Mois : octobre 2010

  • Le Gouvernement sahraoui condamne "énergiquement" l’attitude du Maroc visant à lier la lutte du peuple sahraoui au terrorisme

    Bir Lehlou (territoires libérés), 30/10/2010 (SPS) Le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario ont condamné « énergiquement » l’attitude de l’occupant marocain, mettant en garde les médias et l’opinion publique « contre les mensonges et les manigances des services spéciaux marocains contre le peuple sahraoui », a indiqué un communiqué du ministère de l’information rendu publique samedi.

    « Chaque fois que le Gouvernement marocain fait face à une crise politique importante, il se livre, comme d’habitude, à la désinformation, la dénaturation et la fabrication d’événement pour dévier l’attention de l’opinion publique interne et internationale » a ajouté la même source.

    Cette fois-ci, parce qu’il ne peut plus éviter que les médias parlent de la situation des 20.000 sahraouis qui se sont retirés de la ville d’El Aaiun occupée , en signe de protestation contre la politique d’exclusion et de répression et pour faire oublier l’assassinat de Najem Elgarhi, l’occupant marocain dit avoir démanteler deux cellules terroristes dont une est dirigée par un « extrémiste ayant résidé en Italie et qui serait pro-Polisario » sans plus de détails.

    Il est évident pour les observateurs internationaux que les services spéciaux marocains n’ont épargné aucun effort, depuis le début de l’invasion militaire du Sahara Occidentale par le Maroc, Pour associer la juste et noble lutte du peuple sahraouie pour la liberté, avec le Satan de l’époque.

    En effet, le Maroc a acheté des lobby, créé des centres soit disant de recherches, publier des rapports sur commande, pour dénigrer la lutte du peuple sahraoui et le Front Polisario en suivant l’adage « mentir, mentir et mentir encore, il en reste toujours quelque chose ».

    « Le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario condamnent énergiquement cette attitude de l’occupant marocain et avertissent les médias et l’opinion publique contre les mensonges et les manigances des services spéciaux marocains contre le peuple sahraoui » a précisé le communiqué.

     » Vouloir lier la lutte du peuple sahraoui et le Front Polisario au terrorisme relève de l’intox pure et simple et ne peut, en aucune manière, faire oublier que le Maroc occupe illégalement une partie du Sahara Occidental, entrave le processus de décolonisation, viole systématiquement les droits de l’homme dans les zones occupées et vole les ressources naturelles de celle-ci », a conclu le communiqué. (SPS)

    Bir Lehlou (territoires libérés), 30/10/2010 (SPS) Le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario ont condamné « énergiquement » l’attitude de l’occupant marocain, mettant en garde les médias et l’opinion publique « contre les mensonges et les manigances des services spéciaux marocains contre le peuple sahraoui », a indiqué un communiqué du ministère de l’information rendu publique samedi.

    « Chaque fois que le Gouvernement marocain fait face à une crise politique importante, il se livre, comme d’habitude, à la désinformation, la dénaturation et la fabrication d’événement pour dévier l’attention de l’opinion publique interne et internationale » a ajouté la même source.

    Cette fois-ci, parce qu’il ne peut plus éviter que les médias parlent de la situation des 20.000 sahraouis qui se sont retirés de la ville d’El Aaiun occupée , en signe de protestation contre la politique d’exclusion et de répression et pour faire oublier l’assassinat de Najem Elgarhi, l’occupant marocain dit avoir démanteler deux cellules terroristes dont une est dirigée par un « extrémiste ayant résidé en Italie et qui serait pro-Polisario » sans plus de détails.

    Il est évident pour les observateurs internationaux que les services spéciaux marocains n’ont épargné aucun effort, depuis le début de l’invasion militaire du Sahara Occidentale par le Maroc, Pour associer la juste et noble lutte du peuple sahraouie pour la liberté, avec le Satan de l’époque.

