Mois : octobre 2010
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Un petit tour et puis s’en va ?
«Il n’y a pas de doute que le statu quo est intenable à long terme étant donné les coûts et les dangers qu’il entraîne», a déclaré hier à la presse l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cette déclaration est lourde de sens et de significations, a fortiori émanant d’un si haut placé. Celui-là même qui a hérité de cet épineux dossier pour tenter de dépasser précisément l’impasse qui le caractérise depuis plus de 30 ans.Après l’infructueuse gestion qui en a été faite par son prédécesseur, Peter Van Walsum, ce dernier se doit de donner un coup d’accélérateur aux négociations qui sont censées aboutir à une solution définitive à ce conflit, considéré comme étant le denier cas de décolonisation en Afrique. Or, il est à craindre, encore une fois, que ce cinquième round des négociations ne connaisse le même sort que les précédents en raison de l’absence de possibilité de consensus, dès lors que les positions des parties antagonistes sont opposées sur le principe d’autodétermination du peuple sahraoui. Une position que le Maroc se refuse à concéder en vue de faire avancer les pourparlers, cela au moment où le Front Polisario et le peuple sahraoui sont déterminés à poursuivre leur résistance jusqu’à la libération de leurs territoires de la présence marocaine.Lorsque Ross évoque la difficulté du statu quo, il nous renvoie nécessairement vers le vécu des milliers de familles sahraouies qui endurent au quotidien en tentant de survivre face à des conditions climatiques et sociales des plus atroces. Censés les abriter pour une durée provisoire, les camps des réfugiés érigés, dans la précipitation depuis l’invasion marocaine du territoire sahraoui ont fini par s’inscrire dans la durée. La nouvelle génération qui y a vu le jour et y a grandi n’aura pas connu plus que l’horizon bouché de la parcelle de terrain et de ciel à laquelle elle a droit sur notre sol, et ce, à la faveur de la solidarité et l’hospitalité qui lui ont été offertes par le gouvernement algérien. Les Sahraouis des camps de Tindouf survivent, pour ainsi dire, au jour le jour en dépendant exclusivement de la générosité des pays et autres organismes humanitaires donateurs. Lorsque les dons se raréfient, le spectre d’une famine plane alors sérieusement sur ces camps de fortune. Le vécu des Sahraouis dans les territoires occupés est autrement plus intenable si l’on considère que ces derniers sont surtout privés de l’élément essentiel de se sentir véritablement libres chez eux.Pour ceux qui se refusent à la solution d’autonomie prônée par le royaume chérifien, ce dernier réplique par une sévère répression policière, des arrestations et emprisonnements sans procès préalable. Lorsque Ross déclare que le statu quo est intenable, cela l’engage à prendre ses responsabilités, et celles de l’organisation qu’il représente, en permettant à la légalité internationale de prendre le dessus sur les manœuvres et autres de certaines puissances en vue de retarder la solution équitable. Si la tournée de Ross dans la région du Maghreb était très attendue, elle n’aura néanmoins de sens que si elle diffère des précédentes et qu’elle apporte une raison d’espérer aux Sahraouis qui redoutent un énième flop. Ces derniers appréhendent qu’il s’agisse encore une fois d’un «petit tour et puis s’en va». Ce qui ne serait pas pour déplaire au Makhzen…Mekiousssa Chekir, 18/10/2010La Tribune d’Algérie, 19/10/2010 -
SAHARA OCCIDENTAL Le calepin de Christopher Ross
Depuis un bon bout de temps, l’on observe sur le dossier sahraoui un petit phénomène côté marocain. Du moins, côté officiel marocain.C’est celui de la mise sous le coude du «plan d’autonomie» pour soi-disant régler la question. Sahraouie, bien évidemment. Ce zapping du plan qui était censé apporter de fortes doses de solution au calvaire du peuple sahraoui — si l’on croit, toutefois, les thèses marocaines sur le dossier — est, subitement, renvoyé aux calendes grecques. Aux maghrébines, ce qui serait encore plus aléatoire. Cette donne n’est pas, l’on s’en doute bien, fortuite. Elle est le résultat de plusieurs éléments concordants. Le rejet par la partie sahraouie, attitrée par la communauté internationale pour parler au nom du peuple des nuages (Polisario et RASD) du plan marocain. Il y a eu, ensuite, le peu d’engouement, à tout le moins, du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’immense fascicule du palais royal.La France a tenté, tant bien que mal, plutôt mal que bien, de porter le dossier marocain, rien n’y fit et rien n’y fera. Le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale et la 4e Commission de l’ONU — cette dernière chargée précisément de la décolonisation — ont rappelé à l’ordre le couple