Mois : octobre 2010

  • L’infâme Makhzen a encore frappé


    (Libération de la camarade Zahra Boudkour, en mai dernier)

    Solidarité aux camarades du Maroc emprisonnés !
    A bas le Makhzen ! A bas l’impérialisme bleu-blanc-rouge, son maître !

    Ilham ALHASNONI est une étudiante et militante maoïste du Maroc.

    D’après des informations en provenance de la Toile, elle aurait été arrêtée avant-hier à son domicile par la police fasciste du Makhzen, le Pouvoir marocain de Mohamed VI, serviteur de l’impérialisme.

    Trois autres étudiants, Khaled, Mourad et Youssif, auraient été arrêté le même jour.

    Le Maroc, pays où tant de nos bourgeois, petits et grands, vont prendre du bon temps et refaire leur bronzage, est une prison à ciel ouvert pour son Peuple ! 

    Prison, bagne, torture et assassinats… Le grand « philosophe » BHL, qui trouve là-bas une grande partie de son « inspiration », et dont le « flair » ne loupe habituellement aucune « dictature », ne doit pas mettre souvent le nez à sa fenêtre !

    « Commandeurs des Croyants » et « descendants du prophète », la monarchie chérifienne a été « réorganisée » par le Haut-Commissaire Hubert Lyautey, représentant de l’impérialisme bleu-blanc-rouge (entre 1912 et 1925) et depuis, est l’agent fidèle de la domination impérialiste dans le pays et dans tout le continent, jouant un rôle clé dans la Françafrique.

    Mise à la tête (après quelques « différends », et un séjour en Corse) du pays dans une pseudo-« indépendance », la monarchie makhzénienne a immédiatement baisé les mains de son maître bleu-blanc-rouge, et lancé la guerre d’extermination des patriotes progressistes et des révolutionnaires, dans le Sahara en 1958 (opération « Ecouvillon »), dans le Rif (au Nord) en 1958-60 (plusieurs milliers de massacré-e-s)… Puis la dictature réactionnaire de Hassan II, les années de plomb, fera des dizaines de milliers de victimes, tué-e-s, blessé-e-s, emprisonné-e-s, disparu-e-s, exilé-e-s, etc.

    Au Sud, le Peuple sahraoui (Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975 et 1979, ndds) (arabo-amazigh), après avoir lutté héroïquement pendant un quart de siècle contre la domination espagnole (Armée de Libération-Sud), refuse depuis 35 ans de vivre sous la loi du Makhzen et lutte pour une République démocratique arabe (il ne rejette en rien ses frères du Nord). Il est soumis à l’occupation militaire, et coupé en deux, comme en Palestine, par un « mur de sécurité ».

    Mais ce pouvoir malfaisant, sent bien que ses dernières heures sont arrivées. Un « expert » de l’impérialisme BBR lui-même, a déclaré il y a quelques années que le Maroc était « la Russie de 1916 » !

    Le jour est proche, où le Makhzen paiera ses innombrables crimes ! Voilà pourquoi la répression s’abat sur les camarades…

    Liberté pour les camarades emprisonnés !

    Source : Servir le Peuple, 14/10/2010
  • Le sale jeu de la France avec les pays maghrébins

    Au moment où la ministre de la justice française initie sa visite en Algérie, les médias français annoncent que le juge Ramaël a procédé à la perquisition du siège de la DGSE, une première depuis qu’il avait été classé secret-defense. Et juste après avoir déclaré le diplomate algérien, Mecili, innocent. 

    L’Elysée, laissera-t-il le juge Ramaël aller jusqu’au bout dans son enquête sur l’assassinat de Ben Barka? La réponse est certainement négative connaissant l’amour éternel que se sont jurés les deux régimes de la FRance et du Maroc. Il ne faut pas rêver, nous savons que la justice française ne bougera pas un doigt pour révéler la vérité sur cette sombre affaire. Tout comme nous savons que l’arrivée d’Alliot-Marie est dictée par la conjoncture économique critique traversée par le pays Gaulois. 

    La réactivation du dossier Ben Barka est, peut-être, une façon de dire au roi Mohamed VI que s’il ne fait pas attention, l’on pourrait le punir en publiant la vérité sur ce qui s’est passé avec le militant internationaliste marocain. Exactement la même méthode qu’ils avaient utilisé avec Alger en inculpant un fonctionnaire de l’ambassade algérienne à Paris. L’Elysée prend les dirigeants maghrébins pour des imbéciles et il les traite comme des enfants. 

