Mois : octobre 2010
-
Les éclairages de Medelci
Le ministre des Affaires étrangères a décortiqué les grandes questions diplomatiques d’actualité. Le développement des liens diplomatiques avec la France, le conflit au Sahara Occidental, la situation dans la région du Sahel et au Soudan et les relations algéro-marocaines ont été au menu de Mourad Medelci, s’exprimant jeudi dernier sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.Le ministre des Affaires étrangères vient de confirmer la tendance à l’accalmie dans les relations algéro-françaises. « Les relations avec la France sont en train de prendre une nouvelle tournure souhaitée par les deux parties », a affirmé Mourad Medelci, répliquant de la sorte positivement aux messages de fraternité et d’amitié véhiculés par la ministre française, Michèle Alliot-Marie, en visite récemment en Algérie. Qualifiant cette relation de « stratégique », le ministre des AE a indiqué que « l’Algérie et la France ne peuvent faire autrement que de regarder vers l’avenir », sans pour autant « dire n’importe quoi sur le passé ».« Les situations tendues, mais relativement bien précises, que nous avons vécues au cours des derniers mois, ont laissé place à plus d’ouverture », a soutenu Medelci, tout en rappelant les récentes visites de plusieurs personnalités françaises, à l’image du Secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant et la ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, Michèle Alliot-Marie qu’il a qualifiée de « grande personnalité politique, amie de l’Algérie ».Et d’annoncer la prochaine visite de Jean-Pierre Raffarin qui, selon le ministre des AE, va s’entretenir avec le ministre algérien de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, qui examineront ensemble les questions économiques communes.L’invité de la radio a tenu à préciser dans ce sens que ces questions seront examinées « non pas sous l’angle du contentieux, parce qu’il n’y en a pas, mais sous celui de savoir comment faire en sorte que le potentiel existant entre les deux pays puisse se transformer en projets concrets, plus nombreux et utiles ». Toutefois, le ministre des AE a laissé planer une ombre de scepticisme quant à l’avenir des relations algéro-françaises, en affirmant que ce rapprochement ne va pas régler la totalité des problèmes entre les deux pays. « Je ne crois pas que nous ayons cette prétention, mais nous voulons nous inscrire dans une dynamique qui mette en avant le sens de la responsabilité », a-t-il apostrophé, laissant entendre que cette accalmie ressentie dans les relations algéro-françaises n’est qu’éphémère.L’Algérie ne répond pas à la « provocation » marocaineFace aux attaques répétées perpétrées par le Maroc, l’Algérie reste sereine et ne répond pas à la « provocation ». « La diplomatie algérienne ne réagit pas en dehors des institutions qui sont responsables de la gestion de ses relations avec les voisins, avec le Maroc en particulier », a précisé le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, jeudi dernier, en réaction aux récentes manifestations marocaines à la frontière avec l’Algérie. En effet, les agitations du Maroc à la veille de chaque round de négociations dans le cadre du conflit du Sahara Occidental ne semblent pas perturber les autorités algériennes qui, par leur attitude sereine, ont gagné l’estime de la communauté internationale. « Nous avons en Algérie une situation de très grande sérénité sur cette question-là (conflit entre le Maroc et le Front Polisario), parce que nous défendons les Sahraouis comme nous avions défendu, par principe, il y a plusieurs années, Timor-Leste », a-t-il expliqué, pour dire tout le respect de l’Algérie à la légalité internationale.« Nous ne répondons pas à la provocation. Cela ne signifie pas que nous n’avons pas la possibilité de faire passer le message. Nous pouvons le faire sans avoir recours à des porteurs de banderoles », a encore ajouté le premier responsable de la diplomatie algérienne, estimant que l’acharnement marocain pour impliquer l’Algérie en tant que partie du conflit avec le Front Polisario se heurte aux résolutions onusiennes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale qui soulignent clairement que l’Algérie n’est pas partie prenante du conflit. Cependant, « rien ne séparera le peuple algérien du peuple marocain et rien n’empêchera l’Algérie de défendre ses principes qui sont universels », a réitéré le ministre des