    En effet, le Maroc a acheté des lobby, créé des centres soit disant de recherches, publier des rapports sur commande, pour dénigrer la lutte du peuple sahraoui et le Front Polisario en suivant l’adage « mentir, mentir et mentir encore, il en reste toujours quelque chose ».

    « Le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario condamnent énergiquement cette attitude de l’occupant marocain et avertissent les médias et l’opinion publique contre les mensonges et les manigances des services spéciaux marocains contre le peuple sahraoui » a précisé le communiqué.

     » Vouloir lier la lutte du peuple sahraoui et le Front Polisario au terrorisme relève de l’intox pure et simple et ne peut, en aucune manière, faire oublier que le Maroc occupe illégalement une partie du Sahara Occidental, entrave le processus de décolonisation, viole systématiquement les droits de l’homme dans les zones occupées et vole les ressources naturelles de celle-ci », a conclu le communiqué. (SPS)

  • Manifestations dans différentes régions espagnoles condamnant l’assassinat du martyr, Njem Elgarhi

    Madrid, 30/10/2010 (SPS) Des manifestations et des sit- in ont eu lieu dans les dix sept régions autonomes en Espagne en guise de solidarité avec le peuple sahraoui et pour condamner l’assassinat du martyr Najim Elgarhi, abattu dimanche dernier par les forces marocaines, a-t-on appris de source proche du ministère des territoires occupés et des communautés établies à l’Etranger.

    Dans ce contexte, la coordination des associations espagnoles de solidarité avec le peuple sahraoui a organisé samedi une manifestation pour dénoncer ce crime odieux qui a ciblé un adolescent de 14 ans et blessés cinq autres , alors qu’ils tentaient de regagner le camp de l’indépendance situé à (12 km) d’El Aaiun occupée.

    Organisée à l’initiative du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui avec la collaboration de la représentation du Front Polisario en Espagne, la manifestation a connu une large participation de la société civile espagnole et de la communauté sahraouie en Espagne.

    La manifestation a pris son départ depuis la station ferroviaire de la capitale Madrid et s’est dirigée vers la place de l’Espagne où une grande tente sahraouie a été dressée depuis quelques jours pour cette fin.

    Au cours de cette manifestation, un communiqué a été lu, appelant « à une intervention rapide pour sauver la vie des populations sahraouies affamée à l’Est de la ville occupée d’El Aaiun (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, ndds)et exprimant la solidarité inconditionnelle avec la famille de Najem Elgareh ».

    Le communiqué a également appelé le Gouvernement espagnol à « condamner l’assassinat, et à œuvrer pour cesser tout le soutien au régime marocain ».

    Les manifestants ont brandi le drapeau national sahraoui, des portraits du martyr et scandé des slogans en faveur les populations du camp de Gdeim Izik près d’El Aaiun occupée.

    D’autres manifestations similaires ont été organisées aux iles canaries, en Andalousie, à Séville, Malaga et Grenade, pour protester contre l’assassinat de Najem Elgarhi et la situation qui prévaut dans ce camp depuis plus de trois semaines, sans eau, sans nourriture et médicaments, en raison de l’état de siège imposé par les autorités marocaines autour du camp. (SPS)

    Madrid, 30/10/2010 (SPS) Des manifestations et des sit- in ont eu lieu dans les dix sept régions autonomes en Espagne en guise de solidarité avec le peuple sahraoui et pour condamner l’assassinat du martyr Najim Elgarhi, abattu dimanche dernier par les forces marocaines, a-t-on appris de source proche du ministère des territoires occupés et des communautés établies à l’Etranger.

    Dans ce contexte, la coordination des associations espagnoles de solidarité avec le peuple sahraoui a organisé samedi une manifestation pour dénoncer ce crime odieux qui a ciblé un adolescent de 14 ans et blessés cinq autres , alors qu’ils tentaient de regagner le camp de l’indépendance situé à (12 km) d’El Aaiun occupée.

    Organisée à l’initiative du mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui avec la collaboration de la représentation du Front Polisario en Espagne, la manifestation a connu une large participation de la société civile espagnole et de la communauté sahraouie en Espagne.