    Aujourd’hui, Alliot-Marie rentrera chez elle avec un bon paquet de signatures à ramener en France. Plus tard, le gouvernement français trouvera quelque chose pour faire chanter Rabat et Alger.

    Le chantage, le mensonge et la désinformation est la matière dans laquelle excelle le gouvernement français en profitant de la détresse des pays africains. Son allié dans l’Afrique du Nord, le Maroc, a adopté les mêmes méthodes que leur Seigneur de Paris.

    Les sahraouis, eux, croiront en la bonne volonté de la France le jour où elle arrêtera de défendre les thèses marocaines et de faire obstruction à l’élargissement des compétences de la MINURSO pour surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental.
  • Une nouvelle facette de l’Intifada pacifique sahraouie

    Elles poussent comme des champignons depuis quelques jours à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Sahara occidental. Ce sont plus d’un millier de tentes montées par la population sahraouie, lasse de se trouver marginalisée dans son propre pays, pillé par la colonisation marocaine. Privée du travail que l’exploitation de ses richesses naturelles permet, d’habitations décentes, de liberté d’association et d’expression, d’un enseignement où la culture sahraouie a droit de cité. Pour étudier les jeunes doivent s’exiler au Maroc car il n’y a toujours pas d’université au Sahara occidental. Examens en poche, ils n’ont pas de travail.

    Ce sont les jeunes qui ont commencé ce mouvement en septembre, bientôt rejoint par des familles. Les forces de répression ont été vite débordées par l’ampleur du mouvement (clairement visible sur la vidéo accessible sur Yutube) mais l’encerclement qu’elles ont organisé par des barrières et des cordons de véhicules, empêche la livraison d’eau par les camions citerne commandés par les familles, un hélicoptère rôde au-dessus des tentes. Les autorités marocaines ont refusé l’assistance sanitaire et l’ambulance demandée n’a pu accéder au campement.

    Les gens ont organisé leur sécurité. Un contrôle interne de l’accès est mis en place pour éviter toute provocation. Plus aucun véhicule ne doit entrer au campement après une certaine heure. C’est un grand sacrifice que ce peuple s’impose une nouvelle fois : les familles ont décidé que ce serait « une année blanche » pour la scolarité des enfants.

    Les gendarmes ont demandé à ce que les gens en restent à des revendications sociales, qu’il ne fallait pas lever de drapeau ni crier des slogans indépendantistes… ils ont promis qu’ils allaient jouer les intermédiaires pour que les choses se règlent… pensent-ils faire cesser la colonisation ??? car tout vient de là !

    À proximité de Boujdour, de Dakhla et de Smara, des campements se sont également formés, d’après nos informations les forces de police les ont délogés du fait qu’ils n’étaient pas en aussi grand nombre que dans la capitale. Mais ce sont des informations qui datent de dimanche 16 octobre et il faut se tenir informé de l’évolution car en la matière, car au Sahara occidental on fait bouger le joug colonial et les habitants de ces villes n’ont pas dit leur dernier mot.

    La presse et les observateurs internationaux, les organisations de défense des droits de l’homme, la mission des Nations Unies, l’union Européenne doivent se rendre sur place pour constater cette réalité et en rendre compte.

    AFASPA, 18/10/2010
  • La ministre de la culture appelle l’UNESCO à la sauvegarde du patrimoine sahraoui

    La ministre de la Culture, Khadija Hamdi, a appelé dimanche l’UNESCO à oevrer pour la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui contre les menaces de l’occupation marocaine d’une partie du Sahara Occidental.

    Mme Khadija Hamdi qui s’exprimait lors de l’ouverture du deuxième colloque International sur la Culture sahraouie. a dénoncé la « politique de l’indifférence » de l’UNESCO , malgré les multiples demandes faites par son ministère en vue de d’’intervenir pour la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui » des menaces marocaines en raison des politiques coloniales « .