AE.Mourad Medelci a précisé que la dynamique des négociations imprimée par l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Christopher Ross, en tournée dans le Maghreb, est « contrariée » par le Maroc qui demeure intransigeant quant à toute autre solution en dehors de la sienne dans le conflit au Sahara Occidental. « Cette dynamique est contrariée par la position de l’une des parties, en l’occurrence le Maroc, qui bloque les négociations sur toute solution autre que la sienne et qui ne veut pas entrer en matière de l’autre solution qui est celle du référendum d’autodétermination », a déploré le ministre des AE, tout en rappelant les résolutions de l’ONU dans ce sens, c’est-à-dire la nécessité d’organiser un référendum sur la question, car il s’agit d’un cas de « décolonisation ».Sahel : « Pas de pression sur l’Algérie »Le ministre des Affaire étrangères a qualifié de « positive » la coopération sécuritaire de l’Algérie avec les pays du Sahel, écartant de la sorte l’existence de toutes pressions dans le cadre de cette coopération. « Nous sommes dans une situation de coopération tout à fait positive avec cette région », a indiqué Mourad Medelci dans une réponse à une question de journalistes sur d’éventuelles « pressions » que subirait l’Algérie de la part des pays voisins, comme le Mali et la Mauritanie, au sujet de la situation dans la région du Sahel.« Il ne faut pas accorder trop d’importance à certaines déclarations rapportées par certains médias, mais plutôt essayer de mettre le projecteur sur ce qui est entrepris directement au niveau des responsables et des institutions » de ces pays, a encore précisé le chef de la diplomatie algérienne qui s’exprimait en marge de la présentation de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les députés de l’Assemblée populaire nationale. Toutefois, il a qualifié la situation de « préoccupante », réaffirmant que la solution à ce problème ne peut venir que des pays de la région. Et de rappeler que la position algérienne sur le Sahel a été de regrouper les pays de la région et « proposer un cadre de travail qui rend plus cohérentes les actions de lutte contre le terrorisme sur tous les plans », tout en souhaitant la bienvenue aux autres pays qui « souhaiteraient apporter une contribution, notamment en terme de développement ».Par : Mokrane ChebbineLe Midi Libre, 23/10/2010 -
Les perspectives de coopération maritime entre les pays de l’UMA examinées à Rabat (Maroc)
La commission maghrébine chargée de la relance de la coopération maritime entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a examiné, mercredi au siège du secrétariat général de l’Union à Rabat (Maroc), les voies et moyens du renforcement des flottes commerciales maritimes maghrébines, ainsi que le projet de connexion des ports de ces pays par un réseau informatique, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué du secrétariat général de l’UMA dont une copie est parvenue à l’APS. La commission a également examiné les moyens d’établir des liaisons entre les marines marchandes maghrébines, a précisé le communiqué.
Source : Le Maghreb, 23/10/2010 -
Le Maroc persiste dans sa politique jusqu’au-boutiste
Le Maroc ne peut pas se passer de rendre l’Algérie responsable de la situation au Sahara occidental, alors que des sources onusiennes estiment que le dossier est bloqué en raison du refus du Maroc de modifier ses positions et négocier sans conditions préalables.Fidèle à sa politique jusqu’au-boutiste consistant à refuser de voir la réalité du terrain en s’accrochant à sa seule proposition d’autonomie pour le Sahara occidental, catégoriquement rejetée par les Sahraouis, le Maroc ne rate pas une occasion pour encore une fois tenter de faire porter le chapeau à l’Algérie, que le roi avait désigné, dans son dernier discours à l’occasion de la fête du trône, par les termes « nos adversaires », ou « ennemis de notre intégrité territoriale ».La méthode de l’harcèlement a donné de bons résultats avec le gouvernement de Zapatero et Rabat essaye de l’appliquer avec son voisin de l’est, mais la réponse a été on ne peut plus claire. M. Medelci, ministre algérien des Affaires Etrangères a été très explicite hier matin sur la chaine radio III : « L’Algérie ne répond pas à la provocation et sa diplomatie «ne réagit pas en dehors des institutions qui sont responsables de la gestion de ses relations avec les voisins, avec le Maroc en particulier». Et