Mois : octobre 2010

  • Christopher Ross attendu mercredi prochain dans les camps sahraouis

    Chahid El Hafed, 17/10/2010 (SPS) L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, est attendu mercredi prochain dans les camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre d’une nouvelle tournée dans la région pour tenter de relancer les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, a-t-on indiqué de source officielle sahraouie.

    Durant sa tournée, M. Ross se réunira avec les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, ainsi que les pays voisins, à savoir l’Algérie et la Mauritanie, en leur qualité de pays observateurs, en vue de préparer une nouvelle réunion informelle en novembre prochain.

    La tournée de M. Ross, la quatrième de son genre, intervient dans le cadre de l’application des résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à des négociations directes entre les deux parties, le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution juste qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    L a partie sahraouie qui s’est dite « optimiste » quant à la visite de Christopher Ross, a réitéré sa volonté de  » faire tout son possible pour l aider dans sa mission », a déclaré mardi dernier, le premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar à Mijek durant la célébration du 35ème anniversaire de la déclaration de l’unité nationale du peuple sahraoui. 

    « Nous attendons de l’ONU à faire pression sur le Maroc pour revenir sur sa position intransigeante et se conformer au droit et à la légalité internationale », a-t-il ajouté.
  • La RASD participe à la réunion de coordination entre le Comité des représentants permanents et le Parlement panafricain

    Pretoria (Afrique du Sud) 17/10/2010 (SPS) Une délégation de la RASD a pris part à la réunion de coordination entre le Comité des représentants permanents de l’Union africaine (UA) et le Parlement panafricain, dont les travaux ont pris fin samedi à Ingwenya dans la banlieue de Pretoria, a-t-on indiqué de source proche de la délégation.

    La délégation sahraouie est conduite par l’ambassadeur de la RASD en Éthiopie et Représentant permanent auprès de l’UA, Sidi Mohamed Oumar, et Ibrahim Salem Zroug, membre de la commission législative et des droits de l’homme, a précisé la même source.

    La réunion s’est ouverte vendredi pour débattre des questions et propositions relatives à la manière d’approfondir les aspects d’un travail commun et de développer les mécanismes nécessaires pour renforcer et activer l’harmonie entre le Comité des représentants permanents et le Parlement panafricain en leur qualité d’organes essentiels au sein de l’Union africaine et qui aspirent à la mise en œuvre des décisions de l’Union africaine pour le rôle du premier et du rôle consultatif pour le second.

    La réunion a permis à la délégation sahraouie de s’entretenir avec la plupart des délégations participantes et de les informer des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • L’activiste sahraouie, Aminetou Haidar reproche à l’Espagne de denier le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination

    Casablanca (Maroc), 16/10/2010 (SPS) « Le gouvernement espagnol viole le droit international en déniant le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination », a déclaré vendredi, la militante sahraouie des droits humains, Aminetou Haidar à la presse.

    Mme Haidar, présidente du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’homme (CODESA), a reproché à l’Espagne de « ne pas avoir assumé sa responsabilité morale envers le peuple sahraoui ».

    « Cette affaire n’est pas juste », a-t-elle dit, appelant le Maroc à « corriger son erreur » et la libération des militants sahraouis.

    « Je n’ai aucun problème avec le peuple marocain ni avec le Maroc en tant que pays, le problème réside dans l’occupation illégale du Sahara occidental, ou celui qui dénie le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il assuré.

    « La police marocaine me suis depuis mon arrivée à l’aéroport de Casablanca, mais je trouve cela normal, je me suis habitué », a-t-elle ajouté.

    En plus de Mme Haidar, des dizaines de militants sahraouis de renom, dont des anciens prisonniers politiques et des disparus sahraouis se sont déplacés du Sahara Occidental vers Casablanca pour prendre part au procès de sept militants, dont Degja Lechgar, Yahdih Etterrouzi, Saleh Lebeihi et Rachid Sghair, en liberté provisoire depuis quelques mois.

    Ali Salem Tamek, vice-président du CODESA, Brahim Dahane, président de l’Association sahraouie des victimes des graves droits de l’homme (ASVDH) et Hamadi Naciri, militante sahraouie de la ville de Smara (Sahara occidental), croupissent toujours dans la prison marocaine de Salé.

    Les sept militants sahraouis ont été arrêtés en octobre 2009 par les autorités marocaines à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite familiales aux camps des réfugiés sahraouis.