    Le ministre de la Culture, a déclaré: que « le Maroc au cours des dernières années a procédé au sabotage des sites archéologiques afin de faire disparaître l’identité nationale sahraouie. »

    Le deuxième colloque international autour de la culture sahraouie s’est ouvert dimanche à l’école du 27 février, sous présidence de la ministre de la culture, Khadija Hamdi, en présence de nombreuses personnalités culturelles mondiales solidaires avec la cause sahraouie, rappelle-t-on. (SPS)


  • Ouverture à l’école du 27 février du deuxième colloque international autour de la culture sahraouie

    Ecole 27 février (camps de réfugiés) , 18/10/2010 (SPS) Le deuxième colloque international autour de la culture sahraouie s’est ouvert dimanche à l’école du 27 février, souls présidence de la ministre de la culture, Khadija Hamdi, en présence de nombreuses personnalités culturelles mondiales solidaires avec la cause sahraouie.


    Oragnisée sous le thème : « Culture, identité, coopération et sauvegarde », cette édition la deuxième du genre, se veut être une opportunité pour tous les hommes de culture présents pour contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui, selon les organisateurs.
    A noter que ce colloque est marqué par une participation qualitative d’Algérie, d’Espagne, et d’Italie et du Canada.
    La rencontre de deux jours est également rehaussée par la participation d’associations et structures à l’instar de « Art Tifariti » d’Espagne et du festival international du cinéma, aux côtés d’écrivains sur le Sahara occidental.
    Les travaux du colloque ont été marqués par une série de communications présentées par la ministre de la culture sahraouie, Mme Khadidja Hamdi et du ministre sahraoui de la justice, Hamada Selma.
    Six ateliers ont été constitués lors de ce colloque, ـ savoir ceux de la culture et des droits de l’Homme, du patrimoine littéraire, du cinéma et du théâtre, d’archéologie et des arts plastiques. (SPS)

  • Une nouvelle facette de l’Intifada pacifique sahraouie

    Elles poussent comme des champignons depuis quelques jours à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Sahara occidental. Ce sont plus d’un millier de tentes montées par la population sahraouie, lasse de se trouver marginalisée dans son propre pays, pillé par la colonisation marocaine. Privée du travail que l’exploitation de ses richesses naturelles permet, d’habitations décentes, de liberté d’association et d’expression, d’un enseignement où la culture sahraouie a droit de cité. Pour étudier les jeunes doivent s’exiler au Maroc car il n’y a toujours pas d’université au Sahara occidental. Examens en poche, ils n’ont pas de travail.

    Ce sont les jeunes qui ont commencé ce mouvement en septembre, bientôt rejoint par des familles. Les forces de répression ont été vite débordées par l’ampleur du mouvement (clairement visible sur la vidéo accessible sur Yutube) mais l’encerclement qu’elles ont organisé par des barrières et des cordons de véhicules, empêche la livraison d’eau par les camions citerne commandés par les familles, un hélicoptère rôde au-dessus des tentes. Les autorités marocaines ont refusé l’assistance sanitaire et l’ambulance demandée n’a pu accéder au campement.

    Les gens ont organisé leur sécurité. Un contrôle interne de l’accès est mis en place pour éviter toute provocation. Plus aucun véhicule ne doit entrer au campement après une certaine heure. C’est un grand sacrifice que ce peuple s’impose une nouvelle fois : les familles ont décidé que ce serait « une année blanche » pour la scolarité des enfants.

    Les gendarmes ont demandé à ce que les gens en restent à des revendications sociales, qu’il ne fallait pas lever de drapeau ni crier des slogans indépendantistes… ils ont promis qu’ils allaient jouer les intermédiaires pour que les choses se règlent… pensent-ils faire cesser la colonisation ??? car tout vient de là !

    À proximité de Boujdour, de Dakhla et de Smara, des campements se sont également formés, d’après nos informations les forces de police les ont délogés du fait qu’ils n’étaient pas en aussi grand nombre que dans la capitale. Mais ce sont des informations qui datent de dimanche 16 octobre et il faut se tenir informé de l’évolution car en la matière, car au Sahara occidental on fait bouger le joug colonial et les habitants de ces villes n’ont pas dit leur dernier mot.

    La presse et les observateurs internationaux, les organisations de défense des droits de l’homme, la mission des Nations Unies, l’union Européenne doivent se rendre sur place pour constater cette réalité et en rendre compte.

    AFASPA, 18/10/2010
  • La ministre de la culture appelle l’UNESCO à la sauvegarde du patrimoine sahraoui

    La ministre de la Culture, Khadija Hamdi, a appelé dimanche l’UNESCO à oevrer pour la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui contre les menaces de l’occupation marocaine d’une partie du Sahara Occidental.

