre le programme de prévention et de sensibilisation élaboré par la fédération et qui sera mené dans les établissements scolaires de la wilaya. 

    Se basant ensuite sur une étude rétrospective menée par la FALDT de 1996 à 2009, le Dr Benarab a décrit la production et le cheminement du cannabis à partir de son lieu de production, en l’occurrence le Rif (Maroc) où cette substance toxique est cultivée sur plus de 142.000 hectares, en rapportant, pour l’année 2008 plus de 4,5 milliards de dollars aux producteurs. Et comme l’écoulement en Europe par la voie maritime des énormes quantités produites devient de plus en plus difficile pour les producteurs, ces derniers tentent de les faire acheminer par l’Algérie qui est devenue un pays de transit. «Mais notre pays a aussi mis en place des moyens ultramodernes de surveillance à nos frontières ouest et l’étau se resserre de plus en plus sur les trafiquants qui subissent de grosses pertes provenant des saisies opérées par nos services de sécurité, comme on peut le constater. En 2002, les quantités de drogues saisies étaient de 6 tonnes et en 2009 le chiffre a atteint 64 tonnes de cannabis saisies. Et ces chiffres ne constituent que la partie visible de l’iceberg», soutient ce responsable en disant: »Si on ne peut que se montrer légitimement satisfaits de l’efficacité de la lutte menée par nos différents services de sécurité, il faut se demander aussi quel est le chiffre réel qui a réussi à passer à travers les mailles du filet». D’un autre côté, ces chiffres prouvent qu’il y a manifestement une forte demande intérieure. D’où la nécessité, souligne le Dr Benarab, de mener sans relâche une lutte multiforme contre ce fléau, notamment par la prévention et la sensibilisation des parents et des jeunes. 
    A. Mallem
  • «La victoire est proche !»

    Le président de la RASD Mohamed Abdelaziz a déclaré avant-hier soir que le Maroc est de plus en plus isolé sur la scène internationale. Lors d’un meeting populaire animé dans la localité de Meygk, qui abritait la fête du 35e anniversaire de l’union nationale, M. Abdelaziz a ainsi voulu lancer un message d’espoir aux Sahraouis en leur affirmant que «le régime marocain subit d’énormes pressions de la part de la communauté internationale». Des pressions, souligne-t-il, dues à son refus du principe de l’autodétermination, aux violations des droits de l’homme et au pillage «massif et continu» des richesses des territoires qu’il occupe.

    Le message du président sahraoui, également secrétaire général du Front Polisario, se voulait rassurant : l’indépendance du Sahara occidental est inévitable. «Tous les Sahraouis sont unis derrière un seul objectif qui est l’indépendance de la RASD et l’exercice de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire (…) L’ennemi a beau vouloir créer des divisions et des dissensions au sein de nos rangs. J’en appelle d’ailleurs à la vigilance de tous car la victoire est proche», a-t-il déclaré devant un tonnerre d’applaudissements d’une foule surchauffée. Evoquant la situation des territoires occupés, le président sahraoui dit encourager la révolte des populations locales plongées dans un black-out total, et ce tant que le Maroc n’abdique pas. «Nous briserons leurs prisons et nous serons indépendants, qu’ils le veuillent ou non», a-t-il ajouté avant de lancer une flèche en disant que le Polisario relèvera le défi. D’ailleurs, Mohamed Abdelaziz en appelle aux Sahraouis afin de renforcer les effectifs de l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS) parce que, argue-t-il, «le choix de la guerre et de la résistance nous a été accordé par les résolutions de l’ONU».