franco-marocain. La question sahraouie est un problème de décolonisation et seul un référendum d’autodétermination peut apporter la réponse au différend entre le Maroc et le Polisario. La troisième raison, enfin, qui a contraint Paris et Rabat de retirer le «plan d’autonomie» est son entêtement à nier le problème-clé, central autour duquel pivote tout le dossier. L’existence d’un peuple et d’une entité sahraouis intrinsèques, réels, qui ne sont ni Marocains, ni Algériens, ni quoi que ce soit d’autres. La souffrance du peuple des Ténèbres n’est pas finie pour autant.Pour de multiples raisons dont la principale est sans doute la démission du Maroc par rapport à la gestion du dossier sahraoui. Depuis la mort de Hassan II et l’avènement de Mohammed VI, une véritable révolution tectonique a eu lieu en l’affaire. Le dossier est devenu dans sa conception, son traitement une affaire typiquement française. Rabat n’étant que le prestataire de services, ce qui a compliqué les choses. La France faisant du Sahara occidental un autre dossier à chantage contre l’Algérie. Ce qui n’était pas le cas dans les dernières années de la vie de feu Hassan II. Ce dernier, l’on s’en souvient, avait accepté trois grands principes, tous favorables au Polisario. Négociations directes entre la direction sahraouie et le roi, référendum d’autodétermination et définition — sous l’égide de l’ONU — du corps électoral sahraoui. Autant d’avancées, réelles, que le couple franco-marocain actuel a dilapidées.Christopher Ross, qui entame une tournée dans la région, a pour mission de ramener les uns et les autres à rapprocher leurs points de vue. En essayant de coller le plus possible aux résolutions de l’ONU et au droit international. Difficulté majeure : Paris et Rabat veulent contourner l’ONU et faire d’Alger un interlocuteur direct à la place du peuple sahraoui. Christopher Ross en est conscient. Ban Ki-moon aussi. Cette tournée de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’organisme onusien dirigeant a, cependant, un grand mérite. Elle ne part pas de zéro puisque depuis Ross, plusieurs rencontres entre le Polisario et le Maroc ont eu lieu (Manhasset, Vienne, New York). Elle intervient aussi dans un contexte particulier. Le bourbier dans lequel se trouve la France au Sahel. Cet enlisement de Paris dans cette région du monde sera-t-il le déclic —majeur — qui lui permettra de lâcher du lest par rapport au dossier sahraoui ? C’est à espérer.Par Aziouz Mokhtari
Le Soir d’Algérie, 20/10/2010 -
Pire qu’à Gaza !
12 000 personnes auraient déjà quitté les villes et troqué la vie citadine contre le dénuement total des «Camps de la liberté».Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, plaidait récemment, à partir du royaume, pour une amélioration des relations entre les deux pays voisins, l’Algérie et le Maroc. M. Ban ki-moon n’a jamais été avare de ce genre de plaidoiries qu’il sait pertinemment sans suite. « Ça ne mange pas de pain », comme on dit. En revanche, l’homme a pris soin d’éviter de parler ou même de faire ne serait-ce qu’une petite allusion aux choses révoltantes qui se déroulaient à ce moment, aux alentours de certaines villes occupées du Sahara occidental. Des lieux que rejoignent volontairement les populations autochtones par milliers depuis le 14 du mois courant.Pour dénoncer leur condition de colonisées avec son lot de discriminations et de misères ajoutées à la répression permanente. Une situation désastreuse maintenue sous embargo par le makhzen. 12 000 personnes auraient déjà quitté les villes et troqué la vie citadine contre le dénuement total des « Camps de la liberté ». Des camps de fortune, cernés par les forces marocaines, dans un siège qui s’avère plus inhumain que celui des sionistes à Gaza. Diverses sources sahraouies confirment que les gens du makhazen brutalisent les familles sur les lieux, y font des blesses et empêchent l’approvisionnement des camps en eau, en nourriture et même en médicaments.Une situation inacceptable qui a fait réagir les dirigeants sahraouis, notamment le président Mohamed Abdelaziz, pour saisir les instances indiquées. Mais plus inacceptable est le silence observé par les ONG et autres objecteurs de conscience qui vociféraient à qui mieux mieux sur l’affaire du « Mouseilima » sahraoui ou du policier traître si on préfère. Une atteinte aux droits les plus élémentaires des populations civiles sous occupation, au moment même où Ban Ki-moon fait ses politesses au commandeur des croyants, alors que Christopher Ross, son envoyé personnel pour le Sahara occidental, entame une nouvelle tournée dans la région. Un silence inexplicable qui gagne à ses auteurs le titre de complice. Un silence détestable, sauf peut-être pour Paris, seule capitale qui se risque à protéger au Sahara occidental, les atteintes… aux droits de l’homme.M. Z. (mohamed_zaaf@yahoo.fr)Le Jeune Indépendant, 20/10/2010 -