    Mme Khadija Hamdi qui s’exprimait lors de l’ouverture du deuxième colloque International sur la Culture sahraouie. a dénoncé la « politique de l’indifférence » de l’UNESCO , malgré les multiples demandes faites par son ministère en vue de d’’intervenir pour la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui » des menaces marocaines en raison des politiques coloniales « .

    Le ministre de la Culture, a déclaré: que « le Maroc au cours des dernières années a procédé au sabotage des sites archéologiques afin de faire disparaître l’identité nationale sahraouie. »

    Le deuxième colloque international autour de la culture sahraouie s’est ouvert dimanche à l’école du 27 février, sous présidence de la ministre de la culture, Khadija Hamdi, en présence de nombreuses personnalités culturelles mondiales solidaires avec la cause sahraouie, rappelle-t-on. (SPS)


  • Ouverture à l’école du 27 février du deuxième colloque international autour de la culture sahraouie

    Ecole 27 février (camps de réfugiés) , 18/10/2010 (SPS) Le deuxième colloque international autour de la culture sahraouie s’est ouvert dimanche à l’école du 27 février, souls présidence de la ministre de la culture, Khadija Hamdi, en présence de nombreuses personnalités culturelles mondiales solidaires avec la cause sahraouie.


    Oragnisée sous le thème : « Culture, identité, coopération et sauvegarde », cette édition la deuxième du genre, se veut être une opportunité pour tous les hommes de culture présents pour contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui, selon les organisateurs.
    A noter que ce colloque est marqué par une participation qualitative d’Algérie, d’Espagne, et d’Italie et du Canada.
    La rencontre de deux jours est également rehaussée par la participation d’associations et structures à l’instar de « Art Tifariti » d’Espagne et du festival international du cinéma, aux côtés d’écrivains sur le Sahara occidental.
    Les travaux du colloque ont été marqués par une série de communications présentées par la ministre de la culture sahraouie, Mme Khadidja Hamdi et du ministre sahraoui de la justice, Hamada Selma.
    Six ateliers ont été constitués lors de ce colloque, ـ savoir ceux de la culture et des droits de l’Homme, du patrimoine littéraire, du cinéma et du théâtre, d’archéologie et des arts plastiques. (SPS)

  • Les avocats marocains agressent les observateurs internationaux

    Jugement de Casablanca du « Groupe des Sept »
    Résumée de ce qui s’est passé

    À 14:25, 15/10/2010, un groupe d’à peu près 30 avocats marocains (peut-être un peu plus) parés avec la Toge Professionnelle, sont entrés ensemble et d’une forme coordonnée entre eux, dans la Salle du Tribunal Pénal de Casablanca, en occupant la totalité de l’espace réservé aux Avocats de la Défense, en compliquant la situation des Juristes Observateurs Internationaux, et en se situant devant le Tribunal et de la sorte en faisant presque impossible que les membres du Tribunal puissent visualiser les accusés et le public présent.

    Constitué le Tribunal, et avant que la séance de jugement ne se soit initiée par le Président, le groupe d’avocats marocains ont commencé à se plaindre de grands cris de la présence des Juristes Internationaux, en alléguant qu’ils devaient débarrasser les banques, et qu’ils aillent observer dans leurs pays.

    Les Juristes Observateurs nous nous sommes levés du deuxième rang que nous occupions, et le juge a dit de nouveau que nous pouvions y rester.

    Les avocats marocains criaient avec fureur.

    Cinq minutes après le Président a commencé à appeler les sahraouis imputés, en commençant par les trois qui étaient en prison, M. Ali Salem Tamek, M. Ahmed Ennassiri et M. Brahim Dahane, et par conséquent absents de la Salle, et il les a appelés plusieurs fois. Et il poursuivi en appelant ceux qui étaient en liberté provisoire et présents dans la Salle, Mme Degja Lechgar, M. Yahdid Terrouzi, M. Saleh Lebeihi et Rachid Sghair, qui se sont identifiés, et depuis le couloir dans lequel ils se trouvaient ils ont essayé de se déplacer vers le Tribunal en chantant des slogans en faveur de la lutte du Peuple Sahraoui, et dès qu’il ont commencé les cantiques, le groupe d’avocats marocains commença à crier, à insulter les sahraouis, à provoquer les Observateurs et le public sahraoui présent.