    Le procès a été ajourné jusqu’au 5 novembre dernier, un report qui a été attendu par la plupart des observateurs internationaux dont des avocats espagnols même avant l’ouverture de l’audience, selon la même source. (SPS) 
  • Vous n’aurez jamais notre Sahara

    Ils sont brillants, cultivés, politisés, et même avec un brin de mentalité européenne et ils se disent démocrates. Mais… ils ne supportent pas d’entendre parler d’un peuple qui s’appelle le peuple sahraoui. Ils s’affichent même contre la négociations entre le Maroc et le Front Polisario. « Il faut négocier avec l’Algérie », se lamentent-ils.


    Mais, allez-y! Négociez avec l’Algérie! Qu’est-ce qui vous empêche de le faire?

    Eux, ils sont les intellectuels marocains, qui ont inventé une nouvelle façon d’être un « bon thuriféraire » tout en gardant l’étiquette de démocrate. Celle de s’attaquer à tout le monde sauf à la monarchie. Et pour faire plaisir à celle-ci, ils se montrent plus royalistes que le roi dans le conflit du Sahara.

    Alors, ils réclament la libération de Moustapha Ould Sidi Mouloud. Pour eux, cette affaire est une victoire sur l’Algérie. Pour eux aussi, celle-ci a concocté « l’affaire » Aminatou Haidar. Et sans aucun gêne, ils comparent les deux histoires.

    On a beau réfléchir, mais il s’avère difficile de trouver des points de ressemblance entre les deux cas.

    Aminatou Haidar a été expulsée par le Maroc de son pays, de sa ville et de chez elle. Personne n’a expulsé Moustapha des territoires libérés où se trouve sa famille. 

    Aminatou Haidar, pendant qu’elle croupissait dans les cachots de sa majesté, Moustapha était occupé à faire ses études secondaires et universitaires et à faire des enfants avec sa femme en toute quiétude.

    Aminatou Haidar est reconnue par toutes les organisations humanitaires internationales comme militante des droits de l’homme et elle a mérité plusieurs prix. Moustapha, lui, mérite, une médaille en or pour manquement à son devoir de policier et de militant pour l’indépendance du Sahara Occidental.

    Ainsi, les nouveaux courtisans déguisés en démocrates se laissent guider pour leur instinct de lèche-bottes pour se prosterner devant un roi infame pour lui faire plaisir en écrasant les droits à l’existence d’un peuple qui a su se défendre malgré la puissance de son adversaire, malgré les armes ultrasophistiqués des USA, de la France, d’Israël et de l’Afrique du Sud raciste.

    Ainsi, ils adoptent une nouvelle forme d’allégeance en se mettant du côté du roi et du gouvernement marocains. Et aussi, ils alimentent leur égo qui n’arrête pas de leur mentir en leur disant que le Maroc est le plus beau pays du monde, ce pays devenu célèbre par ses putes, la destination de tous les pervers du monde, y inclus les porcs d’Arabie.

    Ils veulent que leur pays soit une puissance régionale au détriment des sahraouis et grâce aux phosphates sahraouis. 

    Pour ceux-là, un petit rappel : Vous n’aurez pas notre Sahara. La puissance régionale est l’Algérie et non pas le Maroc. Les critiques de Christopher Ross, de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale ne sont pas dirigés contre l’Algérie ni le Polisario, mais bel et bien, contre le Maroc. Parce que c’est le Maroc, et non pas l’Algérie, qui a envahi cette colonie espagnole, et parce que c’est le Maroc qui s’est mis contre le principe sacré de l’autodétermination.

    Oui, vous ne l’avez pas eu à l’aide des terribles armes occidentales, vous ne l’aurez pas non plus par le biais des moyens pacifiques. Et vous savez que nous ne sommes pas seuls. Nous avons avec nous, ni plus ni moins que la première puissance régionale et troisième puissance africaine. Et les nouvelles générations sont là, prêtes à reprendre la flamme du combat de leurs prédécesseurs.


    La Mauritanie aussi avait le soutien de la France, tout comme le Maroc. Cela n’a pas empêché les sahraouis de libérer la partie sud du territoire. 