    Le Maroc, un pays expansionniste

    Dans sa lancée, le président sahraoui incombe au royaume marocain tous les malheurs de la région maghrébine. «Ce n’est pas un secret : le Maroc de Mohammed VI est un pays expansionniste au détriment de ses voisins. Il a voulu s’emparer du tiers de l’Algérie, il a voulu annexer la Mauritanie et il veut aujourd’hui nous occuper», a-t-il affirmé avant de rendre un vibrant hommage à l’Algérie, qui, a-t-il dit, a toujours été aux côtés des peuple opprimés. «Lorsque nous étions victimes d’une double colonisation et que le monde prédisait notre disparition, l’Algérie, fidèle à ses principes révolutionnaires, était là pour nous soutenir», a-t-il souligné. Mais cette politique mènera le Maroc droit au mur, prédit le président sahraoui qui a invité les présents à «serrer les rangs» pour faire face à la «machination d’un régime aux abois», relevant qu’à chaque échec qu’il enregistre, il recourt à la politique de diviser pour régner.
    De notre envoyé spécial à Mijek (Sahara occidental), Yassine Mohellebi
    Le Jeune Indépendant, 16/10/2010
  • Le Maroc, vise-t-il la Mauritanie?

    Le Maroc a échoué dans sa tentative de faire passer Omar Ould Sidahmed Ould Hamma pour un sahraoui. Une tentative où les autorités marocaines sont allées jusqu’à lui fabriquer des faux documents sahraouis. 


    Nous savions que l’opinion générale des marocains sur la Mauritanie n’est pas glorifiante, que les voisins du nord se prennent pour « le cul du monde ». Apparemment, cela va jusqu’à prendre tout le monde pour des imbéciles. 

    D’abord on vide les villes mauritaniennes de leurs citoyens pour les transporter vers le Sahara Occidental en « ralliés » sahraouis de la cause marocaine. 

    Ensuite, Rabat est la première capitale à souhaiter la bienvenue au dernier putsch militaire comme si les autorités marocaines s’attendaient à cet événement. Quand on voit la complicité des deux pays avec la France dans les derniers évènements, on comprend mieux maintenant. 

    Et comme le Makhzen ne manque pas d’imagination, pour gagner le « ralliement » de Mohamed Khouna Ould Haidala, l’ancien président mauritanien qui avait pris la décision de reconnaître la RASD, on soumet son fils à la torture physique et morale comme moyen de pression. 

    Maintenant, l’arrogance des autorités marocaines leur a poussé à envoyer leurs journaleux pour faire un reportage sur les sahraouis en Mauritanie. Le gouvernement mauritanien leur a refusé le visa d’entrée, mais les jours à venir promettent d’autres tentatives marocaines « d’intrusion » en territoire mauritanien similaires à cette étrange intrusion dans les sites mauritaniens pour s’en prendre à l’Algérie et les sahraouis.
  • Lancement d’une plate-forme pour la solidarité avec le peuple Sahraoui

    Dernier territoire colonisé du continent africain, le Sahara occidental continue de subir l’occupation du Maroc après une guerre de 17 ans qui a abouti en 1991 à un cessez-le-feu et à l’adoption du plan de paix des Nations unies. Près de 20 ans après sa signature, l’accord conclu sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Front Polisario, reconnu comme seul représentant légitime du peuple sahraoui, qui devait mettre fin au conflit par l’organisation d’un référendum d’autodétermination, n’est toujours pas appliqué à cause des manœuvres d’obstruction du Maroc.

    Des institutions, associations et ONG françaises de solidarité internationale, de développement, d’éducation populaire et de défense des droits de l’homme, nationales (AFAPREDESA, AFASPA, Amis de la RASD, Association des Sahraouis en France, CORELSO, MRAP ) et régionales (AFASPAM13, APSO35, Comité de jumelage de Gonfreville l’Orcher, Comité Limousin de solidarité avec le peuple sahraoui, Enfants de la Méditerranée, ERM Pays de Loire, Les Mariannes à Marseille, QORD) ont décidé de restructurer et d’élargir la plateforme pour la solidarité avec le peuple sahraoui qui existait depuis 1993 sous forme de coordination et de lui donner une forme associative. Le CCFD et l’association « Droit Solidarité » ont donné leur accord pour en faire partie à titre d’observateurs.