    Le Tribunal sorti en courant de la Salle, hâtivement, et il n’a pas fait d’appel à l’ordre, ni rien qui y ressemble, en ne revenant à aucun moment après.

    Les Avocats marocains continuaient de crier, en vociférant, acclamant le Maroc, et la marocanité du Sahara Occidental, en menaçant les Juristes Observateurs en disant que le « soutien au peuple sahraoui allait nous coûter cher », en insultant les Avocats espagnols, en appelant les Espagnols terroristes et assassins, qui avaient annihilé les berbères du RIF et que nous avions exterminé tous les Arabes de l’Andalousie, que l’Algérie nous payait pour notre travail, et en continuant avec davantage d’insultes. (…)

    Ils ont également essayé d’agresser le public, parfois en y réussissant presque. Une avocate marocaine, intégrante du groupe exalté, est montée sur une table et à grands cris elle insultait le public. Et, tout cela devant une passivité absolue et une permissivité des forces de police présentes dans la Salle.

    Pendant que tout cela arrivait, les Avocats sahraouis intégrant la Défense des Accusés sont restés devant la Table du Tribunal, en attitude contemplative et silence absolu, en procédant à sortir de la Salle avant le public et les Juristes Internationaux.

    Les sahraouis présents dans la Salle ont commencé à répéter le slogan de « VIVE LA LUTTE DU PEUPLE SAHRAOUI », auquel s’est jointe la majorité du public présent, c’est tout ce qu’on an entendu dans la Salle pendant quelques minutes, situation qui a chauffé encore plus le groupe d’avocats marocains, qui de nouveau d’une façon violente ont essayé de se lancer contre le public présent, devant eux se sont positionnés quelques policiers qui poussaient à leur tour le public sahraoui présent. Cette situation d’agression et de tension à l’intérieur de la Salle s’est maintenue pendant un peu plus d’une demi-heure.

    Quand les sahraouis imputés, le public, et les Juristes Observateurs Internationaux ont commencé à sortir de la Salle, le groupe d’avocats marocains a continué de lancer des vivas, à applaudir, et à proférer des vivas en faveur du roi du Maroc, et en disant que le Sahara est marocain, et en se moquant de l’Espagne. À leur tour, ils ont suivi le pas des personnes qui sortaient de la Salle, et une fois dans le hall du siège du Tribunal, les avocats marocains ont été joints par le personnel administratif du Tribunal, en portant une photo du Roi du Maroc et célébrant qu’ils avaient expulsé les Juristes du Tribunal.

    La manifestation organisée par les avocats marocains a parcouru tout le rez-de-chaussée de l’édifice judiciaire en arrivant à l’entrée principale dans lequel ils ont chaleureusement salué les policiers présents.

    Pendant que cela arrivait, dans la sortie de l’édifice judiciaire, quelques femmes et hommes marocains après avoir reconnu Madame Aminattou Haidar l’ont insultée et ont essayé de l’agresser, sans qu’ils n’y réussissent à la protection que le public sahraoui lui a offerte en l’entourant à chaque instant.

    Après être sorti de la Salle les Avocats de la Défense se sont dirigés vers le bureau du Président du Tribunal, qui leur a déclaré que le Jugement a été reporté jusqu’au 05 novembre 2010, étant donné l’impossibilité de le célébrer aujourd’hui.
  • Les avocats marocains agressent les observateurs internationaux

    Jugement de Casablanca du « Groupe des Sept »
    Résumée de ce qui s’est passé

    À 14:25, 15/10/2010, un groupe d’à peu près 30 avocats marocains (peut-être un peu plus) parés avec la Toge Professionnelle, sont entrés ensemble et d’une forme coordonnée entre eux, dans la Salle du Tribunal Pénal de Casablanca, en occupant la totalité de l’espace réservé aux Avocats de la Défense, en compliquant la situation des Juristes Observateurs Internationaux, et en se situant devant le Tribunal et de la sorte en faisant presque impossible que les membres du Tribunal puissent visualiser les accusés et le public présent.

    Constitué le Tribunal, et avant que la séance de jugement ne se soit initiée par le Président, le groupe d’avocats marocains ont commencé à se plaindre de grands cris de la présence des Juristes Internationaux, en alléguant qu’ils devaient débarrasser les banques, et qu’ils aillent observer dans leurs pays.

