Mois : octobre 2010

  • Le peuple sahraoui observe une minute de silence en la mémoire du martyr Elgarhi Nayem

    Chahid El Hafed, 26/10/2010 (SPS) Le président de la République a assisté mardi, au siège de la TVRASD à une minute de silence observée à la mémoire du martyr, Elgarhi Nayem (14 ans), abattu dimanche par les forces d’ocupation marocaines près du camp de Gdeim Izik près d’El Aaiun occupée.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de membres du Secrétariat national, du Gouvernement, de la direction du Front Polisario, des fonctionnaires du ministère de l’information et d’autres institutions de la RASD.

    La Présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a déclaré mardi, 26 octobre une journée de deuil national suite à l’assassinat du martyr Elgarhi Nayem, dimanche abattu par les forces marocaines qui l’ont criblé de balles à deux Kms du camp de Gdeim Izik .

    « Le deuil sera observé en particulier au sein de la République sahraouie, les camps de réfugiés, les ambassades et les représentations du Front Polisario et le drapeau national sera mis en berne » et une minute de silence sera observée à 12 heures en la mémoire des victimes, a précisé un communiqué de la Présidence, qui a condamné  » cet acte odieux contre des vies innocentes ».

    Feu Elgarhi Nayem, un adolescent de 14 ans, a été tué par un tir nourri de mitraillettes sur le véhicule qui le transportait avec cinq autres de ses compatriotes alors qu’ils se dirigeaient vers le camp des manifestants pour leur apporter de la nourriture et de l’eau.

    Son frère ainé, Elgarhi Zuber, ancien prisonnier politique et quatre autres, Alaoui Lagdaf, Alaoui Salek, Daudi Ahmed et Hemdaiti Abay Ahmed Hammadi ont été blessés grièvement et se trouvent à l’état actuel isolés dans hôpital miliaire d’El Aaiun, rappelle-t-on. (SPS)

  • Prochaine rencontre entre les belligérants pour parvenir à une solution qui garantit « l’autodétermination » des Sahraouis (Ross)

    Rabat, 26/10/2010 (SPS) La tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, dans la région du Maghreb, a pris fin lundi par l’annonce de la tenue de la troisième réunion en novembre prochain entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, dans le cadre d’un règlement garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.

    Cette réunion, a-t-il déclaré, après son entrevue avec le roi du Maroc, aura lieu entre « le royaume du Maroc et le Front Polisario en présence des deux pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie, pour parvenir à un règlement politique juste, durable et convenu entre les deux parties, garantissant au peuple du Sahara occidental le droit d’autodétermination, et ce avec l’appui des pays de la région, particulièrement les deux pays voisins ».

    M. Ross a précisé que « les responsables ont exprimé, lors des quatre étapes à savoir l’Algérie, les camps de réfugiés sahraouis, la Mauritanie et le Maroc, leur entière disposition à appuyer mes efforts et ceux des Nations unies en général ».

    Après avoir souligné que sa visite au Maroc s’inscrivait dans le prolongement de sa quatrième tournée dans la région dans le cadre de la mission dont l’a chargée le secrétaire général de l’ONU, M. Ross a indiqué que ses entretiens au Maroc portaient sur « la nécessité de dépasser la situation actuelle, des modalités de l’opération des négociations et du déroulement de la gestion des mesures d’édification de la confiance ».

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental a par ailleurs déclaré que ses entretiens au Maroc ont également porté sur « l’impérieuse nécessité d’atténuer la tension qui prévaut et d’éviter tout ce qui est de nature à assombrir le climat ou à entraver le progrès lors du prochain round des négociations qui, je l’espère, permettra d’ouvrir la voie à des pas tangibles vers le règlement escompté ».

    Avant le Maroc, M. Ross s’est rendu à Alger, dans les camps de réfugiés sahraouis et à Nouakchott.

