Mois : octobre 2010

  • Ross souligne la nécessité « d’alléger la tension » qui peut affecter les négociations

    EFE, Nouakchott.- L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, a souligné aujourd’hui à Nouakchot « la nécessité urgente d’alléger la tension et d’éviter toute chose qui puisse compliquer la progression des négociations » entre le Maroc et le Front Polisario.

    Dans des déclarations à la presse, après s’être réuni avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, Ross a ajouté qu’il avait abordé avec celui-ci « les moyens de pousser les négociations » et la nécessité de surmonter le « statut quo » actuel du territoire du Sahara Occidental.

    On a besoin d’une solution que « garantisse au peuple du Sahara Occidental le droit à l’autodétermination, avec l’appui des pays de la région, inclus les pays voisins », s-t-il dit aussi après cette réunion.

    « Ma mission est d’aider le Royaume du Maroc et le Front Polisario à arriver à une solution politique juste, durable et acceptée par les deux parties », a dit cet envoyé de l’ONU, que arriva ce matin à la capitale mauritanienne.

    Ross, qui se trouve en tournée dans la région, a assuré qu’il voyagera demain à Rabat pour finir les préparatifs pour la prochaine rounds de négociations, sur lesquelles il a souhaité que « elles conduisent à des pas concrets vers la solution recherchée ».

    La nouvelle réunion entre le Front Polisario et le Maroc sera célébrée à New York entre le 3 et 5 novembre prochains, tel que rapporta aujourd’hui à Efe le coordinateur sahraoui de la Mission de Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO), M’hamed Khadad.

    Depuis sa nomination en janvier 2009 envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, a organisé deux rencontres informelles entre les deux parties, mais, jusqu’à présent, sans aucun résultat .
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Ross souligne la nécessité "d’alléger la tension" qui peut affecter les négociations

    EFE, Nouakchott.- L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, a souligné aujourd’hui à Nouakchot « la nécessité urgente d’alléger la tension et d’éviter toute chose qui puisse compliquer la progression des négociations » entre le Maroc et le Front Polisario.

    Dans des déclarations à la presse, après s’être réuni avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, Ross a ajouté qu’il avait abordé avec celui-ci « les moyens de pousser les négociations » et la nécessité de surmonter le « statut quo » actuel du territoire du Sahara Occidental.

    On a besoin d’une solution que « garantisse au peuple du Sahara Occidental le droit à l’autodétermination, avec l’appui des pays de la région, inclus les pays voisins », s-t-il dit aussi après cette réunion.

    « Ma mission est d’aider le Royaume du Maroc et le Front Polisario à arriver à une solution politique juste, durable et acceptée par les deux parties », a dit cet envoyé de l’ONU, que arriva ce matin à la capitale mauritanienne.

    Ross, qui se trouve en tournée dans la région, a assuré qu’il voyagera demain à Rabat pour finir les préparatifs pour la prochaine rounds de négociations, sur lesquelles il a souhaité que « elles conduisent à des pas concrets vers la solution recherchée ».

    La nouvelle réunion entre le Front Polisario et le Maroc sera célébrée à New York entre le 3 et 5 novembre prochains, tel que rapporta aujourd’hui à Efe le coordinateur sahraoui de la Mission de Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO), M’hamed Khadad.

    Depuis sa nomination en janvier 2009 envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, a organisé deux rencontres informelles entre les deux parties, mais, jusqu’à présent, sans aucun résultat .
    Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui
  • Le Front Polisario réitère sa disponibilité à coopérer avec l’envoyé personnel au Sahara occidental

    Chahid El Hafed, 21/10/2010 (SPS) Le Front Polisario a réitéré jeudi, sa disponibilité à coopérer pleinement avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ses efforts tendant à trouver juste et durable au conflit du Sahara occidental qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 

    « Nous exprimons notre confiance et notre soutien aux efforts de Ross pour la mise en application des résolutions des Nations Unies appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a indiqué le chargé du référendum, Mhamed Khadad, dans une déclaration à la presse, à la fin de la visite de l’envoyé personnel dans les camps de réfugiés sahraouis.

    « L’ONU ne peut pas agir simplement en sa qualité de médiateur, sinon elle a une responsabilité envers le peuple sahraoui , à savoir, le parachèvement du processus de la décolonisation du Sahara occidental », a-t-il ajouté.