    Au cours d’une assemblée constitutive, le samedi 2 octobre à Paris, elles ont adopté une Charte fondatrice ainsi que les statuts de la plateforme puis élu le Conseil d’administration et le bureau. Fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme, la plateforme vise à renforcer la solidarité avec le peuple sahraoui, défendre ses droits et contribuer à son développement. Dans le respect de la spécificité et de l’autonomie de chaque membre, adhérent ou observateur, la plateforme veut être un interlocuteur et une force de proposition vis-à-vis des autorités nationales, européennes et internationales pour promouvoir la réalisation des droits fondamentaux du peuple sahraoui qui aspire à décider librement de son avenir.

    Dès sa première réunion, la plateforme a décidé de lancer une campagne nationale d’actions sous diverses formes et à tous les niveaux sur le thème « Abattre les murs de sable et du silence » en direction de l’opinion publique et des médias.

    La plate-forme est ouverte aux institutions, collectivités locales, associations et ONG déjà engagées dans des actions de partenariat avec le peuple sahraoui ou prêtes à s’y engager dans les domaines de la solidarité, du développement et des droits de l’homme.

    Paris le 2 octobre 2010
    Contact provisoire :
    Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui
    c/o JP Le Marec
    6 Terrasse du Parc 75019 Paris
    Tél 06 33 43 64 93
    Source : moqawama, 15/10/2010
  • Le Maroc, vise-t-il la Mauritanie?

    Le Maroc a échoué dans sa tentative de faire passer Omar Ould Sidahmed Ould Hamma pour un sahraoui. Une tentative où les autorités marocaines sont allées jusqu’à lui fabriquer des faux documents sahraouis. 


    Nous savions que l’opinion générale des marocains sur la Mauritanie n’est pas glorifiante, que les voisins du nord se prennent pour « le cul du monde ». Apparemment, cela va jusqu’à prendre tout le monde pour des imbéciles. 

    D’abord on vide les villes mauritaniennes de leurs citoyens pour les transporter vers le Sahara Occidental en « ralliés » sahraouis de la cause marocaine. 

    Ensuite, Rabat est la première capitale à souhaiter la bienvenue au dernier putsch militaire comme si les autorités marocaines s’attendaient à cet événement. Quand on voit la complicité des deux pays avec la France dans les derniers évènements, on comprend mieux maintenant. 

    Et comme le Makhzen ne manque pas d’imagination, pour gagner le « ralliement » de Mohamed Khouna Ould Haidala, l’ancien président mauritanien qui avait pris la décision de reconnaître la RASD, on soumet son fils à la torture physique et morale comme moyen de pression. 

    Maintenant, l’arrogance des autorités marocaines leur a poussé à envoyer leurs journaleux pour faire un reportage sur les sahraouis en Mauritanie. Le gouvernement mauritanien leur a refusé le visa d’entrée, mais les jours à venir promettent d’autres tentatives marocaines « d’intrusion » en territoire mauritanien similaires à cette étrange intrusion dans les sites mauritaniens pour s’en prendre à l’Algérie et les sahraouis.
  • Amnesty International demande la « libération immédiate » des trois activistes sahraouis détenus à Salé.

    Londres.- Amnesty International a demandé hier aux autorités marocaines de libérer immédiatement et sans conditions les trois activistes sahraouis qui vont être jugés suite à leur visite aux camps de réfugiés administrés par le Front Polisario en Algérie. 

    Le jugement de ces activistes – Brahim Dahan, Ali Salem Tamek et Ahmed Naciri- a débuté aujourd’hui à Casablanca. Ils sont accusés de « atteinte à la sécurité interne » du Maroc. Yahdhi Tarrouzi, Saleh Leboihi, Degja Lachgar et Rachid Sghir qui avaient été relâchés provisoirement.

    « Il est tout simplement inacceptable que les autorités marocaines inculpent ces sept personnes, parmi lesquelles se trouvent des défenseurs des droits de l’homme et des ex-victimes de disparition forcée, pour visiter librement et ouvertement les camps de réfugiés et rencontrer des membres du Front Polisario », a déclaré Malcolm Smart, directeur du Programme d’Amnistie Internationale pour le Proche Orient et le Nord de l’Afrique. 

    « Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Ahmed Nasiri se trouvent depuis plus d’un an emprisonnés par des actions qui ne représentent que l’exercice pacifique de son droit à la liberté d’expression et d’association. Les charges contre eux ont une motivation politique claire et doivent être immédiatement retirés. Ces procès ne doivent pas continuer. » 

    Le communiqué d’Amnesty International incluse une note destinée aux médias dans laquelle compare le cas des trois sahraouis à celui de Moustafa Salma et que leur « similitude démontre une fois encore l’importance d’inclure une composante d’observation de la situation des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO afin de protéger la population affectée, étant donné que le Front Polisario et le Maroc s’accusent mutuellement d’exploiter à des fins politiques les motifs de préoccupation en matière de droits humains ».

    Source : Amnesty International, 14/1/2010
  • Lancement d’une plate-forme pour la solidarité avec le peuple Sahraoui

    Dernier territoire colonisé du continent africain, le Sahara occidental continue de subir l’occupation du Maroc après une guerre de 17 ans qui a abouti en 1991 à un cessez-le-feu et à l’adoption du plan de paix des Nations unies. Près de 20 ans après sa signature, l’accord conclu sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Front Polisario, reconnu comme seul représentant légitime du peuple sahraoui, qui devait mettre fin au conflit par l’organisation d’un référendum d’autodétermination, n’est toujours pas appliqué à cause des manœuvres d’obstruction du Maroc.

    Des institutions, associations et ONG françaises de solidarité internationale, de développement, d’éducation populaire et de défense des droits de l’homme, nationales (AFAPREDESA, AFASPA, Amis de la RASD, Association des Sahraouis en France, CORELSO, MRAP ) et régionales (AFASPAM13, APSO35, Comité de jumelage de Gonfreville l’Orcher, Comité Limousin de solidarité avec le peuple sahraoui, Enfants de la Méditerranée, ERM Pays de Loire, Les Mariannes à Marseille, QORD) ont décidé de restructurer et d’élargir la plateforme pour la solidarité avec le peuple sahraoui qui existait depuis 1993 sous forme de coordination et de lui donner une forme associative. Le CCFD et l’association « Droit Solidarité » ont donné leur accord pour en faire partie à titre d’observateurs.

    Au cours d’une assemblée constitutive, le samedi 2 octobre à Paris, elles ont adopté une Charte fondatrice ainsi que les statuts de la plateforme puis élu le Conseil d’administration et le bureau. Fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme, la plateforme vise à renforcer la solidarité avec le peuple sahraoui, défendre ses droits et contribuer à son développement. Dans le respect de la spécificité et de l’autonomie de chaque membre, adhérent ou observateur, la plateforme veut être un interlocuteur et une force de proposition vis-à-vis des autorités nationales, européennes et internationales pour promouvoir la réalisation des droits fondamentaux du peuple sahraoui qui aspire à décider librement de son avenir.

    Dès sa première réunion, la plateforme a décidé de lancer une campagne nationale d’actions sous diverses formes et à tous les niveaux sur le thème « Abattre les murs de sable et du silence » en direction de l’opinion publique et des médias.

    La plate-forme est ouverte aux institutions, collectivités locales, associations et ONG déjà engagées dans des actions de partenariat avec le peuple sahraoui ou prêtes à s’y engager dans les domaines de la solidarité, du développement et des droits de l’homme.

    Paris le 2 octobre 2010
    Contact provisoire :
    Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui
    c/o JP Le Marec
    6 Terrasse du Parc 75019 Paris
    Tél 06 33 43 64 93
    Source : moqawama, 15/10/2010
  • Amnesty International demande la "libération immédiate" des trois activistes sahraouis détenus à Salé.

    Londres.- Amnesty International a demandé hier aux autorités marocaines de libérer immédiatement et sans conditions les trois activistes sahraouis qui vont être jugés suite à leur visite aux camps de réfugiés administrés par le Front Polisario en Algérie. 