    L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental avait déjà annoncé, après ses entretiens avec les responsables sahraouis dans les camps de réfugiés, qu’un nouveau round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc est prévu début novembre, sous les auspices de l’ONU.

    Le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa dernière résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne à New York, sans aboutir à une avancée réelle.

    La dernière réunion informelle sur le Sahara occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible.

    La quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi dernier à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. (SPS)

  • Le président de la République présente ses condoléances à la famille du martyr Elgarhi

    Bir Lehlou (territoires libérés), 26/10/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a présenté lundi, ses condoléances les plus attristées à la famille du martyr Elgarhi Najem et aux familles des victimes de l’agression sauvage des forces d’occupation marocaines qui a fait un mort et cinq autres grièvement blessés.

    « Nous avons appris avec un grand regret l’assassinat du martyr Elgarhi Nayem, par les force d’occupation marocaines à quelques kilomètres du camp de l’indépendance, installé à Gdeim Izik (12 km) d’El Aaiun occupée », a écrit le président de la République dans une lettre à la famille du martyr dont une copie est parvenue à SPS.

    « En cette triste occasion et cette grande perte, permettez-moi, en mon nom personnel, au nom du Gouvernement du République arabe sahraouie démocratique, de la direction du Front Polisario et de l’ensemble du peuple sahraoui, de vous adresser ainsi qu’ à tous les membres de la famille en deuil, nos condoléances les plus sincères et les plus nobles sentiments de sympathie », a-t-il ajouté.

    Le président de la République a également sollicité un prompt rétablissement de l’état de santé de Zubair Elgarhi, Abdul Rahman Hamid, Ahmed Daoudi, Salek Filali, et Laghdaf Elalaoui, qui ont été grièvement blessés dimanche par des tirs nourri de mitraillettes sur le véhicule qui les transportait alors qu’ils se dirigeaient vers le camp des manifestants pour leur apporter de la nourriture et de l’eau. (SPS)

  • Le peuple sahraoui observe une minute de silence en la mémoire du martyr Elgarhi Nayem

    Chahid El Hafed, 26/10/2010 (SPS) Le président de la République a assisté mardi, au siège de la TVRASD à une minute de silence observée à la mémoire du martyr, Elgarhi Nayem (14 ans), abattu dimanche par les forces d’ocupation marocaines près du camp de Gdeim Izik près d’El Aaiun occupée.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de membres du Secrétariat national, du Gouvernement, de la direction du Front Polisario, des fonctionnaires du ministère de l’information et d’autres institutions de la RASD.

    La Présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a déclaré mardi, 26 octobre une journée de deuil national suite à l’assassinat du martyr Elgarhi Nayem, dimanche abattu par les forces marocaines qui l’ont criblé de balles à deux Kms du camp de Gdeim Izik .

    « Le deuil sera observé en particulier au sein de la République sahraouie, les camps de réfugiés, les ambassades et les représentations du Front Polisario et le drapeau national sera mis en berne » et une minute de silence sera observée à 12 heures en la mémoire des victimes, a précisé un communiqué de la Présidence, qui a condamné  » cet acte odieux contre des vies innocentes ».

    Feu Elgarhi Nayem, un adolescent de 14 ans, a été tué par un tir nourri de mitraillettes sur le véhicule qui le transportait avec cinq autres de ses compatriotes alors qu’ils se dirigeaient vers le camp des manifestants pour leur apporter de la nourriture et de l’eau.

    Son frère ainé, Elgarhi Zuber, ancien prisonnier politique et quatre autres, Alaoui Lagdaf, Alaoui Salek, Daudi Ahmed et Hemdaiti Abay Ahmed Hammadi ont été blessés grièvement et se trouvent à l’état actuel isolés dans hôpital miliaire d’El Aaiun, rappelle-t-on. (SPS)

  • Prochaine rencontre entre les belligérants pour parvenir à une solution qui garantit "l’autodétermination" des Sahraouis (Ross)

    Rabat, 26/10/2010 (SPS) La tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, dans la région du Maghreb, a pris fin lundi par l’annonce de la tenue de la troisième réunion en novembre prochain entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, dans le cadre d’un règlement garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.