    « La demande du peuple sahraoui persiste dans le recouvrement de ses droits légitimes à l’indépendance et pour cette fin, il a sacrifié du sang et des larmes », a-t-il dit, soulignant « qu’il croit à la voie démocratique pour atteindre cet objectif à travers l’autodétermination ».

    S’agissant de la prochaine réunion entre les parties au conflit, M. Khaddad a indiqué que « ces négociations doivent être menées dans une atmosphère de sérénité et de confiance », appelant à l’arrêt immédiat des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et résoudre le problème des milliers de personnes affamées à l’extérieur des villes occupées pour avoir protester contre les dures conditions sociale et économique « .

    Enfin il a exprimé ses remerciements à l’Envoyé personnel, M. Christopher Ross et la délégation l’accompagnant pour avoir rendu hommage au disparu du peuple sahraoui, Mahfoudh Ali beiba, ex président du parlement. (SPS)
  • Christopher Ross espère voir sa tournée dans la région aboutir à des « avancées concrètes »

    Chahid El Hafed, 21/10/2010 (SPS) L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a exprimé jeudi son souhait de voir sa tournée dans la région aboutir à des « avancées concrètes » pour un règlement « juste et durable » du conflit sur la base du respect du droit des Sahraouis à « l’autodétermination ». 

    « J’espère que cette tournée puisse donner lieu à des avancées concrètes sur la voie du règlement du conflit du Sahara occidental, conformément aux recommandations onusiennes et des appels de la communauté internationale », a déclaré M. Ross à la presse, à l’issue d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. 

    Il a indiqué que les entretiens qu’il a eus avec les hauts responsables du Front Polisario, à leur tête son secrétaire général, M. Mohamed Abdelaziz, « ont permis d’examiner les voies susceptibles d’apaiser la tension et d’éviter tout ce qui pourrait contrarier et compliquer la poursuite des négociations ». 

    Le représentant onusien a fait part, à cet égard, de « la disposition du Front Polisario à prendre part au prochain round de négociations, prévu en début du mois prochain ». 

    L’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental a indiqué, par ailleurs, qu’il quittait aujourd’hui la région de Tindouf, deuxième étape, après Alger, de sa 4e tournée dans la région, dans le cadre de sa mission visant à « aider le Maroc et le Front Polisario à parvenir à une solution politique, juste et durable garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». 

    Cette tournée a également été l’occasion, a ajouté M. Ross, de rencontrer des représentantes de la frange féminine vivant dans les camps de réfugiés sahraouis, avec lesquelles il a évoqué notamment les voies susceptibles de permettre de surmonter cette situation particulière, le processus de négociations et la dimension humaine de la question sahraouie.

    Dans un entretien à El Jazeera.net publié mardi sur son site, le Président sahraoui a appelé le Gouvernement de l’Etat marocain à « ne pas perdre cette nouvelle opportunité pour la paix, engendrée par la dynamique diplomatique et politique actuelle et dans le prochain round de négociations entre les parties prévu à New York au début du mois prochain ».


    Il a formulé l’espoir de voir la visite de Ross dans la région puisse contribuer à « faire pression sur le Maroc pour assouplir sa position, et mettre un terme à l’intransigeance dont il est attaché en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination », estimant que si les prochaines négociations s’avèrent infructueuses, « la situation sera plus grave que ce qu’elle est aujourd’hui et bien plus encore ».

    M. Christopher Ross, qui a entamé depuis Alger une visite dans la région, a déclaré que le statu quo caractérisant la question du Sahara occidental est « intenable à long terme étant donné les coûts et les dangers qu’il entraîne », à l’issue de l’audience que lui a accordée le président algérien, M. Abdelaziz Bouteflika.

    Le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle.

    La dernière réunion informelle sur le Sahara occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. (SPS)
  • Mal-vivre dans un campement


    La situation humanitaire se complique avec le temps dans le camp levé dans la banlieue de la ville d’El Aaiún (capitale occupée du Sahara Occidental, ndds). Selon des sources sahraouis, elles sont déjà 15.000 personnes clôturées par la police qui empêche l’entrée d’eau potable et de nourriture. Personne ne sait comment peut terminer cette protestation.