    Les Juristes Observateurs nous nous sommes levés du deuxième rang que nous occupions, et le juge a dit de nouveau que nous pouvions y rester.

    Les avocats marocains criaient avec fureur.

    Cinq minutes après le Président a commencé à appeler les sahraouis imputés, en commençant par les trois qui étaient en prison, M. Ali Salem Tamek, M. Ahmed Ennassiri et M. Brahim Dahane, et par conséquent absents de la Salle, et il les a appelés plusieurs fois. Et il poursuivi en appelant ceux qui étaient en liberté provisoire et présents dans la Salle, Mme Degja Lechgar, M. Yahdid Terrouzi, M. Saleh Lebeihi et Rachid Sghair, qui se sont identifiés, et depuis le couloir dans lequel ils se trouvaient ils ont essayé de se déplacer vers le Tribunal en chantant des slogans en faveur de la lutte du Peuple Sahraoui, et dès qu’il ont commencé les cantiques, le groupe d’avocats marocains commença à crier, à insulter les sahraouis, à provoquer les Observateurs et le public sahraoui présent.

    Le Tribunal sorti en courant de la Salle, hâtivement, et il n’a pas fait d’appel à l’ordre, ni rien qui y ressemble, en ne revenant à aucun moment après.

    Les Avocats marocains continuaient de crier, en vociférant, acclamant le Maroc, et la marocanité du Sahara Occidental, en menaçant les Juristes Observateurs en disant que le « soutien au peuple sahraoui allait nous coûter cher », en insultant les Avocats espagnols, en appelant les Espagnols terroristes et assassins, qui avaient annihilé les berbères du RIF et que nous avions exterminé tous les Arabes de l’Andalousie, que l’Algérie nous payait pour notre travail, et en continuant avec davantage d’insultes. (…)

    Ils ont également essayé d’agresser le public, parfois en y réussissant presque. Une avocate marocaine, intégrante du groupe exalté, est montée sur une table et à grands cris elle insultait le public. Et, tout cela devant une passivité absolue et une permissivité des forces de police présentes dans la Salle.

    Pendant que tout cela arrivait, les Avocats sahraouis intégrant la Défense des Accusés sont restés devant la Table du Tribunal, en attitude contemplative et silence absolu, en procédant à sortir de la Salle avant le public et les Juristes Internationaux.

    Les sahraouis présents dans la Salle ont commencé à répéter le slogan de « VIVE LA LUTTE DU PEUPLE SAHRAOUI », auquel s’est jointe la majorité du public présent, c’est tout ce qu’on an entendu dans la Salle pendant quelques minutes, situation qui a chauffé encore plus le groupe d’avocats marocains, qui de nouveau d’une façon violente ont essayé de se lancer contre le public présent, devant eux se sont positionnés quelques policiers qui poussaient à leur tour le public sahraoui présent. Cette situation d’agression et de tension à l’intérieur de la Salle s’est maintenue pendant un peu plus d’une demi-heure.

    Quand les sahraouis imputés, le public, et les Juristes Observateurs Internationaux ont commencé à sortir de la Salle, le groupe d’avocats marocains a continué de lancer des vivas, à applaudir, et à proférer des vivas en faveur du roi du Maroc, et en disant que le Sahara est marocain, et en se moquant de l’Espagne. À leur tour, ils ont suivi le pas des personnes qui sortaient de la Salle, et une fois dans le hall du siège du Tribunal, les avocats marocains ont été joints par le personnel administratif du Tribunal, en portant une photo du Roi du Maroc et célébrant qu’ils avaient expulsé les Juristes du Tribunal.

    La manifestation organisée par les avocats marocains a parcouru tout le rez-de-chaussée de l’édifice judiciaire en arrivant à l’entrée principale dans lequel ils ont chaleureusement salué les policiers présents.

    Pendant que cela arrivait, dans la sortie de l’édifice judiciaire, quelques femmes et hommes marocains après avoir reconnu Madame Aminattou Haidar l’ont insultée et ont essayé de l’agresser, sans qu’ils n’y réussissent à la protection que le public sahraoui lui a offerte en l’entourant à chaque instant.

    Après être sorti de la Salle les Avocats de la Défense se sont dirigés vers le bureau du Président du Tribunal, qui leur a déclaré que le Jugement a été reporté jusqu’au 05 novembre 2010, étant donné l’impossibilité de le célébrer aujourd’hui.