    Cette réunion, a-t-il déclaré, après son entrevue avec le roi du Maroc, aura lieu entre « le royaume du Maroc et le Front Polisario en présence des deux pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie, pour parvenir à un règlement politique juste, durable et convenu entre les deux parties, garantissant au peuple du Sahara occidental le droit d’autodétermination, et ce avec l’appui des pays de la région, particulièrement les deux pays voisins ».

    M. Ross a précisé que « les responsables ont exprimé, lors des quatre étapes à savoir l’Algérie, les camps de réfugiés sahraouis, la Mauritanie et le Maroc, leur entière disposition à appuyer mes efforts et ceux des Nations unies en général ».

    Après avoir souligné que sa visite au Maroc s’inscrivait dans le prolongement de sa quatrième tournée dans la région dans le cadre de la mission dont l’a chargée le secrétaire général de l’ONU, M. Ross a indiqué que ses entretiens au Maroc portaient sur « la nécessité de dépasser la situation actuelle, des modalités de l’opération des négociations et du déroulement de la gestion des mesures d’édification de la confiance ».

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental a par ailleurs déclaré que ses entretiens au Maroc ont également porté sur « l’impérieuse nécessité d’atténuer la tension qui prévaut et d’éviter tout ce qui est de nature à assombrir le climat ou à entraver le progrès lors du prochain round des négociations qui, je l’espère, permettra d’ouvrir la voie à des pas tangibles vers le règlement escompté ».

    Avant le Maroc, M. Ross s’est rendu à Alger, dans les camps de réfugiés sahraouis et à Nouakchott.

    L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental avait déjà annoncé, après ses entretiens avec les responsables sahraouis dans les camps de réfugiés, qu’un nouveau round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc est prévu début novembre, sous les auspices de l’ONU.

    Le Conseil de sécurité avait demandé, dans sa dernière résolution (1871), au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, « sans conditions préalables et de bonne foi », en vue de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’Onu, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne à New York, sans aboutir à une avancée réelle.

    La dernière réunion informelle sur le Sahara occidental a eu lieu à New York, en février dernier, date à laquelle les parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs négociations dès que possible.

    La quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation a adopté à l’unanimité, lundi dernier à New York, une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelle-t-on.

    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966. (SPS)

  • Le président de la République présente ses condoléances à la famille du martyr Elgarhi

    Bir Lehlou (territoires libérés), 26/10/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a présenté lundi, ses condoléances les plus attristées à la famille du martyr Elgarhi Najem et aux familles des victimes de l’agression sauvage des forces d’occupation marocaines qui a fait un mort et cinq autres grièvement blessés.

    « Nous avons appris avec un grand regret l’assassinat du martyr Elgarhi Nayem, par les force d’occupation marocaines à quelques kilomètres du camp de l’indépendance, installé à Gdeim Izik (12 km) d’El Aaiun occupée », a écrit le président de la République dans une lettre à la famille du martyr dont une copie est parvenue à SPS.

    « En cette triste occasion et cette grande perte, permettez-moi, en mon nom personnel, au nom du Gouvernement du République arabe sahraouie démocratique, de la direction du Front Polisario et de l’ensemble du peuple sahraoui, de vous adresser ainsi qu’ à tous les membres de la famille en deuil, nos condoléances les plus sincères et les plus nobles sentiments de sympathie », a-t-il ajouté.