    La situation humanitaire dans le camp levé aux environs d’El Aaiun, à à peine 18 kilomètres de la ville, se complique avec le temps, comme rapporté par une source sahraouie. Le comité qui se charge de la distribution d’aliments et d’eau, créé d’une manière presque spontanée à cause des circonstances, se trouve avec un grave problème humain : le manque de tout ce qui est nécessaire et indispensable pour la vie humaine. Les puits se sèchent et l’eau n’est pas tout à fait potable, par conséquent, il est probable que le nombre de malades augmente, surtout entre la population infantile et vieille. Obtenir du lait pour les bébés est presque impossible et les mères mal alimentées n’ont pas de moyen de les allaiter.

    Les pots-de-vin fonctionnent parfois avec un conducteur marocain, moyennant une quantité d’argent, qui s’engage à déplacer quelques bidons d’eau. Trois camions sont entrés mardi. On ne sait pas ce qui arrivera dans les prochains jurs, et la nuit non plus, parce que l’eau n’est pas suffisante pour couvrir les nécessités d’une population de plus de 15.000 personnes qui continue d’augmenter.

    Malgré le cercle imposé par la police et l’armée marocaines, qui a réquisitionné environ 45 voitures de sahraouis qui essayaient d’entrer dans le camp, pour ceux qui conservent encore leur véhicule il est impossible de trouver du combustible, puisque dans chaque station-service il y a des sentinelles plantés pour l’empêcher.

    La pluie n’a pas arrêté pendant beaucoup de nuits. Les couvertures, melhfas et des faibles matériels utilisés comme protection, sont tout de suite tombées . Quelques Khaïmas n’ont pas résisté toute la nuit et on essaie de reloger toutes les personnes qui n’ont plus de couverture. Pendant la journée, la pluie disparaissait par moments en donnant des petites trêves qui sont profitées pour lever une nouvelle protection.

    Tous travaillent pour la sécurité des habitants du camp. Certains s’occupent de la vigilance, pendant que d’autres distribuent le peu de vivres dont ils disposent, malgré l’angoisse qui laisse le fait de devoir faire une longue queue pour avoir un peu d’eau. Un comité se charge de l’information et tout le monde aide.

    Le premier camp a surgi d’un groupe de sahraouis qui a décidé de protester pour le manque de travail, de logements dignes, de santé et d’opportunités pour les jeunes licenciés. Savoir que sa terre est riche en minerais, en poissons et d’autres ressources naturelles et devoir vivre dans la misère parce que le gouvernement marocain offre un travail aux colons, même récemment arrivés des différentes villes du Maroc, tandis qu’on nie à la population sahraouie le droit à tout dans leur propre terre, a provoqué un grand mécontentement, qui n’est pas nouveau, et qu’a provoqué la protestation de beaucoup de sahraouis qui n’ont jamais le gouvernement marocain accomplir une seule de ses promesses.

    Mais plus tard, d’autres sont joints pour appuyer les demandes des premiers, et ensuite d’autres fatigués de voir comment, chaque jour, ses droits sont violés et la population sahraouie martyrisée, et plus tard, beaucoup d’autres qui exigent le départ du Maroc et qu’on les laisse vivre en paix, et maintenant tous revendiquant la liberté.

    « Il n’y a pas de drapeaux, on aimerait pouvoir le faire, notre drapeau sahraoui, mais nous savons que si nous le faisons ils vont nous massacrer, nous ne pouvons pas permettre que tant de saharauis meurent arrassés par l’armée marocaine, mais nous ne permettons pas non plus qu’ils s’y immiscent, il est clair ce que nous sommes et ce que nous demandons, nous voulons un Sahara libre », assurent-ils.

    « Les conditions dans le camp sont très difficiles, c’est un travail quotidien trouver de l’eau, mais les gens se sentent plus libres ici que chez eux dans la ville, nous nous protégeons nous-mêmes et il n’y a pas de vols, ni disputes, nous sommes dans une situation dramatique pour manque de nourriture, d’eau et de médicaments, mais notre conscience est lucide et nous connaissons le motif pour lequel nous sommes venus et avons décidé de passer par ceci. D’ici nous ne bougerons pas, malgré le fait que nous voyons les policiers et savons qu’à tout moment ils vont recevoir l’ordre de nous attaquer ».