    Votre tour est arrivé. Chritopher Ross est arrivé aujourd’hui à Alger et le mercredi sera à Tindouf avec ceux qui vous haïssez parce qu’ils vous ont obligés à vous prosterner devant les sionistes et devant le premier voyou de la France. Parce qu’ils vous ont mis fin à vos fantasmes et rêves de grandeur. Vous, les enchantés du Royaume du Maroc.
  • Christopher Ross attendu mercredi prochain dans les camps sahraouis

    Chahid El Hafed, 17/10/2010 (SPS) L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, est attendu mercredi prochain dans les camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre d’une nouvelle tournée dans la région pour tenter de relancer les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, a-t-on indiqué de source officielle sahraouie.

    Durant sa tournée, M. Ross se réunira avec les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, ainsi que les pays voisins, à savoir l’Algérie et la Mauritanie, en leur qualité de pays observateurs, en vue de préparer une nouvelle réunion informelle en novembre prochain.

    La tournée de M. Ross, la quatrième de son genre, intervient dans le cadre de l’application des résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à des négociations directes entre les deux parties, le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution juste qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    L a partie sahraouie qui s’est dite « optimiste » quant à la visite de Christopher Ross, a réitéré sa volonté de  » faire tout son possible pour l aider dans sa mission », a déclaré mardi dernier, le premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar à Mijek durant la célébration du 35ème anniversaire de la déclaration de l’unité nationale du peuple sahraoui. 

    « Nous attendons de l’ONU à faire pression sur le Maroc pour revenir sur sa position intransigeante et se conformer au droit et à la légalité internationale », a-t-il ajouté.
  • La RASD participe à la réunion de coordination entre le Comité des représentants permanents et le Parlement panafricain

    Pretoria (Afrique du Sud) 17/10/2010 (SPS) Une délégation de la RASD a pris part à la réunion de coordination entre le Comité des représentants permanents de l’Union africaine (UA) et le Parlement panafricain, dont les travaux ont pris fin samedi à Ingwenya dans la banlieue de Pretoria, a-t-on indiqué de source proche de la délégation.

    La délégation sahraouie est conduite par l’ambassadeur de la RASD en Éthiopie et Représentant permanent auprès de l’UA, Sidi Mohamed Oumar, et Ibrahim Salem Zroug, membre de la commission législative et des droits de l’homme, a précisé la même source.

    La réunion s’est ouverte vendredi pour débattre des questions et propositions relatives à la manière d’approfondir les aspects d’un travail commun et de développer les mécanismes nécessaires pour renforcer et activer l’harmonie entre le Comité des représentants permanents et le Parlement panafricain en leur qualité d’organes essentiels au sein de l’Union africaine et qui aspirent à la mise en œuvre des décisions de l’Union africaine pour le rôle du premier et du rôle consultatif pour le second.

    La réunion a permis à la délégation sahraouie de s’entretenir avec la plupart des délégations participantes et de les informer des derniers développements de la question du Sahara occidental. (SPS)
  • L’activiste sahraouie, Aminetou Haidar reproche à l’Espagne de denier le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination

    Casablanca (Maroc), 16/10/2010 (SPS) « Le gouvernement espagnol viole le droit international en déniant le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination », a déclaré vendredi, la militante sahraouie des droits humains, Aminetou Haidar à la presse.

    Mme Haidar, présidente du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’homme (CODESA), a reproché à l’Espagne de « ne pas avoir assumé sa responsabilité morale envers le peuple sahraoui ».

    « Cette affaire n’est pas juste », a-t-elle dit, appelant le Maroc à « corriger son erreur » et la libération des militants sahraouis.

    « Je n’ai aucun problème avec le peuple marocain ni avec le Maroc en tant que pays, le problème réside dans l’occupation illégale du Sahara occidental, ou celui qui dénie le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il assuré.

    « La police marocaine me suis depuis mon arrivée à l’aéroport de Casablanca, mais je trouve cela normal, je me suis habitué », a-t-elle ajouté.

    En plus de Mme Haidar, des dizaines de militants sahraouis de renom, dont des anciens prisonniers politiques et des disparus sahraouis se sont déplacés du Sahara Occidental vers Casablanca pour prendre part au procès de sept militants, dont Degja Lechgar, Yahdih Etterrouzi, Saleh Lebeihi et Rachid Sghair, en liberté provisoire depuis quelques mois.

    Ali Salem Tamek, vice-président du CODESA, Brahim Dahane, président de l’Association sahraouie des victimes des graves droits de l’homme (ASVDH) et Hamadi Naciri, militante sahraouie de la ville de Smara (Sahara occidental), croupissent toujours dans la prison marocaine de Salé.

    Les sept militants sahraouis ont été arrêtés en octobre 2009 par les autorités marocaines à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite familiales aux camps des réfugiés sahraouis.