    Le président de la République a également sollicité un prompt rétablissement de l’état de santé de Zubair Elgarhi, Abdul Rahman Hamid, Ahmed Daoudi, Salek Filali, et Laghdaf Elalaoui, qui ont été grièvement blessés dimanche par des tirs nourri de mitraillettes sur le véhicule qui les transportait alors qu’ils se dirigeaient vers le camp des manifestants pour leur apporter de la nourriture et de l’eau. (SPS)

  • Un Sahraoui tué et sept autres blessés à El Ayoune: La réponse de Rabat à Christopher Ross

    Le Maroc vient de répondre à sa manière à la proposition de l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross en tournée dans la région de relancer les pourparlers entre ce pays et le Polisario, en assassinant froidement un Sahraoui et en blessant sept autres, dans la capitale occupée du Sahara Occidental. Le crime a été perpétré par la gendarmerie marocaine contre ces Sahraouis qui voulaient accéder à un « campement de l’indépendance » près de El Ayoune, pour alimenter les milliers des leurs qui ont choisi cette option que de rester sous le joug colonial. « El Garhi Najem a trouvé la mort sur le champ dans la

    voiture de type « Nissan Pick-up » qui les transportait et qui a été criblée de balles, alors que les sept autres blessés, dont son frère, un ancien prisonnier politique, El Garhi Daoudi, ont été conduits à l’hôpital », a indiqué le ministère des territoires occupés et de la diaspora dans un communiqué. « Les victimes ont été pourchassées par l’armée marocaine depuis leur sortie de la ville pour être immobilisées à deux Km du camp de exilés de Gdeim Izik », a indiqué la même source. L’AFP, qui a rapporté l’information a parlé d’un adolescent de 14 ans tué et ses camarades blessés par les forces de répression marocaines pour avoir protesté contre leur

    empêchement de rejoindre leurs familles au campement dressé par les habitants sahraouis à 20 kilomètres de la capitale sahraouie sous occupation, depuis le 19 octobre pour protester contre « la détérioration de leurs conditions de vie sociale ». Evidemment, les autorités marocaines d’occupation ont expliqué à leur manière ce crime en donnant une version contraire à la réalité. « Les individus en question étaient à bord de deux voitures. Une balle a été tirée à partir de l’un des véhicules, ce qui a contraint les forces de l’ordre à riposter », a menti le ministère marocain de l’Intérieur, dans un communiqué à ce sujet cité par l’AFP. Le texte a ajouté qu’ »une personne a été tuée et trois blessées lors de cet échange de coups de feu ». Et ce conclure que « le parquet général près la Cour d’appel de Lâayoune a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire à ce sujet ». Pour les autorités sahraouies, « les appels répétés du Front Polisario et du Gouvernement sahraoui et leur mise en garde réitérées contre d’éventuels débordements et autres interventions musclées des forces marocaines contre les manifestants, vient d’être mis en évidence par cette tuerie cruelle de jeunes innocents pacifiques, qui convoyaient de la nourriture à leurs familles », a souligné le communiqué. Voilà qui rétablit la vérité sur ces faits graves.Il faut vraiment avoir une imagination débordante pour faire accroire que des adolescents soient armés et attaqué de « paisibles »

    gendarmes marocains qui s’opposaient à leur passage au campement où sont installés plus de 10.000 habitants d’El-Ayoune. Du reste, les habitants sahraouis des territoires occupés, fuient la répression quotidienne et les conditions de vie de colonisés, en grossissant chaque jour le nombre d’exilés, pour peu qu’ils arrivent à échapper à la vigilance des sbires du Palais placés alentour de la capitale pour les empêcher de rejoindre le campement. Le 16 octobre, un communiqué du ministère sahraoui de l’information évaluait à « plusieurs milliers de personnes le nombre des exilés, et rappelaient au Maroc ses obligations en matière du droit humanitaire

    international, relatif à la protection des populations civiles en temps de guerre ». Ces exilés de l’intérieur ont appelé « la Communauté internationale, notamment au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour mettre en application, sans délai, la quatrième Convention de Genève de 1949 », selon cette source officielle. Pour éviter que ce campement soit grossi davantage, les forces marocaines de répression ont mis en place « un cordon des barrières métalliques utilisées pour les barrages routiers pour cerner le campement et empêcher la circulation ». Depuis l’ouverture de ce campement, une quarantaine de civils sahraouis ont été blessés par les forces de répression qui les ont empêchés de les rallier. Cela se déroule à