    C’est la description donnée par un membre du Comité organisateur au sentiment qu’on respire entre les milliers de sahraouis déplacés.
  • Le Front Polisario réitère sa disponibilité à coopérer avec l’envoyé personnel au Sahara occidental

    Chahid El Hafed, 21/10/2010 (SPS) Le Front Polisario a réitéré jeudi, sa disponibilité à coopérer pleinement avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ses efforts tendant à trouver juste et durable au conflit du Sahara occidental qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 

    « Nous exprimons notre confiance et notre soutien aux efforts de Ross pour la mise en application des résolutions des Nations Unies appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a indiqué le chargé du référendum, Mhamed Khadad, dans une déclaration à la presse, à la fin de la visite de l’envoyé personnel dans les camps de réfugiés sahraouis.

    « L’ONU ne peut pas agir simplement en sa qualité de médiateur, sinon elle a une responsabilité envers le peuple sahraoui , à savoir, le parachèvement du processus de la décolonisation du Sahara occidental », a-t-il ajouté.

    « La demande du peuple sahraoui persiste dans le recouvrement de ses droits légitimes à l’indépendance et pour cette fin, il a sacrifié du sang et des larmes », a-t-il dit, soulignant « qu’il croit à la voie démocratique pour atteindre cet objectif à travers l’autodétermination ».

    S’agissant de la prochaine réunion entre les parties au conflit, M. Khaddad a indiqué que « ces négociations doivent être menées dans une atmosphère de sérénité et de confiance », appelant à l’arrêt immédiat des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et résoudre le problème des milliers de personnes affamées à l’extérieur des villes occupées pour avoir protester contre les dures conditions sociale et économique « .

    Enfin il a exprimé ses remerciements à l’Envoyé personnel, M. Christopher Ross et la délégation l’accompagnant pour avoir rendu hommage au disparu du peuple sahraoui, Mahfoudh Ali beiba, ex président du parlement. (SPS)
  • Christopher Ross espère voir sa tournée dans la région aboutir à des "avancées concrètes"

    Chahid El Hafed, 21/10/2010 (SPS) L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a exprimé jeudi son souhait de voir sa tournée dans la région aboutir à des « avancées concrètes » pour un règlement « juste et durable » du conflit sur la base du respect du droit des Sahraouis à « l’autodétermination ». 

    « J’espère que cette tournée puisse donner lieu à des avancées concrètes sur la voie du règlement du conflit du Sahara occidental, conformément aux recommandations onusiennes et des appels de la communauté internationale », a déclaré M. Ross à la presse, à l’issue d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis. 

    Il a indiqué que les entretiens qu’il a eus avec les hauts responsables du Front Polisario, à leur tête son secrétaire général, M. Mohamed Abdelaziz, « ont permis d’examiner les voies susceptibles d’apaiser la tension et d’éviter tout ce qui pourrait contrarier et compliquer la poursuite des négociations ». 

    Le représentant onusien a fait part, à cet égard, de « la disposition du Front Polisario à prendre part au prochain round de négociations, prévu en début du mois prochain ». 

    L’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental a indiqué, par ailleurs, qu’il quittait aujourd’hui la région de Tindouf, deuxième étape, après Alger, de sa 4e tournée dans la région, dans le cadre de sa mission visant à « aider le Maroc et le Front Polisario à parvenir à une solution politique, juste et durable garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». 

    Cette tournée a également été l’occasion, a ajouté M. Ross, de rencontrer des représentantes de la frange féminine vivant dans les camps de réfugiés sahraouis, avec lesquelles il a évoqué notamment les voies susceptibles de permettre de surmonter cette situation particulière, le processus de négociations et la dimension humaine de la question sahraouie.

    Dans un entretien à El Jazeera.net publié mardi sur son site, le Président sahraoui a appelé le Gouvernement de l’Etat marocain à « ne pas perdre cette nouvelle opportunité pour la paix, engendrée par la dynamique diplomatique et politique actuelle et dans le prochain round de négociations entre les parties prévu à New York au début du mois prochain ».