    Le jugement de ces activistes – Brahim Dahan, Ali Salem Tamek et Ahmed Naciri- a débuté aujourd’hui à Casablanca. Ils sont accusés de « atteinte à la sécurité interne » du Maroc. Yahdhi Tarrouzi, Saleh Leboihi, Degja Lachgar et Rachid Sghir qui avaient été relâchés provisoirement.

    « Il est tout simplement inacceptable que les autorités marocaines inculpent ces sept personnes, parmi lesquelles se trouvent des défenseurs des droits de l’homme et des ex-victimes de disparition forcée, pour visiter librement et ouvertement les camps de réfugiés et rencontrer des membres du Front Polisario », a déclaré Malcolm Smart, directeur du Programme d’Amnistie Internationale pour le Proche Orient et le Nord de l’Afrique. 

    « Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Ahmed Nasiri se trouvent depuis plus d’un an emprisonnés par des actions qui ne représentent que l’exercice pacifique de son droit à la liberté d’expression et d’association. Les charges contre eux ont une motivation politique claire et doivent être immédiatement retirés. Ces procès ne doivent pas continuer. » 

    Le communiqué d’Amnesty International incluse une note destinée aux médias dans laquelle compare le cas des trois sahraouis à celui de Moustafa Salma et que leur « similitude démontre une fois encore l’importance d’inclure une composante d’observation de la situation des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO afin de protéger la population affectée, étant donné que le Front Polisario et le Maroc s’accusent mutuellement d’exploiter à des fins politiques les motifs de préoccupation en matière de droits humains ».

    Source : Amnesty International, 14/1/2010
  • Des plans secrets visant à frapper l’unité du territoire algérien (13e partie)

    Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie : des plans secrets visant à frapper l’unité du territoire algérien (13e partie)

    Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine !

    Les services de renseignements marocains, à ma connaissance, n’ont pas pu infiltrer l’institution militaire du front polisario. Même ceux qui sont appelé « revenus des camps des réfugiés de Tindouf » qui étaient autrefois des leaders au front Polisario n’ont pas réussi à aider les services marocains dans leur tache. Ces revenus n’ont pu aider le Makhzen qu’à travers des campagnes médiatiques et des idées connues tirées du « vocabulaire » du Makhzen. De nombreux journalistes, écrivains et chercheurs marocains, que je connais bien, m’ont assuré que l’aile militaire du front Polisario est et sera toujours « un cauchemar » pour les institutions sécuritaires marocaines, après tous les échecs qu’ils ont subis. Par ailleurs leur inquiétude va crescendo vu les prémisses d’une guerre prochaine, à laquelle a insinué à plusieurs reprises le front polisario. Lors de ma visite qui m’a conduit à Dakhla où j’ai rencontré un bon nombre de sahraouis, j’ai constaté leur colère et leur indignation vis-à-vis des négociations supervisées par les Nations Unies. Ces sahraouis sont convaincus que la seule solution pour restituer leur droit et libérer leur pays de l’occupation marocaine illégale est de prendre les armes contre cet envahisseur. Vu les craintes marocaines d’une guerre contre les sahraouis qui croient plus que jamais de la légitimité de leur revendication, les services de sécurité marocains ont passé à une autre étape. Il s’agit d’une guerre de renseignements mais également médiatique contre les sahraouis, leur capacité militaire, leurs soutiens et ses techniques. Pour avoir tous ces renseignements, le Makhzen a recruté des mouchards, des espions, des indicateurs pour leur fournir des renseignements régulièrement.
    La malédiction des frontières et l’unicité nationale visée.

    Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine ! Dans ce contexte, le journal « El Michaal » à qui j’ai accordé une interview a rapporté dans son numéro 120 paru le 11 septembre 2008 que j’ai reconnu que le pétrole algérien est la propreté du Maroc et que l’Algérie devrait le partager avec ce pays. 