    La manifestation a pris son départ depuis la station ferroviaire de la capitale Madrid et s’est dirigée vers la place de l’Espagne où une grande tente sahraouie a été dressée depuis quelques jours pour cette fin.

    Au cours de cette manifestation, un communiqué a été lu, appelant « à une intervention rapide pour sauver la vie des populations sahraouies affamée à l’Est de la ville occupée d’El Aaiun et exprimant la solidarité inconditionnelle avec la famille de Najem Elgarh »i.

    Le communiqué a également appelé le Gouvernement espagnol à « condamner l’assassinat, et à œuvrer pour cesser tout le soutien au régime marocain ».

    Les manifestants ont brandi le drapeau national sahraoui, des portraits du martyr et scandé des slogans en faveur les populations du camp de Gdeim Izik près d’El Aaiun occupée.

    D’autres manifestations similaires ont été organisées aux iles canaries, en Andalousie, à Séville, Malaga et Grenade, pour protester contre l’assassinat de Najem Elgarhi et la situation qui prévaut dans ce camp depuis plus de trois semaines, sans eau, sans nourriture et médicaments, en raison de l’état de siège imposé par les autorités marocaines autour du camp. (SPS)

  • Des Marocains tentent de perturber l’EUCOCO, les travaux se poursuivent

    Le Mans (France), 30/10/2010 (SPS) Un important dispositif de sécurité entourait samedi le palais des Congrès du Mans pour empêcher des Marocains de perturber le déroulement des travaux de la 36e conférence de l’EUCOCO de soutien européen à la cause sahraouie (Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975 et 1979, ndds).

    Des policiers surveillent les alentours du centre autour duquel un périmètre de sécurité à été déployé.

    Depuis le début de la matinée, des Marocains, drapés de l’emblème de leur pays, ainsi que du drapeau français, ont investi le parvis du palais pour tenter de perturber le déroulement de la conférence de soutien à la cause sahraouie et scandant violement des slogans hostiles à la municipalité.

    En dépit des chahuts, les experts, réunis au sein des ateliers ont poursuivi leurs travaux dont la mouture sera présentée à la conférence qui prendra fin dimanche.

    Le maire de la ville du Mans, M. Jean-Claude Boulard, a exprimé le vœu de recevoir cette délégation de Marocains pour tenter de mettre fin à la tension qui prévalait, mais ils ont refusé cette offre et décidé de perturber les travaux.

    La veille déjà, le climat s’était échauffé avec l’arrivée, peu avant l’ouverture des travaux, de ce groupe décidé à perturber le déroulement de la conférence.

    Le cordon de sécurité, mis en place par les congressistes et plus encore la présence dissuasive de force de police, ont évité les débordements. L’ouverture de la conférence a été lancée avec trois heures de retard au grand dam des participants. (SPS)

    Le Mans (France), 30/10/2010 (SPS) Un important dispositif de sécurité entourait samedi le palais des Congrès du Mans pour empêcher des Marocains de perturber le déroulement des travaux de la 36e conférence de l’EUCOCO de soutien européen à la cause sahraouie.

    Des policiers surveillent les alentours du centre autour duquel un périmètre de sécurité à été déployé.

    Depuis le début de la matinée, des Marocains, drapés de l’emblème de leur pays, ainsi que du drapeau français, ont investi le parvis du palais pour tenter de perturber le déroulement de la conférence de soutien à la cause sahraouie et scandant violement des slogans hostiles à la municipalité.

    En dépit des chahuts, les experts, réunis au sein des ateliers ont poursuivi leurs travaux dont la mouture sera présentée à la conférence qui prendra fin dimanche.

    Le maire de la ville du Mans, M. Jean-Claude Boulard, a exprimé le vœu de recevoir cette délégation de Marocains pour tenter de mettre fin à la tension qui prévalait, mais ils ont refusé cette offre et décidé de perturber les travaux.

    La veille déjà, le climat s’était échauffé avec l’arrivée, peu avant l’ouverture des travaux, de ce groupe décidé à perturber le déroulement de la conférence.