il ajoutera :«Rien ne séparera le peuple algérien du peuple marocain et rien n’empêchera l’Algérie de défendre ses principes qui sont universels».L’agitation continuera au Maroc pour diminuer l’impact du passage du médiateur onusien qui se trouve actuellement à Rabat pour amener les responsables marocains à la voie de la paix véritable et la stabilité durable.Pour rappel, le Maroc a été directement désigné par le représentant personnel de Ban Ki-moon comme principal obstacle dans les négociations de paix.L’émissaire pour le Sahara occidental l’a fait savoir dans un courrier adressé fin juin au groupe des cinq pays dit « amis » qui suivent les négociations, à savoir les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, l’Espagne et la France. Et depuis, il ne cesse de rappeler que « le statu quo est inacceptable à long terme ». Et c’est justement cette détermination à en finir avec le statu quo qui dérange le Maroc, plus intéressé à ce que les choses restent dans l’état actuelle des choses : spoliation des richesses sahraouies et répression systématique protégée par la France. -
Le Front Polisario réitère son soutien aux démarches de l’envoyé des Nations unies
Le Front Polisario a réitéré, jeudi dernier, sa confiance et son soutien aux démarches de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross pour l’application des résolutions de l’ONU concernant le Sahara occidental, a rapporté l’agence de presse sahraouie.“Nous avons été satisfaits de la visite de M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, et nous lui avons réitéré notre confiance et notre soutien à ses démarches visant l’application des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental”, a déclaré M. Mohamed Kheddad, membre du Front Polisario chargé du dossier du référendum, à l’issue de la visite de M. Ross au Sahara occidental, a précisé la même source.Lors de sa rencontre avec M. Ross, le Front Polisario avait souligné que “l’ONU ne peut se contenter du rôle de médiateur, car elle a des responsabilités envers le peuple sahraoui afin de finaliser le processus de décolonisation au Sahara occidental”. “La seule revendication du peuple sahraoui est l’indépendance pour laquelle il a consenti tant de sacrifices et versé tant de larmes. il croit que les voies démocratiques peuvent l’aider à atteindre cet objectif à travers l’autodétermination”, a ajouté le Front Polisario. S’agissant de la rencontre prévue entre les deux parties au conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, M. Kheddad a affirmé que “les négociations doivent se dérouler dans un climat de confiance.De ce fait, les violations des droits de l’hommes dans les territoires occupés doivent cesser, et la question des milliers de sahraouis sortis des villes occupées pour protester contre leurs conditions sociales et économiques doit être réglée”. Lors de sa visite, M. Ross a été reçu par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué SPS rappelant qu’il a également visité des institutions sahraouies.Le Citoyen, 22/10/2010 -
SAHARA OCCIDENTAL : Nouveau round de négociations
Le Front Polisario a réitéré, sa disponibilité à coopérer pleinement avec l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans ses efforts tendant à trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara Occidental qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.«Nous exprimons notre confiance et notre soutien aux efforts de Christopher Ross pour la mise en application des résolutions des Nations unies appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a indiqué le responsable sahraoui, chargé du référendum, M’hamed Khadad, dans une déclaration la presse, à la fin de la visite de l’envoyé personnel onusien dans les camps de réfugiés sahraouis. «L’ONU ne peut pas agir simplement en sa qualité de médiateur, sinon elle a une responsabilité envers le peuple sahraoui, à savoir, le parachèvement du processus de la décolonisation du Sahara Occidental», a-t-il ajouté. «La demande du peuple sahraoui persiste dans le recouvrement de ses droits légitimes à l’indépendance et pour cette fin, il a sacrifié du sang et des larmes», at- il dit, soulignant «qu’il croit à la voie démocratique pour atteindre cet objectif à travers l’autodétermination».S’agissant de la prochaine réunion entre les parties au conflit, M’hamed Khaddad a indiqué que «ces négociations doivent être menées dans une atmosphère de sérénité et de