    Il a formulé l’espoir de voir la visite de Ross dans la région puisse contribuer à « faire pression sur le Maroc pour assouplir sa position, et mettre un terme à l’intransigeance dont il est attaché en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination », estimant que si les prochaines négociations s’avèrent infructueuses, « la situation sera plus grave que ce qu’elle est aujourd’hui et bien plus encore ».

    M. Christopher Ross, qui a entamé depuis Alger une visite dans la région, a déclaré que le statu quo caractérisant la question du Sahara occidental est « intenable à long terme étant donné les coûts et les dangers qu’il entraîne », à l’issue de l’audience que lui a accordée le président algérien, M. Abdelaziz Bouteflika.

    Le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle.

    La dernière réunion informelle sur le Sahara occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. (SPS)
  • Mal-vivre dans un campement

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=4IivU2WZYRs?fs=1&hl=fr_FR&rel=0&w=480&h=385]

    La situation humanitaire se complique avec le temps dans le camp levé dans la banlieue de la ville d’El Aaiún (capitale occupée du Sahara Occidental, ndds). Selon des sources sahraouis, elles sont déjà 15.000 personnes clôturées par la police qui empêche l’entrée d’eau potable et de nourriture. Personne ne sait comment peut terminer cette protestation.

    La situation humanitaire dans le camp levé aux environs d’El Aaiun, à à peine 18 kilomètres de la ville, se complique avec le temps, comme rapporté par une source sahraouie. Le comité qui se charge de la distribution d’aliments et d’eau, créé d’une manière presque spontanée à cause des circonstances, se trouve avec un grave problème humain : le manque de tout ce qui est nécessaire et indispensable pour la vie humaine. Les puits se sèchent et l’eau n’est pas tout à fait potable, par conséquent, il est probable que le nombre de malades augmente, surtout entre la population infantile et vieille. Obtenir du lait pour les bébés est presque impossible et les mères mal alimentées n’ont pas de moyen de les allaiter.

    Les pots-de-vin fonctionnent parfois avec un conducteur marocain, moyennant une quantité d’argent, qui s’engage à déplacer quelques bidons d’eau. Trois camions sont entrés mardi. On ne sait pas ce qui arrivera dans les prochains jurs, et la nuit non plus, parce que l’eau n’est pas suffisante pour couvrir les nécessités d’une population de plus de 15.000 personnes qui continue d’augmenter.

    Malgré le cercle imposé par la police et l’armée marocaines, qui a réquisitionné environ 45 voitures de sahraouis qui essayaient d’entrer dans le camp, pour ceux qui conservent encore leur véhicule il est impossible de trouver du combustible, puisque dans chaque station-service il y a des sentinelles plantés pour l’empêcher.

    La pluie n’a pas arrêté pendant beaucoup de nuits. Les couvertures, melhfas et des faibles matériels utilisés comme protection, sont tout de suite tombées . Quelques Khaïmas n’ont pas résisté toute la nuit et on essaie de reloger toutes les personnes qui n’ont plus de couverture. Pendant la journée, la pluie disparaissait par moments en donnant des petites trêves qui sont profitées pour lever une nouvelle protection.

    Tous travaillent pour la sécurité des habitants du camp. Certains s’occupent de la vigilance, pendant que d’autres distribuent le peu de vivres dont ils disposent, malgré l’angoisse qui laisse le fait de devoir faire une longue queue pour avoir un peu d’eau. Un comité se charge de l’information et tout le monde aide.

    Le premier camp a surgi d’un groupe de sahraouis qui a décidé de protester pour le manque de travail, de logements dignes, de santé et d’opportunités pour les jeunes licenciés. Savoir que sa terre est riche en minerais, en poissons et d’autres ressources naturelles et devoir vivre dans la misère parce que le gouvernement marocain offre un travail aux colons, même récemment arrivés des différentes villes du Maroc, tandis qu’on nie à la population sahraouie le droit à tout dans leur propre terre, a provoqué un grand mécontentement, qui n’est pas nouveau, et qu’a provoqué la protestation de beaucoup de sahraouis qui n’ont jamais le gouvernement marocain accomplir une seule de ses promesses.