    Apres la publication de ce mensonge qu’i sur sa une, j’étais contraint de faire un démenti le 12 septembre 2008 que j’ai publié sur mon site personnel, après que le journal a refusé de le publier sur ses pages. A cette époque là, j’ai pris attache avec le rédacteur-en-chef de ce journal Idris Ould El Kabila, qui a réalisé l’interview avec moi, et ma présenté ses excuse oralement. Je lui ai signalé que c’était irresponsable et grave de publier ce que je n’ai pas dit. Ainsi je lui ai remis mon démenti qu’il a transmis aux responsables du journal qui ont refusé de le publier. Lorsque je l’ai rencontré à Agadir le 22 avril 2010 au journal « Sahara Hebdo », dont il est le rédacteur-en-chef, je lui ai encore parlé, mais il a jeté la responsabilité sur la direction du journal « El Michaal ». En effectuant récemment quelques recherches sur le net, je suis tombé sur la même interview, cette fois ci il l’a publié sur son blog, ce qui démontre clairement que tout était préparé d’avance et que ce qu’il me disait n’était que de purs mensonges. J’aimerai à ce propos aborder quelques points importants pour mettre à nu les plans marocains visant à frapper l’unicité du territoire algérien et j’aimerai aussi parler de ce que font les gardes frontaliers marocains à la frontière algérienne. 

    Le Maroc considère la cause sahraouie comme une affaire d’unicité nationale de même que les deux ville Ceuta et Mélilia occupées par l’Espagne. Cependant, l’approche marocaine vis-à-vis du Sahara Occidental est différente de celle des deux villes espagnoles. Le Maroc décrit le front Polisario comme étant un front séparatiste, c’est pour cela qu’il considère le soutien algérien indéfectible à l’autodétermination du peuple sahraoui comme un soutien à des activités séparatistes menaçant la « prétendue »unicité territoriale du royaume chérifien.

    Par conséquent, le Maroc n’arrête pas de s’attaquer à l’Algérie à toute occasion. En plus de cela, le Makhzen a soutenu indiscrètement les islamistes en algérie. Il faut préciser à ce propos que si l’Algérie n’avait pas « éradiqué » les islamistes armés, les Maroc serait la première victime du terrorisme, d’autant plus qu’il a ouvert son territoire aux trafiquants de drogue, à la mafia et aux réseaux de contrebande. En plus de tout cela, le Makhzen soutien certaines voix séparatistes en Algérie, comme le chanteur kabyle Farhat M’Henni. Selon certaines sources, ce dernier se rend régulièrement au Makhzen et comme il ne cache pas son soutien à la thèse marocain sur le Sahara Occidental. Pire encore, ces mêmes sources estiment qu’il reçoit régulièrement une aide financier très important pour mener ses activité douteuses en Algérie. Soulignant en outre, que le Maroc soutien également d’autres voix séparatistes dans la région des Aurès. Redha Toundji, que j’ai rencontré en mois d’octobre m’avait informé qu’il avait des contactes algériens afin d’annoncer un mouvement séparatiste dans la région des Aurès. Et quelle fut grande sa joie quand je l’ai informé que j’étais originaire de cette région.

    Lors de nos deux rencontres à Toulouse, Toundji m’a demandé directement de présider ce mouvement séparatiste, et m’a indiqué qu’il était prêt à me mettre en contact avec ces activistes. Il m’a informé par ailleurs, qu’il finançait ce mouvement de l’argent provenant du Makhzen. J’ai refusé catégoriquement cette offre, alors il a tenté de se justifier en m’expliquant qu’il voulait m’offrir une couverture politique pour que je ne reste pas sans partie politique. Suite à mon refus il m’a proposé de créer une association de défense de droits de l’homme en Algérie.