    Le procès a été ajourné jusqu’au 5 novembre dernier, un report qui a été attendu par la plupart des observateurs internationaux dont des avocats espagnols même avant l’ouverture de l’audience, selon la même source. (SPS) 
  • Vous n’aurez jamais notre Sahara

    Ils sont brillants, cultivés, politisés, et même avec un brin de mentalité européenne et ils se disent démocrates. Mais… ils ne supportent pas d’entendre parler d’un peuple qui s’appelle le peuple sahraoui. Ils s’affichent même contre la négociations entre le Maroc et le Front Polisario. « Il faut négocier avec l’Algérie », se lamentent-ils.


    Mais, allez-y! Négociez avec l’Algérie! Qu’est-ce qui vous empêche de le faire?

    Eux, ils sont les intellectuels marocains, qui ont inventé une nouvelle façon d’être un « bon thuriféraire » tout en gardant l’étiquette de démocrate. Celle de s’attaquer à tout le monde sauf à la monarchie. Et pour faire plaisir à celle-ci, ils se montrent plus royalistes que le roi dans le conflit du Sahara.

    Alors, ils réclament la libération de Moustapha Ould Sidi Mouloud. Pour eux, cette affaire est une victoire sur l’Algérie. Pour eux aussi, celle-ci a concocté « l’affaire » Aminatou Haidar. Et sans aucun gêne, ils comparent les deux histoires.

    On a beau réfléchir, mais il s’avère difficile de trouver des points de ressemblance entre les deux cas.

    Aminatou Haidar a été expulsée par le Maroc de son pays, de sa ville et de chez elle. Personne n’a expulsé Moustapha des territoires libérés où se trouve sa famille. 

    Aminatou Haidar, pendant qu’elle croupissait dans les cachots de sa majesté, Moustapha était occupé à faire ses études secondaires et universitaires et à faire des enfants avec sa femme en toute quiétude.

    Aminatou Haidar est reconnue par toutes les organisations humanitaires internationales comme militante des droits de l’homme et elle a mérité plusieurs prix. Moustapha, lui, mérite, une médaille en or pour manquement à son devoir de policier et de militant pour l’indépendance du Sahara Occidental.

    Ainsi, les nouveaux courtisans déguisés en démocrates se laissent guider pour leur instinct de lèche-bottes pour se prosterner devant un roi infame pour lui faire plaisir en écrasant les droits à l’existence d’un peuple qui a su se défendre malgré la puissance de son adversaire, malgré les armes ultrasophistiqués des USA, de la France, d’Israël et de l’Afrique du Sud raciste.

    Ainsi, ils adoptent une nouvelle forme d’allégeance en se mettant du côté du roi et du gouvernement marocains. Et aussi, ils alimentent leur égo qui n’arrête pas de leur mentir en leur disant que le Maroc est le plus beau pays du monde, ce pays devenu célèbre par ses putes, la destination de tous les pervers du monde, y inclus les porcs d’Arabie.

    Ils veulent que leur pays soit une puissance régionale au détriment des sahraouis et grâce aux phosphates sahraouis. 

    Pour ceux-là, un petit rappel : Vous n’aurez pas notre Sahara. La puissance régionale est l’Algérie et non pas le Maroc. Les critiques de Christopher Ross, de l’ONU et de l’ensemble de la communauté internationale ne sont pas dirigés contre l’Algérie ni le Polisario, mais bel et bien, contre le Maroc. Parce que c’est le Maroc, et non pas l’Algérie, qui a envahi cette colonie espagnole, et parce que c’est le Maroc qui s’est mis contre le principe sacré de l’autodétermination.

    Oui, vous ne l’avez pas eu à l’aide des terribles armes occidentales, vous ne l’aurez pas non plus par le biais des moyens pacifiques. Et vous savez que nous ne sommes pas seuls. Nous avons avec nous, ni plus ni moins que la première puissance régionale et troisième puissance africaine. Et les nouvelles générations sont là, prêtes à reprendre la flamme du combat de leurs prédécesseurs.


    La Mauritanie aussi avait le soutien de la France, tout comme le Maroc. Cela n’a pas empêché les sahraouis de libérer la partie sud du territoire. 