Appel de détresse des Sahraouis affamés près d’El Aaiun occupée
El Aaiun (territoires occupés) 19/10/2010 (SPS) Les citoyens sahraouis campant à Gdeim Izik (12km) à l’Est d’El Aaiun ont lancé lundi « appel de détresse » aux organisations internationales, en particulier l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés(HCR) , afin de leur fournir une assistance en eau, en nourriture et en médicaments, en raison de l’état de siège imposé par les autorités marocaines, selon un communiqué rendu publique mardi.« Certaines personnes souffrent des maladies chroniques comme le diabète, l’asthme, des allergies graves et tout retard dans l’approvisionnement en médicaments, en eau et en nutrition pourra provoquer une catastrophe humanitaire », a averti le communiqué parvenu à SPS.Il a également lancé un appel aux organisations internationales à intervenir pour sauver la vie de ces personnes de « telles conséquences qui peuvent en découler de cet état de siège ».Selon les derniers rapports du ministère des territoires occupés et des communautés les chiffres ont atteints plus de 14.000 personnes déplacées des villes occupées d’El Aaiun, Dakhla, Boujdour et Smara, pour protester contre la marginalisation, l’oppression et la paupérisation du peuple sahraoui sous l’occupation. (SPS) -
CHRISTOPHER ROSS À ALGER : «Le statu quo au Sahara Occidental est intenable»
Le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire nonautonome par l’Onu depuis 1966. La dernière réunion informelle sur le Sahara Occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les deux parties (Maroc et Front Polisario) ont réaffirmé leurs engagements à poursuivre leurs négociations dès que possible. Depuis, les autorités marocaines s’entêtent et font fi à la législation internationale. Suite à quoi, le peuple sahraoui continue à subir les affres des policiers et militaires du Royaume.En vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara Occidental, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross est arrivé dimanche à Alger pour une tournée dans la région du Maghreb. Reçu par le président de la République, Christopher Ross a affirmé hier que le statu quo caractérisant la question du Sahara Occidental est intenable. «Il n’y a pas de doute que le statu quo (dans la question du Sahara Occidental) est intenable à long terme étant donné les coûts et les dangers qu’il entraîne», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République. Il a, dans ce contexte, appelé le Maroc et le Front Polisario à entamer des négociations sans conditions préalables et de bonne foi en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du sahraoui. «Les parties en conflit, (le Maroc et le Front Polisario) doivent maintenant faire preuve de volonté politique nécessaire pour le surmonter (statu quo)», a-t-il souligné, affirmant que «ceci exige des négociations sans conditions».L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental qui, rappelons le débute sa 4e tournée dans la région, a indiqué que «comme lors de ses visites précédentes, cette nouvelle tournée a pour but principal de l’aider à déblayer le chemin vers des négociations constructives entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario avec la coopération des États de la région, y compris les pays voisins, dont le Conseil de sécurité a émis le voeu à maintes reprises».Affirmant, à cette occasion, que «les échanges avec le président Bouteflika et son équipe ont porté sur les aspects principaux du dossier, ainsi que sur la nécessité de relancer les mesures de confiance actuelles et de mettre en oeuvre les nouvelles mesures prévues par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR). «Nous avons également évoqué le climat politique dans la région», a-t-il affirmé. Par ailleurs, l’émissaire des Nations unies a précisé qu’une visite dans les camps des refugiés sahraouis à Tindouf est prévue dans les jours à venir avant de s’envoler pour la Mauritanie et le Maroc, «afin de poursuivre les préparatifs de la 3e réunion de pourparlers informels prévue pour le mois de novembre et qui vise à préparer la voie pour des négociations formelles», a-t-il précisé.À noter dans ce cadre, que le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa dernière résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, «sans conditions préalables et de bonne foi», en vue de parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle.Farid H.Le Courrier d’Algérie, 19/10/2010 -
Le Maroc, acculé par les Nations Unies
Sous recommendation des transfuges sahraouis, le Maroc travaille depuis plus de 20 ans pour maintenir le statu quo pour plusieurs raisons :
– Personne ne veut un retour des hostilités dans la région.