    Le cordon de sécurité, mis en place par les congressistes et plus encore la présence dissuasive de force de police, ont évité les débordements. L’ouverture de la conférence a été lancée avec trois heures de retard au grand dam des participants. (SPS)

  • Novembre, une date effaçable ?

    Et c’est là où l’on se rend compte que l’esprit novembriste n’est pas près de disparaître, et que Kouchner et consorts font un mauvais pari sur le temps.

    Cinquante-six années après le glorieux 1er Novembre 1954 et la formidable mobilisation qui, sous la bannière du Front de libération nationale, parvint à bouter dehors la France coloniale et ses 132 ans de «bienfaits», les Algériens peuvent-ils se dire aujourd’hui en harmonie avec les valeurs ou les rêves novembristes ? Cinquante-six années plus tard, un ex-chef de gouvernement de la RADP nous révèle qu’il n’était qu’un «harki du système». Ce que beaucoup de monde savait déjà depuis quelques années. Mais aux yeux des Algériens, qu’est-ce qu’un harki sinon un renégat capable des pires actes contre les siens pour se faire agréer des maîtres qu’il s’est choisis ?
    La glorieuse révolution de novembre qui libéra l’Algérie et qui contribua à la libération de tant de pays a finalement accouché, à une étape de son histoire, d’un système qui privilégiait délibérément les harkis qui recèlent un peu de compétence et beaucoup de soumission. Cela nous a fait grimper à la 105e place des corrompus sur terre, alors que nous nous faisons submerger par les maux sociaux qui nous parviennent progressivement de tous les coins du monde et que nous sommes en voie de devenir une terne copie du royaume voisin : drogue, prostitution, criminalité, corruption.
    Cinquante-six années plus tard, le peuple algérien est moins soudé, la société se fait plus vulnérable avec l’apparition soudaine des problèmes artificiels qu’on nous fabrique au nom de l’évangélisme, du terrorisme… Des phénomènes déstabilisateurs que nous savons dus à la convoitise étrangère, comme le montre l’intérêt démesuré des puissances hégémoniques, qui non seulement couvent amoureusement le statu quo au Sahara occidental, sur notre flanc ouest où se poursuit un conflit vieux de 35 ans, mais tendent à nous entenailler entre la Méditerranée et le Sahel, région où l’on prône la paix, mais qu’on destine apparemment à la guerre. Et c’est là où l’on se rend compte que l’esprit novembriste n’est pas près de disparaître, et que Kouchner et consorts font un mauvais pari sur le temps. Le rejet public de la présence militaire étrangère dans le Sahel, où la RADP essaye d’unir les pays de la région dans la lutte antiterroriste, et les réticences sur l’UPM, en raison des accointances avec Israël, l’Etat-problème de la région, relèvent d’un pur esprit novembriste. Un esprit qui a su aider notre peuple après chaque trébuchement.
    M. Z.

    mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 31/10/2010

  • Sahara Occidental, camps assiégés, COLÈRE !!!

    Minable, cette amitié inconditionnelle que voue à l’arrogant roi du Maroc  celui qui ne représente plus qu’une petite minorité de Français,  qui ose s’opposer à ce que la  MINURSO veille au  respect des droits de l’homme au Sahara Occidental…
    Criminelle, cette force de « sécurité » qui tire à bout portant sur un adolescent assis dans une voiture chargée de vivres pour la survie des révoltés des camps de la protestation, et le tue sous prétexte monstrueusement mensonger de légitime défense…
    Cruelle, tellement cruelle  l’interdiction à une mère de voir une dernière fois son enfant assassiné qui va être enterré en cachette…
    Ignoble, le fait de ne pas révéler à la famille le lieu de l’inhumation…
    Et irresponsable, le bouclage complet du camp de la protestation qui oblige des dizaines de milliers d’ assiégés à boire de l’eau non potable, et à être privés de nourriture et de médicaments …
    … alors que ce peuple courageux est chez lui, sur  SA  terre !
  • Situation des droits de l’homme au Sahara occidental : des élus français interpellent le président Sarkozy

    LE MANS– Une délégation d’élus français a interpelé le président Sarkozy pour l’amener à s’engager dans la mise en oeuvre des résolutions des Nations unies sur les droits de l’homme au Sahara occidental.
     