    Mais plus tard, d’autres sont joints pour appuyer les demandes des premiers, et ensuite d’autres fatigués de voir comment, chaque jour, ses droits sont violés et la population sahraouie martyrisée, et plus tard, beaucoup d’autres qui exigent le départ du Maroc et qu’on les laisse vivre en paix, et maintenant tous revendiquant la liberté.

    « Il n’y a pas de drapeaux, on aimerait pouvoir le faire, notre drapeau sahraoui, mais nous savons que si nous le faisons ils vont nous massacrer, nous ne pouvons pas permettre que tant de saharauis meurent arrassés par l’armée marocaine, mais nous ne permettons pas non plus qu’ils s’y immiscent, il est clair ce que nous sommes et ce que nous demandons, nous voulons un Sahara libre », assurent-ils.

    « Les conditions dans le camp sont très difficiles, c’est un travail quotidien trouver de l’eau, mais les gens se sentent plus libres ici que chez eux dans la ville, nous nous protégeons nous-mêmes et il n’y a pas de vols, ni disputes, nous sommes dans une situation dramatique pour manque de nourriture, d’eau et de médicaments, mais notre conscience est lucide et nous connaissons le motif pour lequel nous sommes venus et avons décidé de passer par ceci. D’ici nous ne bougerons pas, malgré le fait que nous voyons les policiers et savons qu’à tout moment ils vont recevoir l’ordre de nous attaquer ».

    C’est la description donnée par un membre du Comité organisateur au sentiment qu’on respire entre les milliers de sahraouis déplacés.
  • conférence sur le Sahara Occidental

    Conférence – le 24/10/2010 (proposé par La Provence)


    Rencontre et partages autour du peuple Sahraoui, ce dimanche 24 octobre au Centre socio-culturel à 15h30. Dans le Sud du Sahara algérien, en plein désert, loin de toute route, de toute ville, dans une des régions les plus inhospitalières du monde, une immense plaine de sable, de rocs, sans arbre ni végétation vit un peuple humble et fier: les Sahraouis. 

    Des femmes et des hommes qui, malgré la souffrance de l’exil, malgré des conditions de vie extrêmement difficiles, malgré le silence et la méconnaissance du reste du monde, restent debout, et nous offrent une leçon d’humanité faite de tolérance et de respect de l’autre. Entrée totalement libre et gratuite.

    Le Sahara Occidental a été envahi par le Maroc en 1975 et 1979 suite au deux retraits espagnol et mauritanien.

    L’ONU propose depuis 1991, date du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, une solution basée sur le principe d’autodétermination du peuple sahraoui.
  • Sahara: le Polisario espère une reprise de nouvelles négociations sérieuses

    ALGER, 20 oct 2010 (AFP) – Le Front Polisario espère que la visite de l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross sera l’amorce d’une « reprise de nouvelles négociations sérieuses » avec le Maroc sur l’avenir de ce territoire, a indiqué mercredi un responsable de ce mouvement.

    « Le Polisario espère que cette 4e tournée de M. Ross dans la région sera une véritable amorce de négociations, sérieuses et profondes, entre le Polisario et le Maroc pour aboutir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré coordinateur du Polisario avec la Mission des Nation unies pour le Sahara occidental (Minurso) Mohamed Kheddad à l’Agence APS.

    M. Ross, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, est arrivé mercredi dans les camps de réfugies sahraouis à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, en provenance d’Alger dans le cadre d’une tournée régionale. Il doit ensuite se rendre en Mauritanie puis au Maroc.

    « Le Polisario a exprimé sa disponibilité à collaborer avec M. Ross. Il est temps pour l’autre partie (Maroc) d’avancer et de laisser de côté son intransigeance, en vue d’examiner profondément la question et faire régner la paix dans la région », a-t-il ajouté.

    « La question du Sahara occidental doit trouver sa solution dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU, favorables à une solution devant garantir au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination », a-t-il souligné. « La visite de M. Ross dans la région est une nécessité impérieuse, car elle constitue une démarche concrète vers une application claire des résolutions onusiennes », a estimé M. Khedad.

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame l’indépendance de ce territoire via un référendum d’autodétermination.

    Le Maroc propose au territoire un plan d’autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
    Source : Comalgérie, 20/10/2010