– Le référendum n’est pas envisageable pour le Maroc, tant que ses résultats sont incertains pour lui.
– L’exploitation des ressources naturelles, les phophates et les richesses halieutiques, permet au Maroc de financer le coût des forces armées au Sahara Occidental.
– Le report d’une solution augmente le désespoir et affaiblit la patience et la capacité de résistance sahraouies, selon les calculs du régime marocain.
– Permet au Maroc de continuer la politique de répression dans les territoires occupés. Dans ce domaine, le Makhzen a réussi à agenouiller les marocains et il croit pouvoir faire la même chose avec les sahraouis déjà meurtris par 35 ans de conflit. Mais, contrairement aux calculs de Rabat, la résistance pacifique sahraouie ne cesse d’accroître.
Lors de sa première tournée dans la région, M. Christopher Ross a déclaré en toute clarté qu’il recherche une solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Un droit dont le Maroc ne veut pas entendre parler.
Et dans les consultations que Ross réalise actuellement, il vient de se prononcer contre le statu quo si cher à Rabat. « Il est intenable à long terme », ajouta-t-il.
Autodétermination et pas de statu quo. C’est ce que les sahraouis demandent depuis des années en dénonçant la politique du fait accompli que le Maroc impose à travers la situation de statu quo. Et ils ne cessent de rappeler que l’autodétermination est la seule voie légale à suivre, y compris un accord mutuellement acceptable.
Le Makhzen, se trouvant dans l’impasse, répète la même chanson de l’autonomie après avoir caché la vérité sur le projet de résolution de la IV Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU. Les dépêches de la MAP ont pris le soin d’omettre le chapitre qui rappelle le droit des sahraouis de chosir leur destin sans aucun contrainte.
Dans cette situation, le Makhzen cherchera un autre moyen de diversion pour hypnotiser les marocains et maintenir le climat d’hystérie qui rappelle les scénarios national-socialistes.
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CHRISTOPHER ROSS À ALGER : «Le statu quo au Sahara Occidental est intenable»
Le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire nonautonome par l’Onu depuis 1966. La dernière réunion informelle sur le Sahara Occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les deux parties (Maroc et Front Polisario) ont réaffirmé leurs engagements à poursuivre leurs négociations dès que possible. Depuis, les autorités marocaines s’entêtent et font fi à la législation internationale. Suite à quoi, le peuple sahraoui continue à subir les affres des policiers et militaires du Royaume.En vue de parvenir à un règlement au conflit du Sahara Occidental, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross est arrivé dimanche à Alger pour une tournée dans la région du Maghreb. Reçu par le président de la République, Christopher Ross a affirmé hier que le statu quo caractérisant la question du Sahara Occidental est intenable. «Il n’y a pas de doute que le statu quo (dans la question du Sahara Occidental) est intenable à long terme étant donné les coûts et les dangers qu’il entraîne», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République. Il a, dans ce contexte, appelé le Maroc et le Front Polisario à entamer des négociations sans conditions préalables et de bonne foi en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du sahraoui. «Les parties en conflit, (le Maroc et le Front Polisario) doivent maintenant faire preuve de volonté politique nécessaire pour le surmonter (statu quo)», a-t-il souligné, affirmant que «ceci exige des négociations sans conditions».L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental qui, rappelons le débute sa 4e tournée dans la région, a indiqué que «comme lors de ses visites précédentes, cette