    huis clos, le Maroc ne veut en aucun cas laisser cette affaire s’ébruiter. Or, avec la mort du jeune Sahraoui, il est difficile pour Rabat de continuer à cacher le soleil avec un tamis. Selon les autorités sahraouies, les exilés internes reçoivent difficilement, de l’aide en soins et en nourriture, des Sahraouis, de nuit, pour poursuivre leur résistance à l’arbitraire colonial.
    Salim Ouali
    Le Citoyen, 26/10/2010

  • Assassinat d’un jeune sahraoui : Des parlementaires britanniques dénoncent

    Des parlementaires britanniques ont dénoncé, hier, à Londres la mort d’un adolescent sahraoui abattu par les forces de sécurité marocaines dans les territoires occupés. Le garçon nommé Garhi Najem (14 ans), faisait partie d’un groupe de manifestants qui voulait mettre en évidence les discriminations et les abus subis par le peuple sahraoui. Plusieurs autres manifestants ont été blessés par les tirs marocains, a expliqué à l’APS, le représentant du Front Polisario à Londres, Lamine Baâli. 
     
    La délégation de parlementaires a signé une pétition dénonçant ces «agissements » et a fait part au ministre britannique des Affaires étrangères de ses «vives inquiétudes» sur la situation qui prévaut au Sahara Occidental. «Cette mort est une tragédie, mais il est à craindre que ce n’est que le début. Le gouvernement britannique doit intervenir en urgence pour soulever la question avec les autorités marocaines et assurer ainsi la sécurité de ceux qui protestent pacifiquement contre l’occupation marocaine du Sahara Occidental», a déclaré le parlementaire Jonathan Evans. 
     
    De son côté, le président du groupe parlementaire sur le Sahara Occidental, Jeremy Corbyn, a affirmé que «c’est une tragédie et une honte. Lors de notre réunion avec le ministre des Affaires étrangères, je vais demander que le gouvernement du Royaume-Uni fasse son possible pour mettre fin à l’impasse politique et permettre au peuple sahraoui le libre-choix de décider de l’avenir de leur propre terre». Un autre parlementaire a également fait part de sa volonté de soulever cette question avec le ministre des Affaires étrangères. «Nous ne pouvons pas continuer à ignorer la brutalité des autorités marocaines contre ceux qui manifestent pacifiquement pour leur droit à l’indépendance », a-t-il dit en soulignant que la première étape consiste, pour le Conseil de sécurité, à mettre en oeuvre la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental. 
    Le Courrier d’Algérie, 26/10/2010
  • La communauté internationale appelée à intervenir

    Le Front Polisario a appelé la communauté internationale à intervenir pour sauver «la vie de milliers de Sahraouis innocents» installés dans des camps isolés près de la ville occupée d’El-Ayoun (capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc,ndds) depuis le début du mois en cours pour dénoncer la politique colonialiste et exprimer leurs refus de la présence de «l’occupant marocain».

    Le Secrétariat national du Front Polisario «appelle à une intervention urgente de la communauté internationale pour sauver la vie de dizaines de milliers de vies humaines innocentes et éviter une catastrophe imminente», indique le communiqué sanctionnant les travaux d’une réunion extraordinaire du Secrétariat national du Front Polisario repris dimanche par l’Agence de presse sahraouie (SPS).

    Le communiqué a mis en garde contre «une catastrophe humanitaire imminente en raison de l’état de siège maintenu par les forces d’occupation marocaines autour des camps, situés à 12 km à l’Est d’El-Ayoun, afin d’empêcher l’accès des moyens les plus élémentaires pour la survie, notamment en eau, nourriture et en médicaments».