    « Pour qu’une véritable stabilité s’installe dans cette région, pour l’égalité entre les hommes et les peuples, nous demandons à Monsieur le président de la République de s’engager pur la mise en oeuvre des résolutions des Nations unies et l’application de la légalité internationale concernant les droits de l’homme au Sahara occidental », ont souligné ces élus dans un message qu’ils prévoient d’adresser, pour signature, à tous les élus français et députés européens.
  • Le Parti communiste français exhorte son gouvernement à renoncer aux accords de pêche avec le Maroc

    Le Mans (France), 29/10/2010 (SPS) Le Parti communiste français (PCF) a exhorté le gouvernement de son pays et la communauté européenne à renoncer à l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, à travers l’accord de pêche passé avec le Maroc, « tant que le conflit du Sahara occidental n’est pas encore résolu » et « éviter, ainsi, d’entraver le processus de paix ».

    Dans un message transmis aux participants à la 36ème conférence de la coordination européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO), le PCF a réaffirmé son attachement à la paix dans la région et exprimé son souhait de voir le Conseil de sécurité des Nations unies accélérer le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario et « permettre au peuple sahraoui de faire son choix dans le cadre d’un référendum libre général et régulier ».

    Après avoir réitéré sa position sur le droit à l’autodétermination, le parti a exprimé sa préoccupation quant à la détérioration de la situation qui prévaut dans les territoires occupés marquée par des violations constantes des droits de l’homme.

    Il a également exigé la libération des 53 détenus politique sahraouis, des clarifications sur le sort plus de 500 disparus, ainsi que la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)

  • SAHARA OCCIDENTAL : Meurtre à huis clos

    Le Maroc empêche les correspondants de TVE et TV3, du journal El Mundo et de l’Agence EFE qui sont accrédités à Rabat de se rendre au Sahara Occidental pour couvrir l’enterrement d’Elgarhi Nayem, un enfant de 14 ans, tué par un tir nourri de mitraillettes des forces marocaines sur le véhicule qui le transportait avec cinq de ses compatriotes alors qu’ils se dirigeaient vers de Gdeim Izik, un camp des manifestants pour leur apporter de la nourriture et de l’eau.

    Son frère ainé, Elgarhi Zuber, ancien prisonnier politique, Alaoui Lagdaf, Alaoui Salek, Daudi Ahmed et Hemdaiti Abay Ahmed Hammadi qui ont été blessés grièvement ont été hospitalisés et ….isolés. Royal Air Maroc (RAM) a annulé leurs billets pour le vol AT0483 entre Casablanca et El Aaiún. Interpelée par les Espagnols, la compagnie chérifienne réplique « quelqu’un a annulé les réservations ». Qui ? Elle refuse de donner des détails. 

     
    Les journalistes pourraient se rendre à El Aaiun vendredi prochain selon les autorités qui ont décidé d’étouffer le camp de la protestation dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Le correspondant de la Cadena SER, dont le billet n’avait pas été annulé, s’est vu retirer sa carte d’embarquement, après avoir pu accéder à la salle d’embarquement. Comme ses collègues, il n’a pas pu suivre la « Journée de deuil national » décrétée par les sahraouis dans les camps de réfugiés et la « minute de silence » observée hier à 12 heures en la mémoire des victimes dans les Territoires sahraouis. 
     