nouvelle tournée a pour but principal de l’aider à déblayer le chemin vers des négociations constructives entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario avec la coopération des États de la région, y compris les pays voisins, dont le Conseil de sécurité a émis le voeu à maintes reprises».Affirmant, à cette occasion, que «les échanges avec le président Bouteflika et son équipe ont porté sur les aspects principaux du dossier, ainsi que sur la nécessité de relancer les mesures de confiance actuelles et de mettre en oeuvre les nouvelles mesures prévues par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR). «Nous avons également évoqué le climat politique dans la région», a-t-il affirmé. Par ailleurs, l’émissaire des Nations unies a précisé qu’une visite dans les camps des refugiés sahraouis à Tindouf est prévue dans les jours à venir avant de s’envoler pour la Mauritanie et le Maroc, «afin de poursuivre les préparatifs de la 3e réunion de pourparlers informels prévue pour le mois de novembre et qui vise à préparer la voie pour des négociations formelles», a-t-il précisé.À noter dans ce cadre, que le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa dernière résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, «sans conditions préalables et de bonne foi», en vue de parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle.Farid H.Le Courrier d’Algérie, 19/10/2010 -
Le Maroc, acculé par les Nations Unies
Sous recommendation des transfuges sahraouis, le Maroc travaille depuis plus de 20 ans pour maintenir le statu quo pour plusieurs raisons :
– Personne ne veut un retour des hostilités dans la région.
– Le référendum n’est pas envisageable pour le Maroc, tant que ses résultats sont incertains pour lui.
– L’exploitation des ressources naturelles, les phophates et les richesses halieutiques, permet au Maroc de financer le coût des forces armées au Sahara Occidental.
– Le report d’une solution augmente le désespoir et affaiblit la patience et la capacité de résistance sahraouies, selon les calculs du régime marocain.
– Permet au Maroc de continuer la politique de répression dans les territoires occupés. Dans ce domaine, le Makhzen a réussi à agenouiller les marocains et il croit pouvoir faire la même chose avec les sahraouis déjà meurtris par 35 ans de conflit. Mais, contrairement aux calculs de Rabat, la résistance pacifique sahraouie ne cesse d’accroître.
Lors de sa première tournée dans la région, M. Christopher Ross a déclaré en toute clarté qu’il recherche une solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Un droit dont le Maroc ne veut pas entendre parler.
Et dans les consultations que Ross réalise actuellement, il vient de se prononcer contre le statu quo si cher à Rabat. « Il est intenable à long terme », ajouta-t-il.
Autodétermination et pas de statu quo. C’est ce que les sahraouis demandent depuis des années en dénonçant la politique du fait accompli que le Maroc impose à travers la situation de statu quo. Et ils ne cessent de rappeler que l’autodétermination est la seule voie légale à suivre, y compris un accord mutuellement acceptable.
Le Makhzen, se trouvant dans l’impasse, répète la même chanson de l’autonomie après avoir caché la vérité sur le projet de résolution de la IV Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU. Les dépêches de la MAP ont pris le soin d’omettre le chapitre qui rappelle le droit des sahraouis de chosir leur destin sans aucun contrainte.
Dans cette situation, le Makhzen cherchera un autre moyen de diversion pour hypnotiser les marocains et maintenir le climat d’hystérie qui rappelle les scénarios national-socialistes.
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Ces loosers qui font la fac, qui se retrouvent islamistes dangereux, gauchistes casseurs de vitres, ou les deux à la fois.