  • Un mort et plusieurs blessés: Des marocains tirent sur des sahraouis

    Un adolescent sahraoui de 14 ans, identifié come étant Garhi Najem ould Feydel Souidi, a été tué et cinq autres blessés par balle par la gendarmerie marocaine, dimanche à El-Ayoune occupée, au cours d’une opération d’exode de Sahraouis vers un camp de réfugiés installé près de la ville. L’intervention musclée et disproportionnée des forces de sécurité marocaines, déployées en grand nombre pour empêcher les Sahraouis de rallier ce camp, a été suivie par de nombreux blessés, dont certains par balle.

    Selon des témoignages, l’armée marocaine a été déployée autour d’un camp où se sont installés des centaines de Sahraouis, pour dénoncer les dures conditions de vie au Sahara Occidental, occupé depuis 1975 par le Maroc.

    Dimanche, l’exode des Sahraouis continuait vers le camp El-Istiqlal, à l’est de la ville d’El-Ayoun, en dépit du blocus imposé par l’armée marocaine, selon l’agence de presse sahraouie (SPS). Des témoignages recueillis sur place mentionnent que plus de 260 véhicules ont quitté vendredi matin la ville occupée d’El-Ayoun, en vue de lever le blocus et d’approvisionner la population sahraouie en denrées alimentaires, en eau potable et en médicaments. Mais les citoyens sahraouis, qui voulaient lever le blocus imposé contre le camp El-Istiqlal, ont dû faire face à «des pressions et des provocations de la part des services de sécurité marocains, avant d’arriver au camp de réfugiés après d’âpres négociations». L’armée marocaine «impose un blocus sur les approvisionnements en denrées alimentaires, en eau potable et en médicaments et encercle avec un mur le camp de réfugiés qui compte entre 15.000 et 20.000 Sahraouis, qui s’y sont installés

    depuis le 10 octobre, dans plus de 5.000 tentes», indique l’agence de presse sahraouie. Selon les organisateurs de cet exode, «il est l’expression de la protestation populaire pacifique contre les conditions déplorables que vivent les Sahraouis depuis 35 ans d’occupation marocaine et du rejet de cette occupation et la réaffirmation de l’attachement au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, consacré par la charte et les résolutions onusiennes».

    Dans une lettre transmise au secrétaire général de l’ONU, le président de la RASD Mohamed Abdelaziz a appelé l’ONU à «intervenir en vue d’éviter un massacre contre les Sahraouis installés dans des camps dans les régions occupées». «La présence de différentes forces militaires et sécuritaires qui assiègent les camps constitue une grande préoccupation quant aux véritables intentions du gouvernement marocain», estime-t-on dans l’entourage des responsables sahraouis. «Ces forces rappellent les mêmes scènes ayant accompagné l’invasion militaire du Sahara Occidental le 31 octobre 1975 et le génocide perpétré contre des citoyens sahraouis sans défense», affirme encore le président. Par ailleurs, le président sahraoui rappelle au SG de l’ONU que «depuis la dernière lettre que je vous ai adressée le 18 octobre, des développements ont été enregistrés et font craindre le pire concernant quelque 1.500 citoyens sahraouis installés depuis le début du mois dans des camps à l’est de la ville de El-Ayoune occupée». Il a également mis en garde contre l’intensification de la présence militaire et sécuritaire marocaine dans la ville occupée de El-Ayoune et sa périphérie ainsi qu’autour des camps des Sahraouis à l’est de la ville.

    Ces événements sont enregistrés alors que l’envoyé personnel de M. Ban Ki-moon, le diplomate américain C. Ross, avait rencontré vendredi les autorités marocaines, lors d’une tournée dans la région. Selon une source marocaine, «l’objectif de cette tournée est de relancer les pourparlers entre le Maroc et le Polisario». Un nouveau round de négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l’avenir du Sahara Occidental se tiendra sous l’égide des Nations unies début novembre, avait annoncé jeudi dernier à Alger M. Christopher Ross.

    par Yazid Alilat

    Le Quotidien d’Oran, 26/10/2010