confiance», appelant à l’arrêt immédiat des violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et résoudre le problème des milliers de personnes affamées à l’extérieur des villes occupées pour avoir protesté contre les dures conditions sociales et économiques «. Enfin il a exprimé ses remerciements à l’envoyé personnel, Christopher Ross et à la délégation l’accompagnant pour avoir rendu hommage au disparu du peuple sahraoui, Mahfoudh Ali Beïba, ex-président du Parlement. De son côté, Christopher Ross, a annoncé, jeudi, qu’un nouveau round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc est prévu début novembre, sous les auspices de l’ONU. Il a indiqué que le Front Polisario avait souligné «sa disponibilité à prendre part à ce prochain round de pourparlers prévu début novembre prochain ». Christopher Ross a indiqué avoir eu des discussions avec «les hauts responsables du Front Polisario» avant de s’entretenir avec le Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz».Les discussions, a-t-il indiqué, ont porté sur «la nécessité d’alléger les tensions et éviter tout incident pouvant aggraver la situation ou entraver les discussions». Les entretiens ont également porté sur «la nécessité de transcender la situation qui prévaut et les exigences du processus de négociations», a-t-il précisé. Christopher Ross s’est rendu jeudi à Nouakchott, où il a rencontré les hauts responsables de ce pays voisin du Sahara Occidental. Il a expliqué à l’issue d’une audience avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, que sa mission vise à «aider le Royaume du Maroc et le Front Polisario à parvenir à une solution politique juste, durable et acceptée par les deux parties ». Il a dit avoir examiné avec Ould Abdelaziz le « besoin urgent d’alléger la tension existante et d’éviter tout ce qui est de nature à envenimer l’atmosphère et à compliquer les progrès dans les négociations».Christopher Ross a quitté Nouakchott vendredi pour Rabat afin de parachever les préparatifs de la prochaine tournée de négociations. Il a exprimé l’espoir que cette « prochaine tournée » débouche sur des progrès concrets. Arrivés à leur quatrième round en mars 2008, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes. Une cinquième manche devrait se tenir d’un commun accord entre le Maroc et le Polisario.Mokhtar B.Le Courrier d’Algérie, 23/10/2010 -
Les perspectives de coopération maritime entre les pays de l’UMA examinées à Rabat (Maroc)
La commission maghrébine chargée de la relance de la coopération maritime entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a examiné, mercredi au siège du secrétariat général de l’Union à Rabat (Maroc), les voies et moyens du renforcement des flottes commerciales maritimes maghrébines, ainsi que le projet de connexion des ports de ces pays par un réseau informatique, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué du secrétariat général de l’UMA dont une copie est parvenue à l’APS. La commission a également examiné les moyens d’établir des liaisons entre les marines marchandes maghrébines, a précisé le communiqué.
Source : Le Maghreb, 23/10/2010 -
Le Front Polisario réitère son soutien aux démarches de l’envoyé des Nations unies
Le Front Polisario a réitéré, jeudi dernier, sa confiance et son soutien aux démarches de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross pour l’application des résolutions de l’ONU concernant le Sahara occidental, a rapporté l’agence de presse sahraouie.“Nous avons été satisfaits de la visite de M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, et nous lui avons réitéré notre confiance et notre soutien à ses démarches visant l’application des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental”, a déclaré M. Mohamed Kheddad, membre du Front Polisario chargé du dossier du référendum, à l’issue de la visite de M. Ross au Sahara occidental, a précisé la même source.Lors de sa rencontre avec M. Ross, le Front Polisario avait souligné que “l’ONU ne peut se contenter du rôle de médiateur, car elle a des responsabilités envers le peuple sahraoui afin de finaliser le processus de décolonisation au Sahara occidental”. “La seule revendication du peuple sahraoui est l’indépendance pour laquelle il a consenti tant de sacrifices et versé tant de larmes. il croit que les voies démocratiques peuvent l’aider à atteindre cet objectif à travers l’autodétermination”, a ajouté le Front Polisario. S’agissant de la rencontre prévue entre les deux parties au conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, M. Kheddad a affirmé que “les négociations doivent se dérouler dans un climat de confiance.De ce fait, les violations des droits de l’hommes dans les territoires occupés doivent cesser, et la question des milliers de sahraouis sortis des villes occupées pour protester contre leurs conditions sociales et économiques doit être réglée”. Lors de sa visite, M. Ross a été reçu par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué SPS rappelant qu’il a également visité des institutions sahraouies.Le Citoyen, 22/10/2010 -