“Les cons se retrouvent partout avec les mêmes proportions” (Xa M) et L_badikhou de rajouter : “une singularité se produit quand ils se croient sélectionnés”Notre ami Aboulahab vous a parlé de Kharya et H’marran, nous vous en reparlons cette fois aun incrusté chez le CJDM, L_badikhoude son nom.Souvenez-vous : le couple de jeunes cadres dynamiques, le Maroc-va-bien-Dieu-merci, ils-ont-ouvert-une-boutique-Hugo-Boss-à-Casa, et-la-petite-bonne-ça-fait-chic-Hamoullah ?Eh bien figurez-vous que ces gens ont des points de vue très intéressants sur l’actualité nationale et internationale. Par exemple, savez-vous que les cellules dormantes et terroristes d’Al Quaida, nomée de façon malicieuse – Taqya* oblige – Al Badil Al Hadari, Haraka Min Ajli Al Oumma ou Réseau Beliraj étaient des groupes infiltrés pour le compte du Polisario, l’Algérie et l’Iran afin de déstabiliser notre beau pays ?Saviez-vous aussi, que grâce à Ssi Fouad le Maroc est entré pour (en sortir quelques mois après) au livre Guiness des records avec le plus grand drapeau au Monde. Et que même les astronautes de la Nasa l’ont vu depuis leur station spatiale, exploit qu’aucun pays n’avait réalisé auparavant.Nous avons donc décidé de suivre ce couple à fort potentiel de LOL intellectuel pour puiser le savoir à sa source. C’est ainsi que nous avons pu enregister, à leur insu, cette discussion lors d’une petite soirée en compagnie du couple Sahnoune et Badiaa, où il y avait déjà Sanaa.Sahnoune et Badiaa c’est comme H’marran et Kharya sauf que ce n’est pas pareil. Ces gens ont fait leurs études à Paris, respectivement à l’ESSEC et aux Ponts s’il vous plaît. Ils ont profité des quelques années passées chez les gaulois pour s’intéresser à la politique. Nul besoin de préciser que Sahnoune et Badiaa, formés à l’école cartésienne, se sont tournés vers un parti à la fois critique et contestataire : l’Istiqlal (pour ne pas dire l’Istiqlol). Ceci explique toute l’admiration que leur portent nos amis Khayra-Hmarran. C’est normal, ils viennent du pays qui nous a sympathiquement colonisés donc ils méritent admiration et respect.Bref, Sahnoun a choisi aujourd’hui de nous parler de manifestations étudiantes et de chômage et. Il s’y connait bien lui puisqu’il ne l’a jamais subit. Il veut pousser un coup de gueule que nous relayons ici en toute fidélité.– Waaaa had les chômeurs ils nous cassent les couilles. Tu les as vus devant le parlement ? chaque jour ils gueulent et tout le monde les ignore. Franchement ils devraient travailler au lieu de rester au chômage.– Tu sais, ce qui m’inquiète, ce sont moins les diplômés chômeurs que ces hordes des facs de D’har lmehraz et Qadi 3ayad. C’est toujours embêtant quand on part en famille à Fès ou en route pour la palmeraie. C’est pénible de devoir traverser leur cortèges d’apaches déchaînées, dopés au nihilisme et à la haine de leur patrie.– Ce sont des râtés, aîgris, s’ils étaient capables, ils auraient fait une grande école et participeraient comme nous à la construction de ce Maroc en mouvement.– Mais en plus bon nombre d’eux se disent “progressistes” ! la bonne blague ! ils refusent même d’instaurer le Français dans leurs M’sid de misère !– Progressiste ne veut rien dire pour des gens capables de pactiser avec le diable islamiste pour déverser leur haine et refouler leur frustration– Ne me parles pas du Diable islamiste… moi je crains pour ma bonne bière et mon sama3 Souffi à la fête du Mouloud 🙂 Ô bon Dieu, préserve notre Commandeur des Croyants et protège nous de ces islamistes diaboliques.Pendant ce temps, Sanaa matait les nouvelles photos de profils de ses copines sur facebook, puis tomba sur une photo affichant “Solidarité avec Ilham Hasnouni” :Comme Badi3a et Sahnoune, Sanaa a fait une école parisienne, mais contrairement à eux, elle parle arabe, est passé par le kataba karimoune katabate mariamoune, et a du coup des liens avec les infortunés de son lycée d’origine, ceux qui étaient des purs jus de l’école publique et n’avaient pas les parents (petits salariés) ou l’entourage qu’avait Sana pour les guider à travers les trappes du système scolaire marocain… Elle était chanceuse et a pu faire “une grande parisiènne” elle aussi, après avoir réussit la dure épreuve des concours passés en mode autodidacte de sa prépa à Oujda.Attention, trêve de plaisanteries et de clichés, ce qui suit est exactement le récit de la dernière victime de l’arbitraire : Ilham Hasnouni– Mon Dieu ! quel gâchis, elle était presque à la fin de son cursus en 2006 qu’ils l’ont renvoyé de son Master, et là, c’est la prison, et pas la moindre, l’horrible prison de Boulmehraz après le passage de rigueur par le commissariat de Jamaa El Fna, Mon Dieu elle va subir ce qu’ont subis ses prédécesseurs…– Mais de quoi tu parles Sanaa ?