    Ce crime crapuleux a irrité aussi des parlementaires britanniques. Dans une pétition remise à leur ministre britannique des Affaires étrangères, ils ont dénoncé les « agissements » du Maroc et fait part leurs « vives inquiétudes » sur la situation qui prévaut au Sahara occidental. « Cette mort est une tragédie. Il est à craindre que ce n’est que le début » déclare le député Jonathan Evans. Comme ses collègues du Parlement, il suggère au Conseil de sécurité, de mettre en œuvre en urgence la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Boukrine, 30/10/2010
  • Commission européenne: Des dons aux réfugiés sahraouis

    La commission européenne a alloué, le 22 octobre, une enveloppe de 10 millions d’euros (environ 1 milliard de dinars) pour apporter une aide humanitaire et alimentaire aux réfugiés sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés dans le sud-ouest de l’Algérie. Cette enveloppe permettra de leur fournir une nourriture variée et régulière. Elle contribuera également à améliorer leur situation humanitaire en garantissant un accès suffisant à des installations et services essentiels tels que des soins de santé, de l’eau salubre et des équipements d’assainissement adéquats, des tentes et un appui logistique.

    Mme Goergieva, membre de la Commission européenne a déclaré à ce sujet que «l’une de mes priorités en tant que commissaire chargée de l’aide humanitaire et de la rédaction aux crises est d’attirer l’attention sur les victimes des crimes humanitaires qui ne font plus la une des journaux. Les réfugiés sahraouis pâtissent d’une crise qui figure parmi les plus anciennes tombée dans l’oubli. La commission est résolue à soutenir ces populations vulnérables jusqu’à ce qu’une solution politique soit trouvée à leur situation critique».
    La forte proportion de personnes souffrant de malnutrition chronique et d’anémie constitue un sérieux problème de santé publique. Afin de combattre cette crise persistante, la commission s’efforce d’offrir une nourriture suffisante et diversifiée ainsi que d’améliorer les conditions hygiéniques et sanitaires, les soins de santé de base et la qualité de l’eau. R. I.
  • Abdelaziz, de la France : « La situation est grave et peut déraper d’un moment à l’autre »

    Le cadre était on ne peut plus symbolique : c’est du haut d’une tribune de l’Assemblée nationale française que Mohamed Abdelaziz, qui prenait part à une rencontre en préambule à la 36e Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco), qui devait s’ouvrir vendredi dans la ville du Mans, face à des parlementaires européens mais aussi venus de très loin (Brésil, Angola, Nicaragua, Mexique…), a interpellé la France, et son alignement incompréhensible sur les thèses marocaines, comme il a averti les Etats et institutions internationales sur la situation faite par le royaume du Maroc aux Sahraouis, notamment ces derniers temps, qui «constitue une réelle menace pour la paix dans la région» et risque «de rendre improbable la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc». Aminatou Haider, militante sahraouie des droits de l’Homme qui a vécu directement les affres de l’occupant, a pris part à cette rencontre.