    Personne ne peut nier la « mentalité » expansionniste caractérisant le trône Alaouite dans le royaume du Maroc depuis une longue période. La situation n’a pas changé actuellement, au contraire : cette tendance expansionniste à doublé d’intensité. Comme nous l’avons dit auparavant, les documents, les études et la presse comportent des information qui ne font que confirmer la haine entre les peuples frères algériens et marocains, notamment les informations liées aux « appétits » marocains pour les terres algériennes. Si on se réfère à la culture du Makhzen, on constatera l’utilisation beaucoup de terme qui démontre la culture expansionniste qui défini la politique du palais royal, et c’est ce qui unit les familles du Makhzen.Outre ses désir expansionniste en Algérie, le Maroc ne cache ses son « appétit » pour les territoires mauritaniens, que le Makhzen considère comme des terres marocaines.Beaucoup a été écrit et a été dit sur le Sahara oriental. Certains estiment que l’Algérie a annexé après son indépendance en 1962 ce Sahara oriental qu’elle a « arraché » à son voisin le Maroc. Des histoires « à dormir debout » dans ce sens abondent dans la presse et les documents marocains infondés. Ainsi on constate que le Makhzen est capable de faire tout pour réprimer dans la violence la voix du peuple sahraoui.

    Echourouk, 14/10/2010
  • Des plans secrets visant à frapper l’unité du territoire algérien (13e partie)

    Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie : des plans secrets visant à frapper l’unité du territoire algérien (13e partie)

    Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine !

    Les services de renseignements marocains, à ma connaissance, n’ont pas pu infiltrer l’institution militaire du front polisario. Même ceux qui sont appelé « revenus des camps des réfugiés de Tindouf » qui étaient autrefois des leaders au front Polisario n’ont pas réussi à aider les services marocains dans leur tache. Ces revenus n’ont pu aider le Makhzen qu’à travers des campagnes médiatiques et des idées connues tirées du « vocabulaire » du Makhzen. De nombreux journalistes, écrivains et chercheurs marocains, que je connais bien, m’ont assuré que l’aile militaire du front Polisario est et sera toujours « un cauchemar » pour les institutions sécuritaires marocaines, après tous les échecs qu’ils ont subis. Par ailleurs leur inquiétude va crescendo vu les prémisses d’une guerre prochaine, à laquelle a insinué à plusieurs reprises le front polisario. Lors de ma visite qui m’a conduit à Dakhla où j’ai rencontré un bon nombre de sahraouis, j’ai constaté leur colère et leur indignation vis-à-vis des négociations supervisées par les Nations Unies. Ces sahraouis sont convaincus que la seule solution pour restituer leur droit et libérer leur pays de l’occupation marocaine illégale est de prendre les armes contre cet envahisseur. Vu les craintes marocaines d’une guerre contre les sahraouis qui croient plus que jamais de la légitimité de leur revendication, les services de sécurité marocains ont passé à une autre étape. Il s’agit d’une guerre de renseignements mais également médiatique contre les sahraouis, leur capacité militaire, leurs soutiens et ses techniques. Pour avoir tous ces renseignements, le Makhzen a recruté des mouchards, des espions, des indicateurs pour leur fournir des renseignements régulièrement.
    La malédiction des frontières et l’unicité nationale visée.

    Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine ! Dans ce contexte, le journal « El Michaal » à qui j’ai accordé une interview a rapporté dans son numéro 120 paru le 11 septembre 2008 que j’ai reconnu que le pétrole algérien est la propreté du Maroc et que l’Algérie devrait le partager avec ce pays. 

    Apres la publication de ce mensonge qu’i sur sa une, j’étais contraint de faire un démenti le 12 septembre 2008 que j’ai publié sur mon site personnel, après que le journal a refusé de le publier sur ses pages. A cette époque là, j’ai pris attache avec le rédacteur-en-chef de ce journal Idris Ould El Kabila, qui a réalisé l’interview avec moi, et ma présenté ses excuse oralement. Je lui ai signalé que c’était irresponsable et grave de publier ce que je n’ai pas dit. Ainsi je lui ai remis mon démenti qu’il a transmis aux responsables du journal qui ont refusé de le publier. Lorsque je l’ai rencontré à Agadir le 22 avril 2010 au journal « Sahara Hebdo », dont il est le rédacteur-en-chef, je lui ai encore parlé, mais il a jeté la responsabilité sur la direction du journal « El Michaal ». En effectuant récemment quelques recherches sur le net, je suis tombé sur la même interview, cette fois ci il l’a publié sur son blog, ce qui démontre clairement que tout était préparé d’avance et que ce qu’il me disait n’était que de purs mensonges. J’aimerai à ce propos aborder quelques points importants pour mettre à nu les plans marocains visant à frapper l’unicité du territoire algérien et j’aimerai aussi parler de ce que font les gardes frontaliers marocains à la frontière algérienne. 