    Votre tour est arrivé. Chritopher Ross est arrivé aujourd’hui à Alger et le mercredi sera à Tindouf avec ceux qui vous haïssez parce qu’ils vous ont obligés à vous prosterner devant les sionistes et devant le premier voyou de la France. Parce qu’ils vous ont mis fin à vos fantasmes et rêves de grandeur. Vous, les enchantés du Royaume du Maroc.
  • Ahermoumou : La lutte légitime contre la stupide rancune des décideurs marocains

    Ahermoumou, petite ville enclavée au sein des montagnes du Moyen Atlas (région Boulmane-Sefrou-fès, Maroc), a perdu (sur décision de Hassan II) son nom amazigh, historique, au profit du nom  de Ribat-al-Kheir, qui, historiquement, ne veut rien dire.
    Pourquoi cette tentative d’effacer de la mémoire des Marocain-es le nom de cette région?
    Les élèves officiers de l’école militaire d’Ahermoumou, ont été impliqués (la plupart inconsciemment) dans la tentative du coup d’État du 10 juillet 1971, qui avait coûté la vie à une dizaine de généraux, à des dizaines de cadres militaires et civils de l’État, à des dirigeants politiques et autres diplomates…
    La réaction de Hassan II, qui était miraculeusement sorti indemne de cette tuerie, fut impitoyable. On parle de centaines de cadets militaires qui ont disparu, la région d’Ahermoumou fut sanctionnée: la marginalisation, plus l’enclavement…changement de nom. Toute une population qui n’avait rien à voir avec le putsch avorté est jusqu’à aujourd’hui traitée comme ennemie par l’État.
    Les habitant-es ont décidé de descendre dans la rue pour manifester leur colère et leur détermination à lutter pour leurs droits de citoyenneté.
    Dénonçons les politiques rancunières des décideurs. Plusieurs régions sont ainsi punies pour avoir connu des évènements sociaux ou politiques anti despotiques (Ahermoumou, Khénifra, Goulmima, Tinjdad, Amallagou,…)
     Message transféré de Boughlala Hamid   13/10/ 2010 


    مسيرة شعبية باهرمومو
    ساكنة حي سهب اليازغي باهرمومو(رباط الخير اقليم صفرو) تخرج من جديد في مسيرة شعبية يوم الخميس 14 اكتوببر 2010 ابتداء من الساعة الثامنة والنصف صباحا من سهب اليازغي في اتجاه باشوية المدينة حوالي2500م احتجاجا على وضعية حيهم والتهميش الذي يطاله منذ سنوات عدم وجود قنوات الصرف الصحي، الطرق، انقطاعات الماء والكهرباء، وجود مطرح الازبال قرب الحي …..الخ
    لذا نناشد كل الضمائر والقوى الحية والاقلام الحرة الى دعم هذاالشكل النضالي المشروع
    للمزيد من المعلومات يرجى الاتصال ب: محمد 0649989153
    او مصطفى0662625510


    Par Ali Fkir, 16/10/2010

    Source : Solidarité Maroc, 17/10/2010

    Les femmes d’Ahermoumou dans les rues (14 octobre 2010)

  • Le Sahara occidental et la marée de l’histoire

    En 1960, l’ONU a adopté la résolution 1514 qui stipule que tous les gens ont droit à l’autodétermination et que le colonialisme doit être amené à une fin rapide et inconditionnelle. Un demi-siècle plus tard, il peut être une surprise pour les lecteurs d’apprendre qu’il ya encore 16 territoires à travers le monde qui n’ont pas encore atteint la décolonisation. Connu comme «territoires non-autonomes», la liste des endroits toujours gouverné par une puissance étrangère contient quelques noms familiers: Gibraltar et des îles Falkland (Malouines) pour n’en citer que deux. Mais alors que certains de ces territoires, comme la petite île de Tokelau sont des dépendances qui pourraient être considérés comme ayant rejeté l’indépendance et démocratiquement choisi de maintenir leur statut territorial, d’autres sont plus controversées. Le plus remarquable est le Sahara occidental, connu sous le nom de dernière colonie d’Afrique, qui a lutté pour l’autodétermination depuis plus de 35 ans contre le Maroc voisin.

    A New York, la Quatrième Commission de l’ONU sur la décolonisation a entendu des pétitions émanant de personnes parlant au nom de ces territoires non-autonomes. Comme pour les occasions précédentes, la réunion de cette année a été dominée par des pétitions sur le conflit au Sahara occidental, un conflit qui demeure l’un des plus anciens dans le monde. 