    La pré-conférence qui a eu lieu dans l’enceinte de l’Assemblée nationale française, grâce au concours de parlementaires de gauche français, membres de l’Eucoco, a été ouverte par Pierre Galand (militant inlassable de la cause de libération du peuple sahraoui et de celle du peuple de Palestine). La décolonisation du Sahara occidental, responsabilité des Nations unies et rôle de la France vus au travers du contexte juridique du droit de la décolonisation de l’autodétermination et de la résistance ; les droits de l’Homme et le rôle de la Minurso et du Conseil des droits de l’Homme ; la protection des ressources naturelles et enfin l’Europe et le Sahara occidental ont tour à tour constitué les socles de cette conférence animée par de brillants intervenants et déclinés quasi exclusivement sur la base des textes du droit international et de son piétinement par la force occupante marocaine avec souvent la complicité évidente de certains états et de l’ONU et de l’Union européenne. Les exposés des participants ont été précédés par l’intervention de Mohamed Abdelaziz, très applaudie, parce que ferme et mettant institutions et Etats devant leurs responsabilités.
    Dans quelques jours, cela fera 35 ans que le Sahara occidental connaît l’occupation militaire marocaine, devait rappeler M. Abdelaziz, «35 ans d’illégalité, de transgression du droit, de violations des droits de l’homme et d’affront à la communauté internationale». Mais 35 ans aussi de résistance d’un peuple et surtout de respect de ses engagements internationaux. Et en dépit de «toutes les difficultés de la guerre qui nous a été imposée, nous avons été toujours fermement attachés à la paix et avons loyalement coopéré pour la mise en application du plan onusien de 1991 et des engagements pris en 1997» de cessez-le-feu. Pour s’en convaincre et pour rappel, le président sahraoui retracera toutes les péripéties par lesquelles est passé à la trappe marocaine l’arsenal juridique constitué par la série de résolutions de l’ONU qui n’ont connu aucune application, y compris la dernière proposition de 2003 du Conseil de sécurité, mais dès la publication par la commission d’identification de la liste provisoire des électeurs devant prendre part à la consultation du peuple sahraoui, le Maroc a décidé de refuser le principe même de la consultation du peuple sahraoui pour décider de son destin.
    La décision d’autonomie prônée aujourd’hui unilatéralement par le Maroc est un déni du droit international. Ce qui l’est autant sinon plus, explique-t-il, «c’est que le Maroc se comporte au Sahara occidental en terrain conquis». Mieux encore, le président sahraoui, et pour ne prendre que la situation qui prévaut actuellement au Sahara occidental, évoque aux participants «les milliers de Sahraouis victimes de la répression, de tortures, de disparitions forcées, de dizaines de prisonniers politiques» encore détenus dans les geôles marocaines. Face à ce déni de justice et de droit, M. Abdelaziz appelle, encore une fois, les institutions internationales et des droits de l’Homme à la libération des prisonniers, à la présentation au plus tôt devant la justice pour des procès équitables de ceux qui attendent depuis des lustres leurs procès. Si les droits de l’Homme sont bafoués par l’occupant marocain dans l’indifférence de ceux qui sont chargés de les appliquer, l’exploitation des ressources du territoire sahraoui est un autre scandale, une autre violation du droit international, perpétrée par le Maroc, sans que ni l’ONU, ni l’Union européenne ne s’en préoccupent.
    Le Sahara occidental, ayant un statut de pays non-autonome, ses ressources naturelles ne peuvent être exploitées qu’en respectant la volonté et au bénéfice des habitants autochtones du territoire, et ce, selon le droit international. Or, que fait-on ? Dans un avis juridique, jusqu’ici confidentiel, le service juridique du Parlement européen a déclaré que la pêche des navires européens dans les eaux du Sahara occidental représente une violation du droit international. Or, cette même Union européenne a signé un accord de pêche avec le Maroc qui exploite, sans être inquiété, les ressources halieutiques du peuple sahraoui, qui n’a, à aucun moment, été consulté, comme l’exige le droit international en la matière. Pour le phosphate, dont les rentrées pour le Maroc sont colossales, la situation est identique. «L’Europe a une grande responsabilité dans la pérennisation du conflit parce qu’elle ferme les yeux et participe au pillage des ressources naturelles du territoire. Mais que ce soit au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU ou au niveau de la politique européenne à l’égard du conflit, la position prédominante de la France, quitte à renoncer aux principes des droits de l’Homme, a toujours privilégié l’alignement sur les thèses de l’autre partie au conflit au détriment de la légalité et de relations équilibrées avec tous les peuples de l’Afrique et du nord-ouest du Maghreb.
    Quant à la situation de ces dernières semaines, au Sahara occidental, l’intervenant rappelle que face au blocage marocain et à l’inertie des institutions internationales, 20 000 Sahraouis ont décidé de s’exiler collectivement dans plus de 8 000 tentes dans les environs d’El Ayoun, à l’extérieur du territoire occupé : «La situation y est très préoccupante et ne cesse de se dégrader, les forces marocaines d’occupation y ont même tiré à balles réelles sur des citoyens sans défense, tuant un enfant de 14 ans et blessant 5 autres». Et de s’indigner : «Une telle situation où habitent des milliers de Sahraouis innocents est un danger et constitue une réelle menace pour la paix dans la région et risque d’anéantir les efforts consentis à ce jour par l’ONU et rendre improbable la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.» Notons que l’Algérie était représentée à cette rencontre par M. Benaoum, le second de l’ambassade, et que des parlementaires algériens sont venus d’Alger, pour prendre part à la 36e Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui, qui poursuit des travaux jusqu’à dimanche dans la ville du Mans.
    De notre bureau de Paris, Khedidja Baba-Ahmed