    Le Maroc considère la cause sahraouie comme une affaire d’unicité nationale de même que les deux ville Ceuta et Mélilia occupées par l’Espagne. Cependant, l’approche marocaine vis-à-vis du Sahara Occidental est différente de celle des deux villes espagnoles. Le Maroc décrit le front Polisario comme étant un front séparatiste, c’est pour cela qu’il considère le soutien algérien indéfectible à l’autodétermination du peuple sahraoui comme un soutien à des activités séparatistes menaçant la « prétendue »unicité territoriale du royaume chérifien.

    Par conséquent, le Maroc n’arrête pas de s’attaquer à l’Algérie à toute occasion. En plus de cela, le Makhzen a soutenu indiscrètement les islamistes en algérie. Il faut préciser à ce propos que si l’Algérie n’avait pas « éradiqué » les islamistes armés, les Maroc serait la première victime du terrorisme, d’autant plus qu’il a ouvert son territoire aux trafiquants de drogue, à la mafia et aux réseaux de contrebande. En plus de tout cela, le Makhzen soutien certaines voix séparatistes en Algérie, comme le chanteur kabyle Farhat M’Henni. Selon certaines sources, ce dernier se rend régulièrement au Makhzen et comme il ne cache pas son soutien à la thèse marocain sur le Sahara Occidental. Pire encore, ces mêmes sources estiment qu’il reçoit régulièrement une aide financier très important pour mener ses activité douteuses en Algérie. Soulignant en outre, que le Maroc soutien également d’autres voix séparatistes dans la région des Aurès. Redha Toundji, que j’ai rencontré en mois d’octobre m’avait informé qu’il avait des contactes algériens afin d’annoncer un mouvement séparatiste dans la région des Aurès. Et quelle fut grande sa joie quand je l’ai informé que j’étais originaire de cette région.

    Lors de nos deux rencontres à Toulouse, Toundji m’a demandé directement de présider ce mouvement séparatiste, et m’a indiqué qu’il était prêt à me mettre en contact avec ces activistes. Il m’a informé par ailleurs, qu’il finançait ce mouvement de l’argent provenant du Makhzen. J’ai refusé catégoriquement cette offre, alors il a tenté de se justifier en m’expliquant qu’il voulait m’offrir une couverture politique pour que je ne reste pas sans partie politique. Suite à mon refus il m’a proposé de créer une association de défense de droits de l’homme en Algérie.

    Personne ne peut nier la « mentalité » expansionniste caractérisant le trône Alaouite dans le royaume du Maroc depuis une longue période. La situation n’a pas changé actuellement, au contraire : cette tendance expansionniste à doublé d’intensité. Comme nous l’avons dit auparavant, les documents, les études et la presse comportent des information qui ne font que confirmer la haine entre les peuples frères algériens et marocains, notamment les informations liées aux « appétits » marocains pour les terres algériennes. Si on se réfère à la culture du Makhzen, on constatera l’utilisation beaucoup de terme qui démontre la culture expansionniste qui défini la politique du palais royal, et c’est ce qui unit les familles du Makhzen.Outre ses désir expansionniste en Algérie, le Maroc ne cache ses son « appétit » pour les territoires mauritaniens, que le Makhzen considère comme des terres marocaines.Beaucoup a été écrit et a été dit sur le Sahara oriental. Certains estiment que l’Algérie a annexé après son indépendance en 1962 ce Sahara oriental qu’elle a « arraché » à son voisin le Maroc. Des histoires « à dormir debout » dans ce sens abondent dans la presse et les documents marocains infondés. Ainsi on constate que le Makhzen est capable de faire tout pour réprimer dans la violence la voix du peuple sahraoui.

    Echourouk, 14/10/2010