– D’une de ces “Fachilines” dont vouparlez s avec mépris sans les connaitre…S’ensuit une discussion envenimée entre Sanaa affrontant les quatres autres immuables dans leurs positions , dans leurs petites cervelles, Ilham est en prison car c’est une criminelle, le-Maroc-qui-emprisonne-des-innocents-c’est-finit-avec-l’IER et-les-victimes-ont-été-indémnisésSanaa a beau essayer d’exposer les faits, expliquer par des arguments qui relèvent de la logique (qu’on a beau essayé d’enseigner à Sahnoune en prépas avant qu’il n’intègre les Ponts…),walou, comme si elle versait l’eau dans le sable.Point Godwin de la soirée : dans sa lancée pseudo-patriotique, Sahnoune se revendique d’Abdelkrim El Khattabi ! (lui qui n’a jamais lu les texte écrits par le grand résistant après “l’indépendance et n’a jamais appris ce que pensait l’émir du Rif, de l’attitude du parti de Sahnoune, entre autre…”)Sanaa s’excuse et quitte la soirée, en regrettant d’avoir failli à l’invitation de ses amis Salma et Fatima, toutes deux comme elle, perdues à dans ce milieu Khobzomakhzéni, superficiel et inculte…* Taqya : principe fondamental de fonctionnement des terroristes sanguinaires : ils cachent leur appartenance d d’jihadistes le temps d’arriver à leur but, comme cet élément dangereuqu’on voit dans la photo en bas x qui se cachait dans les rangs gaarti uocialiste cnifiéhistes du PSU puis d’ailleurs,il faudrait enquêter dans le dossier de ce policier, on dirait qu’il a de la compassion pour .N.B: au cas où des illuminés jugent utiles de plagier ce billet, je mets en garde contre la dose de second degré et l’usage volontaire de clichés pimentés. Je m’inclines devant la mémoire d’Ilham Hasnouni et de Hamid Najibi. Voilà, c’est dit, car le second degré se comprend malces temps-ci…le terroriste
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Abdelaziz appelle le HCDH à venir en rescousse aux populations sahraouis affamées près d’El Aaiun
Bir Lahlou (territoires libérés), 19/10/2010 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a appelé le Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Mme Navanethem Pillay « à prendre les mesures qui s’imposent pour venir à la rescousse d’une population civile sahraouie sortie en exode massif des territoires occupés du Sahara occidental », en protestation à la répression et la marginalisation exercée par le Maroc à son encontre.Ces populations s’installent depuis plus de deux semaines à Gdeim Izik (12 km) de la ville d’El Aaiun occupée, dans des camps qu’elles ont baptisé « camps de l’indépendance ».« Elles sont privées d’eau, de nourriture et des médicaments, ce qui pourrait conduire à une catastrophe humanitaire », a averti le président de la République dans une lettre Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Mme Navanethem Pillay, dont une copie est parvenue à SPS.« Il devient de plus en plus urgent de prendre toutes les mesures à même de garantir la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental à travers la mise en place d’ un mécanisme onusien pour cette fin, ainsi que l’exercice de pression et des sanctions contre le Maroc pour l’application des résolutions onusiennes devant permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination libre, juste et régulier pour le peuple sahraoui », a ajouté la même source.« Cette protestation populaire et pacifique contre les conditions de vie misérable et intolérable que les sahraouis endurent depuis 35 ans sous l’occupation marocaine, exprime fondamentalement leur rejet de l’occupation marocaine et confirme leur attachement au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance que lui confère la Charte et les résolutions de l’ONU », a soutenu, le président de la République.« Nous vous demandons instamment d’intervenir pour garantir la protection et la sécurité de ces citoyens exilés et obliger les autorités marocaines de cesser la répression, les intimidations et le siège imposés à ces citoyens sans défense », a souligné M. Abdelaziz, appelant les instances internationales à l’assistance nécessaire des citoyens du « camps de l’indépendance » en eau, en nourriture et en médicaments. (SPS)