    INTERVIEW EXPRESS DU PRÉSIDENT MOHAMED ABDELAZIZ
    «Notre cause ne peut laisser indifférent»

    A l’issue de la pré-conférence de jeudi dernier à Paris, le président Abdelaziz a bien voulu répondre à deux questions du Soir d’Algérie.

    Le Soir d’Algérie : A l’issue de votre présence effective durant cette pré-conférence qui a réuni de très nombreux parlementaires et amis de la RASD venus de tous les continents, pensez-vous que vos appels vont être entendus ?

    Mohamed Abdelaziz : Je suis heureux de cette présence ici au siège de l’Assemblée nationale française, c’est très significatif. Je peux dire que l’appel lancé à partir d’El Ayoun, à travers des campements et des sit-in qui ont été organisés ce mois d’octobre, ont trouvé écho en France et à travers le monde entier.
    Les parlementaires latino-américains ont émis l’idée d’organiser prochainement le même type de conférence qui réunirait les pays de ce continent pour promouvoir l’indépendance du peuple sahraoui. Comment avez-vous perçu cette proposition ?

    C’est bien, là, la preuve que l’écho des appels du peuple sahraoui se renforce et que les soutiens à notre peuple viennent de partout, notre cause étant juste et ne peut laisser indifférent.
    Pensez-vous que le pouvoir français actuel peut changer de position et ne plus s’aligner sur les thèses marocaines ?
    Le gouvernement français est invité à agir le plus rapidement possible. Il y a une occasion qu’offrent aujourd’hui les Nations Unies. L’effort que développent Christopher Ross et le secrétaire général de l’ONU est une opportunité sans pareille pour que la France agisse dans le sens de la paix et ne reste pas dans cette position qui encourage le Maroc à continuer dans son intransigeance.
    K. B.-A.

    INTERVIEW EXPRESS DU PRÉSIDENT MOHAMED ABDELAZIZ
    «Notre cause ne peut laisser indifférent»

    A l’issue de la pré-conférence de jeudi dernier à Paris, le président Abdelaziz a bien voulu répondre à deux questions du Soir d’Algérie.

    Le Soir d’Algérie : A l’issue de votre présence effective durant cette pré-conférence qui a réuni de très nombreux parlementaires et amis de la RASD venus de tous les continents, pensez-vous que vos appels vont être entendus ?

    Mohamed Abdelaziz : Je suis heureux de cette présence ici au siège de l’Assemblée nationale française, c’est très significatif. Je peux dire que l’appel lancé à partir d’El Ayoun, à travers des campements et des sit-in qui ont été organisés ce mois d’octobre, ont trouvé écho en France et à travers le monde entier.
    Les parlementaires latino-américains ont émis l’idée d’organiser prochainement le même type de conférence qui réunirait les pays de ce continent pour promouvoir l’indépendance du peuple sahraoui. Comment avez-vous perçu cette proposition ?
    C’est bien, là, la preuve que l’écho des appels du peuple sahraoui se renforce et que les soutiens à notre peuple viennent de partout, notre cause étant juste et ne peut laisser indifférent.
    Pensez-vous que le pouvoir français actuel peut changer de position et ne plus s’aligner sur les thèses marocaines ?
    Le gouvernement français est invité à agir le plus rapidement possible. Il y a une occasion qu’offrent aujourd’hui les Nations Unies. L’effort que développent Christopher Ross et le secrétaire général de l’ONU est une opportunité sans pareille pour que la France agisse dans le sens de la paix et ne reste pas dans cette position qui encourage le Maroc à continuer dans son intransigeance.
    K. B.-A.