SAHARA OCCIDENTAL : Nouveau round de négociations
Le Front Polisario a réitéré, sa disponibilité à coopérer pleinement avec l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dans ses efforts tendant à trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara Occidental qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.«Nous exprimons notre confiance et notre soutien aux efforts de Christopher Ross pour la mise en application des résolutions des Nations unies appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», a indiqué le responsable sahraoui, chargé du référendum, M’hamed Khadad, dans une déclaration la presse, à la fin de la visite de l’envoyé personnel onusien dans les camps de réfugiés sahraouis. «L’ONU ne peut pas agir simplement en sa qualité de médiateur, sinon elle a une responsabilité envers le peuple sahraoui, à savoir, le parachèvement du processus de la décolonisation du Sahara Occidental», a-t-il ajouté. «La demande du peuple sahraoui persiste dans le recouvrement de ses droits légitimes à l’indépendance et pour cette fin, il a sacrifié du sang et des larmes», at- il dit, soulignant «qu’il croit à la voie démocratique pour atteindre cet objectif à travers l’autodétermination».S’agissant de la prochaine réunion entre les parties au conflit, M’hamed Khaddad a indiqué que «ces négociations doivent être menées dans une atmosphère de sérénité et de confiance», appelant à l’arrêt immédiat des violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et résoudre le problème des milliers de personnes affamées à l’extérieur des villes occupées pour avoir protesté contre les dures conditions sociales et économiques «. Enfin il a exprimé ses remerciements à l’envoyé personnel, Christopher Ross et à la délégation l’accompagnant pour avoir rendu hommage au disparu du peuple sahraoui, Mahfoudh Ali Beïba, ex-président du Parlement. De son côté, Christopher Ross, a annoncé, jeudi, qu’un nouveau round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc est prévu début novembre, sous les auspices de l’ONU. Il a indiqué que le Front Polisario avait souligné «sa disponibilité à prendre part à ce prochain round de pourparlers prévu début novembre prochain ». Christopher Ross a indiqué avoir eu des discussions avec «les hauts responsables du Front Polisario» avant de s’entretenir avec le Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz».Les discussions, a-t-il indiqué, ont porté sur «la nécessité d’alléger les tensions et éviter tout incident pouvant aggraver la situation ou entraver les discussions». Les entretiens ont également porté sur «la nécessité de transcender la situation qui prévaut et les exigences du processus de négociations», a-t-il précisé. Christopher Ross s’est rendu jeudi à Nouakchott, où il a rencontré les hauts responsables de ce pays voisin du Sahara Occidental. Il a expliqué à l’issue d’une audience avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, que sa mission vise à «aider le Royaume du Maroc et le Front Polisario à parvenir à une solution politique juste, durable et acceptée par les deux parties ». Il a dit avoir examiné avec Ould Abdelaziz le « besoin urgent d’alléger la tension existante et d’éviter tout ce qui est de nature à envenimer l’atmosphère et à compliquer les progrès dans les négociations».Christopher Ross a quitté Nouakchott vendredi pour Rabat afin de parachever les préparatifs de la prochaine tournée de négociations. Il a exprimé l’espoir que cette « prochaine tournée » débouche sur des progrès concrets. Arrivés à leur quatrième round en mars 2008, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes. Une cinquième manche devrait se tenir d’un commun accord entre le Maroc et le Polisario.Mokhtar B.Le Courrier d’Algérie, 23/10/2010 -
Alger joue le rôle de « facilitateur » et d’observateur