    A peu près de la taille de la Grande-Bretagne, le Sahara occidental se trouve sur la côte atlantique de l’Afrique. En 1976, en violant le droit international, le départ des Espagnols a divisé le Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie en échange de la poursuite des droits de pêche et de la propriété partielle des intérêts miniers. Une guerre de 15 ans a eu lieu entre les Marocains et le Front Polisario, avec le retrait des Mauritaniens en 1979. En 1991, un cessez-le feu a été déclaré et selon les termes d’un accord de l’ONU d’un référendum pour l’autodétermination a été promis. Dix-neuf ans plus tard, les natifs sahraouis sont toujours en attente de ce référendum.

    Un nombre estimé à 165.000 réfugiés sahraouis qui ont fui les combats sont toujours hébergées dans des camps de réfugiés dans le désert algérien. Malgré l’aide de l’Organisation des Nations Unies, les conditions dans les camps sont abjectes des problèmes de santé généralisée, y compris l’hépatite B, l’anémie et la méningite. Une enquête menée en 2008 par l’Organisation mondiale de la Santé, a suggéré que un enfant sur cinq dans les camps souffrent de malnutrition aiguë. 

    Dans le Sahara Occidental occupé, la population sahraoui fait face à la discrimination et aux violations des droits humains. Les organisations internationales, y compris le Haut Commissariat aux droits de l’homme ont exprimé de sérieuses préoccupations sur les violations des droits de l’homme dans le territoire et un rapport de 2008 par Human Rights Watch a constaté que le Maroc avait violé les droits d’expression, d’association et de réunion au Sahara occidental. 

    Le 8 Octobre a marqué le premier anniversaire de l’arrestation de plusieurs éminents défenseurs des droits de l’homme qui ont été arrêtés à l’aéroport de Casablanca après leur retour d’une visite aux camps de réfugiés. Trois des activistes – Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Ahmed Naciri sont encore en prison en attente d’être jugés par Rabat. Pour marquer l’occasion, nous avons rejoint une délégation à Downing Street, qui a remis une lettre à David Cameron appellant le gouvernement britannique à redoubler d’efforts pour veiller à ce que ces hommes aient un procès libre et équitable menant à leur libération inconditionnelle.

    Dans le contexte de cette tragédie humaine, l’Union européenne a conclu un accord de pêche avec le Maroc en vertu duquel les eaux du Sahara occidental sont illégalement exploitées par des navires de pêche européens. De nombreux gouvernements étrangers et entreprises sont impliqués dans des affaires avec le Maroc, qui leur donnent accès à des vastes ressources minérales du Sahara Occidental, en particulier les phosphates. 

    La IV Commission des Nations Unies a entendu plus de 80 pétitions sur le sujet du Sahara occidental, y compris un plaidoyer passionné de Suzanne Scholte, président de la Fondation Forum de la Défense. « Ne laissez pas que la confiance du [peuple sahraoui] dans ce Comité soit en vain ou vous enverrez un signal terrible au monde que l’invasion, l’agression et la violence que le Maroc a fait recours, sont les moyens de parvenir à vos fins, dit-elle. 

    Malgré de nombreuses tentatives pour sortir de l’impasse diplomatique de longue durée, les progrès vers une résolution ont été tortueusement lents. Une solution politique peut sembler lointaine avec les positions des parties étant si éloignées: le Front Polisario n’est pas disposé à renoncer au droit légitime à l’autodétermination, le Maroc rejette toute proposition qui contient même la possibilité de l’indépendance, et le Conseil de sécurité à ce jour réticent à appliquer ses propres résolutions. Mais l’histoire a montré qu’une solution politique est la seule façon d’avancer.

    Néanmoins, il est important de souligner que la solution politique à ce problème est beaucoup trop importante pour être laissée entre les mains des politiciens. C’est à nous tous, à des groupes de la société civile, les militants et les particuliers à faire entendre leur voix. Nous devons exiger que nos gouvernements dans le monde exercent une pression diplomatique et politique à ceux qui ignorent les exigences énoncées en vertu du droit international et le blocage d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. 

    Comme Martin Luther King l’a dit: «L’arc de l’histoire peut être long, mais il se penche toujours vers la justice. » Il ne fait aucun doute que le peuple du Sahara occidental a à la fois la marée de l’histoire et la force de la justice de son côté.

    Par Simanowitz Stefan et Ken Loach
    Ken Loach est cinéaste.
    Stefan Simanowitz est un écrivain, journaliste et diffuseur. Il a participé aux réunions de la commission de décolonisation à New York.
    Source : The Malta Independent Online, 17/10/2010