Visite maghrébine de Christopher Ross : Alger joue le rôle de « facilitateur » et d’observateurEn fait, « c’est aux parties en conflit, en l’occurrence, le Maroc et le Polisario, de trouver la bonne solution », et « si le peuple sahraoui souhaite aller vers l’autodétermination, le Maroc ne doit pas avoir peur des résultats ».Lors de sa visite en Algérie, Christopher Ross a eu à entendre de la bouche de l’Etat algérien la même position : l’Algérie s’en tient rigoureusement aux résolutions de l’ONU et ne veut jouer aucun rôle dans le conflit du Sahara Occidental. De par sa position, son poids et sa politique immuable sur la question, elle s’en tient à un rôle strict de « facilitateur », d’observateur, « et c’est aux parties en conflit, en l’occurrence, le Maroc et le Polisario, de trouver la bonne solution », et « si le peuple sahraoui souhaite aller vers l’autodétermination, le Maroc ne doit pas avoir peur des résultats ».De son coté, le Front Polisario a réitéré sa confiance et son soutien aux démarches de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, pour l’application des résolutions de l’ONU concernant le Sahara occidental, a rapporté, jeudi, l’agence de presse sahraouie (SPS). « Nous avons été satisfaits de la visite de Christopher Ross et nous lui avons réitéré notre confiance et notre soutien à ses démarches visant l’application des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental », a déclaré Mohamed Kheddad, membre du Front Polisario chargé du dossier du référendum, à l’issue de la visite de M. Ross au Sahara occidental, a précisé la même source. Lors de sa rencontre avec M. Ross, le Front Polisario avait souligné que « l’ONU ne peut se contenter du rôle de médiateur, car elle a des responsabilités envers le peuple sahraoui afin de finaliser le processus de décolonisation au Sahara occidental ».« La seule revendication du peuple sahraoui est l’indépendance pour laquelle il a consenti tant de sacrifices et versé tant de larmes. Il croit que les voies démocratiques peuvent l’aider à atteindre cet objectif à travers l’autodétermination », a ajouté le Front Polisario.S’agissant de la rencontre prévue entre les deux parties au conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, Kheddad a affirmé que « les négociations doivent se dérouler dans un climat de confiance. De ce fait, les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés doivent cesser, et la question des milliers de sahraouis sortis des villes occupées pour protester contre leurs conditions sociales et économiques doit être réglée ».Lakhdar Rézaoui/Version française Amel AdjouEchourouk Online, 23/10/2010 -
Une catastrophe humanitaire probable au Sahara Occidental
De sources sur le lieu, le nombre de ralliés au camp de la proteste ne cesse d’augmenter. Une véritable marée humaine. L’usage de la force est fréquent dans les zones de flux pour empêcher le passage de nouveaux ralliés et serrer l’embargo contre l’entrée de nourriture.Des organisations internationales ont appelé la communauté internationale a protéger les sahraouis et contrôler leur situation devant les agissements de l’armée marocaine stationnée autour du camp.La situation d’hygiène se dégrade à cause de l’embargo imposé par les forces de sécurité marocaines pour dissoudre la camp.La tension monte au niveau des autorités marocains qui multiplient les pressions sur les sahraouis qui tentent de rejoindre le camp. Les forces qui encerclent la camp attendent l’ordre d’intervenir. Les risques d’une tragédie sont évidents. La communauté internationale est appelée à soutenir les sahraouis appauvris sur leur propre terre malgré les richesses que celle-ci regorge. Ils ne demandent que satisfaire leurs besoin en travail, en logement, en sécurité sociale, etc.Cette manifestation pourrait être une réponse sahraouie aux questions posées par la Commissaire Européenne Maria Damanaki concernant l’effet de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc sur la population du Sahara Occidental.La fin du séjour du Représentant Spécial dans la région, Christopher Ross pourrait être le début d’une catastrophe humanitaire dûe soit aux mauvaises conditions de vie dans le camp à cause du siège policier, soit à une réaction prévisiblement très violente de la part des forces de sécurité marocaines contre la population sahraouie. Les citoyens s’attendent au pire après